La clairière des dragons [Shiro Yagano & Solène Feuerwehrmann]

Salizyr inspira un grand coup en fixant du regard la plaque de glace formée par Virgil pour lui servir d’entraînement. Il n’avait pas fait appel au Grelaçon par hasard pour l’aider dans ses entraînements : il lui permettait sans le dire de travailler à surpasser son traumatisme lié au feu. Ce que lui avait fait subir la Vieille Martha pendant des années était intolérable, à le forcer à rester près du feu de cheminée et à fondre, environ une fois par jour. Le Grelaçon avait juste le temps de reconstituer son corps, et le lendemain il subissait à nouveau la même torture. Dribeü était à côté et le soutenait, il avait connu la même chose, du moins le même niveau de torture, avec une méthode différente. Si le Grelaçon avait été traumatisé par le feu, le Bacabouh l’avait été par l’eau. Concernant Dribeü, Salizyr ne savait pas encore comment le réhabituer à la proximité de l’eau, et il ne voulait pas perdre sa confiance en le laissant dehors à chaque fois qu’il se mettait à pleuvoir. Mais concernant Virgil, il ne disait rien mais l’habituait à sa simple proximité, sans aller lui foutre sa flamme caudale à deux centimètres du corps. Cela faisait deux semaines que Salizyr s’entraînait, et en deux semaines, il voyait déjà des progrès dans l’attitude de Virgil. Des deux Pokémons torturés par la Vieille Martha, c’est lui qui montrait le plus de caractère, et Salizyr avait une certaine affection pour lui, même s’il voulait aider Dribeü tout autant à regagner de l’assurance.

Si Virgil et Dribeü appréciaient de rester proches l’un de l’autre, le temps de se recontruire psychologiquement, il y avait une autre raison pour que Salizyr les ait choisis tous les deux pour l’aider à s’entraîner. Maïlys, bien que présentant différents biomes, restait majoritairement couverte de végétation, voire de forêts denses. La bordure Nord était montagneuse, la pointe Est était désertique, le Sud comportait en partie des plaines, mais tout le reste était couvert de forêts ou d’herbes buissonneuses. Or, en tant que Dresseur, Salizyr vivait comme les Humains, voyageait de villes en villes et allait à la rencontre de Pokémons sauvages sur tous types de terrain, il ne vivait pas comme un Dracaufeu sauvage qui restait dans le biome le plus approprié pour son espèce. Et depuis qu’il avait quitté les montagnes avec Spyrij l’Onix, son nouveau compagnon avec qui il avait une relation un peu à part, il traversait à nouveau des hectares de forêt et s’entraînait parmi les arbres. Dribeü et Virgil étaient donc là aussi pour assurer la sécurité des lieux et étouffer – par la terre ou par la glace – tout potentiel départ d’incendie que pouvait déclencher le Dracaufeu par inadvertance. Aussi, Salizyr évitait de s’entraîner trop près des arbres, et à cet instant encore, il se trouvait au milieu d’une clairière, avec Dribeü et Virgil.

Salizyr se concentra et, sans qu’il ne s’en aperçoive, son pied droit s’entoura d’une aura violacée. Quand il se sentit empli d’une énergie intérieure, le Dracaufeu pivota sur lui-même et envoya son pied frapper la plaque de glace formée par Virgil. L’aura violacée se dissipa alors que l’énergie de l’attaque s’évacua en fissurant le bloc de glace. Salizyr resta un instant le pied levé, le temps pour lui de réalsier ce qu’il venait de faire. Enfin, après deux semaines d’entraînement acharné à différents endrotis de la forêt, Salizyr venait de réaliser une attaque Ultimawashi !

