- Avatar:
Nom / Prénom: Elianna Jess Surnom: Aucun mais elle possède une identité publique du nom de Lili Edelweiss Rang désiré: The Bloodwitch Age: 432 (Semble en avoir 24) Sexe: Féminin Métier: Officiellement bibliothécaire Origine: Maïlys Groupe Principal: Neutre - Ancienne fiche S3:
Histoire: Sentez-vous les blessures engendrées par les gravillons qui viennent vous meurtrir la chair à chaque centimètre parcourus?? Une douce étreinte qui finalement vous sort de la torpeur qui vous avait subitement pris alors même que vous n'aviez rien demandé. En quelques mots, vous étiez un parfait innocent dans ce si beau monde. Il s'agissait là d'un réveil des plus brutal. Vos yeux s'ouvraient avec peine et subissant toute la pesanteur de cette bonne vieille Terre. Votre vue était floue, brouillée, embrumée comme un lendemain de cuite lorsque finalement vous vîmes cette chose qui vous tenait par la cheville de sa grande main. Vous aviez déjà réalisé des combats Pokemon dans votre jeunesse et celui-ci, vous le reconnaissiez; Il s'agissait d'un Spectrum. Mais alors? Pourquoi vous tient-il? Où est-ce qu'il compte vous emmener comme ça? Se débattre? Non. Vous sembliez comme vide de force. Une coquille qui se laisse ballotter dans ce couloir qui semble ne jamais avoir de fin. Mais comme vous vous trompiez, malheureusement! Au bout de quelques minutes, votre ravisseur, sans aucune forme de pitié, vous jeta dans une espèce de cellule de prison rustique, refermant après avoir constaté votre insertion une porte de métal qui fit un bruit sortant tout droit d'un film d'horreur. Vous a-t-on enfermé ici? C'est impossible que vous finissiez comme cela, comme un Rattata de laboratoire! Ainsi vous trouviez alors un peu de force dans vos jambes et vous propulsiez la tête la première entre les barreaux qui donnaient sur ce fameux corridor.
«Pourquoi?!!»
Alors celle-ci, vous n'auriez jamais pensé qu'elle était possible. Votre gorge était gonflée et votre langue mole et pourtant, vous sommiez à ce Pokemon d'expliquer son geste. En y réfléchissant, ce n'est pas la chose la plus intelligente que vous ailliez fait de votre vie. Vous n'avez pas subitement gagné des dons de langue-Pokemon. Pourtant vous entendiez un léger rire, tout droit sortit des contes de marin, ventant les délices des chants des sirènes. Vous tourniez avec lourdeur vos yeux dans leurs orbites pour constater que là, à votre droite, siégeait une Dame. Une Dame bien étrange puisqu'elle ne vous était pas inconnue, mais vous baigniez dans la torpeur la plus totale. Cette demoiselle vous fixait de ses yeux couleur mauve et semblait rire de la situation. Malheureusement il ne vous fallut pas bien longtemps pour avoir une réponse à vos supplications.
«Pourquoi? Vous n'avez toujours que ce mot-là à la bouche, vous autres les mortels. Comme si tout avait une réponse. Que vous n'alliez pas croupir pour toujours dans votre propre urine tout ça parce-que vous auriez une réponse à votre "Pourquoi" si joliment annoncé.»
Elle se rapprochait de vous, votre visage à la hauteur de ses genouillères de métal. La demoiselle s'amusa à parcourir les traits de votre visage avec son index et à son passage vous remarquiez que votre peau semblait comme plongée dans l'eau bouillante. Vous n'osiez plus dire grand chose, ce qui fit encore une fois de plus ricaner la belle qui finalement se redressa.
«Pourquoi enlèverais-je un homme simplement venu chercher un livre intitulé "Sauver mon couple en dix leçons"? Peut-être tout simplement parce-que j'aime faire ça. Si j'ai d'autres geôles c'est bien évidemment pour les remplir. Non... une question qui serait amusante c'est pourquoi je ne ressens pas le besoin de m'en repentir et qu'il semblerait même que je m'en amuse.»
D'un rapide geste de la main de sa part, vous constatiez qu'un vieux tabouret détrempé par du sang croupi vint buter jusqu’à votre cheville endolorie. Avait-elle des capacités de télékinésie? Si c'était le cas, elle pourrait lire dans votre esprit et constater a quel point vous étiez effrayé par elle. Avec difficulté, vous arriviez à gravir les quelques centimètres de l'assise qui pliait sous votre poids, mais déjà la dame avait entreprit de continuer son discours.
