|
| Give into another vice [Solo] | |
| | Auteur | Message |
---|
Angstorm Spectre de la Zodiac
Messages : 214 Date d'inscription : 04/05/2016
Qui suis-je? Faction: Groupe: Mon Equipe:
| Sujet: Give into another vice [Solo] Jeu 9 Juil 2020 - 20:27 | | | Le Sanctuary était un espace neutre, éloigné de tous conflits entre Abyss et la ligue, en apparence. Un lieu où visiblement, tout le monde pouvait librement se côtoyer. Comme si la menace planante de cette nouvelle guerre était inexistante, bannie de ce lieu de paix. De paix, oui, d’un certain point de vue. Cette ville avait vu le jour grâce aux efforts fournis par Violeta, aidée par son équipe et surtout Shaymin, guérissant les plaies infligées par l’éruption. Là où les Terres Désolées avaient été. Voilà quelque chose qu’on ne pouvait reprocher à la ligue : une action concrète de grande ampleur, faisant surgir un nouveau poumon de l’île. Si la championne avait bien un mérite malgré les méthodes qu’elle avait déjà pu utiliser pour parvenir à ses fins, c’était bien son acharnement pour prendre soin de la nature, de son écosystème. Serait-elle prête à trahir la ligue dans ce but ? Serait-elle prête à rejoindre une quelconque organisation si celle-ci offrait les moyens de faire des actes plus grands encore ? C’était une question intéressante à travailler.
Il s’agissait d’un complexe touristique, avec notamment une partie consacrée aux activités multiples, que ce soit commerces, cinémas, musées, galeries, et autres attractions en tout genre, afin de faire vivre ce petit coin de paradis emmitouflé dans une nature verdoyante, bercée par les chants des Pokémons insectes et oiseaux. Parmi tout cela, il y avait un bâtiment sur lequel il était bon de concentrer notre attention. Un grand bâtiment, accessible après avoir monter deux séries de larges escaliers construits à même la pierre, alors qu’une nature foisonnante encadrait ceux-ci, les séparant également en leur centre sous forme d’une haie élégamment entretenue.
Le bâtiment en lui-même était grand et large. Il devait bien s’étaler sur deux étages, avec un sous-sol. Il arborait une forme pyramidale, les murs arborant une teinte noire mais qui, la nuit, aux heures d’ouverture, pouvaient se teinter de rouge et de vert. A l’arrière de la bâtisse se trouvait une sorte de grand jardin, accueillant une large estrade au fond, et une fontaine de part et d’autres de l’espace vert. Le jardin en question était délimité par d’épais murs boisés, eux-mêmes cernés par de larges arbres. Le bâtiment nous accueillait avec deux larges baies vitrées, présentant à travers celles-ci de grandes salles avec de multiples sièges et magasines, ainsi que des comptoirs, où des personnes y travaillant permettaient l’accès à des couloirs. Une réception, en somme. C’est en parcourant ces longs corridors et en découvrant quelles genres de salles cette antre avait à nous offrir que l’on pouvait constater la véritable nature de la bâtisse qui s’offrait au Sanctuary. Plusieurs salles avec estrades et rideaux rougeoyants, possédant de multiples rangées de sièges. Au fond se trouvait la plus grande salle, qui voyait les choses en grand. Oui, il s’agissait bien d’un théâtre, sur-mesure, pouvant accueillir multiples représentations, en plein air également. Au centre de ce bâtiment se trouvait également une salle particulière, plus aux allures de cabaret, avec des tables pour pouvoir y diner tout en profitant de spectacles en tout genre. La partie cabaret et la grande salle possédaient des balcons sur lesquels s’installer. Le premier étage permettait d’y accéder, mais également des escaliers en colimaçon dans la salle du cabaret. Sinon, des escaliers à retour parallèle permettaient d’y accéder via les couloirs, ou bien des ascenseurs avaient été aménagés.
Le rez-de-chaussée possédait des parties plus privées, où pouvaient se préparer les comédiens. Le premier étage contenait des loges pour les acteurs dormant sur place. Il y avait aussi accès à la partie technique des coulisses, pour régler, par exemple, les lumières ou autres effets. Le sous-sol contenait des places où répéter, ainsi que des réserves de matériel. Le deuxième étage était strictement réservé à la direction, mais aussi aux personnes que l’on pouvait considérer comme VIP. Ici se trouvait une autre salle aux allures de cabaret, mais plus grande, plus fournie, plus luxueuse. Il y avait également un étage, des balcons dans cette salle.
