L'Ursaring est déchaîné et martyrise plusieurs Couanetons qui eux même ont formé un gang pour violenter un Girafarig qui tentait de manger les oeufs d'un Castorno. L'ours vient de balayer d'un coup de griffes une dizaine de canards, lesquels ripostent avec violence - ils sont très organisés mais surtout très violents pour leur petite taille - en le martelant de coups de bec acérés. Ils ont lâché la Girafe bicéphale qui, même si énervée, préfére s'enfuir, un œuf transporté grâce à ses pouvoirs psy, comme butin.
Là, dans le terrain vague, où les différentes espèces se battent, la loi du plus fort ou du plus malin prédomine. Mais ces même lois sont d'ores et déjà erronées, trop vieilles, useless...
...parce que le cor de chasse de Yob Stran vient de sonner.
Le bruit aiguë mais - on parle de Yob hein - viril de l'instrument retentit dans tout le terrain vague et même au delà. New Lakit, déjà réveillée, s'anime d'autant plus qu'elle est déjà bien activée, depuis le brouillard et le dérèglement climatique. Et cet évènement, Yob venait de s'en rendre compte !
Deux jours que personne ne vient à l'arène, c'était étrange ! Enfin, Yob avait pu passer une journée à dormir et à terminer The First Of Us 2, son jeu vidéo préféré, et une autre à tenter de battre son Drascore au échecs - sans succès - mais ça n'excuse rien au fait que Yob venait de sortir de l'arène - et donc de chez lui puisqu'il a installé ses appareils de muscu et donc le minimum syndical au sous-sol -et de se rendre compte des évènements !
C'est donc pour lui deux choses que tout ce grabuge: Pouvoir sortir de chez lui un peu, et surtout, s'amuser en cassant la gueule à trucs qui font les chauds ! Que ce soit des humains ou des pokémons on est bien d'accord.
Quoiqu'il en soit, le cor de chasse immobilisa tout le terrain vague: L'Ursaring stoppa ses mouvements, ne faisant plus attention aux pics incessants d'un Couaneton dans son entrejambe, les piafs restèrent en suspend en l'air - ou au sol tout dépend - et le Girafarig s'emmêla dans ses jambes, pris de stupéfaction, et s'écrasa lamentablement au sol. Pour finir, l’œuf ne contenait pas un pokémon de type Vol mais put quand même expérimenter la sensation de voler sur quelques mètres avant d'éclater sur le sol.
La horde de Yob peut se mettre en marche.
Surgissant d'un fourré perché en hauteur, Yob Stran exécute un superbe salto arrière en avant juste devant les pokémons incriminés. Se redressant après sa magnifique chorégraphie, il lève sa jambe gauche et la plie, tout en tendant la droite, ne tenant debout que sur la pointe du pied. Ses mains elles ferment le poing et pour la droite, se tend vers le haut, et la gauche, caresse les abdominaux.
Le plus extravagant des champions hurle alors:
-GRANT COMBO TRUJI URSARING, HET LARS COUANETONS ET KIRK LICA GO GIRAFARIG OEUFS !
Des ordres auxquels des années de préparation sont requises pour en comprendre le sens.
Les mêmes fourrés dissimulaient alors la présence d'un Drascore qui tendait dans sa main un Caratroc énervé. Tandis que ce même Drascore est encore en l'air, il attrape sa guitare de l'autre et crie un " Dradra " d'interrogation.
Toujours entre les fourrés et le sol, et alors que rien ne s'était encore passé, si ce n'est la gravité qui tente de reprendre ses droits sur le pokémon Poison, le viril Yob chuchota, et ses chuchotements sont télépathiquement transmis au cerveau de Grant:
-Playlist 1, numéro 3.
En même temps, d'un coup d'un seul, instantanément, deux sons: Le premier, celui de Truji le Caratroc balancé à la vitesse de la lumière par Grant, le mouvement de l'air se pliant sous la célérité du corps et produisant un son indescriptiblement insupportable, et celui de la guitare, qui commence déjà jouer une des musiques préférées de Yob, et donc de Grant.