«Il faut dire qu'au départ de ma vie, comme une simple mortelle, j'étais soucieuse des autres. Bienveillante en quelques sortes. Mon père était le dirigeant d'une ville fortifiée appelée Mont-sous-croc en référence à un énorme édifice naturel en forme de pointe qui trônait depuis des lustres au centre de celui-ci. Ce vieux fou avait pris la régence en soumettant sa place aux votes du peuple. Un précurseur de vos idées grotesques de maintenant. Oh! J'ai oublié de vous préciser que tout ce qui va suivre c'est déroulé il y a prêt de 400 ans. Enfin bon, passons votre état de surprise, ce n'est pas la chirurgie qui fait des miracles mais la magie dont je suis l'amante.»
Elle lâchait de nouveau un léger rire face à votre regard hagard. 400 ans? Non, pour vous ce n'était pas possible. Quoi que si certain Pokemons le font et que d'après d'autre l'humain ne descendrait finalement que d'un ancêtre commun avec eux...
«Comme je vous le disais à l'instant, j'avais tout simplement un bon fond à l'époque. J'étais l'apprentie de la guérisseuse de la ville, toujours prompte à sauver la vie de pauvres innocents partis à la guerre pour se faire charcuter avec d'autres qui finalement seraient tout aussi innocents dans leurs propres villages. Mais voilà. A force d'enlever des âmes qui étaient destinées au purgatoire, nous finissons par nous même en payer le prix. Un jour, ce ne fut pas un simple soldat qui passa sur la table de la guérisseuse. Non, en réalité, il s'agissait de Josu. Je me doute que ce prénom ne vous dit absolument rien mais en réalité Josu est mon frère aîné. Celui-ci semblait comme corrompu par un poison qui le faisait délirer et avoir des hallucinations. Quelques heures de ce traitement et il allait périr... Je vous laisse imaginer dans quel état j'étais, de possiblement dire adieu à mon frère? Mais à l'époque cela était inconcevable pour moi!»
A l'époque? Voilà bien votre veine, cela voudrait dire que maintenant cette dame serait capable de tuer son frère sans broncher? Alors imaginons maintenant avec un simple homme venu acheter un livre.
«J'aurais été capable de n'importe-quoi pour le sauver. Si j'avais l'occasion de donner mon âme pour cela et bien... C'est à peu prêt ce que j'ai fait d'ailleurs. Lady Ana, la guérisseuse en chef, avait pour plan de me tester et m'avait demandé d'aller cueillir des racines de esis requise pour guérir mon frère. Malheureusement, ce genre de racine ne se trouve qu'au pied de l'Arbre à Esis. Un Arbre si beau et si grand qu'il pouvait abriter une ville entière sous ses couches de larges feuilles. Malheureusement, je suis arrivée trop tard. Les ennemis de mon père, une nation aujourd'hui réduit à néant par mes soins, avaient rasé les bosquets où l'arbre légendaire avait grandi. Je me retrouvais alors là, abattue, devant tout un tas de cendre tourbillonnant au grès du vent. Je crois que vous pouvez imaginer à quel point j'étais abattu. Sans espoir d'un avenir meilleur. Un peu comme vous là maintenant. Cependant, quelqu'un vient à moi, posant sa main sur mon épaule. Je pensais, sans relever la tête, que cela pouvait être Dame Ana ou même mon père, mais lorsque je redressais mon regard, je ne vis qu'un homme étrange au masque de Cornèbre. A l'époque, je ne connaissais pas son identité et a vrai dire, je m'en fichais. Il s'était présenté à moi comme un partisan de mon père et m'avait tendu une fiole étrange. Une fiole violette dont il me venta les effets nécromantiques. Il m'avait aussi indiqué comment l'utiliser sur les restes de l'arbre et aussi que ma famille n'accepteraient jamais que je me serve des racines ainsi revenues. Soit, j'eut alors décidé de ne rien dire, de ne pas parler de cet inconnu et de ne pas révéler le recours à cette potion. Je cueillais les racines sans demander mon reste puis je retournais au chevet de Josu. Comme prévu, je restais silencieuse, sous le regard étonné de la guérisseuse qui m'avait vu bien plus enjouée que ça. Mais elle voulait quoi à la fin?! Il s'agissait de mon frère, dans le lit, je ne pouvais pas être au meilleur de ma forme! Bâh! Peu importe, je lui avais fait boire le jus de Racine d'Esis écrasée jusqu'à la dernière goutte et les effets furent immédiats. Josu, mon frère, avait été lavé de ce mal et me tenait le bras en me regardant droit dans les yeux. "Lili", qu'il me dit... Avant finalement de me resserrer son emprise, m'attrapant de son autre main libre, mon cou bien trop fragile. Je crois que j'avais frôlé l'Hypoxie avant de me résoudre à lui briser la flasque vide sur le crâne. Et alors que moi je reprenais mon souffle, Josu lui se tenait maintenant debout, les yeux complètement noircis et la langue verte. Il me montrait du doigt en ne lâchant plus qu'un râle long et sans signification. Je me concentrais alors sur la troisième personne dans la pièce, Lady Ana, qui n'eut même pas le courage de me regarder avant de prendre la poudre d'escampette. J'entend encore la porte se refermer sur moi et sur... Josu, qui s'approchait d'un pas lent et déséquilibré. Je réalisais alors l'improbable, l'impensable... Je devais le faire, pour ma propre survie, je devais tuer Josu, ou du moins, la créature qu'il était devenu par ma faute.»