Puis il y avait le dernier étage, le sommet, la pointe de la pyramide. Personne ne savait réellement ce qu’il s’y trouvait. Un logement particulier.
Les différents étages, les différentes salles étaient accessibles selon des cartes, de membres, de VIP, de personnel ou d’invité, afin d’assurer une circulation réglementaire.
Le bâtiment était fortement sécurisé, que ce soit en caméras et en gardes. Mais tout cela appartenait visiblement au propriétaire du lieu, et non à une quelconque collectivité publique, ni la ligue, ni Abyss. En gros, du privé.
Sanctuary était un havre de paix. D’un certain point de vue. Mais tout comme ses brochures, elle cachait sa part d’ombre. Et ce théâtre… Etait mon petit coin de paradis.
Haha, n’allez pas croire que je suis assez riche pour me payer un tel bâtiment, aussi luxueux. Mon passé, mon rôle en tant que Commandant et mes affiliations m’ont largement enrichis, mais pas à ce point. Cependant, j’avais mes arguments pour convaincre les plus riches… L’argent était synonyme de pouvoir, hein ? Alors dominer ceux qui avaient l’argent conférait encore plus de pouvoirs. Le riche propriétaire, officiel, de ce théâtre, habitait Kalos. Palut l’avait repéré il y a quelques années lorsqu’il s’était retrouvé là-bas. Lors de notre année d’absence, nous avons rapidement décrété qu’il s’agirait d’une cible idéale lorsque nous avons appris la construction du Sanctuary grâce aux actes de Violeta.
Un pied de nez à celle qui nous avait tourné le dos, s’installer dans une ville qui naquit de son œuvre. Une installation dans une ville de nature. Une nature qui se voyait déjà corrompue.
Le propriétaire, Aimé de Beléclat, était donc loin de l’île, riche, et crédule. Nous avons simplement mis en place un petit jeu à notre sauce.
L’impôt sur le droit de vivre.
Quand je dis nous, il s’agit de mon demi-frère, moi-même, et d’un petit gang que j’ai constitué depuis longtemps, du temps de la Némésis. Voir même avant. Je peux dire depuis la Zodiac. Oui, ces personnes nous avait suivi dans notre association avec Violeta du temps de Deoxys. Bref, nous nous sommes introduits chez cette riche personne. J’étais évidemment la plus grosse force armée vu mon équipe et mes talents. En se présentant à ce fameux richard qui croyait couler des jours heureux, tout en laissant un Grolem pas encore parfaitement maîtrisé saccager un peu les lieux avec ses attaques obscures, nous avons rapidement convaincu ce bonhomme de notre sérieux et de l’étendu de notre force. Les règles étaient simples : nous fournir l’argent que l’on désirait. Il refusait : il mourrait, et on s’arrangeait pour récupérer le pactole. Il essayait de nous coincer : la même. Il prévenait la police ou quelconque ligue : toujours pareil. Nous avions prétexté que l’un de ses majordomes faisait parti des nôtres, et que nous avions également des espions, afin de jouer sur ses peurs et sa naïveté. Evidemment, tout le monde était masqué, dont moi, et il n’y avait aucun moyen pour lui de prouver le contraire. Organisé comme nous étions, nous rajoutions de la crédibilité à nos propos. Et nous nous permettons de lui faire certains rappels à l’ordre. Au pire, Palut possédait un merveilleux Noctunoir, capable de possession pour nous faciliter la tâche. Nous lui demandions alors des sommes… Raisonnables, par rapport à sa fortune, et nous avions la bonté de ne pas en demander plus que nécessaire pour la réalisation et la vie de ce théâtre. Enfin, nous lui demandons tout de même certaines sommes quant à l’entretien des lieux et le salaire des employés, lorsque cela était nécessaire. Enfin, la bâtisse était flambant neuve, pour l’instant nous ne lui avions pas trop demandé. Afin de garantir une part… D’honnêteté, nous lui laissons quand même une partie des revenus générer. Une manière de le remercier pour notre « collaboration » et de le conforter dans l’idée qu’il pouvait vivre sa vie de tous les jours tant qu’il respectait notre « marché ». De toute façon il était devenu désormais un de nos complices, contre son gré. Cela dit, si une source d’argent plus fiable encore se présentait, nous serions prêt à le laisser. A voir de quelle manière.
