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 [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]

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MessageSujet: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyVen 12 Juil 2019 - 10:59
Je piétine sur place, je bats le pavé, impatient. Je ne peux m'empêcher de ressortir ma montre toutes les trente secondes, à peu près, en espérant qu'au moins une minute serait passée. Mais on sait tous que, lorsqu'on fait ça, une minute n'est jamais passée. Et ça m'énerve. Je me mords presque la lèvre inférieure. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? On avait pourtant convenu d'un rendez-vous il y a une heure, et il n'arrive toujours pas. Qu'est-ce qui peut bien le retarder ?

Alors que je fulmine, prêt à exploser sur les pavés longeant l'un des nombreux parcs de la ville, et comme pour répondre à mes prières, un homme de petite taille émerge de l'angle de la rue. Je ne le remarque pas tout de suite, trop occupé à regarder ma montre, et à peu près dans toutes les directions pour trouver quelque chose à regarder qui pourrait me calmer. Lorsque je finis par regarder à son niveau, et que nos regards se croisent, je réagis au quart de tour. Sans aucune considération pour les gens qui peuvent éventuellement nous regarder, je me dirige d'un pas décidé vers lui. Lui, se contente d'une allure modérée. Je plisse les yeux. Ce manque d'entrain vient-il d'une mauvaise nouvelle qu'il n'a pas hâte de m'annoncer ? Difficile à dire, au cours de nos précédents entretiens, il avait toujours affiché un ineffaçable flegme, ce qui a eu le don de m'énerver. Je m'arrête finalement devant lui, je coupe les formules de politesse -d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je lui en accorderais vu son retard de deux heures :

"Monsieur Donpacchi. J'espère que vous avez les nouvelles que j'attendais ?" Les mains dans les poches, je me mets dos au mur qui nous protège du soleil, et des regards indiscrets que l'avenue. L'autre soupir, le regard dans le vide -ils m'énervent lorsqu'ils font ça pour se donner un style oratoire :
"J'ai bien peur de vous décevoir. Je n'ai, hélas, eu aucun résultat, et j'ai bien failli y laisser ma peau en fouillant une sorte de planque Némésis. J'ai décidé de me retirer de l'affaire."

Je vois rouge. Comment est-il aussi humainement possible de se montrer aussi incompétent, quand on sait le prix que coûte ce genre de services ? Je me redresse d'un bond, et, sans lui sauter à la gorge, je viens au contact. J'évite de l'empoigner, ou de trop hausser le ton, pour ne pas donner l'impression d'une scène en pleine rue. Mais cela me demande beaucoup d'efforts.

"Ce n'est pas moi qui vous ai demandé de fouiner dans les affaires de la Némésis. Je lui crache au visage. Je vous ai plus que gracieusement payé tout au long de votre investigation. Et maintenant, vous voulez abandonner ? Je martèle chaque mot de cette dernière phrase, manquant de peu de les hurler. J'arrive en tout cas à capter son attention, puisque, miracle, il daigne m'adresser un regard.

"Je comprends votre colère. Mais croyez-moi, il n'y a rien que je puisse faire de plus. Néanmoins..." Il baisse les yeux pour regarder ma main, j'étais prêt à serrer le poing sur sa veste. "Je peux vous conseiller quelque chose... Même si ce n'est pas dans mes habitudes..."

Je hausse un sourcil interrogateur, il continue.

"Je n'ai pas pour habitude de faire de la pub pour la concurrence, mais il y a une détective privée particulièrement renommée. Amélia de Saint-Gil, je vais vous donner son adresse. Essayez votre chance là-bas, peut être que ça donnera quelque chose. Ne prenez pas cela comme un aveu de faiblesse de ma part, mais plus comme le geste d'un homme touché par votre histoire. Je vous souhaite de retrouver votre frère."

Je feule. "Oh, merci beaucoup, si j'ai votre bénédiction, tout ira pour le mieux alors ! Et pour l'argent que j'ai dépensé pour vos "services" ? Je peux espérer un remboursement, pour pouvoir retrouver mon frère ?!"

Il sourit, avant de se dégager. "La maison ne rembourse pas. Je ne peux que vous souhaiter bonne chance. Allons, ne faites pas cette tête. Vous voudriez vraiment m'attaquer ? En pleine rue, le jour ? Pensez aux nombreux témoins si vous étiez attrapé par la police, ou pire, si je leur fournissais un portrait de vous. Votre liberté de mouvement s'en retrouverait grandement affectée. Sur ce, bonne journée."

Je bouillonne de rage alors qu'il s'en va d'un pas tout aussi tranquille. Me voilà sans le sou. Certes, j'avais obtenu cet argent en volant quelques trucs pour des sbires Némésis, ou autres personnes peu recommandables. Mais comment allé-je pouvoir payer cette Amélia ? Je regarde le petit bout de papier qu'il ma refilé, avec une adresse crayonnée dessus. Je n'ai plus rien à perdre. Autant aller directement là-bas, et improvisé sur place. Fort de cette pensée, je me mets en route.

J'arrive après un certain temps à l'adresse indiquée. Je ne m'attache pas à la façade du bâtiment, je n'ai de toute façon jamais eu la fibre sensible en ce qui concerne l'architecture. Une fois planté devant la porte, je peux voir un panneau "Amélia de Saint-Gil, détective privée, retrouve tout sauf la culotte de Kara". Ahem, non j'ai mal lu la deuxième partie. Enfin, peu importe. Je sonne, et me tiens droit comme un i.

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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyDim 14 Juil 2019 - 19:55

Pendant que son futur client avait été occupé à se prendre le bec avec son ancien informateur, la baronne quant à elle avait été occupée à des affaires tout aussi délicates si ce n’était plus. Lesquelles vous demanderez vous sans aucun doute ? Secret professionnel oblige, aucune information ne sera révélée sur l’enquête que la jeune femme était partie mener seule ce matin. Mais la tenue dans laquelle elle se trouvait pouvait très bien mettre la puce à l’oreille des plus attentifs. Alors qu’elle rentrait à l’agence, le pas presque martial, les talons claquant au sol, elle sentait les regards des passants se poser quelque peu inquiets ou incrédules sur elle. Si son professionnalisme et ses talents d’e comédienne ne prenaient pas le dessus, elle aurait sans doute quitté son air sévère pour sourire, satisfaite, ou pire encore, pour rire de quelques éclats moqueurs. Ce n’était pas la première fois qu’elle revêtait ce costume pour le bien de ses recherches et elle devait avouer que bien que la ressemblance était frappante, elle avait poussé son zèle aujourd’hui plus par plaisir que par nécessité.
Comment résister à pareille tentation en même temps ?

Arrivant devant la façade du building gigantesque au sommet duquel se perchait son agence, la jeune femme remarqua un homme, penché sur sa plaque professionnelle. Ce dernier, occupé à l’analyser comme s’il l’apprenait par coeur, ou comme s’il venait d’y imaginer une mention n’y figurant pas, finit par se redresser, tendu comme une corde à piano avant de sonner à l’interrupteur correspondant. Y voyant là une nouvelle occasion de s’offrir un petit plaisir, la détective fit claquer son pas dans le dos du garçon avant de déclarer d’un ton sévère et froid qui n’était inconnu à aucun habitant de l’île.


- Vous cherchez quelqu’un peut-être ? Si c’est pour cette détective, vous vous trouvez à la bonne adresse. Votre tension ne m’inspire pas confiance, n’avez vous pas la conscience tranquille peut-être ?

Se retrouvant face à l’inquisition menée par une Nyssa Germanni plus vraie que nature, la réaction du jeune homme serait sans aucun doute risible pour la baronne. La seule chose qu’elle ne parvenait pas à parfaitement recréer était ce regard si dur et si froid ce, malgré la présence des lentilles de couleur qui masquaient ses iris noisettes et émeraudes. Ne lui laissant pas plus le temps de paniquer, elle s’avança sans sortir de son personnage et ouvrir la porte à battant, escortant son, sans aucun doute, futur client dans l’ascenseur. A sa ceinture, un manche de bois était visible, laissant l’oeil vagabond deviner le manche du célèbre fouet de la championne alors qu’en réalité, il ne s’agissait pas moins du bilboquet de la brunette. Sortant de l’ascenseur après une montée silencieuse, elle se dirigea sans attendre vers la porte de son agence qu’elle ouvrit sans ménagement et sans vérifier que le garçon qu’elle avait piégé se trouvait encore derrière.

Si ce dernier l’avait effectivement suivie, il découvrirait alors sa salle d’attente, ornée de son célèbre ficus domestique dans laquelle attendait un mackogneur qui récupérait la veste du sosie de la championne. Redevenant fantasque une fois la porte fermée, elle se tourna vers son invité du jour et afficha le sourire qui la définissait si bien avant d’ajouter.


- Alors que pensez vous de mon imitation de la Germanni ? Fantastique n’est pas ? Elle se tourna vers son pokémon. Gustave, met donc à l’aise ce monsieur pendant que je me débarrasse de tout ça.

Continuant à avancer vers le bureau comme si de rien était, le pas maintenant plus léger et gracieux, elle commença à retirer nonchalamment les épingles qui retenaient la perruque argentée sur son crâne. Le jeune homme fut invité à s’installer dans le bureau, sur l’un des deux sièges faisant face au meuble de travail de la détective, la banquette étant encore occupée par l’absol de  la demoiselle. Posant son bilboquet après l’avoir fait virevolter dans les air et réceptionné avec l’aise des personnes qui ont trop joué à ce casse-tête, elle se dirigea vers l’escalier en colimaçon qui donnait vers ses quartiers tout en lançant en arrière.

- N’hésitez pas, prenez vos aises et expliquez moi ce qui vous amène dans mon humble agence. Si tant est qu’on puisse la qualifier de humble, soit dit en passant.

Pendant qu’elle se changeait, une petite silhouette vint prendre place sur son fauteuil, laissant apparaitre un crâne surmonté d’un chapeau melon. Le temps de régler la chaise, Charles était assis à la place de sa patronne et fixait le nouveau venu, les mains croisées comme elle pouvait elle même le faire, son tibia portatif posé sur les genoux. Il ne fallut pas longtemps pour que la baronne revint, les yeux de nouveau de la bonne couleur, les cheveux lâchés de toute leur longueur, vêtue d’un jean bleu clair et d’un débardeur noir qui la mettaient joliment en valeur. Faisant signe à son pokémon de se pousser, elle s’installa à son tour à sa place, se positionna comme Charles venait de le faire et souffla d’une mine satisfaite.

