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| L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] | |
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Angstorm Spectre de la Zodiac
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| Sujet: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Dim 27 Aoû 2017 - 14:34 | | | Si l’autre jour j’avais eu envie de faire une expérience sous le signe de la détente, aujourd’hui j’avais une furieuse envie de provocation. Je voulais voir l’un de ces champions que je n’ai toujours pas eu l’occasion de croiser. C’est pourquoi j’étais ici, à Bordeciel. Cette ville, je l’avais déjà attaquée à plusieurs reprises, mais je ne m’en lassais jamais. Je commençais vraiment à m’y attacher. Sûrement depuis que j’ai pris d’assaut une arène pour en faire un bastion Némésis. Un bastion où j’adorais traîner. Là-dedans, j’avais entraîné un groupe de sept personnes afin qu’ils soient à mon service, à ma « garde personnelle » même. Des membres efficaces, agiles, forts, avec de bons Pokémons.
Ils étaient de sortie en ville de bon matin, cachés dans l’ombre. Une idée m’avait traversée la tête. L’idée d’une sorte de spectacle macabre. Sans pour autant qu’il n’y ait vraiment de blessés ! Plus une sorte de prise d’otage. Je leur avais mis à disposition des Abras, Lewsors et Tarsals. Leur mission était de kidnapper plusieurs personnes de tout âge. Enfants, hommes, femmes, monsieur muscle ou madame la directrice, peu importait. En fait, je n’en demandais pas plus qu’une victime par agent. Je ne fus pas étonné de leur efficacité. Vif, rapide, faisant téléporter sur le champ grâce à leurs Pokémons de prêt, j’eu rapidement mes sept otages sous la main. Ils n’avaient pas vraiment eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait.
Voici ce que nous avions : deux jeunes garçon d’environ 8 ans je dirais, une jeune fille avoisinant les 12 ans je suppose, une jeune femme de mon âge, un vieux et un trentenaire. Ça apportait de la diversité, et ça montrait que personne n’était épargné.
« Bienvenue à vous ! Je me présente, Angstorm Tapis. Je serais le maître de la troupe. Vous êtes les heureux chanceux qui participeront à mon prochain spectacle ! Dont la représentation ne sera nul autre que ce soir... Ne vous en faites pas, pas de répétitions est requise. Votre rôle est tout trouvé. Messieurs, veuillez les attacher à ces poutres ! »
Menacés par divers Pokémons et au milieu de sbires, ils ne pouvaient rien faire d’autres que de se laisser faire, à part exprimer leur peur et leur véhémence contre moi. Certains me reconnaissaient, d’autres non. Peu importait en fait. Les enfants quant à eux pleuraient à chaudes larmes. Mais je n'éprouvais aucune pitié envers eux non plus.
Pendant l’absence de mes agents, j’avais préparé divers poutres en Y. Ils furent d’abord endormis à coup d’Hypnose, et mes employés en profitèrent pour solidement les attacher bras en l’air. Je fis ensuite appel à des experts du déguisement. Ils avaient des compétences en termes de maquillage et c’était exactement ce que je désirais. Suivant mes directives, ils maquillèrent les otages de manière à leur donner un aspect cadavérique. On prit de bonnes heures à tout bien faire pour que ce soit visuellement réussi, tout en les maintenant endormi.
Le soir arrivant, je décidais qu’il était temps d’exposer mon œuvre. Accompagné de mon Alakazam qui soulevait les sept otages via ses puissants pouvoirs psychiques, nous nous avancions en Bordeciel, ayant un aspect un peu sectaire, puis nous nous installions en plein sur la place centrale de la ville. Les poutres furent ensuite plantées en arc de cercle derrière moi pendant qu’ils se réveillèrent enfin, constatant avec effroi leur position et où ils étaient. Mes agents se cachèrent ensuite dans l’ombre, donnant une impression que j’étais seul avec les victimes. Je m’asseyais sur mon tapis, ordonnant à mon psychiste de nous soulever d’un Lévikinésie. Ainsi sur un tapis volant, je pouvais admirer la réaction d’effroi des passants et leur peur d’approcher en ma présence. Le spectacle était peu enchanteur, dans un décor crépusculaire.