C'est seulement maintenant que ce dernier touche le sol, et continue de jouer.
Spoiler:
Truji arrive donc directement dans le crâne de l'Ursaring et l'assomme en criant " Youhou ". On ne tente pas de rivaliser avec la carapace d'un Caratroc, sauf si on est fou, ou si on est les pecs de Yob Stran.
De la même façon, tous les Couanetons peuvent se rhabiller - ou enfiler une armure - car ils se sont tous fait laminer par les cornes de Het le Scarabrute, lâché depuis les hauteurs par le Dardargnan Lars qui arriva juste après atterrissage de son compère pour le soutenir en clouant littéralement le bec à un des vilains petits canards.
Et surgit alors du sol Kirk la Fermite qui attrape tous les œufs et les mets à l'abri dans ses terriers, sur son crâne sautant Lica le Statitik qui utilisa une attaque électrique pour faire rester à terre le Girafarig.
Une minute, et la team de Yob est déjà vainqueur. Trop de puissance émane de ces pokémons, oh mon dieu.
Yob Stran s'approche des pokémons ennemis assommés, et des siens, et donne les ordres, cette fois compréhensibles, suivants:
-Bon, on va aller vers le centre-ville maintenant les gars. Bien joué ! Grant, arrête de jouer, on se met en formation 5-3-0-0-0-0 et on continue vers là-bas.
On comprend toujours rien ? Ok pas grave.
Tant que le cor de Yob n'a alerté personne d'autre, c'est parfait. Après, sans ce doux son, il n'y aurai aucun epicness, et c'est dommage.
"Il existe 1120 combinaisons possibles sur un échiquier. Et il fallait que cela arrive ainsi…" La logistique d'Eon offre à tout le monde un objet de soin !
Debout devant la fenêtre qui donnait sur son jardin, la fine silhouette de la baronne se découpait au travers de la masse brumeuse et sombre qui régnait à l’extérieur. Le regard plongé vers le dehors, elle fixait pensivement le vide en attendant que les dernières formalités qui lui restaient à régler soient bel et bien bouclées, un sourire joueur étirant le coin de sa bouche vers le haut. Personne ne connaissait ce bien, elle était officiellement tranquille à l’intérieur et avait ainsi tout le loisir de se lancer dans une fougueuse chasse au trésor, plus palpitante encore que celle qu’elle avait pu tenter il y avait quelque mois de cela. Cette fois là ce serait du concret, son instinct lui soufflait qu’elle était sur une piste sans doute encore chaude et elle avait hâte de s’y mettre. Bientôt, elle aussi mettrait la main sur une des précieuses reliques que tout le monde s’arrachait et là, elle pourrait vraiment s’amuser.