- Voilà ! Vous pouvez tout reprendre depuis le début parce que j’ai absolument rien entendu de là haut !
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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyMar 16 Juil 2019 - 12:35
A ce moment là, vous pouvez vous jouer mentalement la délicieuse musiqueStayin' Alive des Bee Gees pour accompagner la démarche de l'imposteuse, alors qu'elle se rapprochait de Rev, le reflet qui n'était pas le sien réfléchi par toutes les vitres de la rue. Le jeune voyou était trop concentré sur sa lecture pour se rendre compte de la vague de charisme, et du brin de folie, qui descendait la rue, prêt à l'emporter.

J'attends patiemment qu'on vienne me répondre. La tension est retombée depuis longtemps, marcher m'a un peu aidé à me calmer. Rester impassible vous aide à survivre plus longtemps, dans ce métier. Mais on en reste pas moins humain, je pense donc pouvoir facilement craquer et exploser. Je n'ai plus qu'à prier pour que cette détective de renom, soit disant, ne soit pas une incapable ou une imbécile. Alors que je perdu dans mes pensées, un bruit de talon martelant le trottoir -et à l'instant, c'est moi ou j'ai un air des Bee Gees dans la tête ?, me ramène à la réalité. Une femme avant vers mois. Je ne la connais pas, mais elle dégage une force et une suffisance qui, additionnés, montrent une grande confiance en soi. Au même moment où je me retourne, elle lâche :

-Vous cherchez quelqu’un peut-être ? Si c’est pour cette détective, vous vous trouvez à la bonne adresse.

Je hausse un sourcil. Vraiment, un sacré toupet pour accoster ainsi un inconnu dans la rue et s’enquérir ainsi de la sorte sur ses attentions. Je n'emploie pas vraiment le mot "toupet" péjorativement, je suis même presque admiratif d'une telle confiance.

Je souris, tranquillement. "Je suis en effet à la recherche d'une personne. Mais cela, Madame, nous vous concerne nullement. A moins que vous ne soyez la personne que je recherche, à savoir cette détective que vous avez si judicieusement nommée ?" J'accentue encore mon sourire, avec un haussement de sourcil, cette fois-ci pour l'inviter à poursuivre : est-elle oui ou non cette fameuse détective ? Même si j'en doute fort, au vu de son accoutrement qui est designé pour tout sauf être discret une fois sur le terrain.

Derrière nous, une femme, qui n'a rien perdu de la scène, lâche deux sacs de course en hurlant. Sans plus d'explications, elle prend ses jambes à son coup, elle fait un joli sprint malgré le fait qu'elle porte des talons. Je l'entends beugler à son téléphone : "Y a un fou qui mal parlé à Nyssa ! Il va y avoir de la casse !". Je suis alors perplexe, je contemple mon interlocutrice. Nyssa ? S'il s'agit bien de cette femme, elle n'est donc pas Amélia. Mais qui est-elle ? Et comment peut-elle avoir autant d'influence pour que son nom fasse fuir les passants ? Je suis nouveau à Maïlys, je n'ai donc pas encore eu pleinement le temps de me renseigner sur tous les notables. Une chose est cependant sûre : si tenir tête à cette Nyssa est vu comme courageux, ou stupide, alors il serait bon pour ma réputation que je m'y mette. Alors que j'ouvre la bouche, elle enchaîne :
Votre tension ne m’inspire pas confiance, n’avez vous pas la conscience tranquille peut-être ?
Mon sourire devient alors plus nerveux. Elle a réussi à capter mon anxiété, je dois me faire bien vieux, pas pour mon âge, mais pour le temps passé à faire ce métier. Ou alors, elle est très forte. Ou alors je ne suis pas aussi bon acteur que j'aime le croire. Ou alors, les trois en même temps. Je détends les muscles de mon dos.
On ne peut rien vous cacher ! J'affiche un grand sourire de façade, l'air amical. Mais rassurez-vous, ma nervosité n'a rien à voir avec mes intentions. J'ai juste eu une matinée un peu pénible, haha. Toutefois, j'espère que tout cela se résoudra une fois que j'aurais vu cette fameuse Amélia..." et je ferme la bouche, constatant que la femme se décide à ouvrir la porte. Je retrouve une expression stoïque, profitant qu'elle me tourne le dos pour rentrer dans le bâtiment. Le mystère s'épaissit. Si cette femme est effectivement "Nyssa" et pas Amélia, que fait-elle là ? Ce serait une sorte de partenaire ? Un pseudonyme ?

Je finis cependant par la suivre, elle est très étrange, mais elle reste mon seul moyen de pénétrer dans le bâtiment. Un objet attire alors mon regard, au niveau de ses hanches. On dirait... Un fouet ? Je panique légèrement, quelques gouttes de sueur commencent à parler. Quel genre de femme peut se promener avec un fouet ? Je plisse alors les yeux, tentant de mieux discerner. Il s'agit en fait... D'un bilboquet ? On pourrait croire que ça pourrait me soulager de voir que je me suis trompé. En fait, j'ai encore plus peur. Quel genre de femme peut se promener avec un bilboquet ? Je ne peux m'empêcher d'afficher une expression horrifiée en sortant de l’ascenseur.

Je la suis toujours, les mains dans les poches, la langue bien dans ma bouche, alors que nous progressons dans le couloir, mes pensées brouillées par des images de fouet et de bilboquet. Nous arrivons enfin à ce qui semble être notre destination finale : un bureau, se révélant d'abord par une salle d'attente. Un Mackogneur bien en chair et en muscle, semblait être le gardien des lieux. Elle se débarrasse de sa veste, pendant que je contemple une plante verte qui trône fièrement dans la salle. Elle me regarde avec un sourire effronté, elle s'adresse à moi :

Alors que pensez vous de mon imitation de la Germanni ? Fantastique n’est pas ?

Toujours concentré sur la pante, j'ai un pet de cerveau. La Germanni ?
Ha ? Heu... Peut être. Sans vouloir vous vexer, je n'ai jamais mis les pieds en Germanie, donc je ne peux trop vous dire. C'est bien, comme pays ?" Mais ni elle ni moi, nous n'attendons la réponse de l'autre.
Gustave, met donc à l’aise ce monsieur pendant que je me débarrasse de tout ça.

Une ombre passe au-dessus de moi. Je lève les yeux pour contempler le corps musclé du pokémon Combat, sa première paire de bras croisée contre sa poitrine, l'autre prenant une pose de bodybuilder, une main appuyée sur sa joue, pendant que la deuxième -enfin, quatrième pour le coup, soutient le coude. Alors que je ne suis pas du genre à me séparer des mes affaires -c'est plus pratique en cas de fuite, je laisse ma veste sans même oser répliquer. Le Mackogneur plisse les yeux et, rapprochant son visage du mien, laisse claquer sa langue contre son palais en récupérant le vêtement, un son pour marquer son mépris de ma faiblesse. Je regarde mes pieds, honteux, pendant qu'il s'éloigne en sifflotant joyeusement. Je conserve toutefois une enveloppe qui était glissé dans une poche internet de ma veste, pour la suite. Ce pokémon ne me met pas du tout à l'aise !

Je rejoins le bureau, et là la bizarrerie commence. La femme retire... Ses cheveux ? Ah ! Elle porte donc une moumoute pour dissimuler un crâne chauve et luisant ! ...Ou alors des cheveux. Ah. Une perruque, j'aurais dû y penser. Elle imitait quelqu'un ? La Germanie n'était donc pas une région, mais une personne ? Nyssa la Germanie ? Drôle de nom. Le bureau était loin d'être sobre, un Absol était même vautré sur la banquette. Après une rapide démonstration de bilboquet, elle disparaît, probablement pour se changer.

- N’hésitez pas, prenez vos aises et expliquez moi ce qui vous amène dans mon humble agence. Si tant est qu’on puisse la qualifier de humble, soit dit en passant.

Suivant les consignes de mon hôte, je m'installe sur une des chaises, non sans vérifier qu'il n'y ait pas un autre Pokémon assis dessus. Alors, un Ossatueur avec un chapeau melon... apparaît, littéralement, assis en face de moi. Je suis un peu confus, et je ne sais pas si je dois m'adresser pour elle qui est partie, ou à lui. En tout cas, le pokémon semble prendre son rôle très à coeur, vu la manière dont il se tient. Je décide de me lancer :
"Je viens pour..."

Je suis interrompu par un bruit étouffé, comme un souffle régulier qui s'interrompt brusquement en une explosion. Le Ossatueur vient d'éternuer. Surpris, car c'est la première fois pour moi que je vois un Ossatueur éternuer, j'interromps mon explication. Je le regarde en silence. Il me regarde en silence.

"Je viens pour..." Je tente de reprendre.

Nouvel éternuement. Je regarde encore le pokémon, un air choqué sur mon visage. Il me regarde toujours fixement, comme si de rien n'était, un air toujours aussi sérieux et concentré sur son visage. Je suis sauvé par sa dresseuse qui décide que ce moment est le bon pour ré apparaître.
Voilà ! Vous pouvez tout reprendre depuis le début parce que j’ai absolument rien entendu de là haut !

J'affiche une mine incrédule. Mais je n'ai encore riend... Bon, passons. Je viens pour... Je lance un coup d'oeil à l'Ossatueur, au cas où. Vous confier une affaire, selon la recommandation de l'un de vos confrères -M. Dompacchi, un incapable, de vous à moi. Désolé s'il s'agit d'un ami proche." Je me saisis alors de mon enveloppe et je l'ouvre. J'en extirpe le dossier que m'avait refilé mon indique sur les quais de Port Lieucca, la femme qui m'avait donné mes faux papiers d'identité. C'était le dossier de toute une vie, pas que c'était le travail de ma vie, non, mais qu'il résumait laconiquement les informations sur une vie. Tiz Vanitas, indiquait l'en-tête du dossier, accompagné d'une photo à peine retenue par un trombone, montrant un jeune homme aux cheveux blonds.

"Il semblerait que ce jeune garçon soit présent, quelque part sur l'île de Maïlys. Où, je ne le sais pas. Et c'est pour ça que j'aurais besoin de vos services, mademoiselle de Saint-Gil."

