Sortez les mouchoirs [Aaron] [terminé] [S3]

Il était temps que je m’occupe de notre nouvelle recrue, encore bien trop innocent et fragile pour supporter la Némésis. Pourtant, il semblait déjà avoir trouvé quelques personnes avec qui s’entendre. C’était une bonne chose car certains n’hésitent pas à se la jouer dur. Une brutalité, parfois inutile à mon sens, quand on peut faire bien mieux avec plus de subtilité. Bref, aujourd’hui, c’était le jour pour cuisiner le jeune Aaron. Et ça tombait bien. En ayant évoqué son père, il a attiré ma curiosité. J’ai consulté les dossiers volés, et j’ai eu une révélation. Istiria… Ce nom ne m’était pas tout à fait inconnu, en fait.

Il se trouvait que monsieur le père d’Aaron se trouvait entre nos griffes, travaillant pour nous, mais ayant voulu garder à tout prix ces dossiers. Voilà pourquoi un collègue m’avait demandé si je pouvais organiser une mission d’envergure sur Lieucca. Pour récupérer, entre autres, ces documents. Personnellement, ce n’était pas mon but principal, mais soit.

Le père istria n’était pas dans le QG. Il était gardé ailleurs, dans un bastion non loin de Lakit. Pour le coup, je l’avais fait transférer à l’arène occupée de Bordeciel par mes soins. Hormis mon bureau du QG, cet endroit était un peu devenu mes quartiers, en un sens. Là où nombre de sbires travaillant spécialement à ma solde, des sbires d’élites j’ai envie de dire, se trouvaient. Une sorte de petite famille, et ils me le rendaient bien. De bons amis, en réalité. Comme j’ai déjà pu l’affirmer avant, je suis certes Commandant, mais pas innaccessible non plus.

L’heure était à l’amusement pour moi. Je n’avais pas préparé quoique ce soit, si ce n’est d’organiser d’émouvantes retrouvailles. Chagrin et larmes garanties. Préparez le pop-corn.

J’avais donc convoqué Aaron à l’arène occupée de Bordeciel, un peu en-dehors de la ville. Il faisait encore jour, et j’accueillais donc le jeune homme.

« Bonjour Aaron. J’espère que tu as su te forger des épaules suffisamment solides pour aujourd’hui. »

Sourire ironique.

Le voilà tout intimidé. Déjà ! Mais je n’étais pas surpris. Peut-être que cela rendrait les choses plus amusantes. De toute façon, j’avais en ma possession un argument pour le forcer à s’endurcir au sein de la Némésis. A voir comment je m’en servirais.

« J’en doute ! » M’exclamais-je à peine avait-il finit de répondre. J’avais de l’énergie à revendre, et ça se ressentait. Autant dire que j’avais un petit frisson d’excitation à l’idée de jouer à celui recomposant une famille et qui, en même temps, avait un pouvoir dessus. Vous ne savez pas à quel point avoir du contrôle pouvait être plaisant ! Des années de dur labeur pour en arriver là. Ca valait le coup, croyez-moi.

« Suis-moi ! » Continuais-je, levant le bras, tapis avec, tout en claquant des doigts et en me retournant. Je marchais devant, pour le guider là où je voulais, presque en sautillant. « Je t’ai réservé une petite surprise afin de véritablement commencer les festivités. Après tout, je t’ai bien expliqué qu’il allait falloir t’endurcir un peu. »

Je me stoppais d’un coup, de façon imprévisible, attrapant son bras afin de le lever.

« Peut-être physiquement ? » Je le lâchais, avant d’exercer une rapide petite pression sur le crâne d’Aaron. « Ou bien mentalement ! On va trouver ta voie. »

Et tac, d’un coup, je lui tournais à nouveau le dos, levant les bras au ciel, riant un peu, laissant mon énergie s’exprimer.

« Et quoi de mieux de commencer en te donnant une motivation digne de ce nom ? Hahaha ! »

C’était au premier étage que nous devions nous rendre. Au niveau d’une salle composé uniquement d’un bureau avec une chaise d’un côté et deux chaises de l’autre. J’ouvrais alors la porte, faisant signe à Aaron d’entrer, l’invitant à s’asseoir sur l’une des deux chaises.

