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 [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin

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Nathan
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Nathan


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MessageSujet: [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin   [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin EmptyLun 5 Oct 2020 - 23:42
Nom / Prénom : Nathan Baalkin
Surnom :  Nate
Rang désiré : Héraut de la Hype
Age : 18 ans
Sexe : Masculin
Origine : Maylïs
Groupe: Dresseur


Histoire:  (Minimum 10 lignes.)
Bip. Bip. Bip.

Le blizzard qui tourbillonnait autour de Nathan hurlait plus fort que jamais, faisant virevolter les flocons de neige à une telle vitesse que le jeune homme craignait qu’un seul pas en avant lui déchiquèterait la jambe et, pourtant, aucun son n’était plus clair que le bip régulier qui transperçait l’intempérie glaciale. À flanc de la titanesque montagne enneigée, le garçon se trouvait bien incapable de trouver la source de ce bruit étranger ; l’alarme extradiégétique le narguait, refusant de montrer son origine, refusant de lui communiquer sa signification, le laissant aussi perdu auditivement qu’il l’était déjà physiquement. Peut-être devenait-il fou ? Après tout, combien de temps avait-il déjà erré parmi les crocs escarpés de cette chaîne de montagne glaciale, cherchant en vain un abri ou un chemin pour rentrer… Mais rentrer où, au juste ? Il ne pouvait déjà plus se souvenir le nom, ou le lieu, de cet endroit où il devait retourner. Peut-être la tempête avait simplement duré trop longtemps, peut-être ne s’arrêterait-elle jamais. Le froid, la neige, les hurlements du vent étaient devenus sa réalité.

Bip. Bip. Bip.

L’adolescent pesta une nouvelle fois contre ce bruit régulier qui menaçait un peu plus à chaque itération de lui faire péter les plombs pour de bon. Peut-être qu’être haché menu par le climat de la montagne serait préférable que de faire subir cette ordalie à ses oreilles une fois de plus. Son visage déformé par la frustration, il souleva finalement son pied en dehors de la couche de vingt centimètres de neige qui semblait l’avoir cloué au sol, pour le poser un pas plus loin. Sa jambe était encore accrochée au reste de son corps ; par un miracle qu’il était bien en mal d’expliquer, la tempête se déplaçait avec lui, de sorte qu’elle l’aveuglait sans jamais l’engloutir. Était-ce de cette façon qu’il était arrivé au milieu de nulle part sans être déchiré par le vent ? Peut-être. Il ne s’en souvenait plus. Il fit un second pas, puis un troisième, reprenant cette avancée hagarde à travers le labyrinthe septentrional que formaient le vent et la neige. Il connaissait l’endroit, du moins le pensait-il ; ce n’était pas le lieu où il devait retourner, mais ce n’en était pas moins un endroit familier. Il aurait été bien en peine de s’y retrouver, ou même de nommer cet enfer glaciaire, mais il reconnaissait tantôt un rocher ici, tantôt une crevasse là. Cette montagne mortifère, il l’avait connue, il l’avait pratiquée. Il avait appris à y survivre. Alors, sans savoir la direction qu’il prenait, il évita les pièges mortels, les couches de verglas qui ne dissimulaient qu’une chute sans fin, les risques d’avalanche, pour s’en maintenir aux rochers les plus sûrs. Au bout d’un certain temps, il lui sembla qu’il avait encore gagné en altitude ; avançait-il vers le sommet ? C’était peut-être bien le cas. Après tout, quel autre d’endroit d’une montagne les gens tentaient-ils jamais d’atteindre ? Tout le monde voulait toujours se diriger vers le sommet. Monter. Grimper. Escalader. Il ne se souvenait pas avoir jamais appris à descendre d’un perchoir, seulement à en faire la conquête. C’était naturel d’aller plus haut.

Bip. Bip. Bip.