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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyMar 23 Juil 2019 - 18:16

Voir ainsi un jeune homme qui se voulait si intimidant et ténébreux ainsi hors de son élément était particulièrement risible et si, par pure conscience professionnelle, la baronne n’avait pas encore émis le moindre petit éclat de rire, il n’en allait pas de même pour ses pokémons. En effet, voyant le garçon penaud qui suivait sa patronne, Gustave s’était senti d’humeur joueuse et s’était lancé dans des mesures d’intimidations pas piquées des krykzik. Le mackogneur était plutôt grand pour un représentant de son espèce et, bien qu’il ne combatte pas à proprement parlé, il restait particulièrement baraqué et imposant. Ainsi, il fallait supposer qu’un colosse de ce gabarit qui se penche vers vous pour jouer les gros durs avait quelque chose d’intimidant, du moins quand on ne connaissait pas la guimauve qu’était Gustave. Ainsi la situation ne manqua pas de faire pouffer son acolyte qui, entendant des bruits dans le corridor était venu prendre les nouvelles du front. Alors que le jeune homme partait s’installer dans le fauteuil indiqué par la maitresse des lieux, les deux compères croisèrent chacun le regard de l’autre, leur déclenchant de nouveaux éclats de rires silencieux et étouffés avant que le reptilien ne retrouve son sérieux et parte s’installer à la place de la détective.

Le pokémon chapeauté pris évidemment un malin plaisir à couper la parole du futur client en éternuant bruyamment ou du moins, en faisant semblant de le faire à chaque fois qu’il recommençait sa phrase, déclenchant de nouveau l’hilarité de son collègue. Le calme revint à peu près à un niveau normal alors que la baronne revenait, changée et prenait place dans son large siège une fois Charles parti. Les deux compères se mirent à l’écart pour pouffer comme des collégiennes, échangeant leurs impressions sur ce qui venait de se passer. Leur propriétaire, peu alerte et encore moins attentive à ces calembours, intima alors son invité à reprendre le court de son histoire qui, la regarda, penaud et gêné de l’effervescence qui régnait dans ce bureau. Voyant son incompréhension et entendant son début de phrase, la jeune femme couvrit sa bouche du revers de sa main pour laisser s’échapper quelques éclats de rire avant de le couper.


- Si vous n’avez rien dit c’est normal que je n’ai rien entendu ! Allez y, depuis le début ! Suivant le regard du jeune homme qui s’était encore interrompu, la détective se tortilla pour venir se placer tant bien que mal dans son champ de vision avant de préciser. Expliquez tout à moi, pas à lui.

Le futur client de la jeune femme s’appliqua ainsi à lui expliquer, sans rentrer dans les détails dans un premier temps, les raisons de sa visite. La perspective d’avoir fait l’objet de recommandations d’un de ses concurrent était flatteur, il fallait le concéder. En échange de cette belle perspective, la baronne se retient tout cinéma durant lequel elle aurait pu feindre être une amie proche, voir intime de ce détective qui ne lui disait pourtant rien.
Oui c’est pas parce que Je suis connue que je dois apprendre le bottin par coeur non plus

Patientant sagement que le garçon ouvre l’enveloppe qu’il serrait contre lui depuis le début de cette entrevue, l’enquêtrice qu’elle était ne pu s’empêcher de détailler le garçon qui se tenait en face d’elle plus en détail. Rien ne ressortait vraiment de son physique, hormis sa coiffure effet coiffé-décoiffé peut être. Ceci mis à part, il n’y avait rien. Pas de tic, pas de signe distinctif. Exactement le genre d’attitude maladroite qu’adoptent les personnes espérant se confondre dans la foule. A cette idée, le sourire malicieux de la baronne s’étira de quelques millimètres. Les gens ne se rendaient pas compte que ce qui finissait systématiquement par trahir ces pros du camouflage était le camouflage lui même. Tout le monde possède ses excentricités et c’était leur présence qui offrait le luxe à tout un chacun de se confondre dans la masse avec aisance. Quand à son attitude, elle était passée, de tendue à gênée pour revenir vers un registre plus nerveux. Ses yeux avaient trainé sur la liasse de papiers qu’il tendait à présent vers celle qu’il jugeait apte à lui venir en aide, un relent de mélancolie peut être ?

La baronne se mit lire en diagonale les informations contenues dans les quelques feuilles qui venaient de lui être confiées comme s’il s’agissait d’une pièce de musée. Attrapant d’une main la photo et son trombone, elle examina les traits du blond qui y était affiché avant de reprendre son analyse accélérée. Ecoutant d’une oreille distraite la demande plaignante qui lui était formulée, la bruine tiqua à une mention de la phrase et releva les yeux vers son interlocuteur.

—Je sens que je vais encore m’amuser moi—  

- Êtes vous déjà allé chez un psychiatre mon cher ? Ou chez un avocat peut être ? Non parce que l’exemple marche aussi avec un journal intime, mais je doute que l’exemple soit aussi parlant que les deux autres à votre échelle.

Reprenant la photo en main, elle l’aligna avec le siège vide restant en face d’elle et ferma un oeil à intervalles régulier pendant quelques secondes. Elle avait encore quelques hésitations quant au lien de parenté qui unissait les deux “garçons”. Elle pensa d’ailleurs ce mot sur le même ton neutre qu’avait utilisé le brun. Toujours le même problème, trop de neutralité, tue la neutralité. Ainsi elle avait un doute, était ils d’une même frères ou cousins ? En tout cas elle était prête à mettre sa main à couper que le lien qui unissait ces deux personnes était moins ténu que celui que son futur client souhaitait lui laisser entendre.
—Faute de volontaire pour me couper la main, partons simplement du principe que j’ai raison—

- Vous visualisez l’entière honnêteté dont il faut faire preuve envers de tels professionnels ? Et bien avec moi c’est pire. Ceci dit, vous êtes honnête avec moi, je suis honnête avec vous. C’est gagnant-gagnant !

La jeune femme s’enfonça un peu plus dans son fauteuil, le temps que ses mots fassent leur chemin vers l’esprit de leur destinataire. Recommençant à feuilleter les quelques pages qui lui avaient été fournies, il ne lui fallut pas longtemps avant qu’elle ne les arrange dans une belle pile bien ordonnée qu’elle tapota devant elle. Elle en empoigna ensuite un coin pour l’agiter tout en parlant.  

- Du coup, laissez moi donner l’exemple. Ça, je peux le ranger directement… Ici.

Joignant le reste à la parole, elle lâcha le paquet au dessus de la corbeille béante qui se trouvait de son coté de bureau. Nul doute que ce genre de geste aurait son petit effet mais elle n’avait pas agit de manière spontanée et dénuée de bon sens. Et puis en cas de remous, Gustave et Charles étaient encore en train de pouffer non loin. Cette base était à la portée du premier venu, le seul élément correct était la photo toujours sur le bureau, certes il fallait savoir fouiner un minimum, mais la baronne elle, était loin du minimum. Très loin même.
—Quelle flatteuse cette voix-off—

- Sinon, reprenons depuis le début. Je peux vous appeler Mr. Vanitas ou vous préférez un autre allias ?
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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyDim 28 Juil 2019 - 14:20
Si vous n’avez rien dit c’est normal que je n’ai rien entendu ! Allez y, depuis le début A-t-elle déclaré non sans malice. Expliquez tout à moi, pas à lui. A-t-elle osé ajouter. Alors que je lui expliquais ce qui m'amenait ici, je ne pouvais m'empêcher de commencer à me faire un avis sur la drôle de peinture, cet étrange et singulier tableau aux lignes anarchiques, qu'était Amélia de Saint-Gil. Son excentricité était déroutante, je pense que n'importe qui le concéderait. Se donne-t-elle un style, et cache-t-elle derrière une "véritable" personnalité, bien plus sérieuse ? Ou est-elle simplement... Juste elle, échappant aux étiquettes et aux conventions sociales ? Quelque fut la réponse à cette question, une chose pouvait être affirmée. Une intelligence et un sens de l'observation constituent le vrai visage qui se cache derrière ce masque d'alacrité. Seul le temps me dira à quel point cette femme réunit ses deux qualités pour exécuter ce métier. Et qui sait, peut être même si elle est dangereuse. Pour le moment, mieux vaut jouer au penaud, les bras ballants -même si j'avoue avoir vraiment perdu mon calme, en rentrant dans ce lieu de l'étrange qu'est le bureau d'Amélia de Saint-Gil.

A ce même moment, mes lèvres se renferment, alors que j'ai fini de tout lui exposer, tendant le dossier que j'ai reçu sur les docks. Elle le lit rapidement, profitant qu'elle soit en train de lire, je la juge encore d'un regard froid et calculateur. Je ne sais pas ce qu'elle trouve sur les documents, mais ça semble bien l'amuser. Alors qu'elle s'apprête à prendre la parole, j'adopte à nouveau un attitude maladroite. Une fois encore, je n'étais pas prêt à Amélia de Saint-Gil :

Êtes vous déjà allé chez un psychiatre mon cher ? Ou chez un avocat peut être ? Non parce que l’exemple marche aussi avec un journal intime, mais je doute que l’exemple soit aussi parlant que les deux autres à votre échelle.

Je bats rapidement des paupières, la bouche légèrement ouverte. Qu'insinue-t-elle ? Que je suis un stalker venu lui demander des informations sur mon idole ? J'affiche un sourire de façade gêné :

"Hé bien, je dois vous avouer que je n'y suis jamais allé, mais peut être que ce serait une bonne expérience." Je ris doucement. "Mais je vous assure, je n'ai aucunement l'intention de..."

Je m'interromps, décontenancé par un nouveau rituel de la détective. La photo dans la main, elle s'amuse à la poser à côté de moi, à son niveau, et ferme un oeil après l'autre. Un frisson glacé court le long de mon échine.

Elle a compris.

Mais je ne suis pas pour autant abattu. Quand bien même elle ferait un lien, quelle différence ? Elle est là pour retrouver... Tiz. Oui, Tiz. Je ne l'ai encore jamais connu, mais j'imagine qu'il faut bien que je m'habitue à l'appeler ainsi. Mais elle peut utiliser cette information, et la vendre à quelqu'un d'autre que toi, me rappelle le voix de la prudence dans ma tête. Peu importe. Pour le moment, je n'ai pas vraiment le choix, si je bloque là-dessus, autant dire que je renonce à retrouver la trace de Tiz.

Finalement, c'est encore une fois elle qui rompt le silence : - Vous visualisez l’entière honnêteté dont il faut faire preuve envers de tels professionnels ? Et bien avec moi c’est pire. Ceci dit, vous êtes honnête avec moi, je suis honnête avec vous. C’est gagnant-gagnant !