« Bonsoir, habitant de Bordeciel ! Je me suis permis de re-décorer un peu cette place. Je désire cependant un peu discuter de cela avec un champion. Leur avis est important à mes yeux, vous voyez ? Sachez simplement que si aucun d’entre eux n’interviennent... Ce serait dommage pour nos stars de la soirée. »
A ces mots, ils se mirent à gémir. Ah oui, je n’avais pas précisé qu’ils étaient bâillonnés ! Ça donnait un aspect plus glauque avec ce genre de cris étouffés. Ça allait si bien avec leur maquillage ! Ils étaient parfaits dans leur rôle. Un large sourire se dessina sur mon visage. |
| | | Solace A. Prismarion Invité
| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Dim 27 Aoû 2017 - 23:46 | | | - Avatar:
L'envie d'enquêter m'était venue à l'esprit ; pour cela, j'avais choisi la ville de Bordeciel, désormais réputée pour avoir été attaquée plusieurs fois par la Nemesis et même soumise entièrement à quelques reprises. Je me renseignai évidemment sur les faits passés, partis en quête de n'importe quel nom ou image et m'assurai dans un même temps de conserver mon anonymat. Je ne voulais pas que la populace se ressemble autour de moi, je ne voulais pas qu'elle me donne des informations supplémentaires pour se sortir de ce pétrin, non. J'avais besoin de résoudre toutes ces affaires moi-même dans l'unique but de maintenir mes neurones et ma logique à niveau.
Au bout de nombreuses dizaines de minutes de documentation, je me retrouvai à siroter paisiblement un milkhake, l'air de rien. Posé sur un petit muret loin de toute habitation, je pouvais converser avec Cymbae en toute tranquillité. La Symbios m'apportait son avis éclairé sur la situation, relevant notamment le fait qu'un membre de la Nemesis en particulier ait pu s'attacher à cette ville pour une raison ou une autre. C'est là que je fis le lien avec la prise de l'arène de la ville. Je décidai cependant de ne pas y enquêter pour le moment, ne serait-ce que pas prudence simple, et rôdai plutôt aux alentours. Cette errance me fit notamment prendre conscience d'un événement auquel je ne me serais pas attendu aujourd'hui ; non loin de moi, une mère pleurait la perte soudaine de son enfant, assurant qu'il n'avait fait que jouer dans les parages avec ses amis jusqu'à être séparé d'eux et disparaître. Je savais que, même si la Nemesis se permettait parfois quelques folies, les disparitions d'enfants restaient une chose peu courante dans une ville aussi agréable que Bordeciel.
Je partis moi-même interroger cette mère abattu et appris par la même occasion que les forces de l'ordre ne pouvaient rien y faire sous prétexte que pour déclarer un individu porté disparu, il fallait que celui-ci manque à l'appel depuis quarante-huit heures. Après mon interrogatoire, je décidai tout de même de me rendre dans un commissariat proche, ne serait-ce que pour obtenir quelques informations comme le nombre d'appels passés pour signaler une disparition ainsi que leur localisation. L'on me prit évidemment pour un jeune ahuri tout à fait normal avant que je ne leur montre mon visage ainsi que ma carte d'identité. Je me posai alors confortablement dans une salle d'attente jusqu'à ce qu'un agent m'apporte ce que je désirais. Je me faisais la réflexion qu'il était tout de même très pratique de travailler à la Ligue pour entretenir des relations avec la police. Quatre disparitions avaient été signalées à la police, sans que personne n'émette l'hypothèse qu'il ne s'agissait pas d'événements aléatoires. Trois enfants et une personne particulièrement âgée. Quelque peu frustré de cette preuve d'incompétence, je demandai à être convié dans une salle plus privée et que l'on m'apporte une carte de la ville.
– Si on suppose que la personne âgée a aussi été victime d'un potentiel enlèvement, nous pouvons omettre l'implication d'un quelconque réseau pédophile. De plus, il n'est pas impossible que des adultes aient également disparus mais que ceci n'ait pas été signalé en raison de l'indépendance dont ils font preuve auprès de leurs proches.
De façon on ne peut plus naturelle, j'entourai sur la carte les zones indiquées par les proches des victimes et traçai alors une aire fictive en reliant l'intégralité de ces points, me demandant par la même occasion pourquoi aucun agent n'avait songé à faire ça depuis le début. N'y avait-il aucun enquêteur dans cette cellule ? Quoi qu'il en soit, je regardai les policiers à tour de rôle, agacé, et leur fis part de mon raisonnement.
– Les disparitions ne sont pas très espacées dans le temps et ont été effectuées sans qu'aucun témoin ne puisse nous aider ; c'est du travail de pro. Mais, même si les cibles sont des enfants ou vieillards, des pros n'agiront justement pas de manière inconsidérée. Il leur faut un moyen de kidnapper leurs cibles en toute discrétion. Pour ma part, j'utiliserais sans aucun doute la téléportation ou la coercition.
– Excusez-moi de vous interrompre mais les Pokémons volants me semblent également être une alternative ! Ils peuvent aussi endormir leurs victimes et les transpo-
– Faux. Un Pokémon volant qui porte un humain serait obligé de conserver une altitude assez basse, et donc se faire repérer. Quant à l'hypnose, expliquez-moi comment vous portez un corps inanimé dans la rue sans paraître suspect, surtout s'il s'agit d'un enfant. Voilà pourquoi j'en suis arrivé à l'hypothèse suivante : kidnapping par téléportation. De plus, la récurrence de ces événements sur le temps laisse penser qu'ils sont plusieurs, auquel cas il aurait fallu sans doute plus de temps pour arriver au même résultat. Et enfin, le cercle tracé sur cette carte devrait approximativement recouvrir leur terrain de jeu. Certains de Pokémons peuvent se téléporter, j'en connais donc le fonctionnement. La distance est limitée, de même que le nombre d'utilisations, auquel cas le Pokémon tombera d'épuisement.
