[S4] Ahahahahaha, ça sera fait tout de suite ! - Sigismond [DC Célestio]

« Je ne regarde pas le passé, chacune de mes actions étaient parfaitement exécutées, réfléchit et choisies, lesquelles m’amènent, en cet instant, où je suis, c’était le meilleur chemin possible. » C’était une phrase que Sigismond aimait répéter aux personnes qui lui demandaient quelque chose sur son passé. C’était à la fois vraie, mais surtout une phrase méticuleusement réfléchie pour pouvoir contrer les rares personnes qui avaient l’occasion de l’interroger, et « rares » car généralement c’était lui qui interrogeait. Mais revenons au début.

S’il poussait ses souvenirs au plus loin dont il se souvienne, il ne se souvenait pas de ses parents, et il n’a jamais considéré quelqu’un comme tel, en tant que père ou mère. Quand on s’occupait de lui, ce n’était jamais le même visage de ce qu’il se souvienne autour de ses 2-5 ans, dans la rue, la loi était celle de celui qui voulait survivre, de celui qui gagnerait de l’argent le plus vite pour se sortir de ce trou à rat, de ces ruelles malfamées, cependant il restait un sens de l’entraide chez cette plèbe, comme Sigismond la considérait de nos jours. En effet, dès qu’un enfant était à la rue, avec ou sans ses parents, il y avait comme une sorte de relai, mais un relais de « survie », individu A s’occupait des gosses le Lundi et le B et C mendiaient dans la rue, roulement et le Mardi c’était B qui s’occupait de ces garderies de bas étages. « S’occupait » était un peu plus réaliste que de « prendre soin d’enfants », c’étaient des mômes qui allaient rester dans la rue comme eux, les plus grands, qui risquaient de leur faire concurrence, mais ils pensaient quand même que les laisser crever serait perdre cette « humanité » qu’ils se devaient de conserver. Mais cette période restait assez floue pour Sigismond, la vérité était que pour pouvoir enregistrer plus facilement certaines informations qu’il considérait plus importantes, ce dernier effaçait volontairement certains souvenirs qu’il jugeait inutiles, comme il pensait le passé trop lointain juste encombrant, ce sont les premiers souvenirs qu’il a délibérément détruits pour faire de la place dans son stockage cérébrale comme il l’appelait.

Mais c’est à partir de 8-9 ans qu’il commençait à se souvenir de quelques détails en plus. Il avait grandi, et vivait une enfance dans la rue classique, jamais trop harcelé, jamais trop laissé tranquille, et cela inversement, il ne s’acharnait pas trop non plus mais ne lâchait rien, paradoxal mais il aimait garder ce genre de philosophie. Cumulant le quémandage de Pokédollars, la demande de services mais son activité « préférée », plutôt celle qui lui rapportait le plus et qu’il ne détestait pas, le cirage de chaussures. Illumis était une ville gigantesque, mais aussi très mondaine, le train de vie était cher, entre habits de luxes, personnalités célèbres, etc… il ne manquait pas de clients, lui payant deux trois sous son cirage de chaussure qui était assez efficace. On aurait pu le décrire, ce garçon blafard et chétif comme « blasé », mais déjà à son jeune âge il aimait plutôt se décrire « transparent » à tout ce qui était censé le toucher, il observait juste, se fondait dans la masse en aidant les harceleurs, en acceptant être victime parfois, et cela lui apportait une vraie satisfaction dans son travail d’astiqueur de godasses : il écoutait parler. Il ne lui fallut que d’une seule baffe, reçue pour avoir osé parler lors d’un cirage, son 15ème, il avait compté, pour qu’il n’ouvre plus jamais la parole lorsqu’il rendait ce service à ces gens, qu’ils soient de la haute ou non. Il se découvrait aussi des penchants plus… sadiques. Un jour, un enfant d’une famille de la haute qu’il voyait souvent, trébucha violemment, mettant son genou droit en sang, son visage se pliant et affichant des rides témoignant de la douleur : Sigismond aima cette vision, et qu’elle vienne des pauvres ou des gens de la haute, il aimait voir les gens rapportés à leur condition humaine de souffrance, même si voir ceux du haut du panier était plus « hilarant ». Il ne les jalousait pas spécialement, ne les détestait pas non plus, il était juste « transparent », il aimait juste cette vision, de ces personnes qui avaient les moyens d’entreprendre ce qu’ils voulaient, qui n’écoutaient que leurs envies, la vérité était qu’il ne les enviait pas spécialement sur leurs richesses, mais sur leur liberté. Lui sa liberté se conditionnait à ces quartiers où entre 3 combats de Pokémon, les gens se battaient pour deux piécettes, et en même temps se vantaient que la rue les ait soudés. Il avait décidé depuis bien longtemps de ne pas suivre ça, il ne sentait aucune appartenance, il allait suivre ce qu’il pensait, vivre selon ses désirs, ses envies, seuls ses objectifs devaient le motiver à continuer. Il allait sortir de la rue oui, mais après ? Il ne savait pas, il gardait cette idée en tête « Un objectif finale à la fois » et tous ceux sur son chemin ne seraient que des portes à franchir. A 10 ans, Sigismond redoubla d’effort, quitte à s’offrir les foudres des autres mendiants. Puis, peu à peu, il récoltait assez d’argent pour s’offrir quelques plaisirs nouveaux.

