La brunette a la bouche grande ouverte en "o", alors qu'elle lève la tête pour tenter de voir le sommet des gratte-ciels. On ne voit vraiment pas le sommet des plus haut, ils dominaent la ville et projetent leur ombre sur le pavé des rues. Mais ce n'est pas pour autant que la ville est plongée dans le noir, bien au contraire ! C'est tout un festival de couleurs qui s'allument à tour de rôle, on dirait presque des néons avec un aspect futuriste. Si ça continue, la petite fée va finir par avoir la tête qui tourne !
Il faut qu'elle s'assoie quelques instant, sur des marches, protégée par ses Pokémon. Ce n'est pas le moment de défaillir, la nuit ne fait que commencer et elle est venue là pour un événement bien précis : la fête foraine qui a été lancée en l'honneur de l'ouverture de la nouvelle arène de la ville. Après avoir été abandonnée de tous et avoir perdu son ancienne championne, et son casino emblématique, l'Imaginarium était à nouveau sous l'égide de la Ligue. Et quoi de mieux pour fêter ça qu'un grand rassemblement de tous les plus grands manèges dont les amateurs de sensations fortes puissent rêver ?
Vous verrez, il y aura une grande roue, et une maison hantée, et un palais des glaces, et des pommes d'amour...
Alice avait répété une liste interminable d'attractions un nombre incalculable de fois à son équipe. Tracassin avait des étoiles dans les yeux à chaque fois qu'elle récitait tous ces noms ; Lancelot devenait inquiet, ne pensant qu'à la protection de sa jeune dresseuse dans un endroit qui serait aussi bondé ; et Cheshire restait assez discret, comme à son habitude, ne s'exprimant qu'avec le sourire énigmatique de sa mâchoire d'acier.
Une fois le sentiment de tournis passé, Alice se relève et dépoussière sa robe avec une posture assez digne, s'attirant le regarde de quelques passants intrigués de voir dans un tel endroit une jeune fille vêtue d'un tel accoutrement. Une robe blanche et simple ne se fond pas vraiment dans un décor aussi futuriste, surtout lors des célèbres soirées de sortie.
Alors, si elle se souvient bien des indications qu'elle a lu sur le net... Ici c'est la Rue X, il faut prendre à droite, et continuer sur cinq cents mètres et... Elle tourne encore à droite, débouchant sur une place. Elle pensait qu'elle ne verrait rien de plus lumineux ce soit que les buildings colorés, elle s'était trompée. Elle doit passer un bras devant ses yeux pour se protéger de la lumière diffusée par des projecteurs. Une fois ses yeux habitués, elle comprend qu'elle est arrivée, et pousse un petit piaillement.
C'est là ! Regardez ! C'est la grande fête !
Elle sautille sur place, encourageant Tracassin à sautiller à son tour, lui qui adore imiter les débordements festifs de sa dresseuse. Lancelot fait quelques petits pas de danse, si on peut appeler le fait de sautiller d'un pied sur l'autre une danse. Une fois la joie passée, tous se précipitent pour dépasser les grilles de fer forgées et stylisées.
A l'entrée se tient un homme sur un présentoir, habillé d'un haut de forme et d'une costume en queue de pie et présentant une moustache bien fournie. Il tient un porte-voix dans sa main pour se faire entendre le plus possible, un véritable défis entre les musiques d'ambiance et celles des manèges.
Mesdames et messieurs, venez profiter d'une seule nuit de folie ! Venez avec vos amis, vos Pokémon, venez vous amusez à la grande fête foraine de l'Imaginarium !
HRP
HRP:
Comme l'indique le titre du topic sans aucune indication de personne, il s'agit d'un topic libre. Tout le monde est invité à participer, les dresseurs qui veulent monter leurs niveaux ou profiter de leurs pokémons, rencontrer des gens, ou les vilains qui veulent jouer les vilains. Vous êtes totalement libre, votre personnage peut aussi bien se balader, tenir un stand, faire un spectacle sur place. Pour les rencontres entre personnages, hé bien ça attendra que chacun se mette en place.
Attention toutefois si un Commandant arrive pour du grabuge, je sors Nocturne.
Sigismond Discret Gentleman
Messages : 62 Date d'inscription : 02/04/2020
Qui suis-je? Faction: Abyss Groupe: Commandant•e / Général•e Mon Equipe:
L'Imaginarium ! Débauche, fête, amusement, enfin voyons, avons nous vraiment besoin d'en refaire un résumé ? En cette nuit précise, Sigismond remit les pieds pour la deuxième fois dans l’égérie du festoiement à Maïlys. Mais ses raisons étaient assez différentes de la dernière fois, mais cependant y restaient liées. Ce furent ses intérêts qui l'ont conduit ici, malgré le fait que la pression de son organisation aurait pu entrer en jeu. Il en avait discuté à New Esperantown avec d'autres membres des Abyss, certains étaient vraisemblablement prêt à venir gâcher cette fête. Bien que cette idée soit charmante car elle débloquerait une vision intéressante à voir, tous ces stands et cette joie brisée d'un coup, le chaos qui s'emparerait de la joie et les gens qui paniqueraient comme des brebis face à un loup dans l'enclos, ce serait un spectacle aussi chatoyant que cette fête aux yeux de Sigismond. En même temps beaucoup de gens pensaient bien que cela arriverait, une fête à l'honneur du nouveau champion, à l'honneur de la Ligue qui reprenait le contrôle de cette ville, il n'y avait pas plus grande injure aux yeux des Abyss... Au demeurant, même s'il saurait tiré même de cette situation un plaisir non dissimulé, et qu'il rejoignait un peu son organisation sur la "haine" envers la ligue, cela embêterait fortement Sigismond, lui il n'était pas ici pour le grabuge mais pour sa propre envie. Il y avait réfléchit voyez vous, le calcul était simple : fête en l'honneur du champion, donc présence du champion, donc présence de dresseurs, donc présence de fun, donc présence de Célestio. Même s'il ne s'attendait pas à le confronter ici et maintenant, ni à mettre à exécution son plan, il pourrait déjà commencer à l'observer qui sait ? Quoiqu'il ne fallait pas qu'il s'emballe, il n'allait peut être pas venir, et Sigismond avait sous-estimé la foule...
Il n'était pas un commandant connu, un peu un moussaillon dans la flotte imposante des Abyss, il ne risquait pas de se faire reconnaître dans la rue. Un plaisir que Sigismond avait, même lorsqu'il interrogeait les gens c'était bien servir du thé. Son passé de serveur le poursuivait, il aimait qu'on lui dise que son thé était bon, il mettait les gens à l'aise avant de leur casser le premier doigt souvent, la surprise dans les yeux et la douleur dans le cri, un mélange parfait aux yeux du jeune homme. Le rapport ? Le thé bien évidemment ! Il fallait rester discret dans une fête comme ça, malgré le fait qu'il n'était pas connu, attirer des gens, et surtout aller à la pêche aux infos... Sa cible était un dresseur particulier certes, mais savoir où se situait le Champion ou d'autres petites bricoles du genre se révéleraient utiles pour ses camarades ! Il avait donc prit des avances et en appelant les gérants des festivités, Sigismond avait obtenu la permission d'ouvrir un stand pour ce grand événement.
Situé sur une place avec une fontaine, non loin de la grande roue, Sigismond avait monté une petite baraque qui lui servait de "Café". Avec pour slogan "Le meilleur de Galar et de Kalos se rejoint dans votre tasse", quand auquel son Polthégeist et sa Sidérella, qui l'aidaient au service, restaient sceptique, Sigismond pensait attirer un bon nombre de gens. Avec 6 tables pouvant accueillir donc au maximum jusqu'à 30 personnes dans son café, il semblait à Sigismond faire plutôt une bonne affaire, l'argent était toujours utile après tout, et pour être le plus discret dans une fête autant devenir une partie de la fête ! Le nom "café" était usurpé du coup, c'était un vrai salon de thé : que du thé et des parts de gâteaux ou des pommes d'amours que les gens pouvaient acheter. Il faisait les gâteaux lui même, il aimait se dire qu'il se débrouillait vraiment bien ! Par contre pour les pommes d'amours, il s'était lié "d'amitié bénéfique" avec le vendeur d'à côté, "amitié bénéfique" car ils s'entendaient juste pour le bénéfice.
L'événement ne faisait que commencer et Sigismond avait déjà eu quelques personnes à ses tables, Polthégeist était content que son thé plaise, c'était une jouissance pour lui. Alors qu'il ne restait que 2 personnes dans le salon, Sidérella s'avança vers son dresseur et le regarda intensément. Il comprit.
Désolé Sidérella, je t'ai dit que je n'étais pas forcément adepte de la discussion mentale, j'ai du mal.
Elle s'excusa promptement et écrivit donc en traduisant ses paroles avec ses pouvoirs psychiques.
Fais de la pub, il n'y a plus de gens.
Cette idée cachait surtout le risque que prenait Sigismond, si pendant plus de 30 minutes personne ne goûtait au thé de Polthégeist, ce serait le drame, et encore pire si on lui disait qu'il était mauvais... A ce moment ce ne serait pas les autres membres des Abyss qui feraient un carnage, mais le Pokémon ! Sigismond restait cependant serein, il goûtait tous les thés de Polthégeist, et aucun n'était décevant, ils étaient tous parfaits, mais quand même !
Le Commandant s'avança dans la rue, tenue de serveur avec tablier et noeud papillon, témoignaient déjà de ce qu'il faisait lors de cette grande fête. Il prit ses grandes mains et les plaça en haut parleur autour de sa bouche. Il n'aimait pas trop ça mais il n'y avait pas le choix...
LES MEILLEURS THES DE KALOS ET GALAR SONT ICI, VENEZ PROFITER D'UNE PAUSE BIEN MERITE !
L’Imaginarium a toujours été une escale obligatoire pour les voyageurs qui veulent rejoindre ou quitter Bordeciel en toute sécurité. Quand on devait rescue des touristes pris dans une avalanche, on retrouvait toujours un petit gadget ou un jeton de casino avec eux. Je comprends que la city puisse attirer les gens, avec ses flashs lumineux de partout et ses grandes tours. Moi aussi, ça m’avait impressionné la première fois – ça m’avait fait gerbé, surtout –, mais il faut croire que je ne suis plus la cible maintenant. Whatever, je l’ai toujours dit, ces grandes structures d’acier et de lumière ne sont bonnes qu’à attirer les Aéromites et les types Vol. Et encore, même Haven ne veut pas s’en approcher.
On était censé camper aux abords de la ville, un peu plus loin dans la forêt, pour ma première journée de journey, suivant la règle n°1 du Ranger : Ne jamais payer un hôtel quand on peut dormir gratos dans la nature. Je n’avais pas prévu de m’approcher du dédale urbain pour ce soir, mais un event vint chambouler mes plans. Une fête foraine, pour la durée d’une nuit, en l’honneur du retour de la Ligue dans la ville aux milles et uns néons. Sah, what a plaisir. C’est la dernière occasion pour moi de me laisser emporter par l’ivresse de l’Imaginarium Night Fever avant de rentrer dans une longue session de boulot.