Le plus naturellement du monde, je fis une pause et demandai à ce qu'on m'apporte un verre d'eau. Et bien que certains me lançaient des regards qui voulaient tout dire, des regards que l'on faisait peser sur un gosse arrogant, l'on accepta encore une fois de m'apporter ce que je souhaitais avec le sourire. Sans doute un autre privilège dû à ma position.
– Messieurs les agents, je vous demande maintenant de me confier la suite des opérations. J'en prendrai l'entière responsabilité s'il ne s'agit en fait que d'une fortuite coïncidence. Néanmoins, il me semble vous avoir prouvé que ce n'en était pas une. Ainsi, vous n'agirez pas avant que je ne le fasse et resterez bien entendu en civil, si ce n'est que vous aurez avec vous vos Pokémons.
Ma nouvelle déclaration causa évidemment quelques vagues de mécontentement, mais personne ici ne semblait avoir l'autorité nécessaire pour défier mon amendement. Cette cellule manquait effectivement d'agents de qualité. Je donnai alors mon numéro personnel aux agents, les demandant de m'y inscrire sous le nom de "Marius" et pris les leurs en retour. Quoi qu'il en soit, je demandai ensuite à ce que tout le monde prenne congé le temps d'élaborer des plans dont je discutai l'efficacité avec Sirius et Cymbae, respectivement mon Alakazam et ma Symbios. Cela m'occupa environ deux heures de plus, après quoi je convoquai de nouveau les agents pour leur faire part de mon plan, ou tout du moins d'une partie de mon plan. L'on m'avait toujours appris de ne pas révéler les éléments clé d'une stratégie à des pions, ne serait-ce que pour éviter qu'ils dévoilent une partie de ces éléments en cherchant à les dissimuler maladroitement. Ainsi ne leur fis-je part que de leurs actions à venir, soit qu'ils ne devaient que se balader en ville tout en évitant à la moindre personne vulnérable de devenir trop isolée. De mon côté, j'envoyai immédiatement Apollo en ronde, sachant qu'il saura se montrer suffisamment subtile et discret pour constater d'éventuels mouvements suspects.
Cette simple stratégie n'avait que pour but de me rapporter d'éventuelles informations supplémentaires en l'attente d'un véritable plan. Après tout, nous ne pouvions agir sans connaître l'emplacement exact de l'ennemi. Heureusement, le Charmina se montra particulièrement efficace, jusqu'à même revenir s'asseoir dans mon dos sans que je ne le remarque. Il me fit alors savoir qu'un groupe particulièrement étrange se déplaçait en ville et était en train de prendre contrôle de la place centrale. S'afficher ainsi de manière imprudente ? Cela me fit repenser à l'un des profils que j'avais dressé en me renseignement sur la Nemesis, un profil qui mentionnait un amour inconditionnel du spectacle et de la mise en avant. C'était inespéré, nous étions tombés sur celui qui allait se débusquer de lui-même.
J'ordonnai alors aux agents en service de se stationner non loin des lieux sans pour autant s'y rendre. Avec cela, je leur transmis l'ordre qui déclenchera leur discrète invasion des lieux, à savoir le mot "conformité" prononcé par mes soins. Je me débrouillerai pour le caser d'une façon ou d'une autre dans mon discours moralisateur. Après quoi, je me rendis moi-même sur les lieux. La nuit n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez et la scène semblait déjà installée. Le comédien avait évidemment attroupé tout un tas de civils en plus de ses otages qu'il exhibait fièrement. Je notai cependant le fait qu'il se trouvait seul sur scène tout en me mêlant à la fouille, pendant qu'il devait avoir quelques hommes de mains dissimulés. Après tout, j'avais moi-même émis la forte probabilité que les enlèvements soient le résultat d'un groupe de personnes et non d'un seul individu. Peut-être même que les hommes en questions étaient également dans la foule, autour de moi.
J'attendis patiemment que les choses se déroulent selon le bon vouloir de notre animateur de la soirée et ne fus évidemment pas déçu lorsqu'il inaugura son spectacle sous les gémissements étouffés de ses otages maquillés en cadavre. Quel sens du spectacle, les articles ne mentaient pas, pensai-je. Néanmoins, il semblerait que je devais compromettre ma couverture, ou que je devais le faire croire. Je pris aussitôt mon portable, contactant laissant un message particulier à l'un des agents : Que la conformité à la justice mène tes actions. Déclare-toi en mon nom et agis le plus naturellement possible. Si tu es démasqué, organise l'évacuation des civils le temps que je m'occupe de ce showman. Ps: détruis la puce de ton téléphone. Je la rembourserai.