Quittant mes sombres pensées, cette phrase me rassure un peu. On retrouve un chemin logique, dans un discours cohérent qui était simplement entre-coupé.

"Je vois tout à fait ce que vous voulez dire... Je prends en note l'avertissement." Je pèse mes mots pour ne pas paraître plus louche que je ne lui actuellement, reposant un bras sur l'accoudoir de mon fauteuil, ma tempe reposée sur mon index tendu.

"- Du coup, laissez moi donner l’exemple. Ça, je peux le ranger directement… Ici. "

Elle a tout jeté. Dans la corbeille. Je ne m'émeus pas pour autant. Les pros ont tous leur façon de faire les choses. Surtout les excentriques. Mais ici, il s'agit d'une situation bien particulière. Une situation où deux menteurs parlent entre eux, tentant de défendre leurs petits secrets -elle sur l'étendue de ses compétences, et sa personnalité qu'elle ne révèlera pas au premier inconnu, moi sur les informations de mon hypothétique passé. Et dans ce cas très précis, l'un des deux a pris l'avantage sur l'autre. Ma lèvre se crispe et remue fébrilement, comme prise de contractions folles.

Elle sait. Répète inlassablement la petite voix.

- Sinon, reprenons depuis le début. Je peux vous appeler Mr. Vanitas ou vous préférez un autre allias ?

Cette fois c'en est trop. J'éclate de rire, un grand rire franc. Le masque n'est pas tombé, il a explosé. Je passe encore quelques instants à combler le silence de l'atmosphère en riant, avant de respirer un grand coup. J'ai compris la leçon, il faut jouer franc-jeu. Je change de position, me redressant sur le fauteuil, et je vautre mon dos contre le dossier, m'affalant, les bras étendues à la cool le long du dossier. Pour les jambes, je choisis le plus naturellement du monde d'en replier une et de la poser sur la deuxième. Je regarde mon interlocutrice sous un angle nouveau, lui adressant un sourire mielleux, et surtout, honnête.

"Bien joué, Mademoiselle de Saint-Gil. Je vois que vous ne mentez pas à votre réputation. Même si mon jeu d'acteur a un peu rouillé, je ne vais rien retirer à votre exploit. Vous pouvez m'appeler comme bon vous semble. Mon patronyme n'est pas la chose qui m'intéresse, dans cette affaire -évitez toutefois "Ponchien"." Je profite de ce trait d'humour pour me redresser un peu plus dans ce fauteuil, il est assez peu confortable, dans cette position.

"Je suis rassuré, je me rends compte que vous êtes la personne que je cherchais -et ce, pour chercher une personne, avouez que c'est cocasse. Je suis prêt à tout vous dire, et à jouer la transparence. Je n'ai aucune idée de qui peut être Tiz Vanitas. Un frère perdu de vue, depuis la naissance, m'a-t-on dit. Mais voilà, là est le problème. Je refuse qu'il y ait un moyen de pression qu'on puisse utiliser contre moi à l'avenir, surtout s'il est basé sur un mensonge. C'est pour cela que j'ai besoin que vous retrouviez la trace de Tiz Vanitas, pour que je puisse vérifier par moi-même la véracité de l'information." Je hoche fébrilement la tête, regardant parfois par la fenêtre lorsque je parle, pour ne pas regarder tout le temps la jeune femme, et faire des pauses.

"Et puisque vous parlez d'honnêteté... Je n'ai pas d'argent pour vous payer. J'ai tout donné à l'incapable qui vous sert de confrère, et pour des broutilles. D'ailleurs, je comptais même partir sans régler l'addition, une fois que vous auriez réuni les informations."
Je glousse, comme une jeune fanfreluche en disant la chose, mon culot naturel revient au galop, et je lui annonce ça comme on raconte la dernière blague qu'on a entendu à sa copine, sans même me soucier qu'elle puisse décréter qu'elle refusait mon affaire à cause de ça. "Mais je vais vous dire quelque chose..."

Je me lève alors, je mets mes mains au niveau de mes poches, mais je n'y rentre que mes pouces, gardant les autres doigts sur mes cuisses.

"Vous me plaisez, Amélia de Saint-Gil. Aussi, je ne tenterai pas de vous dépouiller. Et pour votre rémunération, hé bien... Autrefois, sans argent, une personne pouvait obtenir un service par un autre service... Alors, je me propose moi. Je suis mercenaire. Vol d'objet, récupération d'information -vous conviendrez, je le pense, vu votre métier, que les informations valent chères, un concurrent que vous voulez intimider... Je fais tout. Enfin, presque tout. Je ne me suis jamais essayé au meurtre, et je ne suis pas tenté de m'y essayer -les prisons sont trop horribles, à ce qu'on dit, si on vous attrape."

Conscient que je monopolise la parole, je fais une pause pour laisser le temps à mon interlocutrice de digérer les informations. Puis, je me penche et pose mes poings fermés, sur le bureau.

"Votre prix sera le mien. Donc, que voulez-vous contre ces informations ?"

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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptySam 3 Aoû 2019 - 18:11

L’agence de la détective fut envahie d’un rire nerveux et sonore pendant quelques longs instants, instants pendant lesquels la jeune femme ne se départit pas de son sourire, rapprocha le clavier non loin d’elle et pianota quelques indéchiffrables notes dessus. Le bruit invita son démolosse à descendre les escaliers en colimaçon qui donnaient vers ses appartements privés, intrigué par ce qu’i avait entendu jusque là. Voyant la scène, il partit se poster derrière le bureau de sa propriétaire, la queue en étendard, gardant à l’oeil ce nouveau client à l’attitude singulière. Puis vint le temps, non pas des cathédrales mais plutôt celui des compliments, qui virent délicatement caresser l’égo de la baronne dans le sens du poil. Cette dernière les écarta d’une fausse moue néanmoins distinguée, relents d’une éducation mondaine et aristocratique, avant de répliquer d’un air feignant la modestie.

- Sincèrement, vous me flattez. Mais ne vous arrêtez pas en si bon chemin, continuez je vous en prie.

C’était bien connu, il était quasi criminel de freiner les élans lyriques d’un esprit qui s’éveille. Du moins c’était là une bien belle tournure de phrase pour dissimuler une excuse inventée par la baronne pour encourager les flatteries à pleuvoir sur sa personne. Ecoutant attentivement ce que son futur client avait à lui avouer sur le cas, elle fit tourner un stylo entre ses doigts, sa main devenant une minuscule majorette qui jonglait avec son bâton de plastique. Parmi les divers choses qui transparaissaient de ce comportement, les deux principales étaient sans doute que la jeune femme était d’une part fort habile de ses dix doigts, au sens littéral du terme puisque le sens figuré n’avait plus besoin d’être prouvé, mais aussi d’autre part qu’elle avait dû fortement s’ennuyer en cours durant ses années d’études. Le garçon semblait quant à lui en proie à une certaine émotion à l’idée d’exposer ce qu’il avait à dire sur celui qu’il décrivait comme son frère perdu. Son regard quittait de temps à autre les iris noisette aux éclats d’émeraudes de la brune et  partait s’échouer vers l’horizon, hagard et pensif.
J’aurais jamais dû mettre mon bureau à coté d’une fenêtre ça déconcentre tout le monde

Puis dans un élan d’honnêteté un peu trop trop franc cette fois, il fallait l’avouer, le garçon avoua même ne pas avoir de quoi payer la detective, remarque qui la fit néanmoins hausser les sourcils de surprise et d’amusement. Cessant son activité d’écriture, elle posa son coude sur le moniteur et pris une pause pensive qui n’était pas sans rappeler celle qu’aurait pu adopter un chocolatier en veste violette. Chaque surenchère que le jeune homme faisait sur sa situation était plus constructive que la précédente. Le problème chez la baronne, outre son manque évident d’intérêt pour le concept de compassion aux troubles d’autrui, était son attachement voir l’amour inconditionnel qu’elle portait aux choses qui brillent et par extension, à l’argent. Enfin, elle avait un rapport complexe avec l’argent, on pouvait avoir l’impression qu’elle ne s’inquiétait jamais de connaitre ses finances mais d’un autre coté, plus elle en avait, plus elle était ravie. Mais ce qui amusa le plus la jeune femme fut la gradation constante de nouvelles informations qui se superposaient comme une sorte de sandwich métaphorique.
Et ben bravo, j’ai envie d’un sandwich maintenant

- Donc si je résume bien, vous voulez que je m’occupe de votre dossier et qu’en échange je vous donne du travail ?

La baronne ne luttait même pas pour camoufler son sourire amusé et narquois tant cette situation lui semblait loufoque. Elle avait déjà vu pire mais ça restait quand même un grand moment. La dernière fois qu’elle avait accepté de travailler en échange de service, le jeu en valait largement la chandelle mais là, elle n’avait que faire d’un mercenaire, la délégation n’ayant jamais été vraiment son fort. Elle aimait que les choses soient bien faites et surtout, elle aimait faire les choses. Récupérant d’une main les papiers qu’elle venait d’imprimer, elle continua sur sa lancée, bien décidée à s’amuser de la situation peu banale.

- L’idée est tentante je dois l’avouer mais elle présente quelques petits problèmes. Déjà, je n’ai jamais été très tourné bénévolat bizarrement. Ensuite, des gens qui se chargent de faire tout ce que je leur demande, j’en ai déjà ! Regardez un peu. Elle sortit quelques billets de son corset et lança. Charles, va me chercher un sandwich.

Le petit pokémon interrompit sa grande conversation avec son camarade et s’avança pour récupérer les billets et quitta l’agence dans la foulée alors que sa patronne levait les épaules et un sourcils d’un air démontrant qu’elle avait raison.

- En plus tout ce que vous faites, je le fais déjà. Et en mieux qui plus est. D’ailleurs, c’est bien pour ça que vous êtes ici. A moins que ce ne soit parce que vous avez vous aussi entendu parler de mon célèbre bilboquet.

Une fois encore, l’attention de la jeune femme passait du sérieux au dérisoire en un claquement de doigts avec une désinvolture dont elle avait le secret. Envoyant un coup de tête en direction de l’objet de bois, elle haussa un sourcil aguicheur avant de reprendre concernant le sujet unitial.