La troisième, isolée de l'autre côté du bureau, n’était autre que celle du père Istria.

de quoi vous faire une idée de papa Istiria:

Qu’est-ce que j’avais dit ? Une scène clichée, avec cette émotion, ces larmes qui témoignaient de ce que je soulignais chez Aaron ! J’en n’ai rien à faire si ça devait être des retrouvailles après autant de temps. C’est tout ce que ça impliquait qui me plaisait dans cette situation. Lorsque le père me lança un regard noir, je lui répondais avec un sourire carnassier.

« Elle est morte ! Par un sbire peu scrupuleux, cela dit. Oh attendez ne dites rien, c’est de la Némésis, c’est tout autant ma faute, blablabla, ce genre de trucs, n’est-ce pas ? Libre à vous de penser ce que vous voulez. Mais ce manichéisme relève du cliché pur et dur. »

Je pris la chaise restante, m’asseyant dessus, croisant mains et jambes.

« Je pense qu’il est inutile de préciser que c’est grâce à moi qu’un rêve, je suppose, de notre cher Aaron se réalise. Enfin, c’est aussi grâce à lui ! Car ce que vous devez comprendre, c’est qu’il a lui-même eu le courage de choisir la voie de la Némésis. »

Le père était contraint de bosser pour la team. Aaron, lui, avait eu le choix. Et il avait fait son choix. Quel scénario amusant. Surtout selon comment on peut le modeler.

« Mais quitte à parler de cliché, autant dire que tu nous en as fais sacrément un, Aaron ! Je savais bien que tu n’aurais pas eu les épaules suffisamment solides pour supporter des retrouvailles mélangées aux souvenirs d’une défunte mère. Tu viens à peine d’entrer parmi nous, et tu es encore faible. Mais désormais il va falloir te montrer fort… Pour ton père. »

Je souriais à pleines dents. Le temps de mettre rapidement en place les conséquences de telles retrouvailles. Ils pourraient réaliser d’à quel point ils pouvaient devenir mes marionnettes. Le plaisir de briser d’émouvantes retrouvailles. Je regardais alors le scientifique.

« Je me doute d’une certaine aversion pour nous. Vous avoir contraint à travailler ici n’instaure pas forcément de bonnes bases pour construire de bonnes relations. Cependant, je dois dire que j’ai déjà su bien m’entendre avec une otage à l’époque de la Zodiac, et donc je crois qu’une coopération dans des conditions acceptables me semble possible. Mais voyez-vous, il est de mon devoir, en tant que Commandant, de m’assurer du bon déroulé des choses dans cette team. Une trahison, par exemple, risquerait de me déplaire. Et croyez-moi, j’ai l’œil. » Souvenir des traîtres de la Zodiac. « Aussi, je me dois de vous prévenir. Ou devrais-je dire, d’être honnête avec vous. Je n’ai aucun doute que l’un serait prêt à se sacrifier pour l’autre. Je n’aimerai pas que ça arrive. C’est pourquoi une trahison, par exemple, ne se traduirait pas par une sanction directe envers votre personne. Mais plutôt, l’acte de l’un pourrait amener la perte de l’autre. »

Au moins, ils savaient à quoi s’en tenir.

« Vous n’aurez qu’à patienter que l’on ouvre cette porte de Rodin. Ou bien que la team soit mise en échec. En attendant, tant que vous restez en bon termes avec nous, nous veillerons à ce que vous puissiez évoluer sainement parmi nous. »

Et peut-être même jouir d’une forme de liberté. Tant que le père ne savait pas où se trouvait le QG et qu’Aaron ne divulgue pas une telle information. Je le saurai de toute façon. Et ça entrainerait la conséquence décrite.