Mais cette alarme impossible ne se tairait-elle jamais ? Il laissa échapper un juron qui contenait toute sa haine pour ce bruit du diable et accrocha sa main à une nouvelle roche, hissant tant bien que mal son poids à la strate supérieure. Le sol s’aplatissait ; un seul rocher montait encore et toujours plus haut que les autres, un pic fin de trois mètres de hauteur, percé par une ouverture aux allures de porte naturelle. Une grotte, conclut Nathan avec la perspicacité sans pareille d’un adolescent perdu au cerveau congelé. Le calme. Le silence. Pris d’un espoir, le jeune homme reprit ses pas. La tempête s’était resserrée ; elle qui avait maintenu une distance respectable tant qu’il ne bougeait pas, elle resserrait son étau un peu plus à chaque pas. Parviendrait-il à la grotte avant qu’elle ne broie son corps en confettis ? Un flocon plus téméraire que les autres lui entailla le bras droit avant qu’il n’ait le temps d’y réfléchir. Une coulée rouge et chaude envahit son coude, son poignet, sa main, puis s’écrasa sur la neige. Du rouge sombre sur un blanc aveuglant ; fasciné par le contraste surnaturel, Nathan s’immobilisa de nouveau.

Bip. Bip. Bip.

La frustration, puis l’impatience, encore. Agrippant son bras blessé, il courut, espérant pouvoir prendre de court la tempête qui s’était approchée régulièrement à chacun de ses pas, réglée comme un mécanisme bien huilé. Tandis que les flocons l’atteignaient, ravageant sa peau et son corps, la grotte se rapprochait. Dans l’espoir de tromper les règles de la tempête, Nathan finit sa course par un long saut, tombant ensanglanté mais entier à l’intérieur de la caverne salvatrice. Peut-être y pourrait-il attendre la fin de cette tempête de tous les diables, puis il pourrait reprendre sa route vers l’endroit où il devait retourner.
Se relevant sur un genou, il s’assura d’un œil qu’aucune de ses entailles n’était trop grave ou trop profonde. Elles laissaient toutes échapper abondamment ce liquide rouge qui était si beau sur la neige, mais elles ne le faisaient pas souffrir. Sans donc n’étaient-elles pas grave, donc. Il ramena son regard vers la caverne.
Devant lui, un corps inerte était allongé sur le sol. Un alpiniste imprudent, ou malchanceux, ou bien les deux était mort gelé, ou déchiqueté par la tempête, ou les deux. Sa jambe droite s’était détachée de son corps, reposant un peu plus loin. Son propre liquide rouge l’entourait comme une mare, mais il avait séché et noirci ; ce n’était plus qu’une relique de la vie qui battait autrefois dans les veines de cette victime de la montagne. Ses doigts étaient violacés ou noircis ; le froid les avait gelés, ils ne serviraient plus même si l’homme revenait par miracle à la vie. Nathan eut pitié de cet homme qui avait échoué sur le même chemin que lui. Alors il avança pour voir son visage, savoir à quoi ressemblait ce prédécesseur perdu.
Un visage connu.

« Papa ?! »

Bip. Bip. Bip.

Assis dans un lit inconfortable, Nathan repoussa en hâte les draps collés à son corps par la sueur émise au cours de ce cauchemar à la durée indéterminable. L’électrocardiogramme près de son lit continuait de fournir le bip régulier de ses battements de son cœur, lui confirmant – si jamais il doutait de la question – qu’il était toujours vivant. Le sang battait si fort contre ses tempes qu’il crut que son crâne allait exploser. Là où il avait vu son père dans la grotte, il n’y avait que le sol carrelé d’un hôpital – et, debout sur ce sol, une petite créature verte. Le monstre miniature le fixait d’un regard rouge, la tête légèrement baissée, de sorte à ce que son menton était protégé et sa corne tournée vers Nathan. Le garçon croisa le regard du petit être et il hésita un instant, ne sachant s’il devait le saluer ou le chasser.

« Oh, toutes mes excuses ! »

Une jeune femme blonde, à peine plus âgée que lui, se tenait dans l’encadrement de la porte, son regard allant de Nathan à la petite créature et inversement.