- Par contre il est vrai que je n’abat pas les gens. C’est contre mes principes et d’un manque d’intérêt flagrant. Les gens n’ont plus rien à faire de louche quand ils sont morts. Cette pile de papiers, c’est tout ce que je peux, ou plutôt pourrais, vous offrir dans l’immédiat. Pour le reste, il est difficile de récupérer tout ce que l’on souhaite sans me payer puisque je demande toujours des acomptes plus que conséquents avant de commencer mon travail. Et j’ai un service de recouvrement des dettes du tonnerre en plus. Sans l’interrompre Gustave se contenta de faire craquer ses phalanges de là où il se tenait. En l’absence de compensation pécuniaire digne de ce nom, je crains que vous ne deviez vous tourner vers quelqu’un de plus altruiste que moi. Mais moins doué cela va de soi.

Pour allier le geste à la parole, elle confia la pile de papiers à son chien qui aussitôt qu’il les eut dans la gueule les enflamma sans plus de cérémonie. Ne bougeant pas de son siège, la baronne adressa un sourire mielleux à son visiteur et papillonna des paupières en attendant de voir le moment où il allait de nouveau se mouvoir. Ce ne serait qu’à se moment là qu’elle reprendrait la parole, feignant alors d’être pensive.  

- Sinon, je pourrais bien faire une petite exception… Mais uniquement parce que c’est vous et parce que “Vous me plaisez !” .

Elle lança la remarque comme il l’avait lui même prononcée un peu plus tôt, la prunelle étincelante de malice. La jeune femme avait définitivement une idée derrière la tête mais maintenant restait il à savoir laquelle. Observant ses ongles d’un revers de la main elle patienta quelques secondes, cherchant à savoir si on l’inviterait à continuer ou non avant de lancer l’air de rien.

- Voyez vous, les combats ne m’intéressent pas le moins du monde. Mais vraiment pas du tout, du tout. Dans mon échelle de priorité il y a le bénévolat, les définitions de mots croisés, l’administration de service public et encore après les combats. Expliqua t’elle en mimant des paliers de plus en plus bas de ses mains. Or je travaille sur un autre dossier absolument passionnant dont je vous épargnerait les détails, mais pour lequel j’aurais besoin d’informations uniquement récupérables, selon mes informations, à l’issue d’un combat. Vous voyez où je veux en venir ?

Elle planta de nouveau son regard pétillant dans celui du jeune homme alors que Charles revenait avec une poche garnie d’un sandwich de la première fraicheur. Les traiteurs de luxe du coin s’étaient mis à la mode du street food huppé et la baronne ne manquait que rarement des occasions de se fournir là bas. Sortant la nourriture de son emballage, le tout étant disposé dans une petite boite de transport décorée aux couleurs de la marque, elle le présenta l’air de rien au brun en demandant joyeusement.

- Sandwich ?
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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyJeu 8 Aoû 2019 - 17:22
- Sincèrement, vous me flattez. Mais ne vous arrêtez pas en si bon chemin, continuez je vous en prie.

Je souris, sans pour autant rien rajouter. Même si elle déclare aimer les compliments, peut être est-ce une sorte de test, pour voir jusqu'au je suis prêt à m'abaisser pour obtenir ses faveurs, alors qu'en vrai, ça l'insuporte. Dans tous les cas, je n'aime pas la flatterie inutile, et je n'ai plus rien à ajouter. On m'a vanté sa réputation, j'ai pu le constater par moi-même, et c'est tout.

Là où je retint mon souffle, ce fut lorsque la question du paiement fut abordée. Le temps lui-même paraît s'être arrêté.

- L’idée est tentante je dois l’avouer mais elle présente quelques petits problèmes. Déjà, je n’ai jamais été très tourné bénévolat bizarrement. Ensuite, des gens qui se chargent de faire tout ce que je leur demande, j’en ai déjà ! Regardez un peu. Elle sortit quelques billets de son corset et lança. Charles, va me chercher un sandwich.


Je suis déjà soulagé. Elle n'a pas encore accepté, certes, mais elle ne m'a pas pour autant désigné la porte de son bureau. Je ne peux toutefois m'empêcher de hausser un sourcil. Bénévolat ? Si elle me confie un job et que je l'exécute à mes frais pour elle, je lui économise du temps, de l'argent et des ressources. Qu'est-ce donc que cette logique de carabistouille ? M'enfin, j'ai peut être mal interprété, et je ne veux pas froisser mon hôte. Aussi, je ne fais aucune remarque. Par contre, je ne peux m'empêcher de pouffer sur la phrase de fin, et même de glousser lorsqu'elle tend l'argent à son Pokémon.

"S'il vous faut un sandwich pour vous faire plaisir, je dois avoir une vieille machine à paninis qui traîne à mon studio. Par contre, je pense que je vais refuser les pourboires de votre...Tirelire. Je n'accepte jamais le premier soir."

Je regarde le petit Pokémon passer en se dandinant, me demandant comment un Pokémon pouvait commander un sandwich. Sûrement que les commerces locaux doivent être habitués depuis le temps à servir l'équipe de Amélia sans pour autant appeler la police.
En plus tout ce que vous faites, je le fais déjà. Et en mieux qui plus est. D’ailleurs, c’est bien pour ça que vous êtes ici. A moins que ce ne soit parce que vous avez vous aussi entendu parler de mon célèbre bilboquet.

Je souris, un petit air coquin sur le visage.

"Hm, je pense malgré tout être au moins à votre niveau, très chère. J'ai dû voler pour grandir et survivre, ça forge les réflexes. Mais laissons de côté cette discussion stérile, je ne suis pas venu ici pour savoir qui a le plus gros bilboquet, je pense que vous gagnez à ce niveau-là."

Par contre il est vrai que je n’abat pas les gens. C’est contre mes principes et d’un manque d’intérêt flagrant. Les gens n’ont plus rien à faire de louche quand ils sont morts. Cette pile de papiers, c’est tout ce que je peux, ou plutôt pourrais, vous offrir dans l’immédiat. Pour le reste, il est difficile de récupérer tout ce que l’on souhaite sans me payer puisque je demande toujours des acomptes plus que conséquents avant de commencer mon travail. Et j’ai un service de recouvrement des dettes du tonnerre en plus. Sans l’interrompre le Mackogneur se contenta de faire craquer ses phalanges de là où il se tenait. En l’absence de compensation pécuniaire digne de ce nom, je crains que vous ne deviez vous tourner vers quelqu’un de plus altruiste que moi. Mais moins doué cela va de soi.

Je hoche la tête à plusieurs reprises, je regarde mes pieds, sans pour autant perdre ma mine réjouie ! Je savais à partir du moment où je lui ai dit la vérité qu'on risquait fort bien d'en arriver là. Un petit grognement passe dans ma gorge, le temps d'une seconde seulement. C'est moi ou elle donne des papiers à peine imprimés à brûler ? Un nouveau mystère signé Amélia de Saint-Gil.

Je m'apprête donc à me lever et à tirer ma révérence. Alors que j'ai la tête plongée vers le bas, la chaise repoussée, c'est alors que je suis dans cette position ridicule et inconfortable qu'elle choisit de faire un arrêt sur image :

- Sinon, je pourrais bien faire une petite exception… Mais uniquement parce que c’est vous et parce que “Vous me plaisez !” .

Je me rassois, l'air encore plus ravi.

[color=#00cc66]"Vous voyez très chère, je savais que nous pouvions déboucher sur un arrangement. Même si vous me demander d'astiquer votre bilboquet, je le ferrai."

J'avais acquis une trop grande obsession pour les bilboquets. Le temps passe, quelques instants. Elle semble regarder ses ongles, comme pour vérifier qu'il n'y avait pas de l'or en-dessous. Dois-je lui faire remarquer ? Si je lui fais remarquer, c'est impoli. Mais ne pas lui faire remarquer, c'est tout autant impoli, parce que ça empêche la discussion d'avancer. Dans ce cas, qu'est-ce qui est le plus impoli ? Relever, ou laisser couler mais empêcher la conversation d'avancer. Dans le premier cas, elle risquait elle de se vexer, et je pourrais perdre l'intérêt qu'elle me porte jusque là. Mais ne pas faire avancer la conversation, c'était un manque de respect qui pourrais me faire perdre l'intérêt qu'elle me porte jusque là. Attendez, je pensais à quoi en premier lieu, déjà ? Je décide de trancher la poire en deux :

"Comme je vous l'ai dit, votre prix est le mien."

Parfait.

- Voyez vous, les combats ne m’intéressent pas le moins du monde. Mais vraiment pas du tout, du tout. Dans mon échelle de priorité il y a le bénévolat, les définitions de mots croisés, l’administration de service public et encore après les combats. Expliqua t’elle en mimant des paliers de plus en plus bas de ses mains. Or je travaille sur un autre dossier absolument passionnant dont je vous épargnerait les détails, mais pour lequel j’aurais besoin d’informations uniquement récupérables, selon mes informations, à l’issue d’un combat. Vous voyez où je veux en venir ?

Je ponctue mon écoute par des hochements de tête, pour bien montrer que j'écoute, mes yeux fixés sur son visage. Et plus particulièrement sur sa bouche. Je rêve ou elle a de la salade coincée entre les dents ? Ça me fait me demander : et mes dents à moi, elles sont comment ? Est-ce que j'ai aussi de la salade ? Mais attends, j'ai mangé du riz au dernier repas.

"Autrement dit", je lâche, "Je dois mener ce combat pour vous. J'aime bien. C'est comme si j'étais un chevalier des temps modernes, défendant l'honneur d'une dame. Sauf que les chevaliers des temps modernes sont les SJW. Et qu'ils n'ont rien de charmant. Et que les vrais chevaliers perpétraient des massacres. En fait, ça n'a rien à voir avec de la chevalerie."

Elle me tend alors le sandwich, me le proposant. Il ne faut jamais me proposer de la nourriture gratuite. Je tends la main pour m'en emparer :

"Volontiers, je vous remercie. Je n'ai mangé que du riz, et pas de salade. Heu, laissez tomber."