Ce récit semblait sortir tout droit d'un autre monde. Est-ce qu'elle disait vraiment la vérité? Elle venait de gommer toute trace d’inintérêt de votre part. Mais pourquoi vous n'arriviez pas à ne pas l'écouter?! En tout cas, c'était bien là la première fois que vous voyez une once d'émotion sur son visage. D'ailleurs elle passait les détails sur les minutes à venir.
«Je ne vais pas dire que c'était facile. Le repousser par les épaules, empoigner un morceau de métal dont je n'arrive même plus à distinguer la réelle utilité... Même l'enfoncer dans sa gorge et entendre son dernier souffle était facile. Ce qui était le plus dur pour moi, c'est alors le silence. Ce long silence qui laissait l'occasion à mes dernières larmes de couler sur mes joues puis finalement je les entendais. Là dehors, ils étaient tous là, brandissant leurs épées, leurs haches et leurs fourches. Ils criaient "Au monstre", crachaient leurs haines. Et quelque chose auquel je ne m'attendais pas, certains hurlaient "A la sorcière"... Cette bande de fou furieux voulait ma mort. Ils tambourinaient à la porte pour essayer de la faire sortir de ses gongs et avoir accès à mon cœur!? Faible petite jeune fille... Recroquevillée aux cotés de son frère qui se vidait de son sang petit à petit. Je venais tout de même de tuer l'héritier et si on me voyait tachée de sang en plus des accusations de sorcellerie... J'étais persuadée qu'ils allaient m'exécuter sur-le-champs. Je priais alors tout les dieux connus. Aussi bien humains que Pokemons. Dialga, Palkia et Arceus. Je les implorais de répondre à mon appel. Et étrangement, mes supplications ne restèrent pas sans réponse. Il y a bien UN Pokemon qui répondit à mon appel... Ce spécimen, vous le connaissez sous le nom de Hoopa mais il était à l'époque bien loin du stupide chenapan qu'on connait maintenant. Non, il était fière et droit, cruel et égocentrique. Je ne parlais pas vraiment le Pokemon, je n'avais même pas de quoi créer un lien télépathique avec lui. Mais je ne sais pas comment l'expliquer, mais il me comprenait. Il savait la détresse qui m'englobait et il avait vu en moi un potentiel insoupçonnable, probablement présent depuis l'utilisation de la Nécromancie ou bien avec le meurtre de mon frère. Il tendait l'une de ses nombreuses mains vers moi et sans trop réfléchir, j’accolais mon doigt à l'une de ses griffes. »
Elle s'approchait un peu plus de la grille, vous serriez alors les barreaux dans vos doigts trop raides alors qu'elle vous montrait d'un peu plus prêt les marques sur son bras. En fait elle en avait un peu partout, même sur le visage.
«J’avoue que cette passation de pouvoirs eut été douloureuse. Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde, mais ces symboles étranges d'abord saignants comme une plaie béante se refermèrent et laissèrent place à un sentiment de toute puissance qui ne me quitta plus jamais. Pour la première fois depuis ce matin, je souriais à nouveau. Je comprendrais un peu plus tard qu'alors qu'Hoopa m'avait conféré des pouvoirs. Des pouvoirs extraordinaires et une vie démesurément longue a la seule condition que je sois sa disciple. Que j'effectue pour lui le moindre de ses désirs, la moindre mission qu'il pourrait me confier. Comment refuser ça? Cette contemplation fut de courte durée car enfin, la foule en colère pénétrait dans la pièce. Ils brandissaient tous des fourches, des torches. Comme s'ils étaient partit faire la chasse au loup. Non, que dis-je? La chasse à la sorcière tout bonnement. De plus, ils reprenaient leurs jérémiades. "Nous allons te brûler, sorcière. Nous te tuerons" ou toutes autres balivernes de leurs créations. Ils voulaient que je sois une sorcière? J'allais exaucer leur vœu. J'allais devenir la pire que le monde ait connue.»
Était-ce la mort qui vous attendez vous aussi? Pourquoi garder des hommes et des femmes dans des cellules comme ça? Tout ceci n'avait aucun sens. Tout comme le fait d’écouter une dame qui visiblement avait un "pète au casque" comme vous aimiez le décrire dans votre vie de tout les jours. Ah... Votre vie de tous les jours. Auriez vous au moins l'occasion de dire à votre épouse que vous l'aimez encore? Vous aussi vous feriez bien un pacte avec Hoopa si cela vous donnez les clefs de votre prison d'acier.