« Je travaille au refuge du premier étage. Ce petit est un enragé que nous n’avons réussi à placer nulle part… Et depuis qu’il est entré dans votre chambre par accident il y a quelques mois, il semble que la seule chose qui le calme est de vous surveiller pendant que vous dormez. J’ignorais que vous étiez réveillé et… Eh bien, il faisait encore un caprice, alors je l’ai emmené ici, je ne voulais surtout pas vous déranger… Je vais le reprendre, pas d’inquiétude. Encore désolée ! »

Nathan ouvrit une bouche pâteuse, la sécheresse de sa propre bouche le prenant par surprise ; il voulut répondre, mais ne parvint pas à mobiliser sa voix. Loin de l’écouter, la jeune fille avait attrapé la petite créature par l’un de ses bras et le traînait avec elle vers le couloir. Lui ne la lâchait pas de son regard de défi, jusqu’à ce que leurs champs de vision ne se croisent plus. Les yeux d’argent clignèrent après la disparition du regard écarlate, et Nathan se trouva à nouveau seul dans la chambre. Un vase de fleurs fanées trônait sur sa table de chevet, à côté de multiples coupures de presse. Il attrapa la plus récente, jetant un regard à la une.

« Un an après l’ouverture de la Porte de Rodin, que sont devenus les héros du volcan ? »

La Porte. Le Volcan. Nathan s’en souvenait encore ; il avait rencontré un type aux cheveux bleus, et ils s’étaient battus contre des ombres étranges jusqu’à arriver au volcan au centre de Maylïs. Avec les champions de l’île et d’autres individus, il avait affronté un monstre squelette étrange pour protéger tout le monde… Mais cela n’était arrivé qu’avant le début de son sommeil, cela ne pouvait pas faire un an.
Confus, il ouvrit le magazine pour chercher la page sur ce dossier complet, se demandant ce qui avait bien pu se passer sur ce volcan, un an avant qu’il n’y soit. Ses yeux s’écarquillèrent petit à petit tandis qu’il reconnaissait les visages des champions avec qui il avait collaboré, les silhouettes floues des autres adjuvants capturées sur la vidéo diffusée par les chaînes d’information de la région… Pris de déni, pendant une seconde, il supposa que le hasard avait amené les mêmes personnes au sommet du Volcan à deux reprises. Et pourtant, à la dernière page du dossier, un nouvel obus détruisit son obsession à ne pas y croire.

« Le jeune dresseur inconnu. »
La forme floue d’un garçon vêtu de rouge, au visage dissimulé par une casquette de la même couleur, adossé à la lourde porte de pierre de Rodin, le bras tendu comme s’il hurlait quelque chose à quelqu’un. C’était lui. Aucun doute possible. C’était lui, alors qu’il beuglait dans l’espoir que les champions l’écoutent, pour que le monstre soit repoussé à l’intérieur de sa prison de miroirs.

Le dresseur néophyte qui a participé au combat au sommet du Volcan de Maylïs a disparu juste après les faits ; il semble qu’il ait été gravement blessé au cours du combat et aucune information à son sujet n’a été révélée après qu’il ait été admis dans une ambulance. Il est impossible de dire aujourd’hui s’il a survécu ou non, ni s’il fera son apparition de nouveau. Il ne fait aucun doute qu’il avait un grand avenir en tant que dresseur.

« J’ai disparu, moi ? »

Un an. Un an de sa vie ? Une année durant, il avait erré sur cette montagne glaciale ? Le Mont Couronné, réalisait-il tandis qu’il repensait à ce foutu paysage glacial. Ce damné piège mortel sur lequel son père l’avait traîné tant de fois pour le préparer à sa carrière de dresseur. Il s’était donc perdu pendant une année entière sur cette montagne, incapable de retrouver le chemin qui avait été gravé dans son corps par les incessantes randonnées qu’il y avait faites dans son enfance ? C’était pathétique. Risible, même.