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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 0:58

S’il fallait revenir une nouvelle fois sur la petite conversation qui avait lieu en ce moment autour du bureau de la détective, certains points principaux en ressortiraient assurément. Tout d’abord le fait que le jeune homme s’amuse du fait que son opulent corsage sur serve entre autre de cachette ou de tirelire comme il l’avait lui même si comiquement qualifié. La remarque étendit son sourire d’un air amusé tout en dosant la plaisanterie. Ce n’était pas parce qu’une dame se servait de ses atouts qu’elle était prête à tomber comme une fleur en fin d’été le premier soir voyons. Et il fallait bien qu’elle profite des atouts que dame nature lui avait offert et ce de toutes les manières possibles aussi, elle avait là un moyen idéal de dissimuler quelques billets tout en étant certaine de ne pas subir les assauts de voleurs à l’arraché ou de pickpockets. Ou du moins, si elle en faisait les frais, ce serait parce qu’elle aurait trouvé plus fort qu’elle et ça à ses yeux, ce n’était pas près d’arriver. Elle ne s’offusqua pas de la plaisanterie, bien au contraire, d’autant qu’elle avait déjà fait face à pire comme trait d’humour tourné vers sa vertu. Ce n’était pas plus mal, lorsqu’une personne était suffisamment à l’aise pour s’abaisser à de tels calembours c’était qu’elle se sentait à l’aise et sur un pied équivalent ou supérieur à la personne qu’elle avait en face. Et il était connu qu’il est plus aisé de parler dans ce genre de situation. La baronne savait jouer de ce genre d’environnement, elle qui n’avait plus rien à prouver à qui que ce soit.

Elle ne tint pas non plus rigueur de sa tentative de prouver qu’il était au moins aussi doué qu’elle. Une fois encore, c’était drôle. Elle l’avait dit, s’il était doté des mêmes talents que sa petite personne, peut être aurait il ouvert sa propre agence et aurait elle à s’inquiéter d’un concurrent dangereux mais au lieu de ça il marchandait ses services en lui promettant la lune. Une fois encore, la jeune femme ne rajouta pas un mot, se contentant de laisser dévier son regard vers son magnifique casse-tête de bois. Elle avait envie de le faire creuser au niveau du milieu externe de sa boule afin d’y faire sertir la mega-gemme qu’on lui avait confié pour révéler le potentiel de Lady Marlene et César. C’était une idée à approfondir, normalement, avec le choc induit par la boule sur son socle, les vibrations seraient sans doute équivalentes à celles de l’accoup classique induit par le dresseur. Puis il ne lui restait plus qu’à se trouver sa propre chorégraphie de magical girl. Elle s’interrompt pour finir son exposé, persuadée qu’il y avait un design fort prometteur dans cet idée.

Par contre s’il y avait vraiment un point sur lequel il fallait revenir, c’était sur les hallucinations dont souffrait le jeune homme fasciné par la bouche de la brunette. Avait il déjà oublié à qui il s’adressait ? Il ne s’agissait pas moins d’une baronne, titre de noblesse à l’appui et tout le toutim. Bien qu’elle ne vive plus selon les coutumes aristocratiques qu’elle avait pris en dégout, elle conservait malgré tout les séquelles d’une éducation stricte et au bouton. Jamais une dame n’aurait pu être vue avec un sourire autre qu’impeccable, s’eut été un affront, un crime, une hérésie ! L’aristocrate ne conservait que peu de rappels de son passé lointain mais l’apparence qu’elle renvoyait, outre son comportement bien entendu, était toujours teinté de ce lustre de noblesse qu’elle irradiait involontairement. D’autant qu’il fallait se rappeler qu’elle revenait d’une mission d’infiltration lors de laquelle elle avait incarné le personnage de la championne Germanni. Elle aurait été repérée au premier coin de rue si elle s’était attardée pour manger une salade dont les ersatz se seraient échoués comme le radeau de la méduse sur son sourire éclatant. Tous ces petits détails quant au passé et au maintient de la jeune femme étaient bien entendu consignés dans sa fiche et ce cas de dépôt dentaire mirage ne serait jamais arrivée si elle avait été lue. Il existe des enfants personnages en Afrique qui n’ont même pas de fiches alors ne gaspillez pas celles qui sont à votre disposition.

Sauvez un personnage, lisez une fiche

Enfin, toute cette exposition mise de coté, le brun arriva enfin aux mots que l’enquêtrice souhaitait entendre. Bien évidement il faut comprendre ici ceux concernant son accord quant à la contrepartie posée, pas son cours d’histoire sur les chevaliers. La jeune femme n’avait jamais été très demoiselle en détresse, elle savait très bien se débrouiller toute seule et puis bon, les chevaliers n’avaient pas toujours fait bon ménage avec les nobles et les bourgeois à Kalos, ne l’oublions pas. En entendant la réponse à son offre alimentaire, la jeune femme haussa un sourcil et étira joliment les lèvres pour former ce sourire dont elle a le secret.

- Je m’en doutais, vous en avez un grain coincé dans le col, dit elle en mimant le dit emplacement, ça c’était pour la salade entre les dents. Vous ne vous êtes jamais fait qualifier “d’excentrique” par vos amis vous des fois ?

Aux olympiades de la mauvaise foi, Amélia de Saint-gil ferait un triomphe avant d’être disqualifiée pour professionnalisme. Toujours était il que la question principale n’était plus de savoir qui avait faim ni quel avait été le repas précédent, celui là même que la baronne avait sauté pour jouer son rôle à la perfection. Non le point suivant ne serait pas des moindres puisqu’il s’agissait enfin d’officialiser toute la petite affaire que son client était venu marchander. Tirant deux feuilles pré-remplies d’un tiroir, et non plus de son corsage, il ne fallait pas exagérer, elle déboucha son stylo pour y annoter en marge quelques mentions supplémentaires. Le contrat était on ne peut plus classique, à ceci près qu’il lui laissait carte blanche pour mener son enquête, mais elle y précisa qu’en échange de ses services, l’intéressé s’engager à mener pour elle toutes les actions nécessaires, dont un combat enregistré par des moyens furtifs, à la collecte d’information de son dossier KE7689. Sa graphie bien que serrée restait lisible et élégante et une fois qu’elle eut terminé, elle apposa son tampon, faute de vouloir exhiber sa signature aux deux exemplaires et les glissa vers son client afin qu’il en fasse de même.
Enfin qu’il signe, je doute qu’il se balade avec son propre tampon

- Signature, paraphe, initiales vous connaissez sans doute la formule magique !

Une fois les papiers officialisés, elle en laissa un à l’attention de son client et rangea précieusement avant d’offrir un air mielleux à son mercenaire d’un jour. Maintenant qu’elle était certaine d’avoir ses pleins et loyaux services elle pouvait se permettre de donner l’identité de sa cible et pour ça, elle fit pivoter sa chaise et récupéra derrière elle une chemise rouge numérotée dont dépassaient divers post-it et marques pages. Farfouillant distraitement parmi les différentes feuilles, elle dégagea un petit amas de feuillets retenus par un trombone. Deux photos étaient précieusement glissés avec les fiches et elle les retira pour les analyser de plus belle, expliquant alors au garçon qui mangeait encore son sandwich tout en faisant signe à Charles d’aller lui faire un café. Le démolosse quant à lui était venu se poster de l’autre coté du bureau, coté client et s’était lancé dans un eye contact d’intimidation.

- Du coup, pour vous expliquer un peu votre boulot avant que je n’entame le mien. Comme je vous l’ai déjà dit, bla bla bla cliente, bla bla bla violence, bla bla bla enquête. Tout ça c’est clair. Et même si ça ne l’est pas, je ne vois pas ce que je pourrais y faire. J’ai peut être déterminé le responsable des dites violences mais, je n’ai aucune idée de la manière dont il a pu s’y prendre ni quel outil ou pokémon pourrait engendrer de telles séquelles. Et surtout pourquoi. Donc, je vais vous confier une caméra miniature et un micro, tout ce qu’il y a de plus banal et discret et je veux que vous poussiez cet homme à donner le meilleur, ou le pire, de lui même. Il faut que je sache jusqu’où il est prêt à aller et par quels ressorts d’originalité.

Elle tendit les images au jeune homme en les tenant négligemment entre deux doigts. L’une des photos un peu floues puisque prise en mouvement apparemment, montrait un homme brun un tapis sur le dos s’avancer entre deux bâtiments. La seconde plus classique et nette avait été extraite d’un casier judiciaire obtenu par des biais aussi flous que le premier cliché. Il ne s’agissait pas moins du commandant linceul de la némésis, Angstorm Tapis. Une fois qu’il les eut en main, elle précisa d’un petit air aussi mesquin que ravi.

- Je pense que même pour quelqu’un incapable de reconnaitre la championne de la ville, vous devriez vous débrouiller. Enfin pour le reconnaitre du moins, en ce qui concerne le reste c'est à vous de juger. Elle tapa des mains comme si de rien n’était. Bon ! Problème suivant. Paolo ! Je veux dans un premier temps tout ce que tu peux trouver un peu n’importe où sur un dénommé Tiz Vanitas. Un nom pareil ne doit pas courir les rues et nous, je bois mon café et on y va.

Le temps de son expresso laisserait au jeune homme assez de marge pour digérer la nouvelle. S’il faisait trop le fanfaron la détective saurait qu’il ne s’agirait que d’esbroufe, sinon c’était que son client était vraiment un inconscient. Non pas qu’une telle possibilité puisse la gêner mais dans ce cas, récupérer ses données risquerait de s’avérer plus compliqué que prévu pour des raisons évidentes. En attendant, elle avait d’autres affaires à gérer et elle, le prenait avec toute la légèreté qui la caractérisait.
C'est lui qui a dit, mon prix et le sien, le voilà servi

- Sinon ! Un petit tour de carrosse ça vous tente ?  
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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyLun 30 Mar 2020 - 16:13
Non, non... Attendez.

Cette femme, est-ce qu'elle est sérieuse... ? Elle a vraiment tout accepté, la dossier, la recherche, le job, et même pour le paiement, elle veut bien que je travaille pour elle, alors qu'en réalité j'ai comme crédit tous les fonds du temple si nécessaire. Il faut dire que la vraie chose que je recherche est la relique au coeur même du culte des Lunari, ils mettront le prix fort pour que je la retrouve. Moi je me moque bien du culte et de cette antiquité. Si ça n'avait tenu qu'à moi, on l'aurait revendu depuis un bon moment contre un sacré pactole, et on aurait arrêté toutes ces conneries sur la lune pour reconvertir le sanctuaire en autre chose de plus utile, et plus contemporain. Mais Tiz, mon frère jumeau, et embrigadé jusqu'au cou dans tous ces délires. Et j'aime mon frère plus que tout, alors je reste avec lui à le soutenir. Pour moi, cette affaire est donc retrouvé un simple voleur alors que pour les vieux du village, il s'agit de retrouver un hérétique, j'vous jure.