Gardes et autres savaient quand même se faire leur propre monnaie dans les coins les plus obscurs du Sanctuary, ou lors des horaires nocturnes. Il n’y avait pas que eux, en fait. Certains de nos… VIP, était prêt à débourser certaines sommes si durement acquises de part leurs activités professionnelles officieuses afin de vivre un certain luxe auprès de personnes de leur milieu. La machine tournait, et dans l’ombre ma main protégeait divers malfrats. Le crime s’organisait, et la milice patrouillant avait bien du mal à nous saisir. D’autant qu’en apparence, ce théâtre semblait plus être une attraction de grande envergure.
Ne possédant plus l’arène de Bordeciel, la Némésis ayant été dissoute, il me fallait un nouveau bastion. Plus personnel, d’un nouveau genre. Et quoi de mieux pour moi qu’un théâtre dans une ville neutre, où malfrats se rejoignaient pour vivre facilement dans l’ombre ?
Je comptais bien, petit à petit m’emparer de cette ville. Et mon petit groupe allait m’y aider, en s’appuyant sur les offres que l’on pouvait offrir aux criminels locaux.
Certains pouvaient alors y voir la création de quelque chose. Certains appelleraient ça… Une mafia.
Le Stellarium était né.
- HRP:
Ce solo peut potentiellement servir à de futurs postes pour des événements solo dans le Stellarium, le théâtre imaginé dans l'ombre par Ang ! N'hésitez pas non plus à demander à vous y plonger dedans !
|
| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
Messages : 214 Date d'inscription : 04/05/2016
Qui suis-je? Faction: Groupe: Mon Equipe:
| Sujet: Re: Give into another vice [Solo] Ven 19 Fév 2021 - 19:59 | | | Une victoire grandiose face à l’un des champions avait permis de célébrer mon retour officiel sur l’île après un an de disparition. C’est un peu comme ce parasite qu’on tient absolument à s’en débarrasser. Il est là, parmi vous, il prend de la place, il attire l’attention sur lui, il fait en sorte en tout cas. Puis, pour une raison inconnue, il disparait, après avoir laissé la population en colère contre lui. Les gens soufflent pendant ce moment. Certains pensent que ce parasite a disparu. D’autres pensent qu’il reviendra, comme toujours. Condamné à supporter l’insupportable. Et ils ont raison. Le parasite finit par revenir, tout sourire, et se remet directement à être insupportable et plus envahissant que jamais, avec encore plus d’idées dans les poches, bonnes seulement pour lui. Pour le plus grand désespoir des uns et des autres.
Le mot avait été passé pour la mise en place de mon petit jeu. Un jeu où les champions devraient trouver un moyen de ne pas me concéder leur badge. Soit ils jouent aux crétins, et perdront vies innocentes sur vies innocentes, soit ils acceptaient le contrat proposé. Oh je me doute qu’ils vont se croire les sauveurs de l’île, mais peu importe s’ils réussissent à sauver une personne ou deux. Je continuerais encore et encore à l’aide de mon petit groupe, frappant là où on ne s’attendrait le moins. Personne ne serait à l’abri, et la décision du champion influerait alors sur les masses de se ranger du côté d’Abyss.
Ca avait été une erreur de me négliger et de me laisser développer mon équipe et mes alliés au point de me rendre imprenable, au profit de la morale. Combien de temps le moral, justement, de l’île tiendra au fur et à mesure que les champions me refuseront leur badge ? Si même eux n’arrivent à me vaincre, ni ceux qui obtiennent leurs badges… Oh, oui, le principe d’un maître. Le dresseur le plus puissant de l’île. Accéder à ce titre prouverait que je le suis. Personne capable de me vaincre, personne capable de m’arrêter. Du pouvoir, autant en force qu’en possibilités de déplacement. Un réseau s’étalait, et j’en tirais parti. Le tout au milieu d’un conflit entre la ligue et Abyss. Pendant combien de temps la population ne sombrerait-elle pas dans la folie, dans le chaos ?
Parlant de réseau, je prenais du temps au Stellarium. Le coin dit VIP, à l’étage. La pièce centrale, où de multiples tables étaient parsemées sur le plancher brillant de propreté. Des canapés longeaient les murs latéraux de la salle, sous les balcons qui offraient une superbe vue sur la scène. Les personnes autorisées à venir ici étaient des personnes qui connaissaient ma présence dans ce bâtiment. A savoir des personnes généralement ne possédant pas forcément les mains toute blanche. Néanmoins, il s’agissait de gens qui avaient appris à me connaitre et qui savaient que je ne leur ferais du mal… Tant qu’ils gardaient leur langue sur le secret qu’entretenaient ces lieux. Et puis après tout, me dénoncer symboliserait aussi la fin du trafic de toutes ces personnes qui coopéraient avec moi.