Ça doit faire trois quarts d’heure que j’erre dans un labyrinthe de ruelles et d’avenues, jonglant entre regarder devant moi pour ne pas me prendre quelqu’un et l’application de Maps sur mon portable. C’est qu’il y a du monde dans les rues ; le carnival doit vraiment être insane pour attirer autant de gens. Enfin, évidemment qu’il l’est, si j’y vais. Ahahahah, just kidding. Mais il a intérêt à valoir le déplacement. En parlant de déplacement, je surprends quelques passants se retourner vers moi et s’écarter avec de grands yeux. Ils ne devaient pas s’attendre à voir un Ranger en chemise à fleur débarquer dans leur paradis futuriste. Malheureusement pour eux, la fête ne leur est pas réservée, les amis de la nature ont bien le droit de s’amuser eux aussi !
Mesdames et messieurs, venez profiter d'une seule nuit de folie ! Venez avec vos amis, vos Pokémon, venez vous amusez à la grande fête foraine de l'Imaginarium !
Ah, enfin ! Ma tête se lève sur le showman aux braillements racoleurs et, plus loin, une ribambelle de stands en tout genre. Je chill deux secondes devant l’entrée, profitant de ma stature pour observer efficacement ce qui nous attend à l’intérieur. Des jeux, des attractions, des boutiques, et surtout, un maximum de gens et de bonne humeur. Ça, c’est le genre d’ambiance qui met bien. L’agitation alentour semble réveiller Shago, qui dormait sur mon épaule jusque là. Je m’accroupis pour la laisser sauter au sol, l’imitant dans ses étirements, ajustant un peu ma chemise et ma coiffure – tiens, j’avais de l’herbe dans mes cheveux. Elle a l’air un peu perdue au milieu de toute cette foule, elle qui a plutôt l’habitude des coins tranquilles. Anyway, la connaissant, cette confusion sera vite remplacée par de l’amusement ; c’est pour ça que je l’aime bien, elle sait s’ambiancer avec les autres quand il le faut. Mais faut-il encore la rassurer.
"Listen Shago, peu importe ce qu’il se passe, tu restes près de moi. Et tu me retrouves ici si jamais on se perd."
J’indique du bout du doigt un endroit calme près des guichets. L’Araqua me répond d’un mouvement de tête fébrile, avec déjà plus d’assurance qu’il y a deux secondes. ALL RIGHT ! Il est temps pour nous d’entrer dans l’ode à l’amusement que représente cette fête foraine. Par quoi va-t-on commencer ? Et pourquoi y réfléchir, after all ? Si cette fête est aussi grandiose qu’on nous le rabâche, il n’y aucune raison de chercher quelque chose en particulier, tout y est. Faisons d’abord un peu de repérage en flânant dans les allées, peut-être y trouverai-je quelque chose de sympathique… ou quelqu’un.
L’imaginarium… la dernière fois qu’elle était venue ici… oh, elle préférait ne pas y penser. Enfin, cette histoire de fête foraine l’avait attirée. Ça ne pouvait qu’être une bonne chose. Il était rare qu’elle prenne du temps pour elle, sans penser à Abyss, ni à toutes ces choses déprimantes. Enfin, elle allait pouvoir se détendre, et découvrir qui elle voulait être.
La jeune femme soupira. C’était bien beau tout ça, mais comment faire ? Bah ! Il fallait trouver quelque chose qu’elle aimerait faire. Néanmoins, elle n’en eut pas le luxe. Sa Gruikui lui tirait sur le pantalon, l’embarquant vers une grande roue.
"Hein… ? Oh, je vois. Très bien, allons-y, mais calme-toi un peu.."
Imaginarium. 21H57. Cible : Anaïs Sakana. Profession : Commandante Abyss infiltrée dans le STERN. (supposément.)
"Aujourd’hui est le grand jour. Enfin, je vais te démasquer. Hum.. je te vois venir ! Tu me penses idiote ! Mais je t’aurais, chère commandante. Tu ne peux plus m’échapper. Et enfin, ils me croiront tous ! Ils se moquent tous de moi, mais ils vont voir ! Qui est l’idiote, maintenant ?!"
"Maman ! La madame elle parle toute seule !"
"Laisse-la chérie, elle est folle. Viens, on s’en va !"
… Cachée derrière un mur, Vanessa observe. Oh oui, elle la voit bien. Ne fais pas un pas de travers, Anaïs. Tu le regretterais.
Fiou, enfin sortie de cette grande roue. La vue a beau être impressionnante, l’attente n’en vaut pas forcément le coup. Et puis… que faut-il faire, lors de la descente ? Simplement patienter ? Enfin, ce n’est pas le genre de chose qu’apprécie Maya, au grand dam de sa Gruikui. Soudainement, la dresseuse peut entendre quelque chose. Un salon de thé… et puis, pourquoi pas ?
"Hum… b..bonjour, excusez-moi ? Est-ce que je pourrais entrer.. ? Et… connaître votre carte.. s’il vous plaît, monsieur !"
"Tiens tiens tiens… qu’avons-nous donc là ?! Anaïs Sakana. En pleine conversation avec… ! ENFIN ! J’AI FINALEMENT LA PREUVE !"
Riant à gorge déployée, Vanessa s’apprête à partir. Une seconde… ils ne la croiront jamais ! Argh… elle doit prendre une photo ! Avec la réunion de deux commandants : Anaïs Sakana et Sigismond, tout le monde sera forcé de la croire ! Saisissant rapidement son téléphone portable, la jeune femme dégaine, et appuie rapidement sur le bouton, avant de s’enfuir en courant.
Quelques mètres plus loin, elle s’arrête, essoufflée. Il est temps d’admirer la preuve, et de l’envoyer à tous ses contacts. À part sa mère. A-t-elle d’autres contacts ?… BREF ! Cette preuve !… la photo est très bien cadrée, et on peut voir un charme fou s’en dégager. Seulement… il s’agit d’un selfie de Vanessa.
"Tu es forte, commandante… je ne sais pas comment tu t’y es prise pour trafiquer mon téléphone, mais je t’aurais ! JE T’AURAIS !"
"Maman… la dame… elle nous a suivi…"
"Viens mon ange, on rentre à la maison !"
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Équipe:
Walter Blake Gentleman mais pas trop.
Messages : 261 Date d'inscription : 19/05/2017
Qui suis-je? Faction: Neutre Groupe: Civil•e Mon Equipe:
J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne m'étais plus amusé et ça faisait encore plus longtemps que je n'avais eu l'occasion de me rendre dans une fête foraine, dommage qu'elle soit donné en l'honneur de la Ligue. A moins que ce ne soit de la Némésis ? Vu que le champion qui s'était installé dans cette ville n'était autre qu'un ancien Commandant de la Némésis et bien que je ne l'ai jamais vraiment rencontré, je me sentais un peu triste. Les traîtres ne sont plus ce qu'ils étaient... Je le plains, il ne sait pas ce qu'il l'attend.
Le problème étant cependant que je ne pouvais plus me balader comme si de rien n'étais, je m'étais dévoiler à la Ligue et au reste de l'île, bien que moins répandu que celui d'Angstorm, mon visage était maintenant tristement connu du public et il faillait y rajouter mon interview avec Coconfort. Je devais donc rester incognito si je voulais profiter des réjouissances, je venais de capturer un Pokémon qui se révélerai bien utile pour la suite mais il était encore un peu tôt pour que je m'en remette à lui aussi mon costume de Wendy fera très bien l'affaire pour ce soir. J'étais donc de sortie avec ce dernier pour apprendre à peu mieux le connaître, il s'agissait d'un Zoroark shiny, j'ai nommé Cheshire.
La classe:
"Mesdames et messieurs, venez profiter d'une seule nuit de folie ! Venez avec vos amis, vos Pokémon, venez vous amusez à la grande fête foraine de l'Imaginarium !"
C'était le signe que je m'étais bien rendue au bon endroit et que j'aillais pouvoir enfin m'amuser un peu. On a été voir la maison hanté, c'est assez marrant de voir tout ces décorations et déguisements un peu kitsch (absolument aucune ironie là dedans) et ça l'avantage de me rappeler quelques souvenirs à peine vieux d'un an. Cependant, le passage le plus drôle dans cette maison hanté aura été quand Cheshire effraya un des forains venu nous surprendre dans le dos. En sortant, le Zoroark aperçu un stand de café et le fixait du regard avec envie, il en avait presque la bave qui coulait, c'était adorable.
"Tu veux un truc à manger ?"
Cheshire prit en flagrant délit était un peu surpris puis il tourna la tête avec dédain, il était trop fier pour avouer ses envies de sucre à son nouveau propriétaire. A vrai dire, je mangerai bien des chichis, sans ça une fête foraine n'en est pas vraiment une ! Je tirais alors Cheshire par le bras pour qu'il me suive jusqu'au stand où un serveur essayait tant bien que mal d'attirer les clients. En espérant qu'ils ont autre chose que du thé parce que c'est franchement dégueulasse. Sans vraiment regarder ce qu'ils y avait je passais commande.
"Bonsoir, des chichis pour deux et un café s'il vous plait !"
- Doopliss reviens ici ! Rends cet aspirateur à la dame !!
Course-poursuite effrénée en ce début de soirée, à l’annonce de l’ouverture d’une fête pour justement fêter l’ouverture d’une nouvelle arène. Le Spectrum avait volé l’aspirateur qu’une dame trimballait – ne vous demandez pas pourquoi. L’aspirateur était sans fil, et le spectre l’avait allumé, déambulant à toute vitesse dans les ruelles de l’Imaginarium et maintenant dans cette fête foraine, l’air complètement fou. Il laissait sortir sa langue, en regardant vers les cieux, ne regardant quasiment pas où il allait. Il percutait certaines personnes avec son aspirateur, ou passait à travers eux.
Valder s’était à la base simplement dirigé à l’Imaginarium pour voir quel était le type de prédilection du nouveau champion. Type ténèbres, dommage. Il avait déjà son badge ténèbres. En attendant, cela lui permis de découvrir ce que ce champion tenait, au-delà d’être une simple arène. Mais bon, comment une situation pouvait-elle être normale lorsque le Spectrum sortait de sa Pokéball pour aller semer la pagaille ? On ne savait jamais ce qu’il avait en tête.
La course folle du jeune homme après son Spectrum les menèrent non loin d’une femme prenant un selfie tout en harcelant un enfant et sa mère – c’était évidemment ce qu’elle faisait, non ? – avant de passer proche d’un homme en tablier et nœud papillon faisant de la pub pour du thé. Doopliss tenta d’arracher le nœud papillon, mais avait-il réussi ? Valder ne pouvait pas le voir d’ici. Finalement, après quelques mètres, le spectre fit un demi-tour en faisant un rond autour de l’empoisonneur avant de repartir vers l’homme au thé pour venir s’introduire dans sa baraque de fortune, se mettant alors à zigzaguer entre les tables avec son aspirateur.