Elle était arrivée sur place il y a de cela 24h, découvrant sur place que son jardin à la française avait été pris d’assaut non pas par une horde de jardiniers comme elle avait pu l’espérer, mais par des dizaines de pokémons sauvages prêts à massacrer le moindre petit lopin de terre. Les efforts de ses propres équipiers avaient suffit à les faire fuir et depuis, Gustave passait le plus clair de son temps dans le jardin, à vaporiser de la repousse de partout, un aérosol dans chaque mains. En allumant la télévision, elle avait pu découvrir le bulletin spécial de Chaglam avertissant de ne surtout pas sortir mis à part en cas de nécessité ainsi, on devine forcément quelle était devenue l’idée maitresse de la baronne à partir de cet instant. —Je suis ni enceinte, ni grabataire, ni une enfant donc inutile de m’empêcher de sortir—
La seule chose qui lui fallait était la confirmation qu’aucune catastrophe supplémentaire ne lui était destinée aussi observait elle patiemment son Absol déambuler dans le jardin, pensive et calme depuis maintenant un bon bout de temps. Le brouillard était certes dangereux mais elle avait vu largement pire au fil des ans et le fait d’avoir la totalité de son équipe à ses cotés formait une protection supplémentaire en vue de ses activités spéciales. Tout le monde était occupé à rester cloitré chez soi ou à chasser les vilaines bestioles, ce qui lui laissait un parfait champ libre pour étudier tout ce qu’il y avait à savoir sur les clefs et les liens qu’elles entretenaient avec la mystérieuse ville. —Le seul inconvénient c’est qu’on y voit pas à deux mètres. Et que ça pue—
Dans un éclat de voix retentissant, la jeune femme appela son reptilien à chapeau melon suivit de son molosse de garde et leur fit signe qu’il était temps d’y aller. L’ossatueur partit devant, ouvrit la porte pour laisser passer la détective puis referma derrière lui et le chien. L’aristocrate prit une inspiration quelque peu dégoutée avant de porter le tissus léger de son foulard à son nez, préférant respirer quelques instant la capiteuse odeur de parfum que dégageait l’étole noir et or. Un long manteau écarlate et noir venait la protéger des écarts de température, ne laissant de visible que son opulent décolleté ainsi que ses jambes vêtues d’un sobre et élégant pantalon de toile noir. Des bottes hautes lui faisaient gagner une dizaine de centimètres de hauteurs, alors que des gants de cuirs fins terminaient sa tenue aussi chique que voyante. Enfin, entre les mèches folles de ses cheveux lâchés se devinait un maquillage des paupières d’une teinte sanguine, rehaussant la lueur taquine de son regard noisette.
Tenue cette fois ci:
En la voyant arriver, le mackogneur jeta ses bombes de repousses dans une poubelle avant de partir en direction de la voiture, initiative stoppée par la propriétaire du bolide qui prit le soin de préciser.
- Pas aujourd’hui, du moins pas encore. Pour le moment je préfèrerais que l’on parte à pied et comme ça…
Elle fut interrompue en plein milieu de sa phrase par un son qui sans lui être pleinement familier sonnait comme un air de déjà vu dans son esprit. Un cor ? Oui il lui avait été donné d’en entendre des semblables les rares fois où son père avait organisé des parties de chasses à Kalos. Qui pouvait bien s’amuser à sonner du cor en pleine ville ? Enfin pleine ville, sa villa était certes excentrée mais justement l’endroit était sensé être réputé comme calme en temps normal… Des hurlements se firent entendre peu après ça, déclenchant chez la jeune femme un haussement d’épaules ainsi qu’un roulis d’yeux non dissimulé. Quelqu’un faisait mumuse non-loin, ce n’était pas son problème.
- J’allais donc dire que nous ne prendrions pas la Spyker parce que…
Nouvelle interruption mais cette fois, due à l’explosion d’un oeuf à quelques mètres de là suivie par un solo de guitare endiablée, peu au goût de la détective. S’intéressant de loin à l’omelette qui gisait sur le sol elle calcula rapidement combien ça allait lui coûter pour faire nettoyer la pelouse, se demandant au passage si ça se nettoyait de la pelouse. Le grabuge se tût bientôt et la baronne leva un doigt au niveau de son oreille, attentive à ce qui se passait et essayant de deviner si quelque chose allait de nouveau la couper dans son élan puis elle referma sa main satisfaite avant de tenter de reprendre.
- Je disais donc !… Bon sang quoi encore !?