Le garçon posa un pied sur le sol. Le froid du carrelage assaillit la plante de son pied, mais ce n’était rien comparé au blizzard dans lequel il avait passé une année subconsciente. En revanche, la gravité fut bien moins tolérante ; à peine tenta-t-il de s’appuyer sur ses jambes qu’il s’effondra au sol. Il grogna de douleur, soulagé de voir que l’électrocardiogramme n’avait pas été emmené dans sa chute. S’appuyant sur ses mains, il se remit debout avec plus de prudence ; il était plus faible qu’il n’aurait un jour pu l’imaginer mais, tant qu’il se tenait droit, il pouvait s’en sortir. Il agrippa la perche sur laquelle les multiples perfusions étaient accrochées avec une main vindicative, s’en servant de déambulateur de secours. Une vague de claustrophobie l’envahit soudainement ; il était enfermé dans un hôpital, maintenu en vie par des tubes qu’on avait enfoncé dans son corps sans lui demander son avis. Ses entraves s’étendaient à l’intérieur même de ses veines, et cette idée lui était insupportable. Portant sa main droite à son torse en passant par le col de sa chemise blanche d’hôpital, il arracha d’un geste brusque les électrodes qui surveillaient son rythme cardiaque. Aussitôt, les bips réguliers se changèrent en un seul son monotone ; la machine tentait tant bien que mal d’avertir les infirmières les plus proches que le cœur d’un patient anonyme venait de s’arrêter, mais aucun bruit ne vint du couloir. Après tout, l’aile des comateux demandait sûrement moins de surveillance du personnel, n’est-ce pas ?
Avec la même rage, Nathan se débarrassa des multiples perfusions qui pénétraient son corps, laissant quelques gouttes de sang accompagner le retrait des aiguilles. À présent, il mangerait, pour survivre. Poussant la perche roulante dans le couloir, il se traîna tant bien que mal jusqu’à un ascenseur. Je dois m’échapper, pensait-il avec un air paniqué, je suis prisonnier ici. Réfléchissant aussi vite qu’il le pouvait à un plan, il appuya sur le bouton du premier étage. Tournant son regard vers le miroir au fond de l’ascenseur, il faillit perdre connaissance en s’apercevant. Il avait les joues creuses, son regard gris était vitreux et ses cheveux étaient, en un mot comme en mille, un fashion faux pas absolu. Sa silhouette athlétique était devenue complètement émaciée. Il avait survécu au combat sur le Volcan, mais il était à peine plus qu’un squelette aujourd’hui. Tandis que l’ascenseur amorçait sa descente, cette vue lui rappela la vision qu’il avait eue sur le volcan ; son père, mort dans la neige, puis lui au même endroit. Son esprit vint vers la caverne au sommet du Mont Couronné également. L’avertissement transmis par Onyinyosoyacisgod était clair au possible : Si tu continues sur cette voix, tu vas mourir.
Le rêve que le garçon avait entretenu toute sa vie, le rêve d’être un dresseur parcourant le monde et ses dangers pour en apprendre plus sur lui-même et sur les Pokémon qui voudraient bien l’accompagner, pour éclaircir les secrets de cette terre et se mesure aux plus ardus des défis, tout cela ne pouvait le mener qu’à la mort. Et une mort douloureuse. Serait-il écrasé par ses regrets, le moment venu ? Ne devrait-il pas tout simplement fuir, revenir à l’abri de sa chambre et devenir comptable dans une entreprise dont personne ne se rappellerait le nom, à la place ?
L’idée lui était insupportable.
Je ferai de cette mort l’événement le plus flamboyant que le monde ait connu, se promit-il entre ses dents serrées.

« D’abord, je m’échappe. Ensuite, remise en forme. Et après ça… J’ai du temps à rattraper. »

Faisant rouler son déambulateur improvisé sur le sol carrelé du premier étage, il faillit se casser la figure en quittant l’ascenseur ; tenant bon malgré tout, il se pencha en avant pour s’assurer que personne n’était dans le coin. S’avançant prudemment, il suivit les panneaux indiquant la direction du refuge pour les Pokémon rescapés de l’incident du Volcan. Quand il arriva dans l’encadrement de la porte, il ne vit pas de trace de la jeune fille blonde. Le petit Embrylex, en revanche, se trouvait toujours là, assis sur un cousin avec les bras croisés et le regard sombre.

