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 [S4] Le sale gosse est en ville

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Pitch Megu
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MessageSujet: [S4] Le sale gosse est en ville   [S4] Le sale gosse est en ville EmptyLun 22 Juin 2020 - 12:32
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Nom / Prénom: Pitch Megu
Surnom : Brioche pour les plus intimes
Rang désiré: Sale gosse
Age: 18 ans
Sexe: Masculin
Métier: dans le showbiz (acteur, coordinateur)
Origine: Galar
Groupe: Neutre

Histoire:


Région de Galar, dans la périphérie de Greenburry.

Un brave cameraman tente du mieux qu'il peut de régler le cadre, afin que la totalité d'un immense manoir rentre dans l'objectif. C'est sa première fois sur le terrain, et le pauvre a été jeté dans l'arène sans plus de préparatif, et sur un assez gros morceau en plus. La disgrâce du président de la Macro Cosmos a permis à ses rivaux de se développer. La marque Megu est une de ses entreprises qui a misé sur le divertissement, avec notamment les shows musicaux, les concours de Pokémon qu'elle a implanté à Galar en gérant et payant leur organisation, ou encore les accessoires pour Pokémon. Si l'entreprise n'est pas au niveau du conglomérat qu'est la Macro Cosmos, les investissements de son PDG lui assurent malgré tout une fortune assez importante, et une situation confortable. Et c'est sur cette marque, ce PDG, cette famille, tout ce qu'il y a derrière ce nom, « Megu », que le brave homme et sa partenaire, la reporter Iris, doivent faire un reportage aujourd'hui.

« C'est bon, Doug ? T'es prêt à filmer ? »

L'image ici est le cadre de la caméra, à la première personne. A travers son œil de verre, le dénommé Doug a un plan sur la journaliste, jusqu'au niveau de son buste.

« Oui, Iris, l'image fonctionne, on commence quand tu veux. »

« Ok, fais peut être une prise globale du manoir, avant qu'on commence ? »

Suivant cette directive, le regard se déplace latéralement, filmant le moindre recoin de la propriété. C'est impressionnant de voir un tel niveau d’extravagance, les jardins extérieurs aux bordures de la propriété sont dans un style des jardins de Kalos, alors que ceux devant le manoir sont dans un style de Galar.

« C'est bon Iris, j'ai tout. »

Le regard se reporte à nouveau sur la femme brune à lunettes, lui faisant signe de poursuivre. La journaliste ne perd pas un instant et se saisit de son micro.

« Quand on pense à Megu, on pense aux paillettes, on pense aux accessoires, en un mot comme en cent, on pense à la magie du spectacle. C'est en investissant dans cet univers que Géralt Megu, le patriarche de la famille, a bâti sa fortune, avant de la faire fructifier en rachetant des parts d'autres entreprises. Mais qui sont vraiment les Megu ? Avant tout, une famille nombreuse. En effet, le couple a eu huit enfants... »

« Neuf ! Neuf enfants. »

La brune s'arrête de parler, non sans un hoquet de stupeur.
« C'était quoi ça, Doug ? »

Le regard passe de droite à gauche, l'objectif de la caméra tentant de déterminer l'origine du bruit.

« Je...Je sais pas, Iris ! Je vois personne ! »

Comme le cameraman est un peu paniqué, le regard va de plus en plus vite, tentant de zoomer sur des buissons, ou des branches d'arbre, mais il ne voit rien de plus que des Rongourmand. Alors, l’œil mécanique la capte enfin, une source de lumière inquiétante qui prend la forme d'une boule de feu, et qui fonce droit sur eux.

« A-attention, Iris, là haut ! » Et le regard plonge vers le sol et devient noir, alors que les deux se reculent pour se mettre aux abris. Un grand fracas retentit, faisant trembler le cadre de la caméra.

Lorsque, enfin, le regard se relève à nouveau, un étrange duo a pris place devant les grilles du portail de la résidence. Il s'agit d'un Pyrobut, accompagné par un gamin qui leur tourne le dos.

« Mais c'est quoi ce délire ? Ça va pas de sauter sur les gens comme ça ?! Vous êtes pas bien ?! »

Si le gamin a entendu Iris, il ne réagit pas pour autant. Il se retourne, tranquillement, avant de balancer son buste, décontracté, et de poser une main sur sa hanche.