Le dragon reposa son pied au sol et sourit. Voyant Dribeü et Virgil partager sa joie, il déploya ses ailes et lâcha un grognement fier et victorieux. Puis il regarda la plaque de glace fissurée, se souleva du sol d’un battement d’ailes sec, plia la jambe droite avant de la détendre en descendant, son pied se dirigeant droit sur la place de glace tout en s’entourant d’une aura de flammes cette fois-ci. La plaque de glace fut instantanément fragilisée par la chaleur et éclata en morceau à l’impact du puissant pied reptilien. Salizyr avait tout juste appris l’attaque Pied Brûleur la veille alors qu’il avait été tout près de maîtriser l’Ultimawashi.

La démonstration de la combinaison de ses deux attaques coup-de-pied fut comme un accomplissement pour Salizyr. Le jour où il avait rencontré Spyrij, il avait essayé d’effectuer un Ultimawashi en vain. Il avait par la suite essayé d’obtenir conseil auprès d’un Machopeur qui l’avait mis au défi d’apprendre cette attaque en s’entraînant tout seul, en récompense de quoi il accepterait plus tard de rejoindre son équipe. Salizyr avait retenu le nom de ce Machopeur : Colosseod. Ils ne s’étaient pas fixé de lieu de rendez-vous, mais la prochaine fois qu’ils se rencontreraient, Salizyr pourrait fièrement lui faire la démonstration de son apprentissage d’Ultimawashi.

En attendant il reçu les félicitations de Dribeü et de Virgil, qui n’oublièrent pas de s’assurer que l’attaque Pied Brûleur n’allait pas déclencher un départ d’incendie dans cette clairière.

Solène avait grand besoin de ce retour à la nature.

Ces derniers jours avaient été éprouvants : après les récents événements, Méliodas avait eu besoin de soutien, de tout ce que sa chère et tendre pouvait lui apporter. Bien sûr, elle lui donnait sans problème. Bien sûr, elle était là pour lui. Mais cela demandait beaucoup d'énergie.
C'est pourquoi elle avait décidé de s'organiser une petite virée en forêt, à l'ancienne, comme avant qu'elle s'installe avec le champion électrique. De plus, ses pokémon, qui n'étaient pas habitués à la vie casanière, s'en réjouissaient.

Elle fit donc sortir de ses pokéball la totalité de son équipe. En leur indiquant qu'ils avaient quartier libre, jusqu'au coucher du soleil où ils devraient se retrouver à un endroit précis.
Les pokémon feu s'étaient donc tous éparpillés, vaquant à leurs activités favorites, restant pour certains groupés selon les affinités.
Tous, sauf un : Crocs de Feu, qui tenait à rester avec sa dresseuse. Cela faisait un certain moment qu'ils ne s'étaient pas retrouvés tous les deux, en tant que partenaires de toujours.
Alors ils restèrent ensemble, allongés dans l'herbe, se reposant, tentant parfois de communiquer - sans forcément de grand succès étant donné que Magie Brûlée était partie avec Venin Vaporeux faire on ne savait quoi, mais en se débrouillant quand même. Cela donnait lieu à des situations qui les faisaient rire aux éclats.

Soudain, un fracas retentit au loin. Solène et Crocs de Feu échangèrent un regard, acquiescèrent de concert, et se dirigèrent vers le bruit.
Ils tombèrent sur une scène singulière : un Dracaufeu s'entraînait à briser des plaques de glace, et semblait visiblement ravi. Crocs de Feu sourit, et commença à s'approcher du petit groupe, tandis que sa dresseuse avait repéré quelque chose : une flammèche avait atteint une touffe d'herbe. Un Grelaçon et un Bacabouh semblaient l'avoir eux-mêmes repéré et tentaient d'attirer l'attention du Dracaufeu qui s'entraînait.
Solène savait quoi faire. Elle sortit de son sac un grand aérosol rempli d'une substance aqueuse spéciale, puis en aspergea allègrement le départ de feu. Étant à la fois une dresseuse spécialiste des pokémon feu et ayant grandi dans une famille de pompiers, elle connaissait les bons réflexes.
Le danger écarté, elle s'approcha du groupe de pokémon.

- Bonjour tout le monde ! Et joli coup de patte. Vous vous entraînez sans votre dresseur ?