Il ne lui fallut pas plus de minute pour se placer au centre de la foule et attirer l'attention sur lui. J'espérai néanmoins qu'il n'avait pas omis de bien détruire les preuves de notre communication. Mais plutôt que de me préoccuper de ce détail, je le regardai s'élever au milieu des civils sans pouvoir m'empêcher de me dire qu'il ne tarderait pas à être démasqué puisque mon apparence était connue de la plupart des gens et des mordus d'actualité. Heureusement pour moi, je conservai ma capuche qui m'aidait à me faire passer – dans le meilleur des cas – pour un civil un peu malade.
– Je suis Solace Prismarion ! Tu as demandé un champion, me voilà. Je suis même au dessus de ça, mais je suppose que tu es déjà au courant. Maintenant, si tu le veux bien, négocions la sécurité des civils !
... Trop enthousiaste. Définitivement trop énergique pour être moi. Quelle doublure pathétique. Pourtant, je levai mes yeux vers l'animateur de la soirée, me demandant bien comment il allait réagir face à cela. S'il était intelligent, je lui accordais tout au plus une minute pour découvrir cette grossière supercherie et supposer que le véritable moi était effectivement ici, auquel cas un simple agent n'aurait pas agi ainsi. Mais cette minute était d'or pour permettre aux autres agents de se mêler à la foule et de préparer l'évacuation du public. |
| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
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| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Lun 28 Aoû 2017 - 13:18 | | | Ah il y avait du mouvement. Un champion ne tardait pas à intervenir, suite à ma demande. Un champion, que dis-je ? Un conseiller, même ! Il devait avoir un certain talent pour avoir réussi à accéder à ce poste. Que pouvais-je espérer de mieux ? Un nouveau à la ligue, et par conséquent que je ne connaissais pas encore ! Enfin, nous avions rapidement eut vent de la nouvelle au sein de la team, au même titre que d’autres champions récemment arrivé, comme cette Momo – bien que je suis sceptique à son propos – ou le retour de Violeta. Quoiqu’il en soit, je savais que ce Solace était un spécialiste du type psy. Et c’était très intéressant !
Ce qui me permettait d’en venir à d’autres explications quant à l’organisation de mon groupe d’agents. Cachés dans l’ombre parmi les bâtisses ou autres cachettes qu’offraient cette place, il fallait savoir qu’ils étaient certes armés, mais surtout qu’ils avaient des Pokémons prêts à intervenir pour mettre mes menaces à exécution. Parmi ces Pokémons, il était fait exprès de prendre un Pokémon ténèbres par personne, afin de bloquer quelconque moyen psychique pour les repérer. Parmi les sept Pokémons, on pouvait y retrouver un Amphinobi, un Cacturne, un Corboss, un Dimoret, un Ténéfix, un Zoroark et un Sépiatroce. En gros, des Pokémons qui savaient jouer dans la discrétion et la fourberie tout en étant, sauf exception, invisible aux Pokémons psy. Et c’était là que c’était intéressant, ce sauf exception ! Car si des personnes plus lambda pourraient avoir du mal à les repérer ainsi, un conseiller spécialiste de ce type pourrait potentiellement déjouer la manœuvre.
Dommage pour lui, car désormais, c’était sur lui que je voulais concentrer mon attention. Et je ferais en sorte qu’il soit concentré sur moi, et non pas sur le reste. Il faut dire que s’il détournait son attention, les conséquences pourraient être graves. Rien qu'à cette idée, je souriais, sentant mon corps se détendre, pendant que je croisais mes mains.
Cependant, on désirait essayer de me doubler. Je savais à quoi ressembler, à peu près, les conseillers. Nos informateurs Némésis prennent le soin de détailler physique et genre de mentalité de ces hauts-placés. Et quand c'était possible, c'était des photos et autres informations officielles. Dommage pour la ligue : ils pouvaient bien moins cacher l’identité des champions et conseillers contrairement à nous autres commandants.
« Je suis gâté dites-donc. Ou plutôt, nous sommes gâtés mesdames et messieurs ! Ce soir, notre invité de marque n’est autre qu’un conseiller spécialisé dans le type psy ! Vous pouvez vous occuper de notre public, bien qu’il serait dommage qu’ils ratent cela. Je n'ai rien prévu par rapport à eux. Cependant, je désire encore garder avec moi mes comédiens. »
Je marquais une pause, observant la foule. Je tentais de voir s’il n’y avait pas quelqu’un de plus... Intéressant, dirons-nous. Comme le vrai conseiller, peut-être ? Peut-être qu’il était ailleurs, et que ce gars n’était qu'une personne lambda désirant simplement tenter le diable en se faisant passer pour autrui.