« Vous voulez faire un reportage sur la famille Megu, si j'ai bien compris ? Vous vous prétendez journaliste, mais vous ignorez le nombre d'enfants que compte la famille. »

Alors, il soulève une paire de lunettes de soleil qui cachait ses yeux, les laissant au repos sur son front. Il affiche un sourire qui donne un air hautain à son visage. Puis, il tourne la tête et semble voir le regard pour la première fois. Son visage s'illumine alors.

« Ah, une caméra, c'est parfait. Attends, prends moi de trois-quart, c'est mon meilleur profil. »

Et il tourne effectivement la tête. Le regard est à présent entièrement tourné vers lui, oubliant Iris. Pourtant, la journaliste peste.

« Ah oui ? Et qui es-tu, toi, pour savoir ça ? Tout le monde sait que la fratrie Megu comprend, du plus âgé au plus jeune, huit garçons. Tyler, Edward, Tobias, Sid, Aiden, Keaton, Jake, et Keith. Pas un de plus. »

Le regard zoom alors sur le visage du garçon. Il s'est refermé d'un coup, tremblant même sous le coup de la rage.

« Pas un de plus ? Grossière erreur. »

Il claque alors des doigts. Le Pyrobut se met alors en mouvement. Le regard est flou alors qu'il zoome sur les pieds du lapin géant, pour voir ce qu'il trame. Il jongle avec ses grands pieds, faisant valser un petit caillou. A mesure que le caillou est balancé de plus en plus vite, il crépite, produisant d'abord une étincelle, puis devient une boule de feu, de plus en plus grosse.

« Mais il malade, ce type ! » Hurle la journaliste.

Le Pyrobut garde la balle enflammée entre ses pieds, se contentant de jongler. Mais la chaleur donne un nouvel éclat de lumière qui se reflète sur la peau de l'adolescent, lui donnant un air inquiétant.

« Je suis Pitch Megu, neuvième fils et héritier de la famille Megu. Et j'ai un message pour mes frères aînés : alignez les, et je leur apprendrai à s'incliner. »

Il replie son coude et pointe un pouce vers sa poitrine. Est-ce que c'est une référence ? Le regard tombe alors, droit vers le sol, le monde tourne alors avant de devenir noir. L'oeil s'est brisé contre le sol, il n'y a plus de regard à la première personne.

Il n'y a plus que Pitch, posant devant un cameraman tentant de récupérer sa caméra, en morceaux sur le sol, et une journaliste qui prend la fuite. Le jeune brun regarde alors les miettes de l'appareil.

« Non mais regarde moi ça, Arthur. On a fait tout ça pour rien, il n'y a plus d'image, plus de message. »

Le Pyrobut pousse un cri compatissant envers son dresseur. Ça fait au moins sourire Pitch, qui lui tapote gentiment la tête. Mais alors que le brun pensait qu'ils étaient effectivement seul, Doug, le seul, l'unique, fait savoir qu'il est toujours là.

« Hé, vous deux ! Ce matos appartient à la chaîne, c'est retenu sur mon salaire ! Remboursez moi ! »

Le désespoir s'empare du journaliste. Non mais, de qui il se moque ? Comme si un gosse de dix-huit ans à tout casser pouvait aligner la somme nécessaire. La chaîne allait le renvoyer pour avoir laisser la caméra se faire détruire, c'était sûr !

« Pas de problème, je vais la payer. Vous m'indiquez le chiffre ? Je pense que ça doit représenter mon argent de poche d'une semaine. Je vais utiliser mon compte courant. Un chèque, ça vous va ?»

Ha ? Ha ha... Non, il doit se moquer de lui. C'est une blague. Quel genre de sale gosse peut sortir un chéquier comme ça pour... Mais il sort vraiment un chéquier de la poche arrière de son pantalon ! Avec un stylo bille tout bousillé, par-dessus le marché... Quelques secondes passent, le garçon, ou Pitch, fronce les sourcils.

« Bon. J'attends. Je veux bien rembourser, mais il me faut le montant. »

Le ton ne laisse aucun doute : il s'agit d'un ordre. Abasourdi, Doug marmonne le montant, que Pitch s'empresse d'inscrire avec un mouvement de poignet grâcieux.