« Eh, » appela Nathan, faisant tourner la tête du Pokémon vers lui. « Salut. T’as l’air d’aimer cet hôpital autant que moi. On s’arrache ? »

Quelques instants plus tard, un adolescent squelettique en chemise d’hôpital serait vu dans la rue, assis en tailleur dans un bac à roulettes (le genre qu’on voit habituellement accroché à l’arrière du vélo des livreurs de journaux pour leur en faciliter le transport) tiré par un Embrylex, les deux bras levé et poussant un rugissement extatique en sentant le vent de Mégapagopolis lui fouetter le visage.

Six heures plus tard, la mère de Nathan Baalkin rentrerait chez elle pour découvrir qu’une fenêtre de sa maison avait été brisée par une pierre lancée depuis l’extérieur, puis colmatée avec une planche de bois et beaucoup, beaucoup de scotch. Tout semblait intact, à l’exception de la chambre de son fils, dans le coma depuis une année, qui avait été absolument saccagée ; les commodes avaient été ouvertes en précipitation et de multiples tenues manquaient, à commencer par la veste rouge et la casquette dont Nathan ne se séparait jamais. Plus surprenant encore, les deux Pokémon de son fils, qui restaient d’habitude sagement à la maison et n’auraient eu aucun mal à se défendre contre d’éventuels kidnappeurs, avaient disparu sans aucune trace de lutte dans la maison. La seule forme d’explication qu’elle put trouver fut une simple note abandonnée sur la table du salon.

« Je passerai à la télé tôt ou tard pour te donner des nouvelles, t’inquiète.
- N. »

S’il y avait une chose que même une vie de sommeil ne pouvait changer, après tout, c’était l’insolence de Nathan Baalkin.

Il fallut deux mois de plus au garçon pour se montrer à nouveau tel qu’on l’avait connu : en bonne forme physique, vêtu d’une casquette rouge, d’un jean et d’une veste rouge aux épaules renforcées, ses mains couvertes de mitaines noires faisant jongler non pas deux, mais désormais trois Pokéballs. Si le petit Embrylex qui s’était joint à son équipe générait moins de flammes que ses deux camarades, la passion de son cœur était tout aussi brûlante ; il était l’un des Pokémon à avoir été contaminé par l’énergie obscure d’Onyinyosoyacisgod et il en avait tiré une rage sans pareille qu’il ne pouvait évacuer que par le combat.

Et si quelque chose, dans le regard de Nathan, sembait avoir changé, il n’en était pas moins fidèle à lui-même ; la première chose qu’il disait, à quiconque commettait l’erreur de discuter avec lui, c’est que ses interlocuteurs avaient devant eux le futur maître Pokémon de Maylïs.

« Un grand avenir de dresseur, hein ? Vous n’avez même pas idée. »

Caractère: (Minimum 7 lignes.)
Depuis son enfance, Nathan est déterminé à devenir un grand dresseur - le plus grand, même - et il a grandi entouré de gens qui l'en croyaient capable. Cela a eu une influence certaine sur son développement psychologique et son intérêt presque obsessionnel pour le dressage de Pokémon.

En effet, Nathan a confiance en sa chance de réussir. Trop confiance, même. N'ayant encore jamais connu de véritable échec, il est arrogant et borné ; il pense pouvoir tout réussir tant qu'il s'y met sérieusement et fait trop peu de cas de l'opinion des autres pour les écouter quand on lui fait remarquer qu'il tente l'impossible. Il peut également chercher à tout faire lui-même, car il ne se pose simplement pas la question "Est-ce que quelqu'un ne pourrait pas faire ceci mieux que moi ?"

Ne vous méprenez pas, il a un bon fond ; il est amical avec la plupart des gens et, s'il a tendance à se penser au-dessus des autres, il le garde pour lui et n'essaie pas de rabaisser son entourage. Il ne supporte pas de voir les plus forts humilier les plus faibles et n'hésitera pas à confronter quelqu'un dont il perçoit la conduite comme mauvaise et malveillante.

Il a simplement une perception tordue des autres humains et il serait grand temps que quelqu'un le remette à sa place à ce sujet. Tant que quelqu'un n'aura pas craquelé sa perception arrogante du monde, il restera ce type avec un petit sourire en coin, qui se lance dans un combat sans imaginer qu'il puisse perdre et se refuse à prendre son adversaire au sérieux.