«Ceux qui avaient pénétré dans la pièce, ce fut facile. Mais cela dit cela me donna un plaisir encore inégalé. Les frissons de la première fois. C'est comme le jour où vous perdez votre vertu. J'eut seulement a attraper un peu d'"Eau de Roche"... Ne vous méprenez pas, il s'agit là du pétrole de nos jours. Nous nous en servions pour le glisser dans les plaies et à l'aide de flamme aider à la cicatrisation parfaite. C'est en quelques sortes ce que j'ai fait ici, a plus grande échelle. D'un rapide geste de la main, je leur lançais nos anciennes réserves. C'est fou comme le cerveau humain est lent. Ils n'avaient pas encore compris que j'attrapais une de leur torche pour créer un joli feu de joie avec leurs corps. Tandis que certains se roulaient par terre, d'autre sortaient pour propager le feu qui illuminait bientôt tout le village. Moi je sortais bien évidemment de là pour profiter de la vue mais, est-ce-qu'un sorcière qui se respecte se serait arrêtée là? Bien évidemment que non. J'allais m'en donner à cœur-joie. Les hommes, s'était très facile. Peu ont résisté alors que je leur tranchais la gorge. Les femmes? Mes égales? Encore pire. On clame haut et fort l'égalité des sexes mais face à la mort, une femme pleure toutes les larmes de son corps avant finalement de se plonger dans le sommeil éternel offert par la mort. Ah, oui, je vois à votre regard que vous vous demandez ce que j'ai fait de la guérisseuse? Cette traîtresse sans qui tout cela n'aurait jamais eut lieu? Si elle n'était pas sortie comme une folle en ventant mes mérites, je n'aurais jamais fait ce carnage. Et bien je l'eut remercié comme il se doit. Attachée fermement à une chaise, cette grosse Ecremeuh eut le privilège de gober un à un les morceaux de choix de mes "assaillants" carbonisés. Je n'aurais jamais pensé qu'elle pouvait avaler autant de cadavre. Il en a fallu au moins dix pour que sa panse éclate et qu'elle repende ses entrailles au sol. »
Ce récit était insoutenable. Aussi vous trouviez la force de rendre votre dernier repas par terre. Un geste rapidement décrit par la sorcière qui ne pouvait pas s'empêcher de se moquer de vous.
«Si j'avais été à votre place, je n'aurais pas vomi comme cela. En réalité j'ai bon nombre de pensionnaires ici et je ne peux me permettre de vous nourrir qu'une fois par semaine. Ce liquide qui s'échappe par les interstices des pavés pouvait surement vous être utile. Mais bon, si vous êtes soupe-au-lait, la suite ne va surement pas vous plaire. Dois-je vous rappeler que c'est vous qui m'avez demandé "Pourquoi" ? Bien... Où en étais-je? Ah oui! Cette grosse et son dernier repas. Mais après celle-ci, je faisais quelque chose qui pourrait sembler abjecte de nos jours. Après les hommes et les femmes, il me restait une catégorie a décimer. Quelque congénères qui n'avaient pas prit la fuite avec mon père. Oui, exactement, les enfants. J'aurais pensé ressentir autre chose. De la tristesse? De la pitié? Non. Cela me donnait envie de continuer, d'innover. Et quand j'arrivais aux deux derniers, un frère et une sœur, je laissais le choix à la petite demoiselle qui serait sa poupée dans ses bras. Soit elle prenait un couteau et s'éventrait, soit je jetais son frère dans un brasier ardent. De toutes manières j'allais le faire mais, vous savez ce que c'est, les enfants sont stupides. Ce fut agréable de la voir le faire, cette poupée qui tombait au sol, absorbant le sang de son ancienne maîtresse et son frère qui pleurait de douleur alors que sa peau se décollait de ses jeunes os. J'en avais fini de Mont-sous-croc, mais alors que j'allais partir de là pour de bon, il se passa une chose encore. J'entendais une voix, une voix bien étrange pour moi, plus habitué aux Leveinards ou aux Grodoudous. Peu de gens peuvent affirmer les descriptions ancestrales que font les Pokedexs, de nos jours cela dit, cette poupée qui avait prit la tristesse, la colère et la rage de la fillette c'était, devant moi, transformée en Branette. Un pokemon! Avais-je vraiment besoin d'un Pokemon? Hoopa avait fait de moi une personne aux pouvoirs immenses et j'avais devant moi une poupée de chiffon animée. Mais animée surtout par le même désir de haine et de sang. Elle semblait voir en moi une partenaire de jeu plutôt qu'une sorcière. Son égale. Dans ce temps là, point de Pokeball, mais cette Branette que je baptisais par le doux patronyme de Sheoldred me suivit et elle est à l'heure actuelle la plus vieille de mes alliés. »
Avait-elle enfin fini son histoire? Aussi elle se releva et vous jetait un dernier regard avant de vous tourner le dos.