L’entrée du théâtre était dirigée vers le sud. La scène de la pièce était au nord de celle-ci, et son entrée au sud également. Moi, j’étais assis au coin sud-ouest, sur un canapé, au côté de Daniel Larmoire et Stein Lecoffre. Se produisait sur la scène un spectacle silencieux entre danse et acrobaties.
Parlons un peu de Daniel. Vous l’aurez compris, son truc, ce sont les armoires. Lui-même peut être considéré comme une armoire à glace. Bien plus grand que moi, les cheveux blonds, mi-longs. Il porte une balafre sur sa joue droite. Evidemment, de tels meubles, ça ne se transporte pas comme ça. Mais les victimes, les affaires et autres, ça oui. Enfermé dedans, ou obligé d’en ouvrir avec surprises en tout genre. Daniel n’était pas quelqu’un de très loquace. Néanmoins, il était doté d’un bon sens de l’humour et d’une certaine camaraderie qui pourrait le faire passer pour un ange en tant qu’innocent. Il n’agit que masqué, et son statut qui faisait de lui l’un de mes plus proches compagnons assurait qu’il était efficace en tout point dans ses exécutions. Evidemment, les demandes requérant de la force physique étaient privilégiées pour lui. Cela n’excluait pas le côté méthodique et réfléchi contrairement à ce que les clichés désiraient. A côté de ça, il avait du goût vestimentaire.
Stein était aussi quelqu’un de grand. Beaucoup plus fin, mais avec une musculature suffisamment développée quand même. Il était plus dans un style acrobate. Quelqu’un qui s’infiltre, un genre de voleur, qui passe dans les recoins, qui se faufilent silencieusement entre les gardes et qui les éliminent avant qu’ils ne le voient. Le genre de personnage qui va avoir un gadget ou deux pour aider son infiltration en quête de trésors en tout genre. Stein était un rouquin, les cheveux légèrement bouclés, aux yeux bleus perçant. Originaire de Galar, anciennement un prétendant de la ligue du coin mais ayant bien vite abandonné à cause de sales coups de certains challengers rivaux. Ce sont eux qui l’ont poussé à se reconvertir dans cette voie, et il faut dire que se mettre à lui-même saboter leur parcours l’amusait plus que de le réaliser. Il est arrivé à Maïlys afin de s’intégrer à la Zodiac, là où un vœu lui aurait permis de détruire le concept de la ligue de Galar. Vous l’aurez compris, son truc, ce sont les coffres. C’est tellement simple de faire des choses avec. Un coffre suspect, on s’éloigne de lui, on est prudent. Ou au contraire, la curiosité nous attire, et on l’ouvre. Son truc, c’était d’offrir des trésors volés afin de rendre les curieux complices de ses méfaits.
Chacun avait la chose qui le distinguait, mais je dois dire qu’il manquait toujours de quelque chose. Parfois je replonge dans une nostalgie de la Zodiac. Par exemple, l’une des meilleures collègues que j’ai pu avoir avait été Sienne Veil’car. Une véritable folle, dans tous les sens du terme, mais des garantis de bons moments en travaillant à ses côtés. Ses Pokémons étaient de sacrés numéros également. Je crois qu’il nous manque ce brin de folie pour parfaire notre groupe. Mais bon, la qualité de la troupe était déjà au top.
Je discutais avec mes deux alliés d’une petite idée que j’avais en tête. Moi qui aimait les pseudos, les thèmes et autres, une idée était née dans mon esprit afin d’embrouiller encore plus les enquêtes sur nous. Bien qu’ils aient leurs pseudonymes officiels, je pensais à l’idée de donner d’autres pseudonymes pour leurs apparitions publics.
Daniel serait donc le Gangster Adhésif, tandis que Stein se présentait plutôt comme le Voleur Tranchant. Il y avait des raisons derrière ces choix mais je ne les détaillerai pas pour le moment.
- HRP:
Ce n'est pas la suite directe du précédent message. Cela fait suite à l'arène avec Rok. Je me sers de ce solo pour faire certains points, notamment la présentation des pnjs d'Ang.
|
| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
Messages : 214 Date d'inscription : 04/05/2016
Qui suis-je? Faction: Groupe: Mon Equipe:
| Sujet: Re: Give into another vice [Solo] Mer 21 Avr 2021 - 15:54 | | | Pourquoi devenir maître ?