A savoir que les otages servaient à placer un décor, une ambiance. Moi, ce que je voulais constater, c’était la force du conseiller. Serait-il quelqu’un capable de m’égaler ? Quel genre de personnalité était-il ? On va dire que j’étais ouvert à la discussion. Et au combat, sans planter un couteau dans le dos. Oui ! Un combat de Pokémons entre haut placés, quoi de mieux pour assurer le spectacle ? Le thème de celui-ci, s’il acceptait, ne serait nul autre que l’oppression, le glauque, la peur. Un combat rythmé par les cris étouffés des victimes, qui risqueraient gros si l'invité de ce soir n’était pas à la hauteur de mes attentes, pendant que les forces de la ligue, policiers ou non, tenterait de trouver un moyen pour sauver ces pauvres gens. Le problème étant que je n’avais rien dit quant à la présence de mes agents.
Je jouais le jeu, faisant croire que je n’avais capté cette imposture. Enfin, j’allais forcer de manière indirecte Solace à se montrer, si tout se passait bien.
« Voyez-vous, ce que j’aimerais, c’est un simple combat. Solo ou duo, dans les règles de l’art. Voici ma proposition : vous gagnez, les otages seront libres. Vous faites un combat qui en met plein les yeux, je libère également les otages même si vous perdez. Sinon, les conséquences seront à la hauteur de la déception qui m’accablerait si l’une des deux conditions n’est pas respectée. Ça se tente, non ? Si vous êtes d’accord, je vous laisse proposer vos règles de combat. »
En proposant un tel match, le spécialiste du type psy avait tout intérêt à se montrer plutôt que de laisser ce gars prendre sa place et combattre. Peu importe le combat que cet imposteur mènerait, je décréterais ne pas avoir vu ce que je désirais. Néanmoins, adorant tout ce qui était de l’ordre de l’improvisation, je laissais une autre possibilité à celui qui m’opposerait.
« Je vous laisse tout de même une autre échappatoire. Je reste tout à fait à disposition si vous voulez égayer cette soirée d’une autre manière. Je suis prêt à discuter jusqu’à que l’on trouve un terrain d’entente à ce niveau. » |
| | | Solace A. Prismarion Invité
| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Lun 28 Aoû 2017 - 15:58 | | | - Avatar:
Je demeurai sceptique alors qu'il poursuivait son discours comme s'il ne se doutait de rien. Était-il aussi désinformé et crédule ou jouait-il la comédie ? Dans le premier cas, je n'en ressortirais que déçu de mon adversaire. Dans le second, il allait sans aucun doute trouver un moyen pour m'obliger à me révéler d'ici peu. Il me restait cependant à deviner comment avant qu'il n'y pense lui même, ne serait-ce que dans l'optique de conserver un coup d'avance. J'essayai ainsi de rentrer dans l'esprit d'un génie du mal ayant un sens du spectacle fortement prononcé et exclus d'emblée le fait de menacer directement les otages. Il en avait besoin pour son show mais aussi pour faire pression, s'en débarrasser n'était certainement pas dans ses intérêts pour le moment. Prendre de nouveaux otages sous mes yeux ? Non plus, car cela lui demanderait de révéler la position de ses potentiels alliés. M'inviter en duel me semblait être la solution la plus probable puisque cela lui permettrait à la fois de s'assurer que je n'avais mis en avant qu'une doublure mais aussi parce que cela offrirait du spectacle à son public horrifié. Mais que pouvais-je bien faire pour contrer ça ?
Je levai les yeux vers le fauteur de trouble, me contentant d'afficher une mine effarée comme le reste du public. Seule ma capuche pouvait potentiellement me rendre suspect mais je n'étais pas le seul à la porter, ce qui me facilitait tout de même un peu la tâche. Et, pendant que mon adversaire n'avait pas le regard rivé dans ma direction, je fis une petite place pour mon Alakazam. Du haut de son mètre cinquante un peu enfantin, le mentaliste à moustache s'assura d'être caché par des humains plus grands que lui. Mes consignes furent alors chuchotées, claires et concises, toujours dans le but de rester le plus discret possible.
– Joue-le jeu. Captive son attention.
Dans la seconde qui suivit, Sirius disparut comme s'il n'avait jamais subsisté à cet endroit et réapparut aux côtés de l'enquêteur se faisant passer pour moi. Cet Alakazam me connaissait depuis des années maintenant et saurait sans nul doute m'imiter à la perfection, si seulement il était humain. Mais comme j'aimais le penser, le savoir c'est le pouvoir. En l'occurrence, le Pokémon mit en application ses connaissances et transmit quelques informations supplémentaires à l'enquêteur, notamment une liste non-exhaustive des attaques qu'il avait à disposition ainsi que quelques conseils pour me ressembler davantage. J'espérai tout de même que cet agent-ci soit suffisamment polyvalent pour être un tant soit peu crédible. Et dans le pire des cas, il n'avait qu'à me faire gagner quelques instants de plus pendant que Sirius représentait mes intérêts réels dans ce jeu morbide.