«Il y à 100 ans, un homme connu sous le pseudonyme du "voyageur" eut la joyeuse idée d'utiliser un Artefact antique connu sous l’appellation du "Vase scellé". Il transforma mon maître en un vulgaire gnome qui n'est qu'une pâle copie du Hoopa d’antan. J'eus essayé de lui faire entendre raison, mais cette sous-forme va jusqu'à renier ce qu'il est. J'avais fait un serment. Je suis la représentante du Pokemon Djinn et depuis, je n'ais pas de repos. Je dois découvrir où se cache ce vase et le détruire! Qu'importe les événements extérieurs. Les différentes Teams qui se succèdent. Je n'en ais rien à faire! Mon plan est simple et je le suis à la lettre; j'enlève des gens sans histoire depuis tout ce temps, je les interroges et finalement, ils me servent, de gré ou de force! Ne vous méprenez pas, je vous ais dit tout cela, mais jamais vous n'aurez l'occasion de le révéler à quiconque. »
Elianna s'en allait alors, referment sur vous la porte qui menait vers la sortie, emportant ainsi la lumière et vos espoirs restants. Vous alliez mourir ici, vous alliez servir la sorcière de sang. Caractère: Est-ce qu'il y a vraiment quelque chose à dire sur le caractère d'Elianna? En réalité, cette demoiselle, dans la vie de tout les jours, se fait passer pour quelqu'un de doux et de parfaitement gentille. Serviable à toute heure, elle affiche toujours un large sourire et des yeux faussement pétillants. Elle se balade volontiers dans les rues de Lakit, maintenant fleuries et qui secrètement la font vomir. Souvent connue et reconnue par ses habitants comme la charmante bibliothécaire, qui pourrait voir en elle autre chose qu'une demoiselle bien sous tout rapport? Cependant, il s'agit bien évidemment d'une façade, vous n'avez là qu'une coquille, vestige de l'ancienne vie de la sorcière qui se cache à l’intérieur. En réalité, Elianna est froide, manipulatrice et bien-sûr dépourvue de toutes notions du bien et du mal. Enfin... Si! Elle sait que ce qu'elle fait est mal mais puisqu'elle peut le faire, elle le fait et cela lui donne un certain plaisir. On peut également dire qu'elle a un manque de remords et un manque de comportements humains comme l'on décrirait une Psychopathe de nos jours. En combat, la sorcière n’hésitera jamais a abréger l'acte en trichant, se servant de moyen détourné. De toute manière elle ne comprend vraiment pas l'enjeu d'un combat Pokemon. Attaquer le dresseur est tellement plus gratifiant et pourquoi poser des règles alors qu'elle même considère ses Pokemons comme ses égaux plutôt que comme de vulgaire sac de frappe. Apparence physique : Il faudra ici aussi dissocier son apparence publique de ce qu'elle est réellement. Dans tout les cas, Elianna semble être une jeune femme de 24 ans, fraîche et sublime aux cheveux couleur encre. Plutôt grande, elle mesure 1 mètre 80, elle a une peau si blanche que si elle s'allongeait dans la neige on ne la verrait même plus. - Spoiler:
Pour sa couverture, Lili Edelweiss, elle s'affuble de longues robes à manches longues, couvrant son corps au maximum. On ne voit même plus les courbes généreuses de son corps de femme. Elle a également la fâcheuse tendance, sous cette forme, a entortiller ses cheveux autours de son index mais il s'agit là plutôt d'un tic calculé pour faire encore plus fille fragile. - Spoiler:
En réalité, Elianna a gardé un style plutôt médiéval. Sa peau blanche est parcourue de bon nombre de symboles mystiques sous formes de cicatrices un peu plus foncées que le reste. Elle ordonne ses cheveux de façon plutôt sage en posant sur son front un diadème d'argent où trône une assez imposante pierre violette, vestige du trésor de son ancienne patrie. Du reste, ses yeux se sont changé en une lueur assez étrange, de couleur mauve, on ne distingue plus aucune pupille. Pour ce qui est des vêtements, Elianna Jess opte toujours pour un haut et une longue demie jupe assortie de couleurs violettes, le tout étant retenu par une genouillère en fer forgé et une pièce imposante à sa hanche, fait de telle sorte que les mouvements restent facile à réaliser. Elle enfile également et pour finir de long gantelets et des bottes en cuir noir. Telle est sa descriptions dans les livres de mythes relatant l'histoire de la sorcière de sang et c'est comme cela qu'on la reconnait, même si on s'accorde à dire que tout ceci n'est qu'une légende. Histoire actuelle: Une simple feuille virevoltant au gré du vent vint finalement