« Voici. » Il tend le bout de papier. Toujours sous le choc, le cameraman tend la main. Il est sur le point de saisir sa planche de salut que, d'un coup, Pitch retire sa main.

« Attendez un instant... Pourquoi serait-ce à moi de payer une caméra que vous avez laissé tomber. »

Doug passe de stupeur à agacement.

« Mais je l'ai lâché parce que votre Pyrobut a menacé de nous attaquer ! »

Mais le brun se retourne, faisant fi de la remarque. Puis, il fait de nouveau face à Doug, un air d'interrogation sur son visage.

« Je sais. Vous étiez là pour faire un reportage sur la famille Megu, pas vrai ? Mais vous étiez très mal renseignés, la preuve, vous ne me connaissiez pas, moi, le grand Pitch. Je vous propose un marché : je vous raconte mon histoire, vous en faites un article, et moi je vous paie de quoi rembourser cette caméra. »

Doug se gratte la tête. « Heu, mais... Ce n'est toujours pas... »

« Parfait ! Nous allons faire ça. Venez, je connais un parfait restaurant très apprécié du peuple. Nous serons à l'aise pour parler de tout ça.

Et voilà que Pyrobut tire Doug par le col de sa chemise, l’entraînant à la suite de Pitch. Ce Pokémon est dressé pour obéir aveuglément au moindre caprice de son maître, ou quoi ? C'est ainsi qu'ils franchissent la porte d'un petit café, plus proche de Greenburry. Vu comment le patron se contente d'un « haaa, salut, Pitchoune ! Encore un pauvre gars que t'embête ? L’abîme pas trop !», les gens du coin ont l'air habitué à ce Pitch et à ses extravagences.

Une fois assis, le brun incite Doug à commander ce qu'il veut, c'est pour lui. Et bien sûr, Pyrobut est assis à côté de lui, empêchant toute fuite. Une fois que les boissons arrivent, le jeune homme peut commencer.

« Bien. Comme je vous l'ai indiqué, je suis Pitch Megu, neuvième fils de la famille Megu. Autant vous dire que lorsqu'on est le dernier mâle de sa lignée, on passe après tous les autres. Mes frères accaparaient toute l'attention de mes parents, j'ai dû me battre pour exister, voyez-vous ? »

Doug remue son café caramélisé. « D'accord... Mais j'espère que vous savez que je n'ai même pas de quoi noter ce que vous me racontez, pas vrai ? »

Encore une fois, le cameraman aurait pu ne pas avoir parlé, ça aurait été la même chose.

« Mes frères excellèrent dans tous les domaines... Arts, cuisine, sport... Et bien entendu, dans le dressage de Pokémon... ou dans une carrière de Coordinateur, ou de Ranger. Et moi, je n'avais rien pour moi... J'ai donc pris une décision. Je devais être le premier Megu a devenir Maître Pokémon, pour supplanter mes frères. Comme tous les dresseurs de Galar, j'ai dû être recommander par un aîné. Fort heureusement, mon père nous envoyait tous les étés travailler dans les champs de Greenburry, afin de nous apprendre le sens du labeur. C'est parce que j'ai contribué aux travaux des champs que Milo, le champion d'arène, a écrit une lettre de recommandation à mon intention. »

Il marque une pause pour siroter son jus de baie.

« Une fois ma lettre obtenue, il ne me manquait plus qu'à avoir un Pokémon. Mon père a payé pour que j'obtienne une petite rareté : un Flambino. Arthur ici présent est donc mon plus ancien et fidèle compagnon. »

Le Pyrobut pousse un « Pyrooooo » à l'évocation de son nom.

« Avec un tel Pokémon, vous vous doutez bien qu'il a été facile pour moi de battre l'arène de Greenburry. Mais il y a eu un grain de sable qui est venu se poser pour enrayer les rouages de mon plan parfait... En effet, j'apprenais par mes parents que Keith, mon frère d'un an mon aîné, s'était également lancé dans le tour des arènes de Galar. Pire encore, alors que je recevais mon premier badge, il venait de battre Kabu. Même encore aujourd'hui, j'enrage. Comment a-t-il osé me voler ma carrière, ma gloire ? »

Oubliant toute élégance, Pitch frappe des deux poings sur la table, faisant sursauter Doug.