– Je te présente Sirius, mon Alakazam. Il risque fortement d'être ton adversaire, puisque tu le souhaites. Néanmoins, je ne pourrais l'accepter que si tu commençais par libérer les enfants en gage de bonne foi. Je n'en demande pas plus.
J'esquissai un sourire, me faisant la remarque que Sirius savait toujours autant prédire mes mots à l'exactitude près. Néanmoins, la gestuelle de l'agent laissait à désirer et le faisait parfois passer pour une personne qui manque de confiance en elle, chose qui ne concordait pas avec mon vocabulaire. Je tirai néanmoins un trait sur ce point de détail et passai immédiatement à la prochaine étape de mon plan pendant que l'agent supervisé par mon Pokémon menait les négociations.
Cette fois-ci, mon choix se porta sur Apollo. En plus d'être légèrement plus petit que Sirius, ce qui l'avantagea pour se camoufler dans la foule, ce Charmina était passé expert dans l'art de la discrétion et ne disait mot que lorsque nécessaire. Sa tâche était simple : traquer. J'avais mon adversaire en estime. À ce titre, je me doutais fortement qu'il n'avait rien laissé au hasard. Dans le cas où je me trompais, je serais toujours en mesure d'avancer que nous ne sommes jamais trop prudent.
– N'oublie pas ce que tu as appris. Ne transite plus par moi, informe Sirius.
Je faisais ici référence au fait que les sens étaient plus importants que les capacités psychiques si l'ennemi était en mesure de se dissimuler. Étant un combattant habile et subtile, Apollo savait tirer profit de sa propre sérénité pour se surpasser. Après tout, c'est à lui que je devais mon calme olympien. Je respirai alors doucement, il en fit de même. Dans la seconde, le voilà parti se faufiler agilement au milieu de la foule, ne se faisant remarquer que des yeux les plus candides et distraits de la scène principale. Il la quitta évidemment au profit d'une grande rue déserte – remercions notre showman d'avoir attiré tout le monde ici – d'où il put escalader une façade en tout sérénité, bondissant de gouttière en gouttière et de toit en toit pour arriver sur le sommet d'un immeuble à quatre étages. Il adopta aussitôt l'atypique posture de méditation propre aux Pokémons de son espèce et aiguisa ses sens à l'extrême, combinant Yoga et Plénitude pour atteindre un état spirituel non loin de l'illumination.
De mon côté, je continuai de me fondre dans la masse, au moins jusqu'à ce que mon camarade me rapporte les informations dont j'avais besoin. Je gardai également un œil sur mon portable au cas où un agent chercherait à mon contacter. Ces alliés, bien que précieux, étaient également la plus grosse faille de mon plan. Seul, je n'aurais pas pu en arriver là. Pourtant, ils étaient bien ceux risquant de compromettre ma couverture à n'importe quel moment si jamais ils se faisaient prendre et avouaient sous la pression. À mon grand dam, aucun moyen de reboucher cette faille ne me venait à l'esprit. Voilà pourquoi il me fallait découvrir les pions de mon adversaire avant qu'il ne débusque tous les miens. Et pour cela, je comptai sur Sirius et sa télépathie afin de rendre le jeu de ma doublure le plus parfait possible.
– Cela ne vous coûte absolument rien, en plus de vous permettre de montrer au public que vous savez être raisonnable et odieusement fourbe à la fois. Je peux néanmoins comprendre que vous souhaitiez garder l'intégralité de vos otages. À cela, je répondrais tout simplement que moi, je souhaite préserver le futur de cette région. Libérez les enfants.
Pendant ce temps, Apollo fit le chemin inverse, revenant discrètement près de la foule. Pour transmettre à Sirius les informations clés, il n'avait que besoin de l'avoir en visuel et de ne pas être trop éloigné. Il ne sera simplement pas en mesure de lui répondre oralement mais qu'à cela ne tienne, nous n'en avions guère besoin pour le moment. C'est donc un compte plutôt alarmant qu'il tînt à son camarade, décomptant un total de vingt-trois zones petites zones qu'il ne pouvait identifier, certainement couvertes par des Pokémons de type ténèbres, dont sept étant bien trop dissimulées pour être de simples spectateurs extrêmement timides. L'Alakazam traita cette information avec précaution avant de la transmettre à la doublure d'une façon particulière.
– Ils sont sept, n'est-ce-pas ?