Devant mes yeux se jouait un spectacle commençant par un jeune homme au tempérament taquineur. Un jeune homme qui aimait amuser son monde mais dont l’humour, les farces, n’étaient pas au goût de tout le monde. Vous savez, ces petits canulars de rue pour amuser passants, habitants, touristes. Le jeune homme avait rapidement développé un certain professionnalisme là-dessus. On avait beau le connaitre, on se faisait toujours à voir. Pourtant, cela apportait de la gaieté au milieu des arbres dans lesquels se trouvaient la cité perchée, lieu représenté par la scène.
Pourquoi récolter les badges de façon régulière ? Pourquoi la jouer dresseur comme tous les autres ? Pourquoi moi ? Ce sont des questions que beaucoup pouvaient se poser. Evidemment, une tête recherchée de l’île entreprendre cela comme si de rien n’était, cela ne pouvait que donner des soupçons qu’il y aurait une raison particulière à pourquoi je voudrais faire ça. Pourtant, avec un peu de logique, on pouvait comprendre rapidement quel était l’effet recherché, et qu’est-ce qui m’amuserait. Vous imaginez ? Une ligue ayant pour maître un criminel… Quels champions voudraient rester dans une ligue pareille ? Une folie encore plus grande s’installerai sur l’île. Plusieurs scénarios étaient possibles.
Non en effet, ces petites mises en scènes n’étaient pas du goût de tout le monde. Certains jeunes de son âge l’avaient pris en grippe et cherchaient à le nuire. Chercher à déjouer ses tours, à le piéger lui, à essayer de l’intimider, ou de faire appel aux adultes. Mais le garçon ne se laissait pas faire. Non, il avait un allié de toujours qui lui aussi faisait ses propres farces et attrapes. Celui que l’on cherchait à impressionner, à harceler, devint rapidement une personne quasiment impossible à atteindre. Au contraire, ses tours devinrent de plus en plus menaçants. Plus intimidant. On prit peur de lui. Et on prit encore plus peur de lui lorsqu’il se trouva un Pokémon partageant son plaisir. Ensemble, ils développèrent des tours de magie, plus sophistiqué, et poussant autrui à l’insécurité. Le tout dans l’insouciance des adultes qui ne prenaient pas cela au sérieux. Des jeux de gamins après tout.
Premièrement, les champions, ou des champions, restent à leur poste. La ligue perd énormément en crédibilité, Abyss gagne des sympathisants, le STERN doit prendre des mesures d’une nouvelle ampleur, et les champions chercheraient à s’organiser pour me renverser. Un talentueux dresseur, une action coordonnée entre plusieurs champions et le STERN, tout ça. Des problèmes plus gros encore que gérer le cas Abyss et leur possession de la créature de la porte.
Les Hommes en rouges commençaient à agir partout, débarquant de nulle part. Ils avaient frappé un complexe scientifique en marge de la cité des arbres, mais furent poursuivis, vaincus par un jeune prodige qui passa dans la ville. Un prodige inspirant l’exemple et les gamins qui avaient peur du farceur. Mais peu de temps après, le soleil se mit alors à briller avec une intensité rare. Ce n’était pas juste un soleil en fait, mais une boule de feu dans le ciel, le rougissant, s’étendant petit à petit. Les feux de forêts commencèrent, la terre s’asséchait. Les températures devinrent insupportables. Et ce fut la plus grande frayeur qu’avait alors vécu le jeune fourbe magicien.
Deuxième possibilité de scénario, en tant que maître, certaines personnalités… Louches, en profiteraient pour accéder à des postes de champions. Une ligue à nouveau décrédibilisé, ou prenant une nouvelle tournure. Elle ne devient plus un symbole d’une compétition saine et de maintien de l’ordre, de la protection de l’île, mais plutôt un symbole de criminalité. Un symbole rappelant des cas à la Giovanni, la corruption de cette instance, sa non-fiabilité, sa source de pouvoir pour de mauvaises mains.
Les Hommes en rouge avaient réveillé le cataclysme. Mais le prodige apparut de nouveau, faisant face à la calamité, réussissant même à la calmer. Un si jeune héros, ayant la force d’arrêter celui qui apporte la fin, qui mène le monde à l’ultime état, à son stade oméga. Mais qui, étrangement, fut moins encensé, moins connu que le héros qui défia les Hommes en noir. Si ce héros inspira ces jeunes apeurés, il fit réaliser à l’autre garçon redouté le problème des Hommes en rouge et autres Hommes de ce genre. A part là où deux conceptions idéologiques d’un monde s’affrontaient.