« Mais je devais faire avec. Keith tenta de m'appeler, il voulait qu'on fasse un bout de chemin ensemble, qu'on s'entraîne ensemble... Son insolence n'avait plus aucune limite. Il a même commencé à sortir de n'importe où, prétextant vouloir se battre contre moi. Je l'ai toujours royalement ignoré. Enfin bref. Après avoir dépassé Greenburry, j'ai attrapé Percy, un Verpom, et en passant à la pension de la route 5, Yvain le Toxizap m'a été offert. Nous étions seulement trois, nous n'étions pas les meilleurs, mais c'était suffisant pour venir à bout de Donna. »

Nerveusement, Doug ose prendre la parole. « Vous n'allez quand même pas me résumer tout votre parcours ? En plus, vous ne détaillez même pas vos combats d'arène... Où est le suspens ? Où est l'accroche pour l'histoire ? »

Pour la première fois depuis qu'il l'a rencontré, Pitch prend une pause et le regarde enfin droit dans les yeux.

« Vous avez raison. Un jour, je ferai un mémoire pour détailler mes batailles. Et il est vrai que les péripéties de mon voyage nécessitent d'être...détaillées. Par exemple, Percy s'est sauvé avant mon match d'arène contre Donna, nous nous étions disputés. Mais vous savez ce qu'il a fait ? Il était en réalité parti dans la forêt chercher une Pomme Sucrée, et il est revenu, en plein match d'arène, pour évoluer en Dratatin ! Nous n'aurions jamais arraché la victoire sans lui. »

Doug prend sa tasse en main, et avant de boire, demande : « Maintenant que vous le dites... Je me souviens d'un Keith Megu au tournois des Champions de Galar d'il y a un ou deux ans. Il a été incroyable ! Même s'il n'a pas atteint la finale, il a démontré l'étendue de ses capacités. Mais un Pitch Megu... Ça ne me dit rien, pas même au Tournois des Médailles. »

Pour la première fois depuis qu'il a croisé le chemin de Pitch Megu, Doug peut voir une tristesse non dissimulée sur son regard. D'un coup, il perd sa prestance et son ton impérieux. Le Pyrobut aussi a l'air abattu à l'évocation de ces évènements.

« Nous... Nous n'avons pas atteint le Tournois des médailles. A Old Chister, nous étions contre Faïza. Là, alors nous avons gagné mais... Nous avons arraché la victoire de peu. Arthur a été le seul de mes six Pokémon encore debout, et à bout de force. La compétition était de plus en plus dur... Et alors là, il a fallu que nous affrontions Travis, le Champion de Corrifey... Ça a été un vrai massacre. Il nous a battu a plate couture. Une fois. Deux fois. Et les défaites se sont juste succédées. Peu importait nos efforts, nous n'y arrivions pas. Et alors que je n'avais même pas défié Travis la première fois, Keith lui venait de battre Rosemary, la Championne de Smashings. Et alors que je n'y arrivais toujours pas face à Travis, il était déjà à Winscor. Alors, la saison s'est terminée et... Nous n'avions que quatre badges. »

Un petit silence s'installe. Même Doug ressent un peu de peine pour le garçon, aussi peste soit-il. Ce n'est jamais drôle d'entendre comment un rêve de jeunesse s'est arrêté, d'un coup.

« Et après ? » Demande finalement le cameraman. « C'est quoi la suite de l'histoire ? »

Alors, aussi soudainement qu'elle était apparue, la tristesse laisse place à l'éclat que le brun avait dégagé jusque là.

« La suite ? C'est très simple, je l'écris. Enfin, j'essaie. J'ai renoncé à devenir Maître, ou Dresseur d'ailleurs. Mes Pokémon sont à présent des compagnons pour moi. Je cherche ce que je vais faire, mais rassurez-vous, je vais vite trouver. »
Il se lève alors, n'hésite pas à poser un pied sur la table, et appuie un bras sur son genou.

« Je suis Pitch Megu, le seul et l'unique ! Je prouverai à mes parents que je suis leur seul fils digne de leur affection et de leur attention ! »

La voix du patron résonne alors.