Cette fois c’était César qui s’était mit en position d’attaque, tous crocs dehors intimant ses coéquipiers à se mettre sur leur garde aussi. Seul Marlene restait de marbre et observait silencieusement la silhouette épaisse qui se rapprochait de l’oeuf au sol. —Ou du moins de ce qu’il en reste—
Un castorno, apparement déjà peu joyeux à cause de la brume entêtante qui saturait ses sens vint renifler les éclats de son ex-future-progéniture puis se mit à hurler à la mort, ou à siffler plutôt, à faire le bruit d’un castor triste très bruyant en somme. A cela, Amélia fit ce que n’importe quel adulte responsable aurait fait dans cette situation. Elle récupéra dans sa sacoche une nouvelle bombe de repousse qu’elle vida littéralement en pleine figure du rongeur surdimensionné. Agresser une maman castor obèse qui pleure la perte de son bébé en territoire inconnu ne fut peut être pas la meilleure des idée qu’aurait pu avoir la jeune femme dans la mesure où ni une ni deux, la bestiole tourna ses yeux irrités au possible par le produit chimique vers la bombe, la récupéra et la perça de ses deux grosses incisives. Le mackogneur, prêt à tout pour protéger sa patronne, répondit à la provocation par un grand coup à corps perdu dans la masse graisseuse du mammifère qui roula quelques mètres plus loin. Le castor se releva chancelant et se mit à taper de la queue sur le sol tout en se remettant à crier, mais plus fort cette fois. Plusieurs de se congénères, évolués ou non pénétrèrent dans le jardins déclenchant un soupir exaspéré de la détective qui regardait le morceau de bombe de repousse qui lui était resté en main.
- C’est vraiment de la camelote ce machin…
HRP:
Total de progression achevé : 0% Endurance Restante : 75% Objets de soin restants : 4
La formation 5-3-0-0-0-0 est très simple à comprendre.
Le but est que Grant le Drascore attire toute l'attention pour que les pokémons nuisibles viennent le défoncer, en faisant un max de bruit sa mère avec sa guitare électrique. Derrière lui, on a Yob Stran qui est accompagné de Het le Scarabrute et qui marchent tranquillement, comme une sorte de parade. Pendant ce temps là, Kirk et Lica restent dans les tunnels et suivent aussi, de la même façon que le Dardargnan Lars, qui porte le Caractroc Truji, en volant assez haut et silencieusement.
Yob Stran commence à rire, alors qu'ils arrivaient pas loin de l'endroit où l’œuf de Keunotor a explosé:
-Sacré vol plané !
Soudainement, un gros Castorno accompagné de trois Keunotor, un plutôt fat, et deux normaux, s'arrêtèrent et toisèrent Grant qui continue de jouer. Finalement, alors que Het s'apprête à sauter sur eux, ils tournent les talons et préfèrent partir dans une autre direction, comme appelés.
-Hé, revenez les gars, on venait à peine de se rencontrer !
Aucune réponse, si ce n'est Het qui pouffe de rire.
-Bon, c'est louche, on y go. ON CHARGE !
BAM, les ordres sont donnés.
Drascore met sa guitare dans son dos, Het commence à faire claquer ses cornes, Lica sort de la terre et saute sur l'épaule droite musclée et huileuse de Yob, Kirk sort de terre et commence à grogner, Lars arrive proche de Yob et bourdonne de colère, Truji s'en fout. Puis Stran sort le cor de son slip et souffle dedans.
-GOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !
La horde de Yob fonce en suivant les rongeurs. Prêts à tout défoncer, ils les rattrapent et sautent dessus. Kirk commence à mordiller le fat Keunotor, Het s'amuse à écrabouiller un autre, Yob Stran fait une clé de bras au troisième et Grant est assis sur le Castorno.
Yob Stran attrape Lica et le fait briller d'électricité:
-Dis moi où sé cache ton gang, gringo, yé n'aie pas lé temps de tergiverser, souffle Yob dans l'oreille de sa victime en prenant un accent espagnol.
Het continue de rire en voyant la non-réponse, Yob fait une roulade en arrière et lui donne un high kick.
Pleins d'autres rongeurs affluent vers une certaine zone. En voyant cela, le champion le plus viril de la Terre - à égalité avec Pierre de Kanto - lève la main:
La horde de Yob arrive alors dans un jardin - en sautant par dessus une haie - et voit une masse de Keunotors et de Castornos qui entourent une femme, déjà accompagnée de pokémons.
-OK ON VA SE LES FAIRE !
Yob Stran, une fois vu de tous, saute sur les bras de Grant et saute juste à coté de la-dite femme en faisant deux salto avant périlleux.
-Hey, m'dame, go défoncer les rongeurs.
Tous les pokémons de Yob commencent déjà à victimiser les pokémons ennemis. Sauf Truji.
Même Yob se prête au jeu et saute dans la mêlée !
HRP:
Total de progression achevé : 0% Endurance Restante :75% Objets de soin restants : 4
S’il y avait bien une situation que la jeune femme n’appréciait pas vraiment, c’était la perspective d’un combat dans les formes et les règles de l’art du duel pokémon. Elle avait appris les bases à l’école comme tout le monde certes, sa mémoire phénoménale pouvait lui rendre pas mal de services, passe encore. Mais ce n’était vraiment pas son truc. Aussi mis à part croiser les bras et laisser ses pokémons gérer pour elle ce fâcheux contre temps, elle ne vit rien d’autre à faire pour le moment. Enfin, son manque d’inspiration dura jusqu’à ce qu’un inconnu fasse irruption sur son terrain après avoir opéré un avant triple salto crapaud acrobatique inversé. —Comme quoi, c’est le jour des visites dans ce jardin—
La brume épaisse avait accentué l’effet de surprise de son arrivée qui, tout aussi surprenante que parfaitement opportune tombait à point nommé. Une nuée d’insectes bruyants s’élancèrent contre la mêlée de castor, suivie de près par celui qui devait sans aucun doute être leur propriétaire non sans avoir adressé une petite phrase à la baronne qui ne pu s’empêcher de rire jaune à cette remarque. Elle n’était pas encore assez vieille pour qu’on l’appelle madame et qui plus est, c’était madame la baronne sinon rien. Mademoiselle était plus dynamique, jeune, ça lui correspondait mieux. A coté de ce détail, les capacités mnésiques de la détectives se mirent en route associant peu à peu une personnalité singulière, à un port ostentatoire de moustache lunettes de soleil ainsi qu’à une troupe d’insectes qui ne semblait pas être nés de la dernière pluie. Aucun doute possible c’était un champion, Yob Stran, celui de cette ville pour être précise. Ce simple fait suffirait à l’excuser de son précédent défaut d’étiquette et à offrir une perspective de protection suffisante à la personne de la baronne et son jardin accessoirement. Retrouvant son éternel rictus provocateur elle lança à l’intention du champion.
- Faites attention à vous fougueux moustachu !
Claquant des doigts à l’intention de César, elle lui intima de s’impliquer dans la bataille générale à l’instar de ses coéquipiers déjà en scène. Bientôt l’espace de verdure fut vidé de ses envahisseurs et le calme revint dans la villa bourgeoise et ses alentours. S’avançant vers l’homme et ses pokémons suivant une habitude mondaine des plus banales elle lui indiqua.
- Je dois avouer que vous êtes arrivé pile au bon moment, Mr. Stran c’est ça ? Amélia, baronne de Saint-Gil.
Si l’homme avait prévu de continuer à se balader en ville ce serait un grand avantage pour la jeune aristocrate qui pourrait ainsi en profiter pour fouiner là où elle le souhaitait sans avoir à se soucier de sa sécurité. Elle s’apprêtait à aborder cette idée lorsqu’une autre femme fit son apparition. Sortie de nulle part elle portait une robe noire, des lunettes de men in black qui s’emboitaient parfaitement sous la frange de son carré blond platine. Elle tendit un paquet à la baronne qui ne pu s’empêcher de poser des question à l’inconnue, histoire de déterminer qui elle était et qu’est ce qu’elle venait de lui donner. Puis reconnaissant le logo de la team némésis sur le paquet, la jeune femme se mit à réfléchir à plein régime, se demandant si les membres de l’organisation n’avaient pas trouvé une piste entre meilleure que ce à quoi elle avait pu s’attendre. Elle était prête à tout pour avoir ces infos, y compris sortir sa dernière pokéball et en lâcher le contenu sans même se soucier de ce qu’allait penser le champion. Une ombre grise fila vers la livreuse némésis dont la chute dans les pommes fut camouflée par l’épais brouillard. Pendant ce temps, Amélia rajouta sur un ton badin.
- Que prévoyez vous de faire à présent, chercher l’origine du mal ou continuer à taper sur tout ce qui bouge ? Sans offense bien entendu.
La femme blonde revint bientôt vers le duo, faisant gagner une micro-once de sérieux à la baronne qui observait son arrivée et attendait sa réaction. Retirant ses lunettes noire, la blonde dévoila des iris entre le framboise et l’écarlate avant de déclarer.
- Tu t’es enfin décidée à me laisser emprunter un corps correct ? - Joyeux Noël ! - Ce n’est pas noël… Mais bon, faisons un échange de bon procédé pour une fois.
Sortant une sorte de beeper d’une poche camouflée, Eris sous les traits de la blonde fit découvrir les quelques mots gravés dessus. “Rendez vous aux Ruines de Grei”. Laissant la spectre à la contemplation de son corps d’emprunt, la baronne se mit à réfléchir. Les ruines, c’était le site archéologique découvert il y a peu de temps de cela et qui avait fait un tabac sans précédant sur arthéna… Des ruines, à Lakit… Exactement le genre de lieu où l’on pouvait espérer trouver une clef. Attrapant le bras de la blonde pour la rapprocher d’elle, l’aristocrate prit soin de lui préciser.
- Sur ce il est temps pour toi de retourner faire la sieste - Je me doutais que c’était trop beau pour durer…
Laissant le faisceau rouge de sa pokéball traverser le corps de la possédée qui lui adressait un regard mauvais, la baronne rappela sa spectre laissant se réévanouir la blonde sans trop lui adresser de considération. L’absol restée non loin de là vint la renifler alors que sa propriétaire cherchait des yeux le champion pour lui demander, son éternel sourire franc et provocateur largement visible sur son visage.
- Vous n’envisagez pas de faire un tour aux ruines par hasard ? C’est le dernier endroit où on squatte apparement, dans tous les cas moi j’y vais. Si ça vous intéresse en tout cas je peux… Vous y conduire ?
A cela, la jeune femme désigna juste d’un signe de tête la silhouette de la Spyker qui patientait calmement dans la brume. En devinant de quel type de bolide il s’agissait, le champion devrait réussir à faire les conclusions qui devaient suivre par lui même.
HRP:
Total de progression achevé : 1% Endurance Restante : 60% Objets de soin restants : 5
Un certain " Faites attention à vous fougueux moustachu ! " se perds dans les cris virils de Yob Stran, lequel fonce comme d'habitude au combat.
Un high kick dans le nez d'un Castorno, une esquive de Combo Griffe, une fessée sur un Keunotor: La bataille fait rage, et ne s'arrête que quelques secondes plus tard, quand enfin les insectes de Yob en ont fini avec les rongeurs. Truji est toujours sur le sol et attends las la fin de ces combats. Quel saligaud.
Bref, c'est la fin, Yob efface la trace de terre qui souille son crâne poli, et s'avance vers la dresseuse en face de lui:
- Je dois avouer que vous êtes arrivé pile au bon moment, Mr. Stran c’est ça ? Amélia, baronne de Saint-Gil.
-Appelle moi Yob, t'inquiètes pas avec les formules de politesse. Ok Amélia, tu m'as l'air d'avoir des bons pokémons, c'est super nice ça !
Il regarde le Mackogneur et ne peut s'empêcher de comparer mentalement sa musculature à la sienne: Oui, bien entendu que Yob est mieux gaulé.
Une autre femme arrive alors et commence à tendre un paquet à Amélia. Yob s'en fout, et caresse Lica en lui promettant un steack en rentrant.
La baronne enchaîna alors:
- Que prévoyez vous de faire à présent, chercher l’origine du mal ou continuer à taper sur tout ce qui bouge ? Sans offense bien entendu.