Troisième idée, la ligue est dissoute. L’île devrait se trouver une nouvelle organisation ou se tourner définitivement vers le STERN, écartant ainsi ce symbole que de nombreuses équipes ont voulu affronter, faire tomber. Réussir là où les autres échouent.
Il leur manquait leur propre prodige. Il s’imaginait : qu’est-ce qu’un héros, un prédestiné maître serait capable de faire aux côtés d’Hommes en tenue ? Cette question le tracassa, envahissant ses pensées nuit et jour. Et à côté de cela, la lutte des victimes du jeune homme continua avec plus de véhémence. Les années passèrent, mais la colère ne désemplissait pas. Le garçon était devenu une menace. Mais ils ne se rendaient pas compte que plus ils agissaient contre lui, plus ils le rejetaient, plus ils le mettaient au défi, plus ils devenaient fort. Comme s’ils façonnaient leur propre peur. Un homme, un magicien, que l’on poussait à s’intéresser à une facette plus obscure de son art, et dans lequel il prenait son pied. Plus ça allait, plus il mettait en scène ses mauvais tours. Une idée germait alors dans sa tête.
Une quatrième idée serait de retrouver un scénario similaire à Unys. A son histoire, la confrontation de la 1ère team Plasma, et N accédant au statut de maître, prêt à décréter, obliger tous les Hommes de la région de libérer leurs Pokémons. Si ce n’est pas ce que j’aurais fais, l’idée est celle d’une tête au sommet capable de prendre de telles décisions. Dans ce cas-là, pourrait-on dire que l’île m’appartiendrait ?
Penser, savoir, étendre sa culture de l’histoire, des Pokémons, de la stratégie. Au-delà du mauvais garçon qu’il était, il aimait apprendre. Un studieux personnage, une soif de connaissance. Il s’abreuvait d’une fontaine qui ne saurait se tarir, pour le plus grand déplaisir de ses réfractaires. Avec son Pokémon, il devint rapidement quelqu’un de difficile à affronter en combat amateur à leur niveau. Une confiance grandissait chez lui. Oui, l’idée qui germait mûrit en un véritable projet.
D’autres scénarios sont évidemment possibles. Dans tous les cas, l’ordre établi serait profondément bouleversé. La ligue perdrait de sa valeur, de sa prestance. Le STERN devrait mobiliser d’importances ressources autres que face à Abyss, tandis que cette organisation utiliserait l’argument que je serais pour attirer des sympathisants. Tout comme j’aurai le pouvoir de décrédibiliser leurs idéaux en affirmant que tout cela, je le faisais pour eux. Quelle belle image d’un groupe cherchant à jouer les anges gardiens et à ramener les proches perdus. En même temps, la partie « invisible » de l’île, les Hommes agissant dans l’ombre, ceux qui prospéraient notamment au Sanctuary à qui j’apporte mon aide, prolifèreraient. Ils redoubleraient d’activité. Et j’aurai à nouveau du pouvoir pour contrôler cela. Enfin, nul doute que cela attirerait de courageux dresseurs, et courageuses dresseuses, en quête d’un défi à la hauteur et ayant soif d’héroïsme. Un moyen de m’assurer constamment un divertissement au gré de batailles spectaculaires permettant d’affirmer encore et encore ma force.
Ses martyrs pensèrent alors qu’ils furent libérés de son joug lorsqu’il entreprit son voyage à un âge suffisant. Il pensait parcourir la région, mais changea finalement d’avis pour une autre lorsqu’il apprit que l’opportunité rêvait s’offrait à lui dans une autre région. Alléchait par l’idée d’un vœu qui assurerait la réalisation de ses rêves, mais aussi un parcours qui le ferait vivre ce qui hantait ses pensées jours et nuits. L’occasion de prendre un parcours autre que le classique suivi par tous, et aller aussi loin si ce n’est plus.
Devenir maître m’offrirait tout un éventail de scénarios possibles, et dans tous les cas une emprise sur l’île, un rang supérieur à tout autre. Un directeur artistique, un metteur en scène, faisant de cette île le théâtre de la plus grande comédie qu’on l’on ait vu jusque là.
Il allait devenir ce prodige des Hommes en tenue. Le prodige des Hommes en violet. La suite de cette pièce a déjà été en partie écrite. |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | | Give into another vice [Solo] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |