IDENTITÉ : MORIYAMA Sora RANG DÉSIRÉ : Tête en l'air ÂGE : Vingt-quatre ans SEXE : Masculin ORIGINE : Kanto GROUPE : Champion SPÉCIALITÉ : Type Vol NUMÉRO DE L'ARÈNE : Conseil des 4
DESCRIPTION DE L'ARÈNE :
Lorsqu'on est un membre du Conseil, on peut se permettre de voir les choses en grand. C'est notamment l'un des arguments clefs qu'a utilisé Sora pour expliquer les sommes pharaoniques qu'a engendré la construction de son arène. Pourtant, ce n'est pas la folie des grandeurs qui ont poussé le Champion à s'offrir la huitième merveille du monde. Il avait seulement besoin d'un environnement qui soit adéquat à n'importe quel pokémon, aucun pokémon ne devait être désavantagé.. Et quand ses pokémons ont l'habitude d'évoluer en altitude, ce n'est pas une tâche simple !
On a souvent du mal à l'imaginer, mais l'arène du jeune homme ne se trouve pas en haut du volcan (il préfère laisser aux dresseurs et à ses collègues la difficile tâche d'escalader toutes les marches) mais au pied, dans une gigantesque salle. Le challenger n'a donc souvent aucune idée de ce qu'il l'attend à l'intérieur, mais un indice peut guider sa réflexion : sur les grandes portes dorées aux motifs circulaires qui séparent le Champion du commun des mortels, on peut lire sur une plaque en marbre : « Champion : Sora Moriyama. Il vous fera monter au Septième Ciel. » De quoi laisser votre imagination fleurir.
L'intérieur de l'arène est paradisiaque, non pas parce qu'il fait rêver (même si certains seraient tentés d'y séjourner plus longtemps que prévu) mais parce qu'on a l'impression que l'architecte a tenté de reproduire sur terre une partie du paradis. Le plafond est à une hauteur qui donnerait le vertige : peint minutieusement, il donne l'illusion qu'un véritable ciel bleu mais nuageux surplombe le terrain. Ce dernier est d'ailleurs lui aussi d'une singularité inattendue : jonché d'herbes et de fleurs, on trouve en son milieu un bassin assez grand et profond pour accueillir un Wailord. Pourtant, ce qui attire tout de suite l’œil du dresseur ce n'est pas cette nature artificielle, mais le trône posé de l'autre côté de l'arène. Dessus, Sora, l'air ravi d'avoir de la distraction pour quelques instants.
HISTOIRE :
L'habit ne fait pas le moine mais la couronne fait bien le Roi. Sora a beau être bavard comme une pie, peu de gens peuvent se vanter de connaître son histoire. Pourtant, elle n'est pas difficile à imaginer : que ce soit sa démarche, son attitude, ses manières ou sa façon de s'exprimer, tout montre chez le Conseiller qu'il est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Ce n'est pourtant pas un fait dont il aime se vanter. La richesse peut avoir ses inconvénients. Quand on est habituer au luxe et que tous nos désirs peuvent être assouvis grâce à une simple transaction, on se met souvent à désirer des choses que l'argent ne peut pas acheter. Sora lui rêvait de partir à l'aventure, une chose que son père ne pouvait tolérer.
Monsieur Moriyama travaillait dans les finances. Il en était même le maître incontesté, à tel point qu'il avait gagné assez d'argent pour installer sa petite famille dans un manoir au centre de Safrania, la métropole de Kanto « qui brille de mille feux couleur or » et où les loyers atteignent parfois des sommes astronomiques. Pourtant, il avait beau être à quelques pas seulement de son lieu de travail, il n'eut jamais le temps d'être proche de sa famille. Ainsi, Sora avait l'habitude de passer la grande majorité de son temps avec ses nounous ou avec sa mère, dans les rares moments où elle ne se noyait pas dans l'alcool pour compenser sa solitude. Cette dernière refusait d'ailleurs que son fils aille à l'école, certainement par peur de le voir s'éloigner comme son père. Un professeur venait donc chaque jour à domicile, ce qui ne laissait pas vraiment à Sora l'occasion de se faire des amis. Pour chasser l'ennui, le jeune garçon commença donc par s'intéresser aux pokémons. Il n'était pas encore assez grand pour posséder les siens, mais sa mère était une ancienne dresseuse et elle avait une dizaine de pokémons qu'elle laissait circuler librement dans le jardin. Il s'amusait donc avec eux pendant son temps libre et ils devinrent rapidement ses seuls amis.
Plus les années passaient, plus Sora avait l'impression d'être un oiseau en cage. Il rêvait de liberté, de pouvoir voyager à travers les régions. Il avait beau avoir quatorze ans maintenant, ses seuls amis n'étaient même pas humains. Il les adorait bien sûr mais il avait parfois l'impression d'être encore un gamin qui joue avec ses amis imaginaires. Ce qu'il voulait maintenant, c'était posséder son propre pokémon et partir à l'aventure. Il avait bien sûr essayé d'en parler mainte et mainte fois à son père, mais ce dernier refusait à chaque fois, sans même réfléchir à la question. « Tu devrais dissocier tes passions de tes ambitions, fiston. Dresseur, ce n'est pas un vrai métier !» rétorquait-il à chaque proposition. Sa mère ne l'aidait même pas à convaincre son père, elle qui pourtant courrait autrefois les routes. Au contraire, elle soutenait son mari ; la simple idée de voir son fils s'éloigner lui était insupportable.
Sora eut donc au final la réaction de n'importe quel gamin pourri gâté qui n'acceptait pas qu'on lui dise non : il prit la fuite. Il n'alla pas loin bien sûr – à peine fut-il parti qu'il s'arrêta à la boulangerie du coin acheter un déjeuner avec la carte bleue de son père, ce qui aida grandement la police à le retrouver – mais cette petite escapade suffit largement à ses parents pour les effrayer. Le lendemain, il récupérait son Salamèche chez un scientifique privé de la ville et il avait le droit à plusieurs leçons privées de dressage données par un ancien ranger.
Ses quatre années de collège terminées, Sora ne voyait pas l'intérêt de continuer ses études. Ce qu'il voulait, c'était devenir dresseur, parcourir les routes, récolter des badges et finalement affronter la Ligue. Chaque week-end, il restait collé à sa télévision, contemplant les matchs qui se déroulaient au Plateau Indigo. Il admirait ces challengers qui risquaient tout pour la victoire et ces champions qui se battaient avec une technicité époustouflante. Lui aussi, il s'y voyait, avec son petit Salamèche, affrontant avec bravoure le Maître. Ce rêve pouvait pourtant devenir réalité : il lui suffisait juste d'avoir le courage de quitter son cocon familial et de se lancer dans sa quête. Après tout, ses parents ne pouvaient plus l'empêcher de s'en aller. Il avait l'âge légal arrêter l'école et débuter une carrière de dresseur. Mais pouvait-il vraiment laisser sa mère sachant qu'elle serait dévastée ? Ce fut une décision difficile à prendre mais il décida de se lancer. Il espérait seulement que s'en remettrait. Quant à son père – lui qui voyait en son fils l'héritier d'un trône à plusieurs millions de pokédollars -, il espérait qu'il le pardonnerait..
Voyager était difficile, mais pas autant qu'il le pensait. Avec les leçons privées qu'il avait reçu de son ancien professeur, affronter les pokémons sauvages et les dresseurs de bas niveaux était chose facile. Ce qui l'était moins par contre, c'était survivre dans la nature. Sora avait tellement l'habitude de vivre dans le confort et dans le luxe que le simple fait de monter une tente était une tâche herculéenne. Il prit toutefois son mal en patience et continua sa quête. Il réussit finalement à récolter les badges nécessaires pour affronter la Ligue (non pas sans mal), mais une fois arrivé devant celle-ci, ce fut une désillusion totale. Il a été trop gourmand, ne réalisant pas qu'il n'était pas encore prêt pour la cour des grands, et il se prit la raclée de sa vie.
Après une telle défaite, rentrer chez soi était inimaginable. Sora ne voulait pas affronter le regard de ses proches et il savait que son père n'hésiterait pas une seule seconde à lui rappeler à quel point il avait été bête de partir. Il préféra donc de nouveau prendre la fuite, mais cette fois vers MaÏlys, une région qu'il espérait bien conquérir.
Maïlys était un véritable bordel. Sora avait l'impression que l'île était, tous les quatre jours, touchée par une nouvelle catastrophe. Pourtant, le jeune homme s'y plaisait. Il voyait dans cette région isolée des autres une occasion pour repartir à zéro. Personne le connaissait (pour l'instant) et il ne connaissait personne. Il ne se lança toutefois pas tout de suite dans la quête des badges, même si bien sûr avec l'expérience qu'il avait acquis à Kanto, ça n'aurait pas été difficile. Il ne voulait pas faire la même erreur qu'auparavant. Il décida donc de se retirer vers les Hauts Monts. Là haut, il rencontra un ornithologue ermite qui le familiarisa avec le type Vol. Il en fit finalement sa spécialité.
La suite est simple : Sora se lance dans la quête des badges de MaÏlys, affronte la Ligue (toujours avec autant de difficultés) mais finit cette fois-ci victorieux, si bien qu'on lui propose un poste au Conseil des 4. Il ne peut pas refuser bien sûr, c'est un énorme privilège et un rêve d'enfant.