Yob Stran sourit. Il se retourne, s'abaisse, montrant ses fesses d'acier à la jeune femme, écarte les doigts et place ses mains de part et d'autre de son crâne, lequel qui regarde l'interlocutrice avec un visage fier:
-T'as tout et rien compris à la fois: On va taper sur tout ce qui bouge, et surtout sur l'origine du mal.
Ignorant une réaction, Yob va discuter de ses performances avec ses pokémons en voyant une femme venir discuter avec Amélia.
Une fois ce passage terminé, il se poste juste devant De Saint-Gil au garde à vous:
- Vous n’envisagez pas de faire un tour aux ruines par hasard ? C’est le dernier endroit où on squatte apparemment, dans tous les cas moi j’y vais. Si ça vous intéresse en tout cas je peux… Vous y conduire ?
Deux sourcils se levèrent d'étonnement:
-Ok, je t'accompagne, dit-il en se retournant vers ses pokémons, Allez les gars, go, et au pas de course, on suit la madame !
Yob Stran n'avait pas fait attention au mouvement de tête d'Amélia vers le Spyker.
* * *
L'escalier d'Airain se profile alors juste derrière l'entrée d'une large bâtisse des ruines. Yob Stran, transpirant de sa délicieuse sueur, en appelle alors à sa coéquipière:
-Hey, 'mélia, par ici !
En attendant l'arrivée de celle-ci, il commence à donner les ordres à ses pokémons:
-Grant et Het, pas de disputes, Truji et Lars, vous surveillez l'entrée, Lica, sur mon épaule, et Kirk, pas de trous dans les ruines, c'est pas cool !
Cela fait, et tout en pénétrant dans l'escalier, suivi d'Amélia, il prends soin de de placer son Drascore devant lui, et de fermer la marche pas Kirk et Het. Alors que le groupe descend, Yob Stran commence à discuter:
-Bon sinon, ça se passe comment dans la vie ? Tu fais des combats ?
Mais quel beauf ce Yob Stran.
Il chuchote alors à Lica de s'illuminer histoire de voir dans le noir qui commence à véritablement prendre ses aises. L'escalier emprunté, et les dernières marches passées, la joyeuse troupe commence à se perdre dans le labyrinthe des ruines.
HRP:
Total de progression achevé :1% Endurance Restante :60 Objets de soin restants :5
En entendant que le champion acceptait de l’accompagner, la jeune femme sourit plus ostensiblement encore, ravie pour plusieurs rainons. Premièrement un peu de compagnie ne lui ferait pas de ma, deuxièmement un champion et ses pokémons ne seraient pas de trop pour contrer les assauts des sauvages fous furieux qui déambulaient dans les rues et enfin, il ne fallait pas oublier qu’en plus de ses loisirs de chasseuse de trésors, elle avait un dossier à compléter. Ou plus exactement une série de dossier et prendre de l’avance avant aux informations à collecter sur le représentant de cette ville était une idée des plus plaisantes. Qui, quand, comment, pourquoi, là étaient bien des questions auxquelles seul le secret professionnel pouvait répondre et le temps du trajet, même s’il s’annonçait court permettrait à la jeune femme de faire plus amples connaissances avec le champion excentrique. Une chose était sûre du moins, les formalités ne seraient pas de mise avec lui, ce qui pour une fois ne serait pas plus mal non plus.