Nous ne savons qu'une seule chose : le voleur a dit aller sur Maïlys. C'est tout ce que nous avons sur lui. Alors c'est pour ça que je suis ici, sur l'île, pas dans cette pièce, à jouer les mercenaires pour créer et entretenir un réseau, et retrouver ce ou ces types. Mais je ne peux pas faire tout tout seul. Voilà pourquoi je m'adresse à différents détectives, pour tenter de trouver des pistes. Mais je ne peux pas leur parler en toute franchise. Si je leur dis que je cherche en réalité la Plume de Cresselia qui nous a été dérobée, qu'est-ce qui les empêcherait de nous doubler et de voler la plume à leur tour ? Voilà pourquoi je mens, et je leur dis que je recherche Tiz, alors que ce dernier est bien à l'abri, dans son temple à Johto. D'une part, je juge les compétences et l'honnêteté de ceux que j'emploie, de l'autre en leur indiquant quand même de chercher Tiz, je leur donne quand même indirectement des pistes sur la plume.

Imaginez : le détective ne sait pas qu'il cherche la plume, soit, mais il pense chercher la piste d'un gamin originaire de Johto. Il trouve finalement quelqu'un lié à l'affaire, mais ne trouve rien sur Tiz. Pourtant, il va venir me rapporter des informations sur une ou plusieurs personnes qui ont commis un méfait à Johto. Moi j'ai une piste à aller creuser de mon propre côté sans que le détective ne se rende compte de rien.

Vous avez suivi le raisonnement ? Bien, parce que tout ça montre une chose.

Toute cette histoire me gonfle, vraiment. Je dois faire tout ça, et rendre compte à des vieillards ignares qui ne font que geindre et me faire des reproches, que ça ne va pas assez vite, alors que eux ont leur cul posé sur des coussins à Johto et n'ont aucune idée de ce qui se passe ici.

Ça me fout la haine, même, de devoir supporter toutes leurs conneries. Moi je ne veux qu'une chose, l'aventure, travailler pour mon propre compte, quitter les Lunari en emportant Tiz avec moi. J'en ai marre d'être juste un homme de main pour le temple. Et voilà que cette Amélia de St Giles m'avait, en une seule après-midi, procuré bien plus de rire et de distraction que tous ces derniers mois. Quelque chose chez elle m'attire, pas d'une façon romantique, non mais, bande de dégueulasses. C'est quelque chose... D’intrigant. Comme un mystère, un puzzle dont on veut la clef. Vous voyez ? La clef d'un puzzle, ça ne veut rien dire.

"Je... hm"

J'en envie de tout lui dire. De tout lui avouer, qu'il n'y a pas de Tiz à rechercher. Mais quelque chose m'empêche pourtant de lui en parler. Quoi donc, me demandez-vous ? C'est un petit plaisir qui veut être assouvi. Un plaisir déjà addict à Amélia de Saint-Giles, une supplique presque, qui ne demande qu'à ce que Amélia me joue un tour... Un tour d'Amélia. Que d'un coup, ce serait elle-même qui me déclare qu'il n'y a pas de Tiz à retrouver, que son tour en voiture est là pour qu'on aille s'acheter des glaces... N'importe quoi, pourvu que ça se clôture sur un grand éclat de rire.

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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyVen 3 Avr 2020 - 3:23

En entendant la réaction de son futur client, la jeune femme qui s’était d’ores et déjà levée pour partir se laissa retomber dans son fauteuil. Ce n’était clairement pas la réponse à laquelle elle pouvait s’attendre, ou du moins, pas de la part de quelqu’un qui n’avait jamais gouté à sa conduite. Joignant ses mains, elle croisa entre eux ses doigts à l’exception de ses deux index et de ses pouces. La détective pris un air faussement soucieux et, portant ses doigts à ses lèvres gonflée par une légère moue, elle les pointa vers le garçon avant de parler.

- Vous savez… Toute rumeur que vous auriez pu entendre sur ma manière de conduire serait purement fortuite et infondée. D’ailleurs je ne crois même pas qu’il y ait des rumeurs à ce sujet. Elle fronça les sourcils, regarda le plafond et fixa de nouveau son attention sur son destinataire. Il y a vraiment des rumeurs sur ma conduite ?

Ce genre de suspicions étaient sans doute fortement exagérées et peu probables mais bon, il était toujours temps de s’en inquiéter tôt ou tard. Enfin, cette inquisition guignolesque ne dura qu’une minute au bout de laquelle la détective haussa les épaules et rassembla ses pensées vers les priorités du jour. Son client ne semblait pas dans son assiette ça ne faisait aucun doute. Pour quelle raison, cela restait à déterminer mais le trouble était présent.
—Est ce que j’ai vraiment de déterminer pourquoi ?—

- Bon, revenons en à nos Moumoutons. Je pense que votre propension subite à la monosyllabe traduit très bien votre état d’esprit. Et je dois dire que signer un contrat sans le lire, c’est pas très très malin. Vous auriez pu m’hypothéquer votre maison, me vendre votre âme ou me léguer votre assurance-vie enfin bref vous voyez l’idée. Heureusement pour vous, vous vous êtes contenté de signer et de parapher la notice de mon micro-ondes.

Agitant la liasse de papiers sous le nez de son presque-client, la jeune femme lui permit de constater qu’en effet, malgré la présentation exemplaire du document, le contenu résumait les manières de brancher et d’utiliser un micro-ondes. Pourquoi la jeune femme avait en réserve une notice de micro-ondes mise en page comme un contrat type ? Pourquoi l’avait elle présenté à son client ? Ca, si les voies du seigneur sont impénétrables, que dire de celles de la brunette. Personne ne saurait sans doute jamais si elle l’avait fait exprès ou non, si elle le voulait ou pas, c’était là un des secrets d’Amelia.
—Mais par contre je confirme, je trouve ça très drôle—  

La jeune femme se leva de nouveau et posa les yeux sur le garçon qui tenait encore le sandwich qu’elle lui avait offert tout à l’heure. Marchant distraitement autour du bureau, la baronne se mit à réfléchir. Est ce que cette affaire valait vraiment le coup et surtout, les mérites et avantages qu’elle en tireraient seraient ils vraiment si intéressants que ça ? Surtout maintenant que la nouvelle saison avait été lancée et que Kara devait être laissée de coté au profit d’Ephira…  
—Comment ça au profit d’Ephira ? C’est quoi cette histoire ?—

La voix-off décida subitement d’arrêter les anachronismes omniscients et permit à la jeune femme de ne penser qu’à la situation présente. Elle s’assit gracieusement sur le bord du bureau, encore à moitié debout, et s’empara sans ménagement du sandwich qui n’était plus le sien. Finalement, il ne fallait pas gâcher. Enfin, par ne pas gâcher, cela signifiait mordre dedans, continuer à marcher distraitement puis finir par le donner à Charles. L’ossatueur surprit mais satisfait s’éloigna avec son butin qu’il se mit à grignoter sur la banquette du coin opposé de la pièce. La jeune femme qui semblait avoir réfléchi proposa alors au garçon toujours assis en face de son bureau.

- Ce que je peux vous proposer, c’est que vous gambergiez un peu sur tout ça, et vous revenez me voir quand vous avez les idées en places. N’attendant pas de réponse, elle s’en adressa une d’elle même. Mais en voilà une idée fantastique ! Professionnelle et généreuse à la fois. Oh arrêtez je fais ce que je peux !

La détective arrêta son petit jeu de théâtre et raccompagna le jeune homme jusqu’à son entrée, ouvrant la porte non sans avoir attrapé son propre manteau. Apparement il ne serait pas le seul à sortir pour le coup.

- Et vous savez quoi, je vous offre le trajet jusque chez vous. Comme ça vous ne vous laisserez plus influencer par de quelconques rumeurs à l’avenir. Elle s’adressa à ses Pokémons. Vous gardez l’agence les garçons, j’en ai pas pour longtemps.

Une fois dehors, la baronne eut tout le luxe de laisser à son potentiel-futur-presque-client le temps d’admirer le bolide indigo qu’était la Spyker. Une simple pression sur la clef du véhicule permit de confirmer qu’il s’agissait bien là du sien, comme un doute pouvait encore planer, et la jeune femme s’installa dans l’habitacle. En attendant son passager, elle ajusta ses gants de conduite puis demanda.

- Alors, dites moi où je vous dépose ! On y sera environ en autant de temps qu’il faut pour y aller… si vous divisez préalablement ce temps par 3 ou 4.
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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyLun 6 Avr 2020 - 12:33
J'attends avec impatience les prochains mots produits par Amélia. Qu'est-ce qu'elle bien pouvoir dire face à mon hésitation ?

Des doutes sur sa conduite ? Hé bien, je n'ai encore rien entendu de tel. Après, parlait-elle de sa tenue d'un volant de voiture, ou de ses capacités civiles et sociales ? Rien n'en est moins sûr.

Je décide de jouer le jeu, me rappelant des recommandations de mon précédent détective employé. Hé bien, votre confrère m'avait indiqué un goût prononcé pour l'extravagance... Et de ne jamais monter avec vous dans un side car, si vous conduisiez une moto avec une tenue de nonne.

A moins que l'homme est confondu la conduite d'Amélia avec celle d'un personnage apparaissant dans une série de films sur les gendarmes ? Ou alors Amélia a vraiment conduit une moto side-car en étant déguisée en religieuse. Tout est possible avec cette femme, apparemment.

Comment ? J'ai signé une consigne d'appareil électro-ménager ?

Laissez-moi lire ça, s'il vous plait.

Alors qu'elle me le tend, je peux effectivement lire qu'il s'agit d'une notice de micro-onde, tout ce qu'il y a de plus banal. Ah, attendez, ce paragraphe là n'est pas banal par contre :

"En signant ce contrat-notice de micro-onde, le cocontractant s'engage à me prêter son propre micro-onde, à ma demande explicite, le mardi soir, ainsi que le jeudi, heure où je fais réchauffer mes restes. Si le cocontractant refuse, je pourrai alors légalement fournir ses coordonnées bancaires au monde de la pègre nord-coréenne comme remboursement de dette.

J'allais lire plus en détail lorsque, à peine ai-je cligné des yeux d'étonnement, que le papier avait disparu. Ah. Un mystère de plus à ajouter à l'antre de Saint-Gil, pensé-je sur le coup.