Si c'était le cas, la communication n'allait pas être facile étant donné qu'aucun pokémon de type Psy n'était présent. Mais bon, Crocs de Feu pourrait toujours essayer de lui traduire avec des gestes. Ce dernier fit d'ailleurs un salut de la patte en adressant un grand sourire à toute la troupe.

Cela faisait quelques jours déjà que le fiasco du musée avait eu lieu, mais Shiro n'était toujours pas retourné au QG. Après ce qui s'était passé, il avait surtout envie de rester seul et de ne voir personne. Certes, il ne faisait surement que repousser l'inévitable, et qu'à un moment ou à un autre il devrait parler avec Lisa, mais pour le moment, il voulait juste profiter du moment présent, dans la nature et accompagné de ses Pokémon.

C'est dans cette optique qu'il entra dans la forêt, afin de faire connaissance avec le nouveau venu dans l'équipe, à savoir le Mateloutre qui s'était montré très enthousiaste à l'idée de faire un bout de chemin avec lui, suite à son sauvetage quelques semaines auparavant. Avec eux se trouvaient Sirius, et Hiei avait aussi qui avait aussi décider de les accompagner, les autres avaient choisi de rester au village Pokémon. Shiro n'avait pas insisté, après tout s'il ne les avait officiellement "capturé" c'était pour les laisser libres de faire leurs propres choix, pas les forcer à faire quoi que ce soit.

Le début de la balade fut plutot calme, bercée par le bruit du vent et le chant des oiseaux. Shiro suivant le chemin sans but précis, ses Pokémon explorant mais ne restant jamais loin de lui. Cela durait plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'un gros bruit se fasse entendre non loin.

Un regard à ses pokémon, ils étaient d'accord, et se dirigèrent vers la direction d'ou il venait.

Ils arrivèrent au bord d'une clairière et de tout ce qu'il avait immaginé, il n'aurait jamais cru voir la scène qui se trouvait devant eux. Un, non. Deux Dracaufeu dont un d'une couleur qu'il n'avait jamais vu. Ils étaient accompagnés d'un Bacabouh et d'un Grelaçon. Un petit groupe atypique, mais Shiro pensa que cela s'agissait d'une simple querelle entre pokémon.

"Allez, venez on s'en va." Autant les laisser tranquille, après tout ils n'avaient rien fait qui méritait qu'ils interviennent.

Il remarquait vite cependant que Hiei ne les suivait pas. Retournant sur ses pas, il vit qu'il n'avait pas bougé, mais qu'il semblait très intéressé par les deux pokémon dragon/feu en face de lui. Shiro pouvait comprendre, c'était rare qu'il croise d'autres membres de son espèce. Sans attendre, il s'approcha du petit groupe déjà présent, d'un pas hésitant. Il était probablement intimidé, mais le jeune homme se dit qu'il pouvait probablement apprendre d'eux, et donc le laissa faire.

Ce n'est que là qu'il remarqua une femme en face de lui. Lui qui pensait que c'était un combat de pokémon sauvages, peut être que finalement il venait d'interrompre le combat de la dresseuse...

"Désolé," s'adressa-t-il, "je ne voulais pas vous déranger dans votre combat."

Vigilants, selon les instructions de Salizyr lui-même, Dribeü et Virgil ne manquèrent pas de repérer un départ de fumée, et donc un risque d’incendie. Ils voulurent attirer l’attention de Salizyr, mais celle-ci fut distraite par tout autre chose.
Un autre Dracaufeu approchait du groupe. Ses écailles étaient noires, typique des Dracaufeus chromatiques. C’était pour ainsi dire la toute première fois que Salizyr croisait un congénère chromatique, tous stades d’évolution confondus. Ce Dracaufeu dégageait, à l’instar de Spyrij, une puissante impression de force tranquille. Les traits de son visage lui conféraient un air sympathique, et aucune hostilité ne transparaissait dans son langage corporel, alors même qu’il avait l’assurance des Pokémons les plus expérimentés.