Le jeune homme soupira.
- Excusez-moi…
Précision importante : le Spectrum avait encore volé sa Pokéball pour éviter d’être rappelé.
S’il y avait bien un lieu où tout était possible, il se trouvait sur Maïlys et portait le doux nom d’Imaginarium, un nom dont même l’étymologie renvoyait au rêve et à l’amusement de tous. De toutes les lieux visibles de l’île, cette dernière occupait la tête du classement personnel de la baronne de saint Gil. Fantasque, sans limite, capable de tout et insupportable à vivre au quotidien, il fallait croire que la cité avait presque été calquée sur la jeune femme elle même. —Presque seulement parce que tout le monde le sait, je suis un rayon de miel à vivre—
Et en cette journée ensoleillée, le dit rayon de miel justement avait décidé de faire un tour dans la ruche bourdonnante qu’était la capitale du jeu, autant par amusement que par conscience professionnelle. Car oui, il y avait un semblant de conscience professionnelle dans tout déplacement qu’effectuait la baronne, c’est ce qui en faisait une détective hors pair et incomparable. Heureusement d’ailleurs, cette perfection au travail permettrait peut être de ne pas porter trop attention aux autres motifs de sa visite et à sa tenue.
Tout s’était décidé brusquement le matin même, alors qu’elle se trouvait à son bureau, les yeux fixés sur l’écran de son pc quelque peu lasse et lassée de recherches qui duraient depuis trop longtemps et qui s’étaient trop éloignées de leur but initial. Fatiguée de passer de page en page, elle avait commandé à son porygon2 de fouiller les méandres du web à sa place et elle en profitait à présent pour lire diverses infos et tips sur les villes de Mailys et leurs alentours. Lorsqu’elle arriva sur le portail de l’Imaginarium, elle manqua tomber de sa chaise et écarquilla des yeux larges comme des soucoupes. Une fête foraine était programmée en ville pour quelques jours, jusque là, classique, mais comme n’est pas ville du futur qui veut, un laser tag en réalité virtuelle était organisé dans les rues et était ouvert à tous pour une somme modique. Enfin une somme modique permettant de rentabiliser l’opération. Modique. Tout à fait. Bref. La détective décrivit le programme des festivités à ses associés et Pokémons et découvrit aussi que là bas tout se louait. TOUT. Même les vélos. Je dis ça, au cas où quelqu’un voudrait un vélo.
Et c’est ainsi que, de retour au moment présent, les gens pouvaient voir passer dans les rues de la ville, outre une folle à selfie, outre un fantôme en aspirateur, outre un travelot-de-café, une baronne entièrement déguisée en shérif montée sur le dos d’un galopa qui n’était pas à elle. —On vous a dit : tout se loue là bas—
La jeune femme portait un long manteau de cuir marron chocolaté au haut col remonté sur son cou, cachant partiellement le bandana qui venait protéger ses cervicales fragiles. Un corset rigide à l’élégance folle plaquait cruellement sa poitrine et la réduisait de moitié tout en flattant néanmoins outrageusement ses formes graciles, dissimulées sous son manteau ample. Un pantalon sombre et des cuissardes achevaient de dessiner l’élégance silhouette de la baronne alors qu’un chapeau orné de deux plumes de corboss parachevaient la perfection de la tenue. Les seuls éléments jurant avec ce costume étaient les lunettes de réalité augmentée qui masquaient le regard de la brunette, donnant à ses iris d’ambre des reflets bleutés virtuels et le fusil de laser-tag futuriste qui lui avait été confié en même temps que ces dernières. Les flammes maitrisées de la licorne de feu venaient lécher le manteau de la détective, drapé derrière elle sans qu’il ne gène le Pokémon ni ne touche le sol. Evidement, les bonnes vieilles habitudes ayant la vie dure, elle montait en amazone, comme le ferait n’importe quelle dame de son rang et de son sang. Sur la croupe de sa monture, Charles, beaucoup moins gracieux que sa patronne, luttait pour rester en équilibre tout en maintenant son chapeau melon sur sa tête. Au pied du Galopa enfin, marchait souplement le démolosse de la jeune femme, aussi fier et à l’affut que sa propriétaire. —A quoi bon faire les choses à moitié quand on peut les faire en double—
Amélia:
Remarquant à quelque mètre une enseigne qui réveillèrent chez la jeune femme des souvenirs passés de son lointain bercail, elle plissa les yeux, hocha sobrement la tête avant de sortir une cigarette de sa poche. Elle l’alluma à la crinière de sa monture et la talonna pour la lancer à un petit galop vers le café de fortune encore peu fréquenté. La courte distance parcourue, elle stoppa net la licorne de feu, sauta de son dos et manqua bousculer dans l’opération une mère et son enfant, trop occupés à s’inquiéter de la santé mentale d’une pauvre fille qui parlait toute seule. —Parler toute seule, qui fait ça ?—
- Un double s’il vous plait, lança t’elle en s’avançant vers la baraque, slalomant entre les tables.
La jeune femme s’accouda au comptoir pour attendre son café, et non whisky bien entendu bien que la tenue puisse porter à confusion. Pendant ce temps, Charles qui était à son tour parvenu à descendre, attacha les rennes du galopa à une borne de trottoir à laquelle il s’accouda, observant les environs. Ses yeux passèrent sur les clients du café et restèrent fixés sur l’aspirateur qui venait vers eux plutôt que sur la jeune femme discrète qui buvait un café seule sur une table à l’écart des autres. Tout dans son maintient et dans ses manières de déguster son thé jusqu’au port de sa tasse n’était que grâce et élégance. Son visage avait des traits fins très largement masqués par une imposante frange blonde et une paire de lunettes de soleil noires d’une opacité à faire peur. De corpulence fine sans être maigre, la robe moulante noire renforçait cette impression de longitude de la silhouette néanmoins assez grande. Enfin, un opulent boa tombait mollement sur les fines épaules de la dame et contrastait avec le tombé dos nu de sa tenue qui révélait le bas de ses reins. Une question seulement subsistait, était elle aveugle ou cachait elle un plus lourd secret par delà les verres sombres qui masquaient son visage ? Alors que le fantôme fou passait autour des tables avoisinantes, elle murmura entre deux gorgées de thé, le bruit du moteur de l’appareil ménager couvrant sa voix.
-Un homme fortuné m’a demandé de vous transmettre ses amitiés.
Reprenant une délicate gorgée de sa boisson en y trempant à peine les lèvres, la jeune femme agit comme si de rien n’était mais un éclat de framboise semblait avoir brillé derrière les verres l’espace d’un fugace instant. Un clignement d’œil plus tard, elle avait disparu, téléportée sans doute par une garde-voie postée non loin mais vers où ? Sans doute que le mot glissé sous la soucoupe de sa tasse l’indiquerait au spectre qui n’aurait aucun mal à s’y rendre vu les moyens dont il disposait.
Serait-ce Ephira ? :
De son coté, la détective de dos n’avait rien vu de l’étrange échange et n’avait reporté son attention vers le bruit d’aspirateur que trop tard, voyant moins le spectre que son propriétaire gêné qui évoluait difficilement entre les tables dans l’espoir de rattraper son pokémon. Avalant cul-sec la brulante mixture à l’amertume exquise, elle déposa un billet sur le comptoir, glissa sa cigarette entre ses lèvres et attrapa l’épaule du dresseur pour l’arrêter, posant la crosse de son fusil sur le sol pour lui parler.
- Alors pied tendre, la discrétion dans les cafés c’est toujours pas acquis ?
Tournant les yeux vers l’aspirateur qui filait à vive allure, elle souffla une volute de fumée bleutée, loin du visage du jeune homme cela va sans dire, et plissa les yeux comprenant ce qui se déroulait. Affichant un sourire plein de malice, elle désigna le fantôme d’un signe de tête, leva un sourcil, écrasa son bâtonnet de tabac et proposa.
- Je vous file un coup de main ?
Sans attendre de réponse, elle détacha son galopa de location se hissa dessus, montant cette fois plus classiquement, écartant l'élégance au profit de l'ergonomie. Elle tira sur la main du dresseur pour l'inviter à monter en croupe à son tour, ou pour l'y forcer, question de point de vue. Il ne serait peut être pas aussi bien installé en croupe que sur la selle, mais lui n'avait pas de corset qui lui maintenait le dos. Ça n'a aucun rapport mais ça mérite d'être dit. La jeune femme jeta un oeil à ses poékmons et leur indiqua de la suivre et si le démolosse y était prêt, l'ossatueur ne manqua pas d'exprimer ouvertement son mécontentement, faisant remarquer en levant les bras au dessus de sa tête dans un signe d'agacement qu'il n'allait quand même pas courir.
- Fais preuve d'un peu d'imagination que diable. Elle regarda par dessus son épaule pour parler à son "passager", ne prenant même pas la peine de masquer son air ravi.On lui laisse 30 secondes d'avance ? Accrochez vous, ça risque de secouer.
Les trentes secondes écoulées, elle talonna sa monture qui s'élança dans un galop qui n'avait plus rien de petit. Les nombreuses années qu'elle avait passé plus jeune à apprendre à monter avaient peu être du bon finalement. A ses trousses, le chien de feu suivait l'allure en courant le plus vite possible, profitant de cette courses comme d'un exutoire. Charles quant à lui, avait espéré monter sur le dos de son collègue et camarade qui lui avait fait comprendre que même pas dans ses rêves les plus fous il ne lui monterait sur le dos. C'était un chien, pas un poney. Il avait donc dû se résoudre à opérer comme il savait le faire et avait pour ça repéré un gamin à trottinette qui narguait ses camarades d'une manière aussi odieuse que stupide. Les parents n'étant pas en vue pour corriger la situation, il y procéda lui même en bousculant le mioche et lui volant son véhicule. Ce n'était pas du tout une panacée, loin de là, et il devait à la fois maintenir son os et son chapeau pour ne perdre ni l'un ni l'autre mais au moins, il n'aurait pas à courir et il pouvait suivre sa patronne, ou plus exactement la poursuivre, même si cela devait être de loin. Et maintenant les passant allaient pouvoir assister à la course poursuite d'un Spectrum sur aspirateur poursuivi par une cavalière déguisée en cowboy avec des lunettes de réalité augmentée, sur galopa avec un dresseur en croupe, un démolosse et un Ossatueur en trottinette —Je serai prête à offrir ma collection de petites billes brillantes pour voir leur tronches—
Il y a tout un tas de gens qui passent devant les organisateurs, ce soir. Ce sont tout autant de profil différents. Une pauvre fille qui s'amuse à en suivre une autre, avant de faire un selfie et s'enfuir. Une mère et sa fille bousculées par la dite pauvre fille. Un grand dadais venu tenir un stand de thé. Une fille bizarre qui avait des fleurs dans les cheveux, accompagnée de trois Pokémon fée. Une montagne de muscle aussi blonde que virile qui en a poussé plus d'un à mettre en doute sa sexualité. Un travesti, certes bien déguisé, mais Robert, 45 ans, avait le flair pour les repérer. Un jeune homme qui courait après un Spectrum sur un aspirateur. Jusque là, rien d'anormal. Et c'est alors qu'ils la virent. L'élue. Une femme séduisante qui avait pénétré dans l'enceinte de la fête, déguisée en véritable cow-girl pure et dure, perchée sur un Galopa de location. Elle était l'élue, parce qu'il semble qu'elle était la seule personne de la soirée qui se soit rendue sur le site officiel de la fête, à avoir trouvé la bonne page internet cachée, surmontée un mur de spams et de pubs, et enfin, même arrivée sur la bonne section du site, à avoir lu en petits caractères de couleur blanc sur fond blanc, que le principal évènement de la soirée pourrait être un Laser game. A condition qu'un tel messie se présente à l'événement.