Cependant, la jeune femme n’eut pas le temps de sortir les clefs de son formidable bolide indigo qu’elle vit l’homme et sa troupe insectoïde entamer un footing et partir à pied vers le site qu’elle venait d’annoncer. Restant quelques instants perplexe, elle échangea un regard avec Charles qui grattait son crâne en observant la scène, le melon repoussé en arrière pour l’occasion. Ne comprenant tout d’abord pas vraiment le principe du “on la suit” pour ensuite partir sans l’attendre, la jeune femme vit là une parfaite occasion d’entamer une petite course avec celui qui se voulait être marathonien. Rappelant ses pokémons à la chaine, elle pénétra ensuite dans la cabine de conduite, alluma ses feux de brouillard puis se mit en route dans un vrombissement de moteur terrible. —Les enfants ne faites pas ça chez vous—
Moins d’une minute fut nécessaire pour doubler le moustachu et seulement une poignée de plus s’écoula avant que les ruines ne percent à travers la brume. L’avantage à cette catastrophe climatique puante, c’était qu’elle vidait presque entièrement les rues et ce, juste sous prétexte que l’on ne conduit pas lorsque le brouillard empêche d’y voir à deux mètres. Une raison bien futile aux yeux de la baronne. Adossée à son capot comme à son habitude, elle avait relâché son habituel duo en attendant que son partenaire du jour ne daigne arriver. —C’est fou combien un piéton est lent à coté d’une voiture de course—
Une fois l’homme arrivé, les deux équipiers purent enfin pénétrer au sein des ruines. Il régnait à l’intérieur une ambiance étrange et des hiéroglyphes tapissaient littéralement les murs, sans vraiment de distinctions entre les différentes zone de la grande pièce. Au fond, trois escaliers semblaient se séparer, l’un sentant atrocement l’humidité, l’autre dégageant une chaleur énorme alors que le derniers faisait briller ses marches lisses à la lumière du statitik de entomologiste. Un truc qui pue, un truc qui brule, un truc qui brille… Le suspens quant au choix vers lequel va se tourner l’aristocrate est presque palpable. Alors que la jeune femme vit l’homme s’engager de manière on ne peut plus conventionnelle dans l’escalier glissant au possible, elle jeta un bref coup d’oeil complice à ses pokémons, affichant son reconnaissable sourire satisfait et un hochement de sourcil on ne peut plus équivoque. Ignorant pour le moment les questions qui venaient de lui être adressées, elle plaça ses mains en porte voix pour annoncer haut et fort.
- ON SE POUSSE DEVANT !
Puis s’asseyant sur le sol, elle se laissa glisser comme une gamine sur un toboggan non sans accompagner sa descente d’un “whoooooo” amusé si non ravi. Juste à sa suite s’engagèrent son ossatueur et mackogneur, cependant moins ostentatoire dans leur manière d’apprécier la glissade. Arrivant quelques secondes plus tard en bas, le reptilien qui tenait fermement son chapeau pour ne pas le perdre pu découvrir sa patronne déjà debout en train d’épousseter son manteau afin d’en chasser la poussière, collectée pendant le voyage. Le temps que l’arrière de son vêtement perde sa teinte grise, le champion était arrivé et ainsi, la détective put prendre le temps de répondre à sa question.
- J’ai une tête à vouloir devenir le meilleur dresseur et à me battre sans répit ? Tout faire pour être vainqueur, gagner les défis… Non c’est vraiment pas ma cam’. Mais essayes encore, quel métier pourrais-je bien exercer selon toi ?
Tout en parlant, la jeune femme découvrait avec plus ou moins de difficultés les motifs de la salle dans laquelle elle se trouvait. La lumière de la petite tique, que Gustave semblait particulièrement apprécier vu la manière dont il s’en rapprochait dans l’espoir de lui faire une gratouille, était un bon début mais c’était trop peu pour pouvoir mener une exploration digne de ce nom. Tâtonant les murs qu’elle ne distinguait pas forcément, la jeune femme parvint finalement à trouver le parfait cliché des ruines antiques, un gros bâton qui ferait une superbe torche une fois allumé. Sortant son démolosse, elle lui présenta la torche, attendit qu’il l’allume et roberas quelques instants le feu se consumer avant de continuer ses observations. Se rapprochant qu’un pan de mur dont les gravures semblaient particulièrement bien conservées, elle fit un signe au champion.
- Tu vois ça ? Ce groupe de hiéroglyphe bizarre… Et bien je dirais........ Que je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il signifie.
Sans commentaire.
HRP:
Total de progression achevé :2,5% Endurance Restante :60 Objets de soin restants :4