souffler la joue d'un spectateur anonyme qui ne sait pas combien ces quelques mots sont importants. Si l'on oublie que quelques lettres ont fondues avec la valse du papier et de la pluie, l'on pouvait visiblement y lire ceci: « Eric Bishoff pour le Winscor Times. Il est vrai que dans nos rues malfamées, dans les vieux quartiers que plus personne n'emprunte pour de bons desseins, la rumeur va bon train et bien plus vite que votre fidèle serviteur. Dans ce melting-pot d'origines et de croyances différentes aux valeurs du bon Galar. C'est en ce jour funeste du 3 avril que la police a découvert un cadavre qu'ils ont rapidement identifié comme Elisa Smithon, une fille joie aillant fait son office dans ces fameux vieux quartiers. Des quelques informations qui ont filtrées, la demoiselle semblait avoir l'ensemble de ses organes à l'extérieur de son corps et cloués sur le mur bordant la rue pour en former un corps sans peau, sans os, sans vie. Nul doute que nos gardiens de la paix se dévouent corps et âmes pour contrecarrer les plans de ce vil démon.» Un vieux torchon sans vraiment de valeur au regard de la date. Voila plus d'un an que ce meurtre a eût lieu. Et au souvenir du badaud, le meurtrier de la black chapel ne c'est pas arrêté à cet unique meurtre. Rapidement, bien d'autre suivirent, toujours avec le même modus operandi. ------------------------------- Les quelques caméras de l'aéroport ne sont pas bien nettes, il faut dire que ce monsieur la, devant ne permet pas de bien voir les écrans. En plus cet idiot ce vide de son sang en quelques soubresauts comme si quelqu'un venait de lui trancher la gorge. Et voilà que maintenant il chut au sol en répandant son sang de sa main droite sur les extraits vidéos! Quel sans gêne! Bon après tout ce n'est pas comme si vous aviez quoi que ce soit à faire. C'est un flash-back après tout. Regardons cela! « Nom, prénom, motif d'entrée à Galar» Le garde frontière ne semblait pas plus intéressé que ça par la jeune demoiselle à la robe blanche qu'il avait devant lui. Surement pas assez de décolleté pour décoller son regard calé sur le drapeau de Maïlys. Ne s'attendait-il pas a une réponse honnête? Jamais personne ne lui dira qu'il est venu pour commettre un attentat ou voler la couronne? La vie de la douane est tellement répétitive que faire passer quelqu'un n'est qu'une simple formalité. « Lili Edelweiss. Je suis une bibliothécaire provenant de Maïlys. Je viens à Galar pour une conférence sur d'ancien écrits.» Une bien belle jeune demoiselle qui passe son doigt dans ses magnifiques cheveux de Jais. Un petit sourire charmeur aux commissures des lèvres qui convainc immédiatement le principal intéressé. Rustre rat idiot et incompétent ne voyant pas la manipulation. « Humm! Les Ratentifs de bibliothèque venues pour voir les vieux bouts papiers? Mince. J'suis pas dans votre tranche d'age alors! Bien trop jeune.» Il ne savait pas à quel point il avait raison ni même à quel point il devait remercier le destin de ne pas être intéressant de quelques manières que ce soit. Autant vous dire que si il l'avait su, jamais il ne l'aurait laissé passer. Ou surement que si de peur que s'abattent sur lui des centaines d'heures de souffrance. ------------------------------- Un lendemain de fête bien trop arrosée. Une grippe un peu trop présente? Un cachet glissé dans votre verre?? Beaucoup de question et une plus imposante que les autres; Qu'est ce que vous fichez pendue comme cela, dans une position des plus inconfortable, les mains et les chevilles reliés au plafond, vous n'êtes pas bouddhiste et la réincarnation en objet, ce n'est pas pour maintenant. Vous êtes loin de l'image que l'on se fait d'un lustre. « J'ai toujours adoré l'odeur qu'ont les livres. Et de ce que je vois, ceux que vous avez ajouté à la réserve ont un doux fumé, comme un bon vin qui doit fermenter.» En contrebas, vous apercevez une élégante dame passer son nez dans la reliure d'un livre sur les légendes de Kanto. Sans même prendre soin de voir la classification que vous aviez peine à retenir, elle glissa l'ouvrage dans les allées interminables de votre bibliothèque. Il fait chaud ici non? Vous suez à grosse goutte. « Pas besoin que je me présente. Vous m'avez déjà vu! C'est moi qui vous ais donné les clefs de la bibliothèque après mon départ précipité pour le pays du Curry. Et je vois à votre mine conquises que vous comprenez enfin qui je suis. Et non il