Les deux organisateurs se concertent, le regard grave. Ils hoche la tête en même temps pour signifier leur commun accord de lancer la "véritable" fête. Comme deux automates programmés à la millième de seconde près, ils sortent en même temps chacun une clef, dissimulées dans leur col, avant de s'approcher d'un panneau de contrôle. C'est encore ensemble qu'ils enfoncent leur clef dans le panneau, avant de la tourner.
Dans quelques minutes, le show va pouvoir commencer.
Voilà, c'est fini ! Tu es très belle comme ça !
Alice remercie les jeunes femmes, avant de prendre congé. Elle a trouvé un stand vraiment sympathique. C'était un stand de coiffure, tenu par des coiffeuses spécialisées de New Lakit. En plus de laver et de huiler les cheveux, elle réalisent des bijoux et des soutiens -chouchous, broches, à mettre dans les cheveux, le tout paré de fleurs. Alice se retrouve avec les cheveux ramenés en arrière, en une grosse natte, resplendissante avec des paillettes et des fleurs. Toute l'équipe approuve, Lancelot en tapotant le sol en rythme avec ses mains, Tracassin en sautillant et Cheshire... Cheshire approuve.
Merci beaucoup ! Votre stand est super, je vous mettrai cinq étoiles sur forainadvisor !
Et la voilà qui s'en va d'un pas léger, guillerette, sifflotant même. La soirée se déroule pour le mieux jusqu'à présent, qu'est-ce qui va bien pouvoir la gâcher ? Hé bien on va voir ça tout de suite. Alice se fait percuter, bam, par une jeune fille qui a l'air pressé de s'enfuir, son smartphone à la main, comme si elle avait prit la preuve ultime de la tromperie d'une prétendue camarade.
Aïe... Vous ne pouviez pas faire attention où vous courez ?
Mais alors qu'elle se masse la tête en se relevant, l'autre a déjà disparu, sous les cris et les mimiques de colère de Tracassin, aussi excité que Taz, le diable de Tasmanie. Oui, imaginez les mêmes mimiques et les bruits à base de "BLELELEELULEULELDUEEERPOUF", et vous avez l'attitude de Tracassin sur le moment.
Vraiment, les gens de la grande ville... Leur attitude est...
Non, elle ne va pas le dire pour si peu. Elle a encore toute la soirée devant elle, et elle a sa superbe coupe de cheveux. Elle ne va pas dire le mot interdit. Voilà, respire... Inspire... Expire...
Mais alors qu'elle est en pleine respiration de relaxation, la jeune fille est à nouveau sauvagement percutée. Cette fois-ci par un ectoplasme monté sur un aspirateur, poursuivi par ce qui semble être la personne chargée de la surveillance de l'ectoplasme. Même cinéma en réaction au chauffard du bitume.
Cette fois, Alice rougit quelque peu et tremble.
Ce...C'est... Aaaaah ! Elle balance ses poings en l'air. Cette fois-ci, le fieffé félon ne va pas prendre la fuite aussi facilement !
Bien redressée, bien dans ses chaussures, la petite fée se met à la poursuite du jeune garçon. Il ne va pas s'en tirer à si bon compte !
Une rapide course amène la jeune fille à un salon de thé, tenu par un particulier, semble-t-il. Les stands tenus par l'équipe de la ville ont en effet le sigle de la mairie sur leur stand. Là elle voit le jeune garçon qui semble s'aplatir en excuses devant le propriétaire du salon de thé. Il va voir... En grandes enjambées, Alice arrive derrière le jeune, et lui fait alors savoir qu'elle est là en toussotant un "Excusez moi", et en lui tapotant l'épaule. Un fois l'attention du jeune homme attirée, elle peut commencer. Le seul hic, c'est que se retrouver ainsi en face à face est bien plus intimidant qu'elle aurait pu l'imaginer, surtout avec un garçon.
Monsieur, ahem... Je... Je m'appelle Alice, je suis désolée de vous importuner de la sorte mais je... votre... Votre Sepctrum, il m'a percuté avec son aspirateur. Et c'est... Je ne vous en tiens pas rigueur personnellement, mais... J'estime avoir droit à une compensation, aussi je m'excuse d'avance pour ce qui va suivre...
Alors, elle s'éloigne à grands pas, cette fois-ci pour atteindre l'ectoplasme qui a fait de la terrasse du salon de thé son circuit de karting.
Dis, donc, toi ! Tu m'as percuté tout à l'heure ! Tu fais le zouave, et tu mets ton dresseur dans une situation plus qu'embarrassante... Laisse moi te dire quelque chose... Ton comporte est tout simplement...
Ça y est, la tension accumulée va pouvoir éclater alors qu'elle prend une grande inspiration.
I N A C C E P T A B L E !
Des passants s'arrêtent pour regarder qui peut bien hurler ainsi. La brune se détourne du fantôme pour revenir vers le jeune dresseur, rouge comme une pivoine. Elle s'incline alors poliment devant lui.
Je suis vraiment désolée, désolée... Je sais que je n'aurais pas dû proférer de tels propos à ton pokémon, mais il m'a vraiment fait mal, alors je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire ce que je pensais. Laisse moi te payer quelque chose à boire pour me faire pardonner.
Et voilà comment le jeune homme qui était totalement inconnu d'Alice se retrouve avec un smoothie à la baie Pêcha, payé par la jeune brune. Et après ça hé bien, Alice reste assez éloignée de lui, bien trop gênée par ce qu'elle a dit à son Pokémon pour lui adresser à nouveau la parole.
Voilà où Alice en est rendue, de son côté, juste avant que ça ne commence.
Car oui, ça va commencer, à présent. Ça fait plusieurs minutes à présent que la cowgirl a débarqué, et que les clefs ont été tournées. Les mécanismes qui composent l'Imaginarium sont en train de se mettre en place. Et quand on en vient à l'Imaginarium, les rouages, c'est l'Imaginarium lui-même. Tout commence par une sirène d'alarme assez inquiétante. Les stands se mettent à bouger, comme les personnages mécaniques d'une horloge stylisée. Ils s'enfoncent en partie dans le sol, et ces parties sont remplacées par de nouvelles qui émergent elles-même du sol. Bientôt, toute la fête foraine à un look de Western futuriste. Un peu partout apparaissent des stands où sont placés des chapeaux ou coiffe de plumes, attachés à des lunettes de réalité virtuelle, ainsi que des armes de laser game, en forme de véritables armes du XIX ième siècle. Une voix retentit alors dans tout le parc, au travers de relais de haut-parleurs :
Mesdames et Messieurs ! L'événement secret de la soirée a été déclenché. Guerre du far wast ! Les règles sont simples. Le parc entier est votre terrain de jeu. Tous les visiteurs qui ne font pas partie du staff officiel de la fête foraine comptent comme joueur. Le but du jeu est d'éliminer tous les autres en leur tirant dessus. Le statut d'un joueur, éliminé ou en cours de partie, vous sera indiqué par vos lunettes, et une fois éliminée, vous ne pourrez plus utiliser vos pistolets. Si vous n'êtes pas intéressés par le jeu, nous vous invitons à continuer de profiter des stands qui sont toujours ouverts, et à vous laisser tirer dessus, ce sera rapide et efficace. Parlons maintenant de la récompense qu'obtiendra le dernier encore debout.
Un silence religieux s'installe.
Le grand gagnant du Laser Game de l'Imaginarium aura l'accès gratuit à tous les manèges et les attractions pour les derniers jours de la fête foraine ! C'est tout. Vous pouvez commencer à jouer.
La bombe a fait son effet. Le silence laisse à présent place à la panique. Les gens se ruent vers les stands d'armes laser, qui ont été prévues en quantité plus que suffisante, par la sécurité du parc, histoire d'éviter une émeute quand même. Les sceptiques lèvent simplement les yeux au ciel et se laissent tirer dessus, ils ont passé l'âge de ces conneries.
De son côtés, Alice est repoussée bien malgré elle derrière un tronc d'arbre, avec un petit pistolet et une paire de lunettes.
Ohlala, je n'avais pas prévu de finir la soirée comme ça... Que faire ?
HRP:
Voilà, merci à Amélia pour l'inspiration. %) Donc voilou, la fête foraine est devenue un laser game gigantesque, le gagnant du topic gagnera inrp le droit d'avoir les manèges gratuits. Je n'ai pas réussi à en faire un vrai event avec une récompense à la clef.
Mais ça doit rester libre, donc comme indiqué, si vous avez envie de continuer votre rp en social, considérez que votre personnage se laisse tirer dessus, et vous pourrez continuer vos interactions avec les éliminés. :3
Sigismond, à peine sa page de pub terminée, croula sous le travail. Bien sûr, il n'avait aucun doute que son salon de thé aurait du succès, c'était évident vu la qualité de son service et de ses boissons, mais jusqu'à ce que les gens se bousculent dans le salon pour en ressortir à la va-vite, ce fut une chose surprenante pour le jeune homme. Prenons les choses dans l'ordre, soufflons un peu... Calmement... posément... tranquillement à base de tranquillade quoi, en direct de la marina, Fatal Sigismond allait faire son taf comme toujours : efficacement. Enfin si bien sûr il se contrôlait de prendre deux ou trois clients pour lui, toutes idées obscènes de côté il n'avait pas envie ce soir là, mais plutôt pour passer les nerfs. Mais Sigismond se considérait comme un être avec une grande maîtrise de soit, et il resterait gentleman en toutes circonstances.