Fier la cohésion dont faisait preuve mon équipe, je souris, m'accaparant ainsi de cette information aussitôt que l'agent en fit part à vive voix. Cependant, seul Apollo connaissait leur localisation approximative. Je ne pouvais donc pas me permettre de partir dans une chasse aux sorcières et attendis alors mon moment tout en me réjouissant de ce travail accompli. Qu'allais-tu faire maintenant, cher ami ? |
| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
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| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Mar 29 Aoû 2017 - 1:16 | | | Un Alakazam ! Vous ne serez pas surpris en apprenant que je connaissais bien ces créatures là, en possédant un avec moi sur mon tapis. Doté d’une grande intelligence, ils étaient de précieux alliés en termes de savoir, de sagesse... Et de stratégie. Solace était-il ainsi, à s’associer au type psy ? Les connaissances étaient-elles quelque chose qui captivait ses désirs ? Si c’était le cas, alors nous avions sûrement au moins un point commun. Même deux, vu notre goût pour ces adorateurs de cuillère. En tout cas, voir cet Alakazam débarquer de nulle part commençait peu à peu à me conforter dans l’idée que le conseiller était bien quelque part par ici. Mon sourire devint un simple sourire en coin.
C’était tout de même dommage de n’accepter le combat que sous la condition donnée par l’imposteur. Inutile de préciser que je refusais de libérer les enfants. Ils étaient la meilleure corde sensible sur laquelle je pouvais tirer. Il suffisait de voir le visage indignée de quiconque lorsqu’ils apprennent le mal fait à des gamins. Ils étaient un excellent moyen de manipuler les émotions d’un grand public. Je laissais l’autre s’exprimer jusqu’au bout, même si cela serait vain. Je me doutais qu’il y avait un plan derrière cela, et leur laisser du temps ne faisait que pimenter un peu plus le jeu. Aaah qu’est-ce que j’adorais cela ! La dernière que j’avais fais face à une telle confrontation, c’était face à Nyssa. Et je n’en étais véritablement pas déçu ! Quoiqu’il en soit, je n’avais pas besoin de faire mes preuves en tant que personne fourbe et raisonnable. Ça faisait depuis la période de la Zodiac que je sévissais sur cette île après tout.
« Je suppose que vous vous doutez de ma réponse. Les enfants restent avec moi, comme tous les autres. »
Suite à cette réponse, l’imposteur confirma ce que je pensais : tout un plan était mis en marche afin d’essayer de sauver les otages. Ils avaient donc repérés la présence de mes agents, hein ? C’était en tout cas un décompte vrai. Mais en même temps, il y avait de quoi considérer que c’était faux. Pour mettre au clair cela, oui, ils étaient sept sur le terrain. Mais techniquement, nous étions encore plus. Un contact était gardé avec notre bastion. Il suffisait que l’un de mes agents leur transmette un message, et une multitude d’autres Némésis pourraient débarquer.
J’avais donc le choix entre deux réponses, l’une toute aussi intéressante que l’autre. Soit je confirmais leur dire, masquant la possibilité que d’autres sbires soient disponibles – au moins aux yeux du grand public –, soit je niais afin d’infliger une pression supplémentaire. Mon choix avait été rapidement fait.
« Perdu, » répondis-je en toute simplicité, laissant mes lèvres s’étendre un peu plus sur mon visage. Je voulais donc infliger cette pression. Il y avait plusieurs avantages à cela. Je pourrais faire douter Solace de la véracité de mes propos, et le rendre plus méfiant sur qui pourrait être présent. Mais aussi, avec cette réponse, j’étais capable de renforcer un malaise, autant pour le public que pour les otages. Après tout, aurait-on confiance en apprenant que certains de mes Hommes étaient cachés dans l’ombre et que le conseiller n’avait peut-être su tous les repérer ? Et s’ils se doutaient pour les renforts pouvant être appelés, n’était-ce pas plus inquiétant ?
A ce moment, je pris une de mes Pokéballs. De celle-ci fut libérée mon Sorbouboul. Un Pokémon idéal pour encore faire virer la scène à quelque chose de morbide. Son expressivité et son air joyeux, en plus de l’aspect d’un cornet de glace, avait tout pour lui donné une apparence que l’on pourrait qualifier d’enfantin, voir ridicule. Mais c’était justement là le but. C’était un peu le principe du clown. Celui qui était sensé faire rire avec son apparence grotesque, mais qui d’un autre côté était la source de phobies et d’histoires d’horreurs.