Depuis qu’il était dans la rue, ses habits n’étaient pas forcément de grande qualité, les considérait comme « lambeaux de tissus » étaient plus adéquats. A force de laver des chaussures, et cela de façon qualitative, Sigismond avait accédé à quelques « petits emplois » en plus pour cumuler de l’argent, comme aide chez l’épicier du coin pour les stockages, balayeur pour certains cafés, et peu à peu jusqu’à même devenir serveur. C’était un plaisir non dissimulé d’aller dans des cafés pour lui, à 12 ans il aimait se poser en terrasse, prendre une tasse de thé la moins chère possible. Il affectionnait un établissement en particulier, situé non loin d’un square ce café possédait en terrasse des tables d’échecs et mettait à disposition des pièces pour jouer. Sigismond n’en avait pas la tête mais on lui avait appris les règles là-haut, par plusieurs joueurs réguliers, et il aimait passer des après-midis où il ne travaillait pas, à jouer contre des gens. Il avait rapidement assimilé les règles et était devenu un joueur craint. Avec cela son passe-temps était aussi de regarder les matchs Pokémon qui se passaient face à lui, les comparant facilement à des parties du jeu de roi contre roi, mais il n’avait jamais eu de grande affinité avec les Pokémon, il ne les détestait pas, et eux ne le haïssaient point, mais il y était indifférent, il se disait que si un jour il avait des Pokémons, ce serait pour les aider certes, mais parce qu’en retour ils lui serviraient pour accomplir ses objectifs. D’ailleurs, il était enfin « sorti » de la rue, il y dormait toujours mais avec un revenue « passable ». Il lui fallait un nouvel objectif maintenant…

Il passa une ou deux années sans réel objectif, plus à continuer à vivre comme ça, et surtout à accumuler de l’argent, il en aurait toujours besoin. Il se trouva une chambre peu chère, pour faire plus propre sur lui, et ne possédait que deux tenues, celle de serveur, il travaillait dans son café préféré en plus, et une civile classique pour quand il lavait les chaussures. Puis, un jour, à 15 ans, alors qu’il lavait les tables du café, un homme assez imposant s’avança, se posa à une table d’échec, regarda la table puis regarda Sigismond. Ce dernier était « envoûté », l’homme possédait une présence que le jeune garçon n’avait jamais pu observer, et avec un certain nombre d’année dans la rue Sigismond savait se méfiait, et il restait néanmoins souvent sur ses gardes, affichant un air détendu. C’étaient en ses qualités « d’acteur » et comment conserver un calme et une tranquillité apparente, que ses clients l’aimaient, il semblait toujours ne jamais écouter et ne rien avoir à faire de ce que vous disiez, et pour des personnes de la haute un tel laveur de chaussure était agréable. Je digresse ! L’homme imposant regarda Sigismond et lui demanda avec un sourire s’il voulait venir jouer aux échecs avec lui, tout en faisant ça il adressa un grand sourire et un signe de main, amical, au gérant du café qui autorisa Sigismond à prendre une pause. Ils jouèrent tous les deux pendant 2h, mais Sigismond n’avait adressé que quelques mots pendant ces 2h, son nom et quelques petites choses, l’homme en face de lui monopolisait la parole et le jeu, il contrait Sigismond sur tous les coups qu’il tentait, avec un discours qui expliquait pourquoi Sigismond n’adressait aucuns mots, il préférait écouter cette homme. Vers la fin il essaya de répondre à ce personnage intriguant, utilisant toute la culture qu’il avait accumulé par des livres lus dans des cafés littéraires et ce qu’il avait pu entendre de gens. Cet échange surprenant ce termina par l’homme qui se leva, rigola, puis lui dit de le rejoindre dans quelques jours pour reparler plus en détails d’un travail qu’il aurait pour lui.
« - Quel café ?
- Le Café Lysandre, c’est le mien »
Puis il partit sans un mot de plus.