Après sa pub, à peine avait-il terminé, une jeune fille se présenta à lui. Il jugea d'un rapide coup d’œil, elle devait être plus jeune que lui mais pas non plus éloigné. Puis d'un coup, prit dans le feu de l'action il dégaina sa plus grande faculté.... "Serveur Eyes" !!!!!. C'était plus grandiloquent qu'autre chose, mais c'était simplement ses années d'expériences de serveur qui lui permettaient de juger rapidement ce dont les clients avait rapidement besoin, comment les mettre à l'aise ou comment gérer avec eux. La jeune femme semblait très gênée ? Il lui indiqua une table en baissant légèrement le dos et en lui donnant la carte, boum esquive de tout contact physique pour éviter encore plus de gêne, un pied derrière, rapide coup d'oeil en arrière pour demander à Sidérella de s'occuper de la commande de Madame pour que Sigismond passe au client suivant, BAM le pied qui revient, avance, tire la chaise pour que la cliente s’assoit, KRAKBOUM, petit passage sur la gauche en lui souriant.
Sidérella s'occupera de votre commande, elle comprendra quand vous parlerez Madame ne vous inquiétez pas ! Elle vous apportera votre commande dans la seconde... Profitez de votre boisson
Légère courbette rapide, WOUSH, tire une chaise un peu plus haute avec un coussin pour que le Gruikui de la dame s’installe à table aussi, il venait juste de le remarquer, merde ! IL AURAIT DU FAIRE CA AVANT ! Pas le temps de se blâmer il fallait passer à la suite, en jetant un regard sur le côté il remarqua une personne qui était devant l'entrée de la baraque. D'un pas rapide mais léger, ne voulant pas exprimer de quelconque précipitation. Il arriva au niveau du client... ou vraisemblablement de la cliente.
Bonsoir Madame, bienvenue au salon de thé.
Bonsoir, des chichis pour deux et un café s'il vous plait !
Sigismond cacha son frisson dans le dos, celui qui partait du haut du fessier pour remonter jusque dans la nuque, ce sentiment d'inconfort total, et là il l'était car un blasphème venait d'être prononcé sur cette terre sainte éphémère qu'était ce salon de THE, je répète : SALON DE THE ! En soit, rien ne dérangerait le commandant rien, si ce n'était... La Pression de ce démon dans son dos.... Rapide coup d’œil encore : Polthégeist n'avait rien entendu, et encore heureux, pas trop de grabuge tel était la mission, et si Polthégeist entendait "café" la mission aurait échoué de façon excessive. Il regarda la jeune dame droit dans les yeux et baissa légèrement la tête en signe d'excuse.
Veuillez accepter mes plus plates excuses, mais notre "barman" ne sert pas de café... Je peux vous proposer au demeurant un thé un peu spécial, l'idée peut paraître bizarre mais je peux vous assurer que le goût sera similaire à un café, et sinon j'ai des soda type café glacé... En signe d'excuse je vous apporte les deux, ils seront à notre charge, c'est notre faute de ne pas proposer quelque chose pouvant satisfaire nos clients !
Le dérangement n'était rien pour Sigismond, il n'était pas là pour l'argent donc si il fallait mettre 10 Pokédollars de sa poche pour ça, c'était vraiment le cadet de ses soucis, et si ça pouvait garder le courroux de Polthégeist enfouit, c'était un bonne investissement ! Il l'invita d'un grand sourire à une table, puis rapidement alla chercher sa commande, en double pour la jeune dame et son Zoroark. Il apporta rapidement le plateau en un demi-tour finement exécuté, il prend le virage à droite mais quel vitesse de pointe ! Commande exécutée, pas la personne, puis encore une courbette, OUHLALA L'ENCHAINEMENT !
Voilà ! Veuillez encore nous excuser Madame...
En repartant, le Commandant passait à la tâche suivante un peu pensif. Au moment de quitter sa dernière cliente, la vision de la personne s'était fixée dans sa tête. Il lui semblait apparemment, que les yeux de cette personne et le visage lui disait bien quelque chose... En essayant de se souvenir, sa mémoire lui sortit que les ressemblances s'apparentaient à un souvenir stocké dans "Abyss". Donc quelqu'un venant d'Abyss ? Il n'avait connaissance d'aucun sbire, seulement de commandants rencontrés aux réunions. Or le nom ne venait pas, mais il se souvenait juste que c'était "lié" à un commandant... Un autre commandant ici ? La prière de notre protagoniste ne s'était pas réalisée ici... malgré cela, la personne semblait juste vouloir apprécier un café, enfin un thé, elle n'avait pas le choix, dans le petit salon, aucun grabuge à l'horizon ! Finalement ce fut vite dit...
Alors qu'il venait de terminer cette "interaction" et qu'il s'enorgueillait déjà du prochain client, le plus inhabituel vint frapper à la porte de Sigismond. Alors qu'il se dirigeait tranquillement vers la devanture de la baraque à boisson, son Polthégeist lui cria derrière. Sigismond retourna la tête vers son collègue, celui ci, alors qu'il préparait du thé, pointait du doigt quelque chose, avec un regard froid. Le commandant, certes pas le plus grand adepte du "lien entre dresseur et Pokémon" savait que ça signifiait "Fais gaffe sinon je pète un câble.". Son dresseur retourna rapidement la tête et repéra à temps, ou plutôt en retard en fonction de ce que vous considérez comme référentiel temporel, ça c'est que votre problème, un Spectrum sur une machine. Au fur et à mesure que Sigismond analysait la situation il devint clair que c'était un aspirateur, et aussi clair qu'il était trop tard pour l'empêcher de rentrer, il venait déjà de faire un KANSEI DORIFTU un virage autour de la première table, certes inoccupée, mais la suite s'annonçait pire. Il s'en voulait mais intérieurement, Sigismond jurait de tous les mots possibles, crachant au ciel son désespoir quand au fait que cela n'arrive qu'à lui ! Mais après réflexion, peut être qu'après tout aussi il était le seul à pouvoir résoudre ce problème... C'est surtout que c'était son job.
Il esquiva en se mettant sur le coté l'aspirateur fou... Ou le Spectrum, il ne savait pas trop la situation, le Spectrum était-il effrayé, cramponné à la machine, ou était-ce juste un "thug" comme on dit à Galar ? Ah, Nelson coconfort résiste à l'envie de nous rejoindre pour commenter cette course effrénée, pleine de grandes actions ! Wow, virage à gauche, bascule sous la table de la jeune cliente d'avant, il enchaîne avec deux tours autour du propriétaire du salon, qui le suit du regard mais semble confus quand à l'idée d'agir ! OUH ! Le coup du virage arrière à un table vide, puis qui enchaîne sur le tour de la table de la cliente avec le Zoroark, bonne aisance sur la machine on a affaire à du beau sport ce soir !
Un jeune homme à l'air un peu perdu s'avança vers Sigismond, tout essoufflé.
Excusez-moi...
Pas de soucis Monsieur, je vais essayer de vous filer un coup de main, ce n'est pas toujours facile n'est-ce pas !
Cependant la course du fripon n'était pas finit, loin de là, sortant quelques secondes de la baraque, l'inévitable arriva ! Dans cette ruée, l'aspirateur percuta plusieurs fois une jeune femme. Celle ci semblait vraiment énervée, agitant des poings pour exprimer son mécontentement. Au delà de ne pas vouloir que le Spectre détruise son stand, il en était du devoir de Gentleman de Sigismond d'arrêter ce vil malandrin !
MAIS ! OH MY AAAAAARSSEUUUUUUUUS ?! Le propriétaire semble faire face à la bête, prendre le taureau par les cornes, et ici plus précisément par le cordon ! Puis d'un coup de tête, il se retourna et lança quelques ordres.
Sidérella, arrête le avec Psyko.
La serveuse s'arrêta net, regarda son dresseur avec l'aspirateur, puis en tendant une main, des sortes de vagues se dirigèrent vers le Pokémon Spectre, les yeux de la Sidérella brillèrent, puis la machine ainsi que le Pokémon se figèrent, légèrement au dessus du sol. Sigismond lâcha tout, puis sourit au dresseur un peu plus loin.
Et voilà !
Spectrum arrêté, Sigismond espérait que tous les soucis se calmeraient peu à peu, ce n'était même pas un Abyss qui causait le grabuge, quel comble ! Le jeune femme d'un peu avant avait semblé parler au jeune dresseur du Spectrum, puis soudain elle se dirigea vers celui ci arrêté et lui parla.
Dis, donc, toi ! Tu m'as percuté tout à l'heure ! Tu fais le zouave, et tu mets ton dresseur dans une situation plus qu'embarrassante... Laisse moi te dire quelque chose... Ton comporte est tout simplement... I N A C C E P T A B L E !
Le Commandant applaudissait intérieurement le spectre, faire autant de dégâts, déranger les gens et autre en si peu de temps, ça relevait du record aux yeux de Sigismond. La Sidérella maintenait le Pokémon du dresseur, Sigismond pu donc lâcher prise. La jeune femme sembla encore s'excuser auprès du dresseur en lui proposant de lui payer un verre, et en tant que gentleman avéré, Sigismond s'empressa d'aller chercher le verre qu'il donna au jeune dresseur avec un léger clin d'oeil. Le propriétaire du salon souffla légèrement, toujours posté non loin du spectre, en faisant, d'un pouce en l'air, comprendre à Sidérella que c'était du bon travail. Pour l'instant, Sigismond pensait avoir tout sous contrôle... AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH, rien ne se passe jamais comme prévu hein ? Logique ? Comme 2 + 2 font 4, moins 1 font 3 !
Toute l'action survenue avait empêché Sigismond de remarquer la dame postée au comptoir. Directement face à Polthégeist. Non il ne l'a vraiment pas remarqué ? Et quand la remarqua t'il donc ? Au moment pile où c'était trop tard bien évidemment.
Un double s’il vous plait
Le mot de trop, la commande qu'il ne fallait pas, au mauvais moment au mauvais endroit. Polthégeist la regarda droit dans les yeux froidement. Le silence s'installa en Sigismond et Sidérella... Si Polthégeist voulait se venger, au moins dans une ruelle, pas maintenant ! La panique s'empara légèrement du dresseur et de la serveuse, si bien que celle ci relâcha sans s'en rendre compte son emprise sur le Spectrum... Celui ci, visiblement heureux pu repartir comme il était arrivé, à dos de son fidèle destrier vers les fins fonds de la fête ! Sigismond commença à se diriger vers le comptoir pour éviter le massacre, il devait empêcher ça, il allait pas faire foirer tout ça à cause d'un "café"... ! Trop de risques là, il avait perdu son pari.... Étonnamment, juste avant d'arriver au comptoir, le pokémon Galarien la regarda, lui ft un semblant de doigt et lui servit un thé noir très infusé. Il ne s'était pas trop énervé mais.... C'était clairement chaud. Se rendant compte de la situation Sigismond enchaîna avec un calme apparent une jolie double excuse, digne des plus grands athlètes. Dans un premier temps tourné vers la femme d'un certain standing, avec une légère courbette, puis vers le dresseur.
Je suis sincèrement désolé Madame, mon Pokémon n'aime pas servir de café, nous n'en servons pas, je vous pris de nous excuser pour cela... mais je peux vous assurer que ce Thé noir saura ravir une buveuse de café comme vous... Quand à vous jeune homme je suis le plus confus des êtres, j'aurais dû faire attention... Je vous prie de m'excuser, j'espère que vous réussirez à le rattraper...