De par sa formation à l'école des Dresseurs et les leçons de son père, un topdresseur qui vit à Sinnoh, Nathan est un jeune homme plein de ressources qui connaît bien les Pokémon et le monde dans lequel il vit. Son expérience est encore à bâtir, mais il a une bonne compréhension de la théorie. Sa confiance exagérée lui permet de rester calme sous la pression et, la plupart du temps, d'agir de façon réfléchie (bien sûr, il est capable de se lancer dans une tâche qui lui est complètement impossible, même quand il y a bien réfléchi).

Il a une relation de confiance avec ses Pokémon qu'il n'a pas avec les autres humains ; là où il se pense capable de tout faire par lui-même quand il s'agit de recevoir l'aide d'humains, il n'a aucun mal à employer les capacités de ses Pokémon pour se faciliter la vie. Pour être précis, il considère que l'équipe d'un dresseur fait partie de ses compétences ; en d'autres termes, ses compagnons sont une part de lui et il est une part d'eux. C'est là que se place la limite de son ego.

Apparence physique : (Soyez précis. Décrivez nous également son attitude, sa gestuelle, ses mimiques... Pas de "voir avatar".)
Physiquement, Nathan Baalkin est assez ordinaire. Il est de taille moyenne et ses traits le désignent immédiatement comme un jeune homme en fin d'adolescence : sa mâchoire et sa silhouette sont bien définies, presque aiguisées en apparence, mais ses joues conservent encore la rondeur de l'enfance. Ses cheveux châtains sont le plus souvent désordonnés, à peine domptés par son éternelle casquette rouge.

Son corps, en revanche, porte les marques d'un jeune homme habitué à la randonnée et la vie en extérieur. Il a une silhouette athlétique et, au niveau de ses bras, de ses jambes et de son dos, ses muscles sont bien définis. Il n'est pas quelqu'un qui chérit son apparence et tous ses exercices sont naturels, constitués de sa préparation pour voyager à travers Maylïs, et non pas d'une quelconque routine de bodybuilder. C'est pourquoi ses muscles, bien que présents, ne sont pas énormes, simplement fermes et exercés.

Il est facile de deviner, en le regardant, que le rouge est sa couleur préférée ; c'est la couleur de sa casquette, mais aussi de la veste avec des épaulettes de cuir qu'il ne quitte presque jamais. Ce sont les deux constantes de sa tenue ; il porte généralement un jean avec des genouillères renforcées en guise de pantalon et des chaussures adaptées à la marche. Il est reconnaissable de loin, au moins ; si vous apercevez un adolescent avec les manches retroussées un peu en dessous des coudes, des mitaines de cuir et la tenue précédemment mentionnée, c'est très probablement lui. Il est ainsi très rare d'avoir une bonne vue sur ses deux yeux gris argent, ceux-ci étant la plupart du temps dissimulés sous l'ombre de sa visière.

À part lorsqu'il est vraiment enthousiaste, Nathan n'est pas foncièrement extravagant ; il n'est pas du genre à prendre de l'espace avec des gestes inutiles. Il a tendance à jouer avec sa casquette quand il est embarrassé, tirant la visière vers le bas pour cacher son visage. Lorsqu'il a du mal à contenir son excitation ou lorsqu'il est inquiet, il place souvent sa main sur le côté droit de sa ceinture, là où se trouvent ses PokéBalls, afin d'être prêt à appeler l'un de ses compagnons en un éclair.

Pokémons Starters: 
- Griff/Salamèche, Brasier, lv17
- Sol/Goupix, Sécheresse, lv15
- Gojira/Embrylex (Obscur), Cran, lv20


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Solène Feuerwehrmann
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MessageSujet: Re: [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin   [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin EmptySam 10 Oct 2020 - 12:31
Bonjour
Jétoulu, ta fiche est excellente
Voilà

Bienvenue en S4

Pense à ajuster ton carnet okaou

:heysolene:

_________________

:bnorm:  :bcom:  :bten: 


[S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin Mega_c10 [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin 869339funcire  [S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin Sprite_0077_NB[S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin Sprite12[S4] Time has come and so have I - Nathan Baalkin Centis10
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