Quelques jours plus tard, ce rendez-vous se passa, Sigismond cette fois eu une vraie discussion avec Lysandre, et pour la première fois depuis 3 ans, il avait retrouvé un objectif. Aider cet homme. Il était fasciné par sa façon de penser, non pas qu’il la partageait à 100%, mais ils tombaient d’accord sur pas mal de points, et encore une fois c’était aussi pour lui. Faire en sorte que Lysandre construise son empire et son monde parfait, était nécessaire pour que Sigismond puisse obtenir du pouvoir, assez pour vivre sur ses envies, se satisfaire de tout ce qu’il aimait, avoir un empire à lui l’intéressait, mais faire partie d’un empire était tout aussi tentant. Lysandre le paya pour des petits jobs au début, il payait pour les informations que Sigismond avait par ses petits travails. Lysandre voulait éliminer ses ennemis, monter son entreprise pour être le plus puissant dans la région, détrônait voir infiltrer la ligue qui semblait avoir la main sur Kalos. Il lui fallait un réseau et cela en utilisant les informations contre ses « rivaux ».

Au fur et à mesure que Sigismond aidait Lysandre, il dû avoir recourt à certaines techniques de persuasions spécifiques, non dangereuses bien évidemment, pour obtenir ce que Lysandre voulait. Puis lorsque ce dernier eut envie de créer une organisation, secrète, qui le servirait lui, permettant de faire passer toutes ses recherches sur une arme, secrète elle aussi, pour inconnues et garder son entreprise de technologie comme une façade pour lui, Sigismond aida donc à la construction d’une telle organisation avec d’autres personnes.  

Sigismond, pour une de ses premières missions en dehors d’Illumis, alla à La Roche-Sur-Gliffe, et c’est là-haut qu’il rencontra au coin d’une rue un Pokémon malfamé, maigre au possible, un Absol. Ce dernier possédait le même regard que Sigismond, ils étaient tout les deux fait pour servir quelqu’un, mais en même temps garder en tête de faire ce qu’il leur chante.  Cet Absol, après l’avoir observé, semblait prendre du plaisir à semer des discordes entre d’autres Pokémons, s’infiltrer dans un « gang » et à se battre. Ils devinrent comme cela « collègues », ils s’entendaient vraiment bien, mais avaient un but à accomplir et s’aidaient, comme c’était le même cela les arrangeait. Grâce à lui, Sigismond devint encore plus efficace dans ses missions, l’utilisant comme menace contre certaines personnes. Cela l’engagea encore plus sur la voie des combats Pokémon, y prenant un plaisir de dominer son adversaire, de pouvoir voir qu’il contrait toutes les stratégies adverses en affichant un sourire carnassier. Par la suite, Sigismond se constitua une équipe de Pokémon qui voulaient suivre leurs intérêts et avec qui il pourrait collaborer, tout en gardant en tête leur « utilité » en dehors de combats Pokémon aussi.

A 18 ans, la Team Flare prit enfin son nom et commença ses « activités ». Accueillant de grands scientifiques, des sbires, dévoués, Sigismond arbora un statut un peu particulier, pas assez commandant pour avoir des ordres à donner à n’importe qui, mais pas assez sbire pour que quelqu’un d’autre que Lysandre lui donne des ordres, il ne se considérait lui-même pas spécialement de la Team Flare, il suivait Lysandre en étant un de ses hommes de mains choisit par lui. En grandissant, et avec l’argent accumulé, Sigismond avait un train de vie dont il rêvait, il portait souvent des chemises et autres habits un peu plus « classieux », il était maniéré, marchant avec aisance et assurance, une classe propre à lui, ressemblant à celle de la haute dans ses manières et son langage, mais refusait qu’on l’assimile à cette catégorie de gens, il aimait se dire gentleman, mais il rajoutait ne pas en avoir forcément les actions. Il torturait, capturait, persuadait des gens à rejoindre la cause de Lysandre, à lui donner de l’argent, à aider la Team Flare et autre. Car pour réussir son objectif, Lysandre voulait exceller dans son entreprise de technologie, mais aussi rendre la Team Flare effective. Dans ce but, un certain Xanthin, et d’autres chercheuses à sa solde, rejoignirent l’équipe de recherche pour faire avancer la puissance de la Team Flare, ainsi que rendre les recherches autour du but de Lysandre, se basant sur les légendes de Kalos, plus rapides. Cependant pour pouvoir attirer ce grand scientifique jusqu’à sa Team, Lysandre ne l’avait pas convaincu qu’avec son objectif, ce Xanthin avait aussi des recherches, sponsorisées par Lysandre, qu’il pouvait mener de son côté.