« Pitchoune ! On a dit quoi à propos du pied sur la table ? »

« Ui, pardon Patron. » Et le brun l'enlève immédiatement avant de se rasseoir. Il a une moue boudeuse sur la joue, il regarde par la fenêtre.

« Peut être que tu pourrais quitter Galar ? Aller dans une autre région... Kanto, Kalos peut être ? »

Le brun balaie la suggestion d'un geste de la main.

« Mes frères se sont déjà établis et illustrés dans les autres grandes régions... Kanto, Johto, Hoenn, Sinnoh, Unys, Kalos, Alola, et Keith qui est célèbre à Galar, il y a un Megu partout. »

« Et pourquoi pas Maïlys ? »

Piqué au vif, le sale gosse se retourne d'un coup. « Maïlys ? C'est où, ça ? »

« Attends... » le cameraman se met à fouiller dans sa sacoche. Il sort alors une tablette, qu'il bidouille, avant de tendre au jeune brun. Elle est ouverte sur une page internet, une page de news sur la fameuse île de Maïlys.

« Voilà, tout y est. Mais en fait, ça a l'air d'être la guerre, là-bas. On parle d'organisations criminelles qui se succèdent pour s'opposer à la ligue... Peut être que j'ai parlé trop vite... »

« Non, c'est parfait. » Empoignant la tablette à deux mains, Pitch l'interrompt. « Il y a beaucoup de gens talentueux chez les Megu. Mais il n'y a aucun... Héros. Merci, cameraman ! Tu m'as redonné espoir en mon avenir ! Tiens, voilà ton chèque, tu l'as mérité. »

« Ha, heu, mais de rien... Je... heu, au revoir ? » Alors qu'il a à peine eu le temps de regarder le bout de papier glissé vers lui que, en relevant la tête, le garçon comme le Pyrobut ont disparu. Il ne restent d'eux que le claquement de la porte, suivi du Patron qui, derrière son comptoir, essuie un verre en fredonnant « Ah, la, la, ces deux là, j'vous jure ! »

Ainsi a eu lieu l'interview de Pitch Megu.


Résidence des Megu, seize heure. Le jeune Pitch est rentré par le portail dans la résidence, avant de remonter les jardins. Comme d'habitude, il est accueillit par une haie de domestiques et de femmes de chambre.

« Bienvenue chez vous, jeune maître ! » S'exclament-ils en cœur.

Et comme d'habitude, Pitch remonte la haie. Une fois au bout, il se retourne et clame haut et fort.

« Bonsoir, fidèles travailleurs ! Je vous remercie encore une fois pour votre zèle et votre soutien indéfectible. Je promets de devenir une étoile montante pour vous remercier de tous vos efforts à vos égards ! »

Et puis, il s'en va, triomphalement, laissant les domestiques pouffer, enthousiasmés et ravis d'avoir un jeune homme si énergique et si excentrique comme employeur. Même si leur véritable employeur est en réalité son père, mais c'est de l'ordre du détail.

Une fois arrivée dans le hall d'entrée, c'est Alfred, le majordome en chef, qui vient l'acceuillir avec son fidèle Wimessir mâle.

« Bonjour, maître Pitch. Votre sortie vous a-t-elle été agréable ? »

« Oui, mon bon Alfred. Je n'ai pas pu obtenir un véritable reportage, mais je pense m'être fait un nouveau partisan. »

Alfred affiche le sourire courtois et poli de l'employé, habitué après vingt années de bons et loyaux services.

« Formidable, Monsieur. J'ajouterai que, comme c'est l'anniversaire de Monsieur que nous avons fêté ce matin, Monsieur a reçu des cadeaux de ses frères. »

A ces mots, le brun s'arrête. Ses joues commencent alors à foncer légèrement.

« V-vraiment ? Je... Hm, ce doit être un piège pour me distraire. »

« Sûrement, Monsieur. Les paquets ont été déposés sur votre lit. »

Une fois la porte de sa chambre refermée derrière lui, Pitch peut effectivement voir qu'une montagne de paquets l'attend. Huit se démarquent toutefois du lot, mis bien en évidence, éloignés des autres. Chacun des huit paquet provient d'un de ses grands frères, chacun est accompagné d'un petit mot gentil.