« Bien, j’ai quand même une tâche à réaliser. Celle de former notre jeune recrue. Je suis sûr que vous serez fier de lui au final. »

Je levais les yeux au ciel. Pourquoi me supplier cela alors que son fils s’était engagé dans la Némésis ? Il y avait bien des sacrifices à faire pour ouvrir la fameuse Porte. Je finis par hausser les épaules, avant de lui répondre.

« Un enfant ? Il n’a plus dix ans. Je soupçonne une surprotection de personne comme vous à l’origine de sa faiblesse, si vous voulez mon avis. Enfin ! Je ne suis pas psychologue non plus, n’est-ce pas ? Ce n’est pas la peine de me demander de telles choses. Certains passages finiront bien par se réaliser étant donné la voie qu’il a choisi. »

Je finis par me lever, leur tournant le dos, mais tout en regardant au-dessus de mon épaule.

« Je crains donc que vous ne soyez plus aussi fier de votre fils que ça. Je n’ai pas encore véritablement décidé de sa formation. Néanmoins, j’ai bien une petite idée pour commencer. Mais pour cela, il va vous falloir patienter quelques instants. N’essayez pas de vous enfuir, je vous assure que mes agents ne sauraient vous rater. Vous n’avez qu’à profiter de ce moment pour finir vos émouvantes retrouvailles. J’en ai la larme à l’œil rien que d’y penser. »

Mon sarcasme, mon ironie, mon ton moqueur devait se faire sentir. Je libérais alors deux de mes Pokémons. Mon Méga-Jungko, et mon Lançargot. Ensemble, ils garderaient la pièce. Peut-être que les deux avaient compris par agents que je parlais de sbire. Mais vous le devinerez, c’était bien pire que ça. Deux talentueux escrimeurs ! L’un capable d’embrocher, l’autre trop rapide pour lui échapper !

A quelques pas d’ici se trouvait un bureau. Un de mes bureaux, en fait, où se trouvait un PC. En m’installant dessus, je pris contact avec Palut, mon demi-frère. Demi-frère à qui je parlais régulièrement, en réalité, et qui se trouvait actuellement à Alola.

« Bonjour, Palut. Pourrais-tu me faire un transfert de Pokémon via PC ? J’apprécierai avoir Gayla avec moi. Ca fait un moment que je n’ai pas pu profiter de lui. »

Mon acolyte de toujours acquiesça sans hésiter, effectuant alors le transfert désiré. Gayla, qui était nul autre que mon Carchacrok, obtenu à l’état de Griknot peureux lors d’un tournoi, était un guerrier extrêmement puissant. Il avait tendance à ne laisser personne indifférent, surtout lorsqu’il démontrait tous ses talents.

Aaron et son père s’en rendraient rapidement compte.

En ressortant de mon bureau, récupérant la Pokéball contenant mon ami, un de mes agents, sbire cette fois-ci, vint à ma rencontre. Les aléas du hasard, peut-être. Les coincidences qui tombaient à pic, même !

« Commandant Linceul, nous avons terminé notre mission. Le sabotage a été effectué avec succès, et nous avons d’ailleurs ramené quelques Pokémons du centre de protection de la ville. Nous avons fait otage des occupants de ce centre afin qu’ils puissent continuer de s’occuper de soigner ces Pokémons. »
«  Parfait. Parfait ! Pleins de Pokémons gratuits à distribuer. Faites-moi voir qui sont ces Pokémons. »
« Je possède des photos d’eux. Tenez, regardez. »
« Mmm… C’est intéressant. Oui, oui… Très intéressant, même ! Je vais justement avoir besoin… De celui-là ! » M’exclamais-je en pointant du doigt celui qui m’intéressait. « Tu vas d’ailleurs m’être utile… »

Je lui expliquais les détails de pourquoi il me serait utile, et surtout son rôle dans cette affaire. Il faudrait un petit temps de préparation à tout ce que je voulais faire, du coup ça laissait un peu plus de temps à Aaron et son père de profiter de leurs retrouvailles. N’allez pas dire que je suis un monstre après ça. On sait tous que tout le monde s’émeut dès qu’il s’agit de relation parents/enfants.