Puis, tout s'enchaîna sans trop de zèle, enfin, "trop" signifiant juste "pas plus qu'avant". La dame qui enchaîna son thé tel un shot de vodka se leva, prit apparemment le dresseur à part, lui proposant de poursuivre son Spectrum à dos de Galopa. Cela rassurait Sigismond car cela signifiait qu'il n'avait pas besoin d'accompagner le dresseur dans sa quête. Le serveur souffla doucement, se regarda avec Sidérella et s'essuya le front avec un de ses torchons. Tout semblait s'être terminé comme il fallait ! SURPRISE, REBONDISSEMENT, VOUS VOUS Y ATTENDIEZ PAS HEIN ????????
Une alerte retentit, puis toute la fête foraine se transforma sous leurs yeux. Les baraques rentrant dans la terre, les attractions se transformant en terrain de jeu, des arbres tombant pour offrir des protections. KUWA ? C'était la réaction de Sigismond, lui n'avait pas poussé ses recherches jusque sur cette page cachée dont un organisateur lui parlait, il n'avait donc pas signé l'autorisation pour garder son stand ouvert malgré ce "laser Game". On lui donna les lunettes et le flingue des joueurs, mais il n'avait aucun intérêt là dedans, ça ne l'amusait pas et il voulait juste être tranquille. Il s'installa donc à côté de l'endroit où sa baraque avait disparue, s'asseyant contre un rocher pour se poser un peu avant de partir sûrement. Sidérella aussi sembla épuisée, mais pas Polthégeist... Deuxième sueur froide... Le Pokémon était enjoué de servir son thé et qu'on lui dise qu'il était bon, alors déjà une dame avait osé lui commander un café, mais maintenant SON stand fermait ? l'affront de trop pour le spectre. Il regarda droit dans les yeux Sigismond, qui malgré un sourire en coin se voulant assuré, savait qu'il ne maîtrisait pas la situation, ni la rage de son Pokémon. celui ci avait un peu de jugeote quand même. Le Commandant haussa les épaules.
Fais ce que tu veux, mais personne ne meurt est-ce comprit ? Tu joues dans les règles de l'art.
Dans les yeux du spectre, que des reflets de la guerre futur qu'il allait livrer... Sa cible principale ? Cette femme qui avait fait l'affront de la demande du "double expresso"... DOUBLE EXPRESSO ALORS QU'IL SERVAIT UN SI BON THE NOIR ? Le Spectre cria, les yeux vides, il sortit de sa théière par la capacité Exuviation, pour se déplacer encore plus vite. Il chopa de ses petites mains les lunettes, qu'il ajusta à sa tête, et prit le pistolet en main. Il s'envola d'un coup au dessus de la tête de son dresseur. Ce dernier soupira, s'adossa totalement au rocher, regarda Sidérella et sortit un thermos de Thé qu'il avait conservé pour lui.
Polthégeist arrivé en hauteur regarda autour de lui, au final ils n'étaient tous pas mieux que les autres... ceux qui n'étaient même pas venus boire son thé ! Il s'envola d'un coup en direction de là où partez la femme, tout en tirant en bas sur toutes les personnes qu'il n'avait pas vu dans son Salon de Thé. Il payeraient tous.
HRP:
Je contrôlerais donc Polthégeist en deuxième après la ligne de tiret à chaque fois, au dessus sera donc Sigismond et en dessous Polthégeist !
L’index leant contre la détente, le reste de la poigne allouée à la préhension de la crosse, je tends mon bras de sorte que le viseur se retrouve à hauteur d’horizon. Mon attention se focalise sur le centre de la cible et guide la mire de mon œil droit, l’autre se ferme par réflexe. Plus rien ne subsiste maintenant besides l’arme et la partie noire à toucher. Retenant ma respiration, j’attends l’instant critique dans les micro-tremblements de mon bras, celui où tout sera aligné, et *PAN*. La balle part du canon, le chien s’abaisse *PAN* mais à peine mon autre main le redresse *PAN* que je retente de plus belle another shot*PAN* sans faire attention à où a atterri le précédent.
*PAN*
Le dernier tir réglementaire retentit. Je souffle sur la bouche du canon, imaginant en chasser la fumée alors que le corps de l’outlaw à la prime d’un million de Pokédollars s’affaisse devant moi, criblé de mes balles fétiches. Je m’y verrais presque, si le plastique rose translucide de l’arme ne me ramenait pas à la réalité. Drôle de mécanisme pour un pistolet à billes, quand même. On sent le soucis du détail pour faire croire à un vrai six-coups, il y a même un faux barillet qui tourne à chaque tir, mais la cadence au coup par coup est un peu boring. Sans parler du matériau et de la couleur. Accoudé sur le comptoir du stand en train d’inspecter la réplique, je remarque à peine que sa propriétaire vient de décrocher le papier-cible du support en liège. Une lady, brune de cheveux et d’iris, peut-être un peu plus âgée que moi – ou moins, anyway, ça serait malpoli d’estimer l’âge d’une femme. Vu son accoutrement rouge et vert, elle doit être éleveuse comme une bonne partie des gérants de petits stands ici, venus profiter de la ville pour un soir ou deux avant de repartir dans leur ranch. Je n’ai fait que passer devant eux jusqu’ici, trop concentré à suivre ma route des attractions à sensations fortes. Pas les sensations type fantom train ou ce genre de trucs pour gosses, hein, je parle des vrais rollercoasters, ça c’est fun ! J’ai même réussi à en faire un avec Shago. Elle avait l’air d’apprécier l’idée, mais son corps moins la pratique : K.O. à la première descente. On a dû passer à la balade chill plus rapidement que prévu à cause de ça, mais anyway, je la préfère sur mon épaule plutôt que par terre à jouer au Twister entre les passants.
"Sept, sept, neuf, sept et dix… Hum, ça vous fait ZWOUUUSH tout pile." L’éleveuse me tend timidement la feuille que j’ai trouée. "Avec votre score de quarante, vous avez le droit de TAGADATAGADA ce que vous voulez parmi les INACCEPTABLE "Les what ?" Je la lui reprends et profite qu’elle ait la main tendue pour lui rendre le pistolet à billes. "C’est dur de vous comprendre avec les bruits aux alentours. Vous auriez dû choisir une location plus tranquille."
Mon interlocutrice suit mon exemple et hausse la voix – ce qui reviendrait à avoir le volume sonore d’un humain normal pour elle.
"Je disais que vous pouvez choisir un lot parmi ceux sur le présentoir bleu, celui derrière moi ! Et je suis désolé pour l’agitation, mais je ne comprends pas d’où elle peut venir, nous sommes censés être dans l’aire la plus calme. Il y a même un salon de thé un peu plus loin !"
On donne l’impression d’être des demeurés à autant forcer sur l’articulation, mais on est bien obligé pour se comprendre. Nos paroles sont à moitié noyés dans un mélange de cris, de bruits de sabots et… d’aspirateurs ? Mais what are they branling, à côté ? Je ferai mieux de choisir mon cadeau et de partir loin et vite, quand bien même je commençais à apprécier la compagnie de cette young lady. Malheureusement, cette dernière ne me propose que des babioles décoratives ou des accessoires en plastique, le genre de choses que j’aurais bien pris si j’étais un étudiant sorti to take a breath pendant sa semaine de révision avant de se ré-enfermer chez lui pour encore une éternité. Mais il y en a qui bossent, et surtout qui voyagent, et qui ne peuvent pas s’encombrer comme ils veulent. Au milieu de ce dilemme, je suis à deux doigts de prendre l’une des bouteilles de lait Meumeu réservée aux lots de consolation… Attendez. Au fond du présentoir, bien caché entre les peluches de Pikachu et les bubble sticks, j’aperçois un lance-pierre en bois. Enfin, on dirait que le manche est en vrai bois de là où je suis. Ça peut toujours être utile, un lance-pierre, puis c’est drôle. Je m’imagine déjà l’essayer sur Haven quand on se reverra ; ahah, beaucoup trop de potentiel de jokes, c’est décidé.
"Tell me, je ZWOUUUUUUUSH "Comment ?!" "Je. Peux. Avoir. Le. Lance-pierres ?!" "Ah, le lance-pierre, oui bien sûr !"
La brune se retourne et se dresse sur la pointe de ses baskets pour atteindre l’objet tant convoité. Je croise les bras en attendant, toujours intrigué par ces bruits. Oui, intrigué, pas irrité, il peut y avoir plein de raison stupides pour lesquelles on pourrait prendre avec soi un aspirateur ou un Pokémon à sabots – eh, chacun ramène son Pokémon, j’ai bien ramené Shago. Et pour les cris, c’est un carnival, donc c’est pour les enfants. Non, aucune raison de s’énerver.
La grosse sirène qui vient de me vriller les tympans, elle, j’ai du mal à croire que c’est pour les gosses. La douleur traverse mon visage en un éclair, laissant derrière elle une vive grimace. Les visiteurs autour sont tous autant surpris que moi. What is happening ? En tournant le regard, je vois que l’éleveuse s’agite derrière son comptoir, totalement paniquée… Non, ce n’est pas qu’elle qui s’agite, tout le stand tremble comme si un troupeau de Bourrinos passait à côté, et s’enfonce sous terre. Quelques-uns de ces words me parviennent alors qu’elle se fait emporter par le mécanisme.
"Oh non non non, ça commence plus vite que prévu. A-Attendez ici s’il vous plaît, je reviens dans deux secondes !"
Sa tête finit par disparaître complètement de la surface du sol. Attendre ? S’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas, c’était ce changement d’ambiance.
"Mesdames et Messieurs ! L'événement secret de la soirée a été déclenché. Guerre du far wast ! Les règles sont simples. Le parc entier est votre terrain de jeu. Tous les visiteurs qui ne font pas partie du staff officiel de la fête foraine comptent comme joueur. Le but du jeu est d'éliminer tous les autres en leur tirant dessus. Le statut d'un joueur, éliminé ou en cours de partie, vous sera indiqué par vos lunettes, et une fois éliminée, vous ne pourrez plus utiliser vos pistolets. Si vous n'êtes pas intéressés par le jeu, nous vous invitons à continuer de profiter des stands qui sont toujours ouverts, et à vous laisser tirer dessus, ce sera rapide et efficace. Parlons maintenant de la récompense qu'obtiendra le dernier encore debout." "Le grand gagnant du Laser Game de l'Imaginarium aura l'accès gratuit à tous les manèges et les attractions pour les derniers jours de la fête foraine ! C'est tout. Vous pouvez commencer à jouer."