« Bon anniversaire, Pitchoune ! On se retrouve ce soir au manoir pour la fête ! Hâte de te revoir !
Tyler »

« Hey Pitchoune ! C'est ta journée ! Profite bien, ce soir je viens constater à quel point tu as poussé !
Edward»

« Salut mon grand ! J'ai vu ça, j'ai tout de suite pensé à toi ! J'espère que tu le porteras quand on se verra !
Tobias»

« Ce matin, j'ai tout de suite pensé à toi quand le réveil à sonner. En même temps, c'est dur de t'oublier vu comme t'es bruyant ! A ce soir va !
Sid »

« Coucou petit frère ! Tu prends encore un an, et surtout tu deviens un homme ! Compte sur moi pour t'emmener, qu'on s'en jette une ce soir ! Prends soin de toi jusque là
Aiden ! »

« Hey Pitch ! T'es un grand garçon maintenant ! Mais ça ne m'empêchera pas de te mettre la misère la prochaine fois que je te vois ! Profite en attendant, haha,
Keaton »

« Mon cher petit Pitch, tu atteins un âge très crucial dans ta vie... [c'est une véritable lettre qui est écrite...]
Prends soin de toi, et il me tarde de te revoir ce soir,
Jake »

« Salut Frérot ! Tu viens plus me voir, à Winscor. Tu me boudes ? Mais j'arrive ce soir, et là t'évitera pas un câlin-plaquage ! Passe à l'appartement un de ces quatre, y a de la place pour vous loger, toi et tes ronflements !
Keith »

Après avoir lu le dernier mot, Pitch laisse retomber le dernier paquet. Heureusement qu'il n'y a personne pour le voir actuellement, parce que le rouge lui est monté aux joues. Non mais, pourquoi ils écrivent toutes ces choses... Gentilles ? C'est sûrement un vil piège que ses frères lui tendent. Mais il ne tombera pas dans le panneau.



Tout compte fait, peut être qu'il ne va pas faire ses valises immédiatement, et qu'il ne va pas partir pour Maïlys ce soir même. Ça peut attendre quelques jours.


Caractère: Pitch n'est pas orgueilleux, mais il est fier. S'il était un Pokémon, la petite case descriptive indiquerait « fier de sa puissance ». Il ne se pense pas supérieur aux autres (enfin, sauf pour ses frères), mais il ne parlera jamais en mal de lui-même, ni ne se diminuera. Ce n'est pas qu'il se pense parfait ou sans défaut, mais, contrairement à beaucoup de gens, il n'a aucun mal à voir ses propres qualités et les mettre en avant. Et si la situation ne l'exige pas, il ne dit rien, et il ne parle pas de lui. Élevé avec huit frères, il est habitué à la bagarre et à être chambré. C'est pour ça qu'il peut se montrer vite compétitif, héritier de cette habitude de vouloir attirer l'attention sur lui, au détriment de huit autres. Il est aussi passé maître dans l'art d'ignorer les insultes et autres coup bas. Ses frères lui ont déjà tout fait, pendant ses dix huit années d'existence, alors ce n'est pas un parfait inconnu qui va le faire sortir de ses gonds. Il peut parfois se montrer déconnecté de la réalité, à cause de son argent facile et de sa fortune. Pour lui, la solution facile pour le moment est de payer les réparations s'il y a de la casse. Mais il a appris qu'il y a des choses que l'argent ne peut offrir, comme la victoire. Il a encore une certaine amertume qui l'empêche de se tourner à nouveau vers une carrière de dresseur, il les considère même, en parlant de la profession en générale, comme des Ponchiot. Mais ce n'est qu'une façade pour couvrir un chagrin ainsi qu'un sentiment de honte qui ont découlé de cette défaite.

En un mot, il peut sembler hautain, il peut paraître comme un sale gosse torché dans de la soie, mais il reste un compagnon assez agréable à vivre. Il est même plutôt à l'écoute, puisqu'il sait ce que ça fait de vouloir de l'attention. Mais pas question que ça se fasse au détriment de son propre temps sous les projecteurs de la scène.