A 20 ans, Sigismond prenait des malins plaisir à observer certaines expériences de Xanthin, au vu de son statut spécial il y était autorisé mais il n’avait jamais parlé au bougre, c’était dire si cet homme se remémorait les visages des inconnus qu’il croisait... Sigismond avait changé de statut en tant « qu’homme de main » et son objectif avait changé, il devait maintenant essayer de glaner les faveurs d’entreprises et personnes à l’international, ce qu’il faisait déjà en partie avant mais seulement à Kalos, Sigismond voyagea donc beaucoup en dehors de son pays, souvent à Galar, au vu de la proximité des deux régions. Il n’était pas seul à faire cela, mais il y prenait quand même un certain plaisir, usant des mêmes techniques qu’auparavant si ce n’était qu’à l’international, et que pour ces missions, éliminer les « cibles » était interdit. Et puis de tout de façon il préférait interroger tranquillement finalement, avec l’âge on s’assagit. Il avait finalement pour objectif de faire ce qu’il lui chantait, torturer s’il le voulait, mais surtout aider les gens dont il respectait les objectifs, il appréciait mettre ses services à dispositions pour créer du chaos et changer l’ordre des choses, car il en tirerait toujours plus d’argent et de satisfaction. Ses Pokémons étaient totalement en accord avec lui et ils continuèrent de d’effectuer des tâches pour Lysandre.

A ses 22 ans, lors d’une mission à Hoenn, avec pour but de récupérer des méga-gemmes, la Team Flare disparut, battu par il ne savait quel dresseur. On aurait pu croire apercevoir de la tristesse dans les yeux de Sigismond à la pensée de la fin de cette histoire, de la fin de Lysandre, mais il soupira juste, ces 7 ans étaient passés tranquillement pour lui, la Team Flare n’était qu’une porte finalement, et il l’avait passé. Il n’essaya pas de rentrer en contact avec Lysandre, pensant que cela était inutile.

Revenu à Kalos, il y resta quelques années, il avait un objectif en tête. Certaines expériences de Xanthin était sur des jeunes personnes, et il arrivait à manipuler leurs souvenirs et leurs mémoires pour en faire comme des pantins… Ce n’était pas quelque chose de très très impressionnant pour certains, mais Sigismond avait envie d’en faire un objectif, s’il mettait la main sur un de ces sujets et qu’il arrivait à faire remonter les expériences à la surface, il aurait des pantins à sa merci, des servants qui ne parleraient pas, le laissant dans sa tranquillité, mais assez dociles pour faire pour lui tout ce qu’il voulait ! Vivre comme il le souhaitait était son objectif, détruire des choses était un plaisir, et des pantins sous la main rendrait cela d’autant plus facile et jouissif.

Mais chassez le naturel il revient au galop…  Quand, finalement, à 29 ans… Il arriva à repérer un de ces sujets. Il en avait choisi 3, les seuls dont il se souvenait, mais avait décidé de jeter son dévolu sur un seul, d’après ce qu’il avait compris c’était celui qui avait le plus d’affinités avec ce système de contrôle, le plus maniable, commencer par lui rendrait le reste beaucoup plus facile ! Ce jeune homme, sans nom réel pour Sigismond, puisqu’il avait changé de prénom et nom entre temps, se trouvait peut être sur Maïlys… Il l’avait reconnu par sa photo, l’ayant déjà vu dans le laboratoire du scientifique…

Il passa un coup de fil à Maïlys, il essaya d’obtenir l’aide d’un certain personnage, un mercenaire, qui lui confirma la présence du jeune garçon sur l’île, mais de certains entremêlés. Le contexte sur l’île était un peu compliqué, bataille contre des ombres ou il ne savait quoi. Mais devait-il agir seul ? Cette île semblait jouir d’une situation similaire à d’autres, une ligue « incompétente » et des champions qui, d’après ce qu’il avait lu, ravageaient plus qu’ils ne protégeaient. Il fut, pendant ses recherches et son voyage vers cette île, intrigué par cette « Team » : les Abyss. Arrivé là-haut il alla à leur quartier général, New Esperantown. Son passé dans la Team Flare et ses aptitudes en firent une recru de choix, ou il ne savait pas. Il voulait les aidait à renverser l’ordre sur cette île, il n’en était pas natif mais il vit dans cette ville ceux à qui la Ligue avait causé du « tort ». Il n’était pas spécialement sensible, mais son instinct lui dictait que c’était une bonne chose à faire car il en retirerait de la satisfaction et le prix de ce pourquoi il était venu : il réussirait à récupérer ce jeune homme. Mais il devait d’abord se concentrer à aider les Abyss.