Well, on ne peut pas nier que l’engouement soit au rendez-vous, GG wp aux organisateurs pour avoir diriger un évènement qui galvanise autant les autres. Les autres, et moi aussi. Je planifiais de me la couler douce pour le reste de la soirée, mais on dirait bien que c’est dead. Pas le temps de réfléchir à où aller ou à quoi faire, les secousses reprennent de plus belle et de nouveaux bâtiments émergent, typiquement dans le style Far West. Wow, ils ont pas lésiné sur les moyens. Le stand de tir devant lequel je me tenais s’est transformé en véritable armurerie, et sa proprio en a profité pour enfiler un costume de cowgirl. A peine sorti de terre, elle me dévisage avec un sourire franc et commence son monologue théâtral.
"Hello, cowboy ! Bienvenue sur le territoire de Blackwater, une ville fantôme où seul la loi du plus fort et du plus brave préside, et où le plus valeureux des pistoleros pourra prétendre à ses faramineuses montagnes d’or ! Oh, mais je vois que vous avez été délesté de votre meilleur ami, ou alors n’en avez-vous jamais eu ? Peu importe ! Je vous ai réservé le plus efficace des six-coups du comté, le revolver Leopardus, capable d’anéantir tous les espoirs de vos adversaires en un tir, ainsi que de toutes nouvelles lunettes arrivées d’une autre ère, fleuron de la technologie Unysienne. Prenez les, cowboy, et partez à la conquête du Far West à dos de votre fidèle destrier et… euh…"
Ah, on a atteint les limites de l’improvisation. Elle balbutie deux secondes avant de lâcher un "Juste prenez un chapeau et une réplique si vous voulez jouer le jeu." rempli de dépit. My bad, mon sourire narquois a dû la froisser, même s'il tient plus du rictus réflexe de surprise que d'une réelle moquerie. Elle se débrouillait bien jusque là, en plus... Mais je sais comment rattraper mon erreur. Je saisis d'une main le pistolet laser qu'elle me propose, de l'autre un des chapeaux à lunettes intégrées suspendus sur les côtés, et plonge mes yeux d'acier dans les siens.
"Ce sera avec plaisir, my lady, que je vous ferai honneur dans cet événement. Don't worry et souriez, car bientôt vous pourrez vous vanter d'avoir équipé le meilleur tireur de l'Ouest."
Je ponctue en me couronnant d'une coiffe sobre de cowboy, pinçant un bout pour l'abaisser en partie, et sort mon sourire le plus radieux... Ouais, je surjoue, mais au moins j'ai réussi à la décoincer, donc déjà une mission de complete. Par contre, une autre mission de plus grande envergure m'attend : survivre. J'ai beau être dans les premiers, j'entends déjà la horde de gringos en herbe se ruer dans mon dos pour obtenir leur billet d'entrée. Tsss, de mieux en mieux... Il me faut un couvert. Without thinking, je fais glisser mon sac le long de mes bras et j'enjambe d'un bond la devanture du stand en ignorant le cri étouffé de surprise de l'éleveuse. L'Araqua sur mon épaule, réveillée par tout ce tintouin, manque de se viander dans le mouvement et saute au sol avec moi. Hmm, elle n'a pas vraiment sa place dans l'hécatombe à venir ; elle ne peut même pas tenir de pistolet. Ce sera better pour elle de rester au calme avant que tout ça ne finisse.
"Hé, ça vous dérange si je laisse mes affaires et mon Poké ici le temps du jeu ? Ne vous inquiétez pas, elle sait rester calme." "Euh, un Pokémon ? J-je..." Son regard se pose sur Shago, qui n'a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe. "Oui, vous pouvez les laisser ici." "Parfait. T'entends, Shago ? Je reviendrai te chercher quand tout se calmera, jusque là, tu restes ici."
Bon, accroupi derrière le comptoir, il est enfin temps que je réfléchisse à une stratégie. Je peux déjà oublier la technique du "je me faufile entre les passants et personne ne me verra.", ma taille m'oblige à trouver des couverts plus large que le corps de gens pour ne pas me prendre une balle. Du hit&run ? Ouais, ça me paraît être la meilleure idée pour les personnes massives comme moi, mais j'ai besoin d'une ouverture pour ça, et d'un but. Un grand bâtiment, mais les big attractions sont à l'autre bout du parc. Ce qui collerait le plus à mes critères serait donc... le salon de thé. Les circonstances ne me laissent même pas une seconde pour trouver mieux ; à toute vitesse, j'entends l'aspirateur fou passer devant ma cachette. Là voilà, ma distraction ! Je me prépare à courir vers l'abri le plus proche, abattant tout ceux qui me viseront avant qu'ils ne puissent appuyer sur la gâchette. Je recommencerai autant de fois qu'il le faudra pour atteindre ma cible, et une fois là-bas... we'll see.
"Attendez ! Pour le lance-pierre, je le réserve à quel nom ?"
Bonne question. Ce ne serait pas mieux de changer son identité pour coller à l'ambiance ? Dans cette optique, je me ferai appeler...
"Leopardus, my lady. Revolver Leopardus."
Pas si original que ce que je voulais, mais soyons role play !
Le serveur semblait ne pas vouloir approcher de Maya. Est-ce qu’elle avait fait quelque chose de mal ? Peut-être avait-il mal compris une chose ? Enfin… il l’installa de manière un peu trop cordiale à son goût, avant d’indiquer que son Pokémon prendrait la commande, tout en installant un petit coussin pour Gruikui.
"Merci…"
Reportant son attention sur son amie, la dresseuse pu voir que les yeux de son Pokémon brillaient. Elle la questionna alors, un léger sourire aux lèvres.
"Alors… qu’est-ce que tu as envie qu’on commande ?"
Est-ce que le petit Pokémon avait des préférences en thé ? Peut-être. Est-ce qu’elle avait la capacité de lire ? C’était déjà bien moins sûr. Tapant de sa patte sur la carte, tout en criant son nom, Gruikui avait fait son choix. Interpellant la Sidérella tout en s’excusant, Maya commanda le désir de son Pokémon. À sa grande surprise, la boisson arriva très rapidement. Aventurière sur les bords, elle prit l’initiative de goûter le thé, pendant que son Pokémon commençait à avoir les yeux remplis de larmes, comme si elle avait peur que sa dresseuse ne boive tout. Fort heureusement, ce n’était pas vraiment à son goût. Tant pis, Gruikui ne serait que plus heureuse. Et afficherait donc encore plus sa petite bouille magnifique.
Maya ne fit pas attention à la cliente suivant, trop occupée à regarder sa compagnonne saisir le récipient. Tout chez la cochonne était mignon. Néanmoins, le client suivant ne laissa pas le choix de le remarquer ou pas. Un Spectrum pénétra dans le salon de thé, faisant du rodéo sur un aspirateur. Vraiment, les choses les plus étranges arrivaient dans cette ville. Mais ce n’était pas tout. Sous la surprise et au vu du boucan, Gruikui lâcha sa boisson, la renversant sur le sol, sans avoir pu y goûter. À la suite du Pokémon, Valder fit son apparition. La situation n’était pas vraiment propice à des retrouvailles calmes. De plus, la dangerosité du Spectrum empêchait Maya de se lever. Et s’ils se percutaient ? Et puis… il lui fallait consoler Gruikui, au bord de la crise de colère. Si elle décidait de se battre à fond, ce serait dramatique. Néanmoins, elle pu entendre au loin une sorte de cri. Il en fallait, de l’énergie, pour exprimer son mécontentement de la sorte ! Finalement tout sembla redevenir calme. Alors qu’elle songeait à aller saluer le dresseur de Celebi, elle fut retenue par sa camarade. Ou plutôt, par ses étranges tremblements. Elle semblait lutter le plus possible contre sa rage. Si sa dresseuse saluait le dresseur de son nouvel ennemi juré, elle ne se retiendrait pas. La décision ne fut pas longue à prendre, puisque Valder quitta le lieux, accompagné d’une femme.
Le calme fut de courte durée, puisqu’une sonnerie retentit, avant qu’un évènement spécial ne soit énoncé. Soupirant, Maya sortit du salon qui était en train de disparaître. C’est à ce moment qu’elle comprit. Du moins, qu’elle se souvint. Elle n’avait pas payé pour le thé. Le fait qu’il ait été renversé n’était pas une raison pour partir comme ça. Fort heureusement, le propriétaire était assis, non loin de là. Apparemment, le barman avait des comptes à régler. S’approchant du dresseur, Gruikui dans les bras, Maya prit la parole.
"Hum… excusez-moi… je ne vous ai pas payé pour la boisson.."
Fait improbable : la cochonne repéra son ennemi, au loin. Sautant des bras de sa dresseuse, elle s’enfuit en le poursuivant, non sans rappeler le comportement d’Areiti lorsqu’il n’était encore qu’un Tiplouf. Ayant l’habitude à cause de ce dernier, Maya ne perdit pas une seconde, et se lança à la suite de sa Gruikui.
"Je vous payerais plus tard ! Je m’appelle Maya Sakana, vous pourrez me trouver facilement !"
Était-ce une bonne idée que de révéler son nom à un commandant d’Abyss ?
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Walter Blake Gentleman mais pas trop.
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Voilà que le serveur en plus de ne pas pouvoir me servir le sacro-saint café ose prendre la liberté de m'apporter du thé ! De plus, il a l'outrecuidance de me dire que ça aura le même goût ! Combien bien même il me l'offre, jamais personne sur cette planète ne pourra au grand JAMAIS ne me fera boire de cet affreux liquide que je ne qualifierais même pas de boisson !
Bon... Au moins, j'aurais mes chichis... Franchement, ce serveur était ridicule, il en faisait des caisses juste pour la frime, entre ses pirouettes il en perdait le côté humble et séduisant que le métier procurait. Et je parle d'expérience. Aussi quand il finit par me ramener ce que je n'avais pas commandé, je lui fis simplement un signe du revers de la main pour lui dire de décamper accompagné d'un soupir. Je mangeais donc tranquillement mes chichis quand un trublion dérangeant les gens tour à tour et quand il renversa la tasse d'une autre cliente, une idée me vînt à l'esprit. J'attendis qu'il passe juste à côté de ma table pour renverser le thé par terre et ensuite de lâcher la tasse au sol.
"Oh... Mince... moi qui voulait vraiment y goûter, ohlala ! Heureusement pour moi il me reste le café glacé pour me désaltérer mais c'est VRAIMENT pas de chance, ohlala..."
Parfait ! Ce Pokemon était un cadeau d'Arceus, rien que ça ! Mais il fût rendu incapable de bouger par son dresseur et le Pokemon du ce serveur qui était définitivement un débutant dans la métier. Je ne pouvais laisser mon sauveur rester ainsi captif par tant de morosité, qu'est-ce que ce la pouvait-il faire si c'était un Spectrum chevauchant un aspirateur ? Si ce saint Pokemon voulait faire du kartspirateur volant, la fête foraine était tout à fait le lieu indiqué pour cela. Je me rapprochait doucement de Cheshire pour lui chuchoter de quoi aider le héros de la soirée.