Au fond, Pitch est simplement en quête de reconnaissance et d'amitié, chose qu'il a eu l'impression d'être privée, alors que pas du tout. Il se joue une comédie à lui-même, dans laquelle il voit ses frères comme des obstacles pour recevoir l'amour de ses parents. En réalité, c'est parce qu'il est timide et sensible qu'il s'invente des excuses pour ne pas aller vers les autres, que ce soit ses frères ou des inconnus, et de tisser des liens. Et même s'il le cache, il éprouve une très grande joie à recevoir une marque d'affection, mais il fêtera ça seul, à l'abri de tous les regards.

Apparence physique : Pitch apparaîtra souvent avec une paire de lunettes de soleil sur les yeux, ça qui va poser problème à ses interlocuteurs. Impossible de savoir s'il lance un regard noir, ou amusé, ou triste. Mais lorsqu'il les redresse, c'est pour montrer souvent un visage éclatant, ravi, ou alors suffisant, voire orgueilleux. Il est maniéré et très théâtral, il a été élevé dans une famille de parvenus, après tout. Savoir qu'on sait respecter l'étiquette en public est primordial. Mais il se permettra de souffler et une gestuelle plus libre dans le cadre privé, quand il se sait à l'abri du regard de la masse ou des caméras. Il a une façon de parler bien à lui, il traîne ses mots et ses phrases, mais pas d'une façon monotone et amorphe, mais d'une manière bien calculée et dynamique qui sert à montrer qu'il a tout le temps de trouver ses mots. Comme disait Lully « Le Roi a tout le temps du Monde, il possède le temps ». Et Pitch se doit d'être ce monarque souverain.

Pokémons Possédés:
Pitch a renoncé à sa carrière de Dresseur. Ses Pokémon ne sont alors plus que son équipe du temps où il parcourait les arènes de Galar, ils sont à présent ses compagnons, même sans participer à des combats Pokémon. C'est pour ça que je les laisse simplement à leur niveau d'évolution, le plus bas possible. Ils n'ont pas besoin de combattre, mais j'aimerais bien qu'ils restent évolués. L'exception étant Dispareptil, il évolue vachement tard le fourbe.:kappa :

Arthur
Pyrobut ♂ niv 35
@Brasier

Percy
Dratatin ♂ niv 25
@Isograisse

Érec
Fantyrm ♂ niv 25
@Infiltration

Asmodée
Ponyta de Galar ♀ niv 25
@Voile Pastel

Belladone
Beldeneige ♀ niv 25
@Ecran Poudre

Yvain
Toxizap ♂ niv 25
@Statik

Autre: Voilà, chose promise, chose due. J'ai enfin fait le remake de Pitch, et il me plait comme ça. Et oui, ce sera le dernier. Comme vous l'aurez sûrement compris, il s'agit d'un ancien dresseur, d'où cette team un peu... J'espère ne pas abuser. Mais vous me connaissez, c'est vrai que je demande pas mal de trucs au staff, c'est vrai que souvent je négocie, mais malgré ça, quand le staff me dit non ou m'impose une limite, je la respecte (dédicace à Nyssa qui s'est tapée tous mes PNJs à vérifier). Donc pour les niveaux j'ai vraiment essayé de mettre au plus bas, tout en pouvant les laisser évolués (Dispareptil et Galope évoluent vachement tard quand même). J'espère que la justification sur la carrière passée sera suffisante, si non je l'étofferai. Mais ces pokémons sont importants pour moi, parce qu'il s'agit de Pokés qui font partie de ma team sur Bouclier, donc si vous vous demandez « bah pourquoi prendre Lanssorien qui ne sera là qu'au niveau 60 , » hé bien, c'est un Poké que j'ai chouchouté en jeu, donc j'aimerais bien qu'il soit dans la partie.
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Nyssa Germanni
La Flamme de Glace / Princesse-Présidente de PA
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MessageSujet: Re: [S4] Le sale gosse est en ville   [S4] Le sale gosse est en ville EmptyLun 22 Juin 2020 - 17:19
Tout me parait parfaitement en ordre ! Voilà donc un sale gosse qui sait respecter les règles :choc:
Va faire ton carnet, ajoute ton bon dedans et je me charge de tout le reste !

Ps : [S4] Le sale gosse est en ville 688066562065825866


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