Suite à cela, mon sbire alla se préparer, tandis que je me dirigeais dehors. Là, une fois sorti, je fis sortir mon Pokémon. Quel grand bien ça faisait de le retrouver ! Longtemps déjà que je ne l’avais pas vu. Et lui aussi en était content ! Enfin, nous, nous ne tombèrent pas dans les bras de l’autre en larmes. Je lui donnais quelques Pokéblocs, épicés, ceux qu’il préférait.

Au final, je ne tardais pas à lui dire que j’avais besoin de lui. Qu’il allait devoir faire quelque chose pour moi… Je pris un peu le temps de lui détailler son rôle, quand agir, etc. Et une fois prêt, je le laissais dehors, lui commençant à faire ce qu’il avait à faire. Moi, je retournais au bureau, retrouver Aaron et son père, ainsi que mes deux Pokémons. S’ils n’avaient pas vu mon Méga-Jungko et mon Lançargot, ce serait l’occasion pour eux de découvrir qui les surveillait.

« Bien, me voilà ! J’espère que vous avez bien pu profiter de cet instant et vous être vidé de toutes vos larmes. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour trouver une épreuve qui devrait faire l’affaire, afin de débuter la formation. Et dans toute ma bonté, je vous ai écouté pour aujourd’hui, et il n’aura pas de mal à faire à des Hommes ou Pokémons. Si vous voulez bien me suivre, c’est par ici. »

Oui, j’étais tout sourire ! J’avais hâte de voir leur réaction quand ils découvriront ce que j’ai pu concocter dans un temps qui paraissait bien peu long. Ils allaient avoir un aperçu de ce que j’étais capable d’improviser !

Connaissez-vous le phénomène du Tour des Île d’Alola ? Là-bas se trouvaient des épreuves remplaçant les champions d’arènes. Des épreuves avec un objectif précis, selon un type donné. Généralement, à la fin de celle-ci se trouvait un Pokémon Dominant avec un cristal à la clé. Palut me comptait les détails de tout cela, et je dois dire que le principe m’avait intéressé. En y repensant, j’avais donc réfléchi à faire passer quelque chose de similaire à Aaron. Sans cristal, néamoins. Quant à un Pokémon Dominant… ? Peut-être pourrions-nous considérer cela comme ça.

Nous nous dirigions vers l’extérieur de l’arène, tandis que je fis appel à mon Méga-Alakazam et à mon Lugulabre. Une fois sur place, je me stoppais, détachant le tapis de mon dos afin de le poser au sol, sur une surface non-recouverte par la neige. J’espère qu’ils n’avaient pas trop froid. Enfin, je l’espérais surtout pour Aaron. Le spectacle risquait d’être moins appréciable sinon.

« Bien Aaron, c’est ici que va débuter ta première tâche. J’ai pu constater que tu avais bien peu de Pokémons avec toi. C’est pourquoi je te propose de renforcer ton équipe. Car il ne faut pas que compter sur soi pour devenir plus fort, mais bien sur des compagnons suffisamment solide. Je pense que l’auras deviné, n’est-ce pas ? Evidemment, il te faudra mériter ce compagnon. C’est pourquoi je vais tester ton orientation, au minimum. Tu vas devoir trouver la place Givrée, là où se trouve une pierre pour Givrali ainsi qu’une statue de Polagriffe. Au pied de cette statue se trouvera un sbire Némésis, entièrement vêtu de mauve avec un masque portant un Z dessus. »

Un masque qui n’était pas anodin. C’était mon masque datant de la Zodiac, que j’avais conservé. Le sbire ne portait pas le masque sur lui afin de ne pas éveiller les soupçons, mais devait le mettre lorsqu’Aaron finirait par atteindre la place en question.