n'est pas la peine de me tirer la chaise. Vu votre posture il vous serait difficile de me tirer la chaise. Rustre que vous êtes. J'ai rencontré un garde frontière tout aussi poli qui aurait bien mérité une correction.» Pourquoi se moque-t'elle de vous? Elle ne pourrait pas vous détacher et continuer cette conversation autour d'un thé trouvé pendant ses vacances? Bon dieu mais cette sueur vient même vous couler dans les yeux! Votre âme pour quelqu'un qui vous essuie le front! « Voila bien quelques mois que je ne peux même plus apprécier les odeurs qui me font rêver depuis ma plus tendre enfance. Oh! Non pas que je n'ais plus d'odorat. C'est surtout l’appréciation qui commence a faire défaut. On pourrait me montrer un tas d'ordure doublé d'un Miamiasme que cela aurait le même impact que ce livre parfait.» Attendez! Vous n'en avez rien a faire de ses élucubrations! Ce n'est pas de la sueur qui coule le long de vos bras et qui arrive jusqu'à votre doux visage?! Du sang! Pire que ça! Votre propre sang?? « Mes humbles amis là bas, pendant que vous preniez soin de mes livres, m'ont trouvé un surnom digne de la magnificence de mon art. Tout du moins c'est un journaliste du nom d'Eric Bishoff. Il a fait plusieurs articles me concernant. Concernant mes fresques. Saviez vous qu'ils adoraient ça, sur cette île, les fresques! Ca a détourné la police suffisamment pour que je puisse m’intéresser à quelques-unes d'entre-elles. Je sais comment marche le cerveau humain. Laisser quelques détails qui font penser à un mode opératoire cohérent et finalement ils vont vous attribuer le titre de tueur en série. Dans mon cas, comme je vous le disais, on m'a surnommée la tueuse de Black Chapel, Jane l'éventreuse.» Un clac? Un bruit d'os qui craque et une douleur qui se montrait plus silencieuse que ça jusqu'à présent. Votre bras pendait maintenant dans le vide et beaucoup plus de "Sueur" venait maintenant maculer la robe de votre interlocutrice. Quoi qu'on peut appeler ça un monologue tellement vous deviez tourner votre langue pour pouvoir dire quelque-chose. Aviez vous encore votre langue?? « Je serais vous, bien que je ne le serais jamais, je ne tirerais pas comme cela sur mes bras et sur mes jambes. Vous venez de vous sectionner la main. Sheoldred a toujours tendance a faire des entailles un peu trop profonde. Cela se rompe bien trop vite à mon gout. L’insouciance des Pokemons. Où en étais-je? Ah! Eric. Le fameux. Le courageux. Après un travail de journaliste impeccable il a réalisé l'impossible. Voir la silhouette d'une femme courant dans la nuit. Cet idiot l'a suivit et bien mal lui en a prit, car dans la toile il est atterrit. Il avait des enfants, une femme, une maîtresse, un chien. Dans cet ordre d'importance. Parait-il que donner des détails de votre vie éloigne l'envie de votre assaillant de mettre fin à celle-ci. Personnellement, et alors que je rependais les restes de son corps sur les marches du poste de police de Winscor, cela m'a juste donné envie de retrouver son portefeuille, localiser son adresse et faire frire ses enfants, sa femme, sa maîtresse et nourrir son chien. Dans cet ordre encore une fois.» Votre esprit commence a vous jouer des tours. Vous pensez apercevoir la bibliothécaire pousser sans même la toucher un étale de livre révélant un passage vers les ténèbres. Vous vous étonniez toujours de la mauvaise isolation des locaux, mais ce n'est surement que votre vie qui s'échappe de votre carcasse. « J'ai beaucoup retenu de mon petit voyage. Nous avons commit quelques atrocités pour le commun des mortels. Mes suivants en connaissent beaucoup plus sur l'anatomie humaine. Certains ont même décuplé leurs forces d'après une coutume locale. Oh! Une de vos jambes maintenant. Merci pour le soin de la peau. Je pense reprendre le leadership de la bibliothèque [...] Une fois que j'aurai débarrassé le sol de votre sang. Merci pour vos services rendus, Madame.» Apparence physique actuelle: - Spoiler:
Elianna n'a pas vraiment changée. Le temps n'a pas d'effet sur elle et elle possède toujours le corps qu'elle avait à ses 24 ans. De long cheveux noirs sagement ordonnés et une absence totale de pupille dût au pacte qu'elle a signé. Pacte reflété également sur l'ensemble de son corps par des runes mystiques brillantes à cause de la magie qui coule dans ses veines et qui prend peu à peu l'ascendant sur son sang. Elle a juste beaucoup moins d'expressions faciales, comme une poupée de porcelaine. Sa peau est plus blanche et les runes parcourant son corps sont plus étincelantes. Elle porte maintenant une longue robe violette fendue sur le coté et pourvue d'une plaque imposante à sa hanche. Le diadème qu'elle arborait dévoile maintenant la forme originelle du pokemon de la discorde: Giratina. Elle a une allure beaucoup moins chevaleresque et moins sur la défensive qu'avant. Elle n'a plus vraiment la force physique pour soulever tout cela. Une robe légère, des cuissardes dépourvues de défense tout comme ses gantelets, qu'elle a laissé aux oubliettes pour préférer des manchettes plus légères. A noter également que les pokeballs qu'utilise Elianna lorsqu'elle doit rappeler ses comparses sont des Pokeballs dont l'allure ressemble à celle des reliques trouvés dans tombe du roi de Pokélantis. Cela n'a aucun avantage par rapport aux pokeballs plus commune si ce n'est qu'elles étaient comme cela, à son époque. Pokémons Possédés: Sheoldred:- Spoiler:
Sheoldred - Branette / Mega Branette♀ niveau 56 Talent : Insomnia Ob-Nixilis:- Spoiler:
Ob-Nixilis - Spectrum♂ niveau 36 Talent : Lévitation Utilisation du bon pour une capacité de reproduction : Hypnose Sarkhan:- Spoiler:
Sarkhan - Tutétékri♂ niveau 36 Talent : Âme Vagabonde Autre: Elianna n'est pas une combattante du monde Pokemon mais tout simplement une sorcière plus apte a torturer et a manipuler qu'a s'embourber dans un Duel qui, pour elle, n'a ni queue ni tête. Non, en réalité, cette Dame a un but précis: Retrouver le Vase renfermant son maître. Si pour cela elle doit tuer d'elle même, aucun problème, en réalité elle préfère. Ses pokemons sont pour elle ses égaux, des sortes de membres de son armée hypothétique pouvant tuer ceux qu'ils veulent. Ils n'ont pas de règle, pas de limite et peu d'ordre. Pour preuve, Sheoldred qui est passée maîtresse dans l'art de torturer ou d'Ob-Nixilis, qui préfère opter pour des moyens détournés plutôt que d'attaquer de front. La demoiselle dispose également d'une Bibliothèque somme toute bien la même que celle que l'on peut retrouver à Megapagopolis ou Port Lieucca, à ceci prêt que dans la cave de celle-ci se trouve un lieu secret, caché du public, dont la porte est dissimulée derrière un des Rayons en bois massif de la réserve. Dedans est aménagé quelques geôles où Elianna garde précieusement des spécimens d'humains qu'elle enlève de temps à autre. Il y a également dans ce long couloir de pierre une salle de torture avec tous les outils nécessaires, bien qu'elle opte souvent pour un petit kit de voyage ainsi qu'une salle dites de "détente" dont elle dispose pour parler avec ses petits protégés. De plus, son alliance avec le Pokemon Hoopa (Version déchaîné) lui a octroyé des pouvoirs que l'on pourrait qualifier d'anormaux pour le commun des mortels. Pouvant utiliser alors à sa guise des dons de télékinésie ainsi que de grande connaissance sur la télépathie (à considérer comme les télépathes assidus du jeu). En ce qui concerne l'immortalité et la passation de pouvoir entre Elianna et son maître, tout ceci n'est bien évidemment pas gratuit. Cependant, la sorcière ne l'apprendra que bien plus tard, puisque ce don n'est pas accompagné d'une notice explicative. Pour développer des pouvoirs extrasensoriels, qui normalement n'ont rien a faire dans une enveloppe charnelle d'humain, ses fluides sont peu à peu remplacés par une substance magique violette (Celle-là même visible aux travers des runes qui lui parcourent le corps.) C'est là qu'entre le problème du temps. Ce processus complexe prend exactement 450 ans et laisse la personne totalement vide d'âme, bien loin de l'humain, ne ressentant plus qu'une chose: la soif de pouvoir et la soif de sang. Mais également, le sujet perd peu à peu ce que le sang vous permet normalement de faire, la régulation de la température? Vous pouvez oublier. Les sensations de toucher? De plus en plus faible. La personne n'est plus qu'une coquille pleine de pouvoir, ne pouvant plus subir les assauts de la vie comme une personne normale. On entend par là qu'Elianna est BEAUCOUP plus faible qu'un humain, une force bien amoindrie (Porter quelques livres suffisent à l'épuiser), un sprint étant alors à proscrire. C'est d'ailleurs également pour cela qu'elle ne prend pas part à des combats qui pourraient lui être fatal, elle ne peut plus subir la moindre attaque et ne se repose plus que sur ses suivants. |