Dribeü et Virgil comprirent bien vite qu’ils ne réussiraient pas à obtenir l’attention de Salizyr à cet instant et durent prendre l’initiative d’agir, ce que Salizyr attendait d’eux en réalité. Ils commencèrent donc à recouvrir le départ d’incendie de sable et de glace pour l’étouffer dans l’œuf, quand une Humaine aux cheveux d’un roux flamboyant s’approcha et acheva la flammèche avec un spray spécial. Dribeü et Virgil la regardèrent avec de grands yeux, un peu apeurés à cause de leur manque de confiance en eux et de la distraction de Salizyr. Fort heureusement, l’Humaine montra très vite une intention amicale, en saluant tout le monde après s’être redressée, félicitant même Salizyr pour sa combinaison d’attaques :

SOLÈNE – Bonjour tout le monde ! Et joli coup de patte. Vous vous entraînez sans votre dresseur ?

C’est à ce moment-là que le regard de Salizyr se décrocha du Dracaufeu aux écailles noires pour observer la Dresseuse aux cheveux roux, réalisant que le compliment lui était adressé, ce qui le fit poliment sourire et subtilement écarter les ailes dans une expression de fierté.
Soit son interlocutrice n’avait pas vu les pokeballs et les sprays de potions à sa sacoche, soit elle avait de toute façon trouvé ça trop invraisemblable pour le croire, mais elle n’avait en tout état de cause pas réalisé que Salizyr était lui-même un Dresseur, ce dont ce dernier avait l’habitude. Tant qu’il ne se mettait pas à écrire sur son carnet, les gens ne faisaient généralement pas la déduction malgré son équipement, ce qui était assez compréhensible.
Le Dracaufeu chromatique appuya la salutation d’un geste du bras aux trois Pokémons présents.

SALIZYR – Salut.

dit Salizyr au chromatique. Et alors qu’il allait en dire plus et même attraper son carnet pour écrire ses paroles, un mouvement attira son regard : voilà qu’un Salamèche, aux écailles orangées, lui, s’approchait timidement ! Quelle chance y avait-il de trouver deux Dracaufeus et un Salamèche réunis dans une même clairière ?
Ceci dit, cela faisait trois flammes caudales à surveiller et Virgil n’était désormais vraiment pas tranquille. Le vaillant Grelaçon avait pourtant réussi à s’acclimater à la proximité de Salizyr, mais là, c’était une étape supérieure. A côté de lui, Dribeü eut la gentillesse de le rassurer et de l’encourager.

Pas loin du Salamèche se trouvait celui qui devait sans doute être son Dresseur, un jeune homme âgé d’une petite vingtaine d’années, pas plus, aux cheveux bleus mal coiffés. Lui non plus ne sembla pas deviner que Salizyr était un Dresseur et s’adressa à la seule autre Humaine :

SHIRO – Désolé, je ne voulais pas vous déranger dans votre combat.

Sûrement à cause du bruit, il pensait que la Dresseuse du Dracaufeu chromatique avait engagé un combat contre Salizyr, alors qu’en réalité elle venait juste d’arriver dans la clairière avant lui. Il était temps, pour Salizyr de communiquer avec ces deux Humains, aussi attrapa-t-il enfin son carnet et un stylo. Tout en écrivant, il glissa un regard et un sourire à Virgil, dont il sentait qu’il réprouvait une bouffée de panique.

SALIZYR – Tout va bien, Virgil. Tu es brave, et personne ne va te faire de mal tant que je suis là.

Virgil acquiesca, toujours réconforté par Dribeü, l’empathique Bacabouh avec qui il avait déjà noué une relation fraternelle au fil de leur passé commun.
Ayant fini d’écrire, Salizyr montra son carnet aux deux Dresseurs :

“Bonjour. Je suis un Dresseur, mon nom est Salizyr. Le Bacabouh est Dribeü, le Grelaçon est Virgil.”