*Lances discrètement une Tourmente sur la Sidérella, s'il te plaît.*
Entre deux bouchées des pâtisseries foraines qui lui avait été offerte le Pokemon ténèbres pu lancer son attaque sur le Pokemon, trop concentrée à retenir le Spectrum pour le remarquer. Et en effet, le Pokémon ne retînt pas longtemps son prisonnier quand elle s'aperçue qu'une cowgirl tout droit sortie de cyberpunk 2077 venait de commander elle aussi un café avant qu'elle ne se fasse servir elle aussi un thé qui n'eue d'autres choix que de le boire. Je suis vraiment désolée pour elle.
Elle semblait cependant connaître le dresseur de notre Saint Sauveur Spectrum et se proposait de rattraper ce dernier qui venait de prendre la poudre d'escapette, tout ça grâce à moi ! Va, cours vers ton destin ! Ce Galopa n'est rien face à la puissance de ta machine ! En parlant de destin, ce dernier semblait ne vouloir pas vouloir me laisser m'ennuyer, je l'aime ma bonne étoile ! La plupart des commerçant y compris ce stupide salon de thé se vit remplacé par une véritable armurerie laser et une annonce diffusée, je devrais installer un système identique dans le bar du Lux, c'est génial.
"Mesdames et Messieurs ! L'événement secret de la soirée a été déclenché. Guerre du far wast ! Les règles sont simples. Le parc entier est votre terrain de jeu. Tous les visiteurs qui ne font pas partie du staff officiel de la fête foraine comptent comme joueur. Le but du jeu est d'éliminer tous les autres en leur tirant dessus. Le statut d'un joueur, éliminé ou en cours de partie, vous sera indiqué par vos lunettes, et une fois éliminée, vous ne pourrez plus utiliser vos pistolets. Si vous n'êtes pas intéressés par le jeu, nous vous invitons à continuer de profiter des stands qui sont toujours ouverts, et à vous laisser tirer dessus, ce sera rapide et efficace. Parlons maintenant de la récompense qu'obtiendra le dernier encore debout. Le grand gagnant du Laser Game de l'Imaginarium aura l'accès gratuit à tous les manèges et les attractions pour les derniers jours de la fête foraine ! C'est tout. Vous pouvez commencer à jouer. "
Bien entendu, je m'étais déjà équipée le temps que l'annonce se fasse et on pourrait même dire doublement équipé ! Cheshire venait de calquer son apparence à la mienne pour pouvoir participer lui aussi. Cette partie promettait d'être divertissante ! Surtout que sa cible venait d'apparaître ou de disparaître plutôt en la personne de Maya, je n'avais pas fait attention mais la petite copine d'Aaron était là depuis le début... Comment réagirait-il lorsque je lui dirais que j'ai éliminé sa chère et tendre d'un laser dans le dos ? Mais assez tergiverser ! Si je voulais l'avoir il me faudra d'abord la retrouver.
Voilà que votre gothic loli préférée se retrouve à slalomer entre les stands accompagnée de son fidèle adjoint qui n'est autre qu'elle même en éliminant autant de gens qui ne la remarque. Maya, cachée ou pas j'arrive !
Cette soirée n’avait décidément aucun sens. Reprenons depuis que Doopliss passait l’aspirateur dans le salon de thé. Le gérant, dans un élan serviable, vint assister Valder afin d’arrêter son spectre dans sa folie. Il avait la bonne idée de demander à sa Sidérella de stopper l’ectoplasme fou avec un Psyko, il suffirait alors au jeune homme de récupérer la Pokéball associée et de ramener l’aspirateur à la dame s’il réussissait à la retrouver. Aah si seulement tout pouvait se passer aussi simplement que ça.
- Ah ! Merci beaucoup... Encore désolé.
Pendant que le Spectrum était immobilisé, une jeune femme vint à la rencontre de Valder. Apparemment elle n’était nul autre que l’une des victimes de Doopliss, à travers laquelle il était passé. Le pire étant que cette jeune femme l’avait poursuivi jusque dans ce salon de thé, le point où tout commençait tel un big-bang annonciateur de l’alpha et l’oméga, le début de la fin de Maïlys, si ce n’est plus ! Le démon de la Porte de Rodin n’avait qu’à bien se tenir. La nouvelle interlocutrice de l’empoisonneur commença à balbutier des mots.
- Oui mais c’est que euh…Elle continuait de parler.Mais attendez y a mon…
Elle l’empêchait de parler, de réagir, et elle alla elle-même à la rencontre du Spectrum alors immobilisé par la Sidérella. Le moment où le regard de Valder s’était posé sur une autre jeune femme. Cette fois-ci, une qu’il connaissait. Oui ! C’était Maya ! Celle qui l’avait aidé à reprendre Celebi des griffes du terrible Dr James Neffy ! Il eut presque un sourire, s’apprêtant à lui faire un signe, mais il fut à nouveau interrompu. Et pas par n’importe quoi.
Puissant, intense.
Ça faisait froid dans le dos. Comme s’il avait déjà subi ça à de nombreuses reprises dans un univers parallèle dont je tairais le nom – après tout ces deux univers n’ont strictement rien à voir, non, non. Et elle revint le voir, l’empêchant alors d’aller saluer ce qui aurait pu être une heureuse retrouvaille avec Maya, après tout ce temps. Terrible ! Cette diablesse de la terrible religion de l’inacceptable s’était mise sur son chemin et avait décidé de tout faire pour empêcher le destin de s’accomplir ! Mais au moins elle lui proposa un smoothie Pêcha, ce qui était bien agréable. Sauf qu’au moment d’allé payer ça, la chronostase nommée Psyko s’était arrêtée pour quelconque raison. Ô rage, ô désespoir ! Le Spectrum avait recommencé sa course effrénée comme si de rien n’était !
- Oh no !
Le jeune homme ne savait plus quoi faire. Poursuivre son Pokémon ? Aller redemander de l’aide au serveur ? Aller voir Maya ? Non, ce serait impoli. Il fallait attendre qu’Alice revienne. C’est ce qu’il fit, surveillant que son spectre n’aille plus loin.
Et alors que miss inacceptable revint avec le smoothie, Doopliss, lui, entendit une petite phrase qui le fit frissonner de plaisir. Un homme fortuné… Un homme fortuné ! Ralentissant un instant, il glissa une petite réponse.
- Quel riche Maëstro, cet homme fortuné. Une pomme, peut-être ?
Son sourire s’était élargi alors que son interlocutrice, tombant au meilleur moment, disparut. Il se saisit furtivement du mot, voyant le point de rendez-vous proposé. Voilà qui le pousserait à repartir vers d’autres contrées que proposaient cette immense fête foraine… Et la Sidérella ne pourrait sûrement pas l’en empêcher. Qui se douterait que cette jeune femme – ça en faisait beaucoup – habillée façon gothique et sa sœur jumelle – un peu trop jumelle – aidait l’ectoplasme ?
Valder s’apprêtait à aller glisser rapidement un mot à Maya, ayant toujours son Spectrum passant l’aspirateur, qu’il fut interrompu de nouveau. Qui donc, évidemment, aurait pu en être la cause ?
Il s’était imaginé tout sauf cela. Et pourtant, il aurait dû s’en douter. Ce soir-là, les astres étaient alignés. Un salon de thé, des folies de Doopliss… C’était elle. Comme si réunir ces conditions étaient nécessaires à l’invoquer.
La détective, Amélia.
Il ne l’avait pas reconnue de suite étant donné ses habits. Une véritable cow-girl, à des lunettes prêts. On aurait presque pu entendre une musique digne d’un western et la boule de pailles roulant, rebondissant avec légèreté sous le vent chaud du désert. Valder eut son cœur ratant un battement en la reconnaissant, alors qu’elle se moqua de la situation. C’était définitivement elle.
- Je crois qu’on a encore beaucoup de choses à apprendre… Ce ne sera pas de refus.
Ne pouvant nier la situation, il accepta l’aide bienvenue de la baronne qui semblait bien s’amuser de tout cela. Oui, car elle était remplie d’une imagination débordante. Elle monta sur son Galopa, aidant alors l’empoisonneur à monter derrière. C’était moins confortable qu’être sur la selle, et il ne manqua pas de réprimer une peur en voyant les flammes du Pokémon. Heureusement, la monture savait contrôler la chaleur de ses flammes : elles n’étaient pas chauffantes.
Lorsqu’Amélia lui demanda s’ils laissaient au Spectrum de l’avance, deux réactions pouvaient être notées. La première était celle de Valder. Telle une madeleine de Proust, des souvenirs de leur course folle dans la Spiker lui faisait demander dans quel bourbier il se fourrait. L’autre réaction était celle de Doopliss, plissant alors le regard lorsque celui-ci rencontra celui de la détective et de ses Pokémons.
- It’s high noon, dit-il en mimant un pistolet avec une main libre. Sauf qu’il n’était ni habillé en cow-boy, que ce n’était pas un duel qui s’annonçait, et qu’il n’était pas midi. Reprenant fermement son aspirateur en main, il commença à partir.
C’est à ce moment que la grande annonce sonna. Un grand jeu se lança, comme si Amélia avait lancé un maléfice sur cette fête foraine. Le parc se transforma en un laser game géant, prenant des allures de western. Et bien ça y était, la musique, la boule de paille, tout ça. Le jeune homme soupira intérieurement. Lui ne voulait pas y participer et on allait certainement lui tirer dessus ! Ça allait encore plus mal se passer, se disait-il. Il ne manquait plus qu’Eris soit là aussi et… Oh attendez juste, c’est déjà le cas. Mais seul le spectre était au courant.
Parlant du fantôme, celui-ci en profita pour voler un chapeau de cow-boy pour le mettre sur la tête. On aurait pu croire qu'un Carapuce sur un nuage descendait du ciel avec un compteur, le Galopa commençant à prendre son élan lorsque le 2 commençait disparaître, et qu'à la fin du compte à rebours, Amélia se décida à donner l’ordre au Galopa de se mettre au galop, à la suite du terrible Sphinx dans un festival de lasers. Et elle-même fut suivie de son Démolosse… Et de Charles, à la trottinette. Ça n’avait strictement aucun sens. Les gérants avaient certes prévus le coup du western, mais avaient-ils conscience de ce qui se lançait désormais là-dedans ?
3... 2... 1...:
Le Spectrum y allait à fond avec son aspirateur, alors que les passants dégageaient le passage face à cette course épique. Une main de l’ectoplasme lâcha l’aspirateur, attrapant une banane que s’apprêtait à manger un passant au bol. Il la goba d’un coup et en jeta la peau derrière lui, dans l’espoir que l’un de ses poursuivants aille dessus. Avec un peu de chances, ce serait Charles sur sa trottinette qui en subirait les conséquences.
- La tenue de la route, c’est une question de propreté !
Le Spectrum reprit fermement l’aspirateur en main, activant le mode d’aspiration le plus fort, alors que des passants commencèrent à sortir des drapeaux pour encourager les participants à la course. Il ne manquait plus que les sponsors se mettent en place.