Je n'ai plus le temps de réfléchir, que je me retrouve déjà dehors, en face du bolide de Amélia. Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire Que faire que faire que faire.

Je pense qu'elle est la bonne personne. Il n'y a plus à hésiter. J'ai trop menti, trop manipuler d'innocents, et incompétents, détectives pour en arriver là. Il est temps de faire un choix, et ce choix est porté sur Amélia.

Oubliant la bienséance, Amélia, Je me rapproche du véhicule en parlant. J'ai quelque chose à vous dire.

Suite à son invitation, je monte du côté passager et je boucle ma ceinture.

Je vous ai menti, tout ce temps là. Il n'y a pas de frère à retrouver. Il n'y a rien à retrouver. Si j'ai dit et fait tout ça, et même penser à une affaire fictive, au cas où je tomberais sur un télépathe, c'est parce que...

Tiens ? Le soleil se couche dans le dos de Rev, laissant une lumière douce et orangée souligner les contours de son corps.

Je ne suis pas vraiment... Détective, mais disons... Homme de main à tout faire ? Mercenaire ? Bref, si quelqu'un a un boulot pour moi, je le prends, et je l'exécute. Je sais que nos méthodes sont radicalement opposées, mais je pense qu'au fond, nos emplois ont une finalité commune. Et si j'ai recruté tous ces détectives, c'était pour voir ce que ça faisait d'être de l'autre côté de la barrière, de voir ce que ça ferait si j'élargissais mes activités à la recherche de personnes et...

Les cheveux de Rev sont à présent en surbrillance par la lumière, on pourrait même jurer que ses yeux scintillent à la manière d'un personnage de dessin animé.

Je crois que je n'ai jamais rencontré une personne, et détective, aussi exceptionnelle que vous. Amélia de Saint-Giles... Me ferriez-vous l'honneur de me prendre en tant qu'apprenti, en stage de CDD ?

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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyLun 6 Avr 2020 - 17:31

La jeune femme n’avais pas spécialement fait attention à son passager qui tentait vainement d’attirer son attention, trop occupée à enfiler ses gants et écouter le vrombissement du bolide qui se mettait en route. Voyant l’air déconfit du garçon qui ne répondait pas à sa question concernant l’adresse de leur destination, elle laissa le moteur tourner mais pivota pour faire, tant bien que mal, face à la place du mort. Elle posa nonchalamment un coude sur son volant et agita une main devant le visage du jeune homme, comme pour attirer son attention, une situation des plus ironiques s’il en est.

- C’est pas la peine de faire cette tête, je ne vais pas vous abandonner sur une aire d’autoroute !

Mais au lieu de réagir à la plaisanterie, son passager se mit à expliquer une bonne partie de la situation et ce dans la plus authentique des honnêteté. Entendant le jeune homme vider son sac, elle leva un sourcil et étira son sourire amusé. Décidément, il se passait toujours des choses amusantes lorsqu’elle prenait le volant, mais de là à confondre habitacle et confessionnal… En le voyant faire une pause en plein milieu de phrase, la détective lui lança d’un ton désinvolte et amusé.

- Ne vous fatiguez pas, j’aurais fini par m’en rendre compte de toute façon.

Evidemment, avec Paolo capable d’hacker n’importe quelle base de données et ses légendaires habilités de détective, la baronne aurait tôt fait de découvrir le pot aux roses.
—Et non pas le poteau rose. Ni le pote arrose. Faut suivre.—

Néanmoins et même s’il n’y avait en réalité ni affaire ni client, la brunette avait offert un tour en voiture et elle était une femme de parole, quand elle la donnait du moins. Attendant toujours l’adresse à laquelle elle était sensée se rendre, elle vit tout de même sur le visage du garçon que tout n’avait pas été dit. Décidément, lorsqu’elle avait pensé que quelque chose devait clocher elle avait vu juste et il était vrai que si elle avait reçu l’explication concernant le comment, il lui manquait toujours le ”pourquoi”. Voulait elle seulement savoir ? Bien évidemment, elle était curieuse comme une pie. Prenant donc son mal en patience, bien que l’expression soit peut être exagérée dans le cadre de la jeune femme, elle attendit que le reste des explication ne suivent les précédentes. Une délicieuse lumière orangée baignait l’habitacle de la Spyker, faisant étinceler les yeux noisette de la demoiselle d’un éclat de malice émeraude.

Lorsqu’il commença par préciser le fait qu’il n’était pas détective, la baronne hocha de la tête comme pour donner une confirmation non-verbale de cette déclaration. Même attitude lorsqu’il confia que ses méthodes et celles de la jeune femme devaient être radicalement opposées, le hochement de tête devait même avoir été un peu plus énergique à tout bien y réfléchir. Mais lorsqu’elle vit cette étincelle cartoonesque dans les yeux de son interlocuteur, elle rassembla sa concentration sur ses paroles, se doutant qu’il devait y avoir une arnaque en préparation.

—D’autant que de voir les yeux de quelqu’un briller à contre-jour, c’est super compliqué—

En entendant la déclaration imbibée de flatteries, la détective varia son sourire de manière à le rendre faussement modeste. Mais elle se figea en entendant la suite de la demande. Si son sourire restait inchangé, son visage envoyait toujours cette image de nonchalance désinvolte qui la caractérisait, ses mains quant à elles s’étaient refermées brusquement sur le vide et restaient crispées l’espace de quelques secondes. Des demandes bizarres formulées par des clients, potentiels clients ou passagers, elle en avait vu. Beaucoup. Et ça ne l’avait jamais vraiment dérangé, d’une part par professionnalisme et d’autre part parce que rien ne semble vraiment déranger la détective en définitive. Mais un coup pareil, on ne lui avait jamais fait. Fixant le garçon, elle se mit à rire, d’un rire franc qui fit perler à ses yeux deux délicates larmes qui ne jurèrent en rien avec son élégance naturelle. S’il est vrai que d’habitude, elle ne se laissait pas aller aux manifestations d’humeur excessives, on aurait pu croire qu’elle venait d’entendre la plaisanterie la plus drôle de sa vie. Essuyant les gouttes à ses yeux avant de déclencher un fou-rire, elle retrouva sa contenance et demanda au garçon.

- Vous n’êtes quand même pas sérieux ?

Elle guetta la réponse à sa question sur le visage du jeune homme et se ravisa. Son sourire n’avait évidemment pas quitté son visage mais il n’était plus aussi large que ce qu’il venait d’être et elle se repositionna face à la route.
—Oh bon sang il est sérieux—

- Ecoutez, ne pensez pas que je ne suis pas flattée par la demande. Mais je travaille en solo. C’est ce qui fait que je travaille vite et bien. Honnêtement, je vous évite un tas de contraintes, je serais une patronne exécrable, Charles vous le dirait s’il était là. Et s’il pouvait parler, certes.  

La baronne s’autorisa de nouveau à rire, plus délicatement cette fois ci, comme elle en avait l’habitude.

- Même moi, je n’ai pas osé faire ça pour ma première candidature spontanée... Bon rentrez votre adresse dans le GPS et on en parle plus. C’est parti !
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MessageSujet: Re: [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé]   [S3]Wanted : détective qualifiée [Amélia] [Terminé] EmptyMer 8 Avr 2020 - 23:30
Une adresse ? On dirait qu'elle attend une adresse de ma part. Elle implique que j'aurais un domicile fixe où résider sur Maïlys ? Courageux de la part de la brunette d'assumer que les gens qu'elles rencontrent habitent quelque part. Je lui indique donc des directions au hasard, au gré de mes envies, on verra bien où cela nous conduira. Tiens, prenez à droite, là, sur l'avenue. Et puis après, à gauche après l'enseigne du coiffeur.

Je m'attendais à un refus, à me faire remballer même. La voilà qui rit aux éclats. Elle doute de ma volonté ?

Écoutez, il y a énormément de choses sur lesquelles on peut rire, dans la vie...

On s'attend tous à ce que je défende donc ma demande en poursuivant pas un magnifique : "mais on ne peut pas rire de ce genre de déclarations, surtout lorsqu'elle vous est adressée par un garçon plein d'entrain et de sérieux". Que nenni, mon ami.

Mais il serait dommage d'en rire en étant tout seul, vous ne croyez pas ? Les meilleurs comédies musicales plaisent au public parce qu'elles sont faites en duo.

J'écoute poliment la liste des divers arguments qu'elle a à me présenter.

Il est vrai que vos Pokémon vous apportent un soutien indéfectible, et vous avancez à votre propre rythme. Mais j'ai tout un tas de qualités que vos Pokémon ne peuvent pas vous apporter. Notez par là que j'entends par "qualités" tout un tas de rafraîchissements et d'en-cas. Je suis sûre que vous avez remarqué que Charles était tenté de prendre un bout de votre Sandwich. La différence, c'est que moi je ne pourrais jamais me permettre de le manger, ce bout de sandwich, il en irait de mon salaire, vous voyez. Et ne vous inquiétez pas si vous ne vous sentez être un patronne au top, je compenserai en étant un employé modèle, et je pallierai ces contraintes en prenant des libertés.

Cette phrase n'a aucun sens. Ce paragraphe ne fait aucun sens. Cette discussion entière n'avait aucun sens depuis le début, mais il faisait sens pour ces deux énergumènes qu'Arceus, dans une ultime blague sur l'univers tout entier, a décidé de les faire se rencontrer.

Je fronce les sourcils face à sa question épineuse.

Je ne peux pas rentrer d'adresse, je n'ai pas encore d'adresse. Mais ne vous inquiétez pas pour moi, j'irai loger au motel. Et sur le chemin, je pourrai alors vous parlez de la rude vie d'homme de main, et vous convaincre que vous y gagneriez à développer votre business.

Je rentre les coordonnées du motel sur le GPS. Enfin, je crois que c'est ce que je suis en train de faire ? Alors que j'appuie pourtant sur le bon bouton, rien ne se passe au niveau de l'indicateur, alors que toutes les autres fonctions de la voiture semblent s'activer. La radio s'allume, les essuie-glaces se mettent machinalement en route.


Je vous ai raconté la fois où j'ai suivi un gamin ?

Je lâche le plus naturellement du monde, faisant référence à l'affaire du jeune Celestio, sans donner le sacro-saint contexte à mon interlocutrice, pourtant assez vital pour distinguer une mission de suivi d'un comportement de pervers, tout en tentant de faire marcher ce machin.

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