Pour ne pas prendre trop de temps à écrire, il devait faire des phrases courtes et directes.
Il s’adressa ensuite au Dracaufeu chromatique et au Salamèche :

SALIZYR – Tout ce bruit, c’est parce que je m’entraînais à réaliser certaines attaques, je commence à en maîtriser une nouvelle. Dribeü et Virgil veillent à ce que je ne déclenche pas d’incendie.

Peu après l'arrivée de Solène dans cette clairière, de nouveaux venus firent leur apparition. Il s'agissait d'un dresseur accompagné d'un Lougaroc, d'un Mateloutre et d'un Salamèche. Ce dernier observait, les yeux brillants, les deux Dracaufeu présents sur les lieux. Le dresseur, lui, s'excusa, ayant sûrement cru interrompre un combat.

- Oh, pas de problème, je viens aussi d'arriver. Ce Dracaufeu s'entraînait seul, ça n'était pas un combat. Bonjour, au fait ! Mon nom est Solène, et le chromatique, là, c'est Crocs de Feu. Tu es le dresseur de ces trois pokémon ? Hé mais attends, je t'ai déjà vu, non ? C'était il y a un moment, mais nous avons combattu au tournoi Z ! Comment va ton Brindibou ?

Elle se tourna ensuite à nouveau vers le Dracaufeu aux couleurs classiques et ses camarades. Elle remarqua que le Grelaçon avait l'air mal à l'aise, sûrement à cause de la présence de tant de pokémon Feu. Suivant son regard, Crocs de Feu le remarqua également, et s'éloigna à bonne distance du pokémon Glace, pour ne pas trop lui faire peur.

La dresseuse se concentra ensuite sur le Dracaufeu et se rendit compte qu'il était non seulement en train d'écrire sur un carnet, mais qu'il possédait sur lui tout l'attirail d'un dresseur. Deux hypothèses vinrent en tête de Solène : soit il s'agissait d'un humain transformé en pokémon, comme dans certaines légendes qu'elle avait entendues, soit ce Dracaufeu avait décidé par lui-même de devenir dresseur malgré sa condition. Dans tous les cas, écrire sur un carnet était une brillante idée. Elle n'avait jamais pensé à apprendre à écrire à Crocs de Feu, mais si elle le faisait, cela pourrait leur ouvrir un nouveau champ de communication, sans intermédiaire.

Le carnet indiquait que le Dracaufeu était effectivement dresseur, mais n'affirmait pas l'une ou l'autre hypothèse - quand bien même la seconde était plus probable, car Solène connaissait bien les capacités de cette espèce de pokémon et savait que cela était plausible, davantage qu'une légende obscure. Il s'appelait donc Salizyr, et ses compagnons Dribeü et Virgil. Intéressant.
La dresseuse avait mille questions. Comment leur groupe fonctionnait-il ? Est-ce que Salizyr combattait avec eux ? Que se passait-il s'il était mis KO ? Les autres pokémon le considéraient-ils d'une certaine manière pour qu'il soit leur chef ? Mais elle sentait que cela serait déplacé, du moins pour le moment.

- Eh bien, bonjour, Salizyr, Dribeü et Virgil ! Ça doit vachement aider, de pouvoir se comprendre, pour le dressage.

Elle ne savait pas trop quoi ajouter. Parce que, justement, le seul moyen de lui répondre serait grâce au carnet, ce qui prenait du temps. De ce fait, elle s'éloigna légèrement, laissant les pokémon papoter entre pokémon. Elle redemanderait à Crocs de Feu ce qu'il en était ensuite.
Ce dernier hocha la tête aux explications de Salizyr.

- Oh, ouais je vois ! Mais dis, comment t'as appris cette attaque ? J'ai toujours vu que les Braségali l'utiliser. Je savais pas qu'on pouvait aussi, nous !

Il se tourna ensuite vers le Salamèche, qui les regardait toujours.

- N'aie pas peur, si t'as des questions ! Tu m'as l'air fort pour un Salamèche. Si on peut te donner des conseils, c'est avec plaisir.

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