« Cet agent te fournira le Pokémon qui te sera offert. Ensuite, tu devras revenir simplement ici. Tu as évidemment droit de t’aider de tes propres Pokémons, et de celui qui te sera fourni pour t’aider dans cette tâche. Nous suivrons ton avancement de loin, ton père et moi. »

Lorsqu’il était fin prêt à se lancer dans l’épreuve que je lui proposais, je fis signe au père de rejoindre Kedavra, Shandaemon et moi sur le tapis et de s’asseoir. Mon Pokémon put alors exercer ses pouvoirs psychiques afin de nous soulever dans les airs. Je donnais comme instruction à Ephéméris et Adrane de suivre de loin Aaron, au cas où que les choses tourneraient mal pour lui. Ou pour l’empêcher de fuir… Shandaemon, quant à lui, restait avec nous afin de nous réchauffer.

Une fois suffisamment haut dans les airs, lorsque l’apprenti Némésis ne pouvait plus nous entendre, je m’adressais à son père.

« Je vous assure, votre fils ne fera rien de mal. Néanmoins, il est vrai que j’ai zappé quelques informations concernant cette quête que je lui ai proposé. Comprenez-le, c’est nécessaire à sa formation que de découvrir les aléas, les obstacles qui se dresseront sur son chemin, et ses conséquences. Une épreuve qui lui demandera d’improviser des stratégies afin de s’en sortir. Vous savez, l’art de l’improvisation est quelque chose de puissant. Si votre fils parvenait à maîtriser cela… Enfin, on n’en est pas encore là je suppose. Permettez-moi simplement de vous dire comment j’ai nommé cette épreuve. »

Mes lèvres s’étendirent, dévoilant plus mes dents à travers mon sourire.

« Les appats. »

HRP:

Mon sourire ne faiblissait pas. Au contraire. Mon petit coup de génie se révélerai en temps voulu. En attendant, il fallait profiter de chaque chose comme elle se devait. L’épreuve n’allait pas tarder à véritablement commencer. En attendant, je répondais à son père.

« On peut dire ça comme ça. »

Il avait presque juste. Mais pas tout à fait non plus. Un détail semblait lui échapper. Je lui ferais comprendre plus tard. En attendant, nous pouvions voir Aaron se coller à son Caninos pour se réchauffer. A vrai dire, c’était surtout pour la suite que je me demandais s’il avait assez chaud. Il risquait de ne pas pouvoir rester comme ça indéfiniment. Bien que, un peu de sport pourrait le réchauffer lui.

Il avançait, ses pas faisant un certain bruit sur le sol. Pas qu’on entendait ce bruit, non. Mais je savais que ça pouvait se faire entendre. Qu’il y avait des vibrations à cela. Comment pouvais-je en être aussi sur ? La logique, déjà. Mais surtout, j’avais un indicateur. Non loin de lui, derrière lui en fait, devait se faire entendre une sorte de bruit, de mouvement. Quelque chose avançait vers lui. On pouvait même voir un mouvement de part la neige. Comme si la terre dessous bougeait, soulevant cette neige.

Et d’un coup, surgissant dans son dos, un énorme dragon bondit au-dessus de lui, dans un puissant rugissement, avant de replonger sous terre devant lui.

« Je vous présente Gayla, mon Carchacrok. »

Ce serait le Pokémon Dominant de l’épreuve. Il avait tout intérêt à ne pas rester sur place et à se bouger s’il voulait lui échapper. Ce saut permis à mon dragon de constater l’apparence de la cible en question, ayant ainsi étudié tout ce qui pouvait l’associer à lui. Vibrations, rythme de pas, façon de marcher etc. Bref, un maximum d’informations pour détecter la bonne personne. Un véritable requin des terres.

« Gayla était au départ un petit Griknot très peureux, faible. Un peu comme votre fils. Aujourd’hui, il est un guerrier extrêmement puissant, dont son passage est redouté par tous. Voyez donc ce que je suis capable de faire. Seriez-vous heureux de voir votre fils aussi puissant et coriace que ce Carchacrok ? »

Une jolie métaphore, selon moi. Bien évidemment, je ne comptais pas à ce que mon dragon lui fasse du mal. Il me le fallait en bon état. Mais ça, ils ne le savaient pas. Du coup, ils auraient droit à un bon coup d’adrénaline.

Par contre, ses Pokémons, eux, pouvaient tout à fait être des cibles.