Aujourd'hui, Sora a de nouvelles ambitions : protéger Maïlys et mettre en déroute la Team Nemesis.
CARACTÈRE :
Rares sont les occasions où Sora ne se fait pas remarquer. Qu'il soit à une réunion du Conseil ou au milieu d'une Assemblée, il n'en rate pas une pour faire savoir qu'il est là. Après tout, le jeune homme est fier comme un paon : il est imbu de lui-même et ne le se cache pas. Il ne voit de l'intérêt chez les autres que quand il peut en tirer des bénéfices. Cet égocentrisme teintée d'une pointe de narcissisme s'accompagne d'un certain goût pour le spectacle. Il n'y a qu'à voir l'arène qu'il occupe : tape à l’œil et bling bling, elle représente bien sa personnalité. Les combats qui s'y déroulent sont eux d'un divertissement particulier. Sora est compétent et il n'hésite donc pas à le montrer. Les affrontements sont souvent retransmis sur les chaînes régionales et le Conseiller prend un soin particulier à montrer les figures aériennes dont sont capables ses compagnons.
Il ne faut toutefois pas croire que Sora ne prend pas son rôle de membre du Conseil au sérieux. Au contraire, c'est par la publicité et les médias qu'il veut montrer que la Ligue reste forte. Il ne prête pas attention aux accusations de Fawkes. Pour lui, le seul moyen de montrer que les Champions sont toujours compétents, c'est sur le terrain. Dans cette optique, écraser la Team Nemesis est aussi bien une nécessité qu'une partie de plaisir.
Sora a une véritable passion pour l'ornithologie, si bien qu'il en a fait son métier. Il aime faire de simples volatiles de véritables titans. Le jeune homme est d'ailleurs capable de s'isoler pendant plusieurs semaines dans la nature. Il voit dans ces voyages une bonne occasion de s'isoler pour mieux s'entraîner et d'étudier davantage le type Vol. Son rêve le plus précieux est de pouvoir posséder les trois Oiseaux légendaires, c'est-à-dire Sulfura, Artikodin et Élechtor. Il sait bien que le Maître de la Ligue (son patron direct, ça craint) possède déjà l'un des trois – l'oiseau de glace – mais ce n'est pas pour autant qu'il compte abandonner. Il lui arrive donc souvent de quitter son arène sans avertir personne par le seul motif qu'une rumeur circulerait sur la présence de Sulfura ou d'Élechtor sur l'île.
PHYSIQUE :
Sora n'est ni spécialement beau ni particulièrement moche. Il est en réalité d'une banalité incroyable. Il serait très difficile de le comparer à une autre personne car il est monsieur tout le monde, dans le sens où par son physique, il ne se distingue pas de la populace. Toutefois, on peut facilement deviner que le jeune homme attache un soin particulier à l'entretien de son physique : de longs cheveux blonds rigoureusement taillés qui contrastent avec ces deux yeux bleus étincelants, des ongles scrupuleusement coupés et limés, et des habits choisis avec soin et selon un code couleur précis, le Conseiller ne laisse rien de côté sans pour autant en faire trop. Il y a bien une chose remarquable et remarquée chez Sora : son sourire. En effet, il est très rare de ne pas le voir sourire, même lorsqu'il est énervé. Il ne se détache jamais de ce rictus mesquin, ce qui lui attire souvent – et avec son plus grand plaisir - les foudres de ses adversaires.
Du fait de son éducation, Sora se distingue par son comportement. Il a un langage châtié - il est très rare de l'entendre jurer - et sa façon de se tenir, le dos bien droit et les jambes méticuleusement croisées, laisse souvent penser aux personnes qui ne le connaissent pas qu'il est hautain ou encore coincé.
Le jeune homme a beau être l'héritier d'une famille aisée, il n'attache que peu d'importance aux choses matérielles. Loin de lui l'idée de vouloir se pavaner à la Ligue tel un empereur aztèque : les seuls bijoux qu'il a sont deux boucles d'oreille en or qu'ils dissimulent sous ses cheveux. Il a aussi une montre de collection plutôt ancienne qu'il tient de son grand-père décédé. Il ne sait jamais si elle est à l'heure (ce qui explique certainement pourquoi il est aussi souvent en retard) mais il s'est habitué à l'avoir sur son poignet.
LA TEAM :
Dracaufeu (F) - Nv. MAX - Brasier Canarticho (M) - Nv. MAX - Regard Vif Scorvol (M) - Nv. MAX - Hyper Cutter Papilusion (F) - Nv. MAX - Lentiteintée Bekipan (M) - Nv. MAX - Regard Vif Xatu (M) - Nv. MAX - Miroir Magik
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