Gravissant les échelons par ses aptitudes en interrogations et en torture, il était sûrement l’un des plus récents Commandant à être arrivé, il ne vivait dans cette organisation que pour ses ambitions, ses envies, mais il était motivé à aider ne serait-ce qu’un peu cette Team, le spectacle qui pourrait alors s’offrir à lui voudrait le coup d’œil…

Un peu froid par moment, il affiche constamment soit un visage de marbre soit un sourire en coin, légèrement plus levé du côté gauche, témoignant sa fourberie. Adepte du cynisme, du second degré et de la provocation à l’extrême, il réfléchit beaucoup avant chaque action et chaque décision, affichant constamment un regard qui, si on y prête attention, exprime bien qu’il a forcément quelque chose derrière la tête. Il aime considérer ses combats pokémons et ses actions au sein d’un organisme comme une partie d’échec, chaque mouvement, chaque pièce, comment la bouger et comment s’adapter en fonction de la réponse ennemie. Se retrouvant face à un ennemi il préférera parler avant d’attaquer que ce soit physiquement ou avec des Pokémons, gardant un état d’esprit similaire pour ceux-ci, ils servent d’armes de tortures mais il préfère les préserver de trop combattre. Il aime se sentir supérieur à son adversaire et importe beaucoup d’importance à ses mots, la vulgarité n’est pas son fort et il n’ose l’utiliser que dans des moments intenses, pour apporter du poids à son discours, ou alors pour se moquer de la personne en face. Il aime le second degré certes, mais n’est pas adepte de « blagues », il n’aime pas qu’on lui joue des tours et si la personne en face se montre trop amicale avec lui, il reste très froid, visage fermé et évite même de parler avec. Il ne déteste cependant pas les interactions sociales, voir les gens agir l’amuse car il trouve toujours les autres plus « malin » que lui dans certaines réactions, considérant toujours avoir quelque chose à apprendre, mais se considère plus intelligent finalement. Il éprouve un sadisme extrême à se voir gagner en « détruisant » ou en tout cas en blessant l’égo de la personne en face, inversement il aime se jouer des gens et aime qu’on joue de lui mais avec une certaine limite qu’il s’autorise sur les autres mais pas sur lui, question d’égo.

Sigismond est quelqu’un de très grand et fin, il mesure à peu près 2 mètres, très exactement 1 ,98m, et se tient constamment droit, avec une gestuelle très « fine », il se déplace avec aisance, comme de l’eau qui coule d’un ruisseau. Il est assez rapide et possède une musculature un peu plus que classique, elle est habituée au self-défense, pour contrer des attaques, au maniement du couteau si nécessaire, mais pas pour se battre, si il doit en venir aux mains nues avec un adversaire il sortirait un Pokémon car il n’aurait aucune chance en combat physique. Il possède un teint assez blafard, des yeux gris sombre, mais il utilise souvent des lentilles pour en changer la couleur. Ses cheveux sont assez longs et lui tombe jusqu’en haut du dos de couleur noire, il possède quelques mèches lui tombant sur le front de couleur violette, qui avant était rouge pour coller à la Team Flare. Très maniéré comme dit, assit il croise souvent ses doigts devant son visage, avec les deux coudes posés sur une table ou les côtés d’un fauteuil, il aime claquer des doigts parfois quand il se promène. Il porte constamment une chemise, souvent violette, qui descend jusqu’au milieu des cuisses, avec des manches bouffantes, qui s’écartes au niveau des poignet, avec toujours un gilet de serveur noir par-dessus, un foulard qui rentre dans son col, et un pantalon en toile noire, se terminant par des mocassins en toiles et à lacets. Quand il sort il met généralement un long manteau, à coupe droite, qui descend jusqu’au milieu des mollets, noir avec des parties jaunes et une capuche. Quand il parle, il parle beaucoup avec les mains, avec des gestes, des exemples, et ses doigts, assez longs, se tordent dans tous les sens avec agilité. Assez élancé, il court assez vite et est très agile, pas très adepte de parkour il saurait se déplacer avec aisance en courant pour esquiver des obstacles. Il porte à son poignet droit 3 bracelets en cuirs, au couleur de Galar, Kalos et Hoenn, et au poignet gauche, un bracelet de pierres noires et jaunes, ainsi qu’un élastique pour s’attacher les cheveux.