« J’avais presque oublié un petit détail quant à quelconque négociation ! J’accepte de discuter afin de trouver une façon de mener la danse. Mais plus vous attendrez, plus l’air autour de mes comédiens va se rafraîchir. Je vous conseil de rapidement faire vos choix avant d’assister au prochain acte. Il se pourrait que la morsure du froid soit impardonnable. »
Entendant mes mots et observant la scène, Diamante comprit bien rapidement ce qu’il avait à faire. Il se mit à glisser assez lentement autour des sept otages, libérant un souffle froid qui, petit à petit, rafraîchirait considérablement l’air autour d’eux. Et on n’oubliera pas qu’une personne âgée ou des enfants ont un système immunitaire plus sensible à des chutes soudaines de température, température pouvant chuter drastiquement. Une manière de tirer sur la corde sensible que j’évoquais tout à l’heure, tout en gardant une beauté subtile. Car oui, visuellement, c’était joli à voir selon moi. C’était un air bleu très clair, penchant vers le blanc, scintillant, cristallin même, qui se dégageait de la tête de mon Pokémon. Cela donnait une impression d’un nuage gelé qui d’abord circula autour des victimes, avant de petit à petit se renfermer sur eux.
Si l’Alakazam adverse devait se battre, il connaissait son adversaire. |
| | | Solace A. Prismarion Invité
| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Mar 29 Aoû 2017 - 5:20 | | | - Avatar:
Le criminel exprima immédiatement son refus se libérer les enfants. Je pensai comprendre les raisons le poussant à agir ainsi mais ne m'avançai pas pour autant. Après tout, j'avais d'autres Chaglam à fouetter puisqu'il ne voulait pas me laisser le temps de réfléchir, tout d'abord en faussant publiquement le compte d'Apollo mais aussi en mettant en place un ultimatum. Je levai les yeux vers son Sorbouboul, me demandant bien comment j'allais pouvoir régler ce contretemps avant que Sirius ne s'en charge finalement de lui-même. L'Alakazam prit sans doute le temps de donner quelques dernières consignes à ma doublure puis se téléporta auprès des otages et érigea une barrière rosée que je reconnus dans l'instant comme étant une attaque Mur Lumière. Cette protection se dressa contre le souffle du Pokémon glace, ne laissant que passer une brise tout à fait négligeable. J'osai cependant espérer que le cône de glace n'y mette pas plus de puissance quitte à blesser d'autres personnes potentielles.
Maintenant que Sirius m'avait fait gagner un peu plus de temps, je cogitai de nouveau. Apollo n'aurait pas fait l'erreur de revenir avant d'être sûr de ce qu'il avançait ; cela ne laissait donc que trois possibilités. La première était que le criminel mentait tout simplement. La seconde, plus subtile, impliquait la présence de renforts extérieurs à la scène. Et la troisième voulait que, si renforts il y avait, ceux-ci se trouvaient au beau milieu de la foule, parmi les seize autres zones non couvertes par les facultés de mon Charmina. Le premier cas de figure me parut toutefois le plus improbable, sans pour autant être impossible. Et, stratégiquement parlant, le troisième cas était le bon choix. Par précaution, j'optai tout de même pour la recherche d'une solution par cas de figure. Et si j'avais trouvé de quoi faire pour palier aux deux dernières éventualités, la première demandait que Sirius soit auprès de l'agent, ce qui n'était plus le cas étant donné qu'il protégeait les otages du souffle du Sorbouboul.
La conclusion ne fut guère plaisante : je me lançai dans un plan bien trop imparfait. Les alternatives manquaient, je devais ainsi revoir mes exigences à la baisse. Et si ma doublure se mettait à improviser quelque chose qui ne lui avait pas été dicté par mon Alakazam, je serais forcé de me montrer tôt ou tard, chose que je voulais éviter au maximum tant que je n'avais pas obtenu davantage d'informations sur les potentiels renforts de mon adversaire. Pour ça, je ne pouvais même pas rappeler Apollo au beau milieu de la foule. Si le faire apparaître discrètement avait été possible, lui ordonner de faire le chemin inverse sans me faire repérer s'avérait beaucoup plus compliqué. Pour remédier à cela, je pourrais très bien faire appel à ma Symbios pour qu'elle serve de navette en se téléportant de moi à Apollo mais je finis par juger cela comme un plan trop risqué puisqu'il exposait potentiellement un membre de plus de mon équipe. Devais-je donc ne compter que sur les autres agents pour le moment ? Il semblerait. Le temps jouait cependant contre moi, je ne savais pas pendant combien de temps les dernières instructions de Sirius à ma doublure allaient être effectives.
– Il est inutile d'attenter à leur sécurité pour le moment. Après tout, ils semblent être l'élément déclencheur mais aussi le final de votre spectacle. De plus, je souhaiterais que tout cela se passe sans effusion. J'ose espérer que vous soyez en mesure de vous montrer suffisamment civilisé pour accepter un show particulier.
Je demeurai sceptique alors que ma doublure n'allait pas plus loin dans ses explications, maintenant le suspense à son comble. Sirius ne lui aurait pas ordonné de dire cela sans raison, il voulait donc gagner un peu plus de temps et me faire savoir que nous n'avions plus le temps de tergiverser. Sur ce constat, je m'emparai de mon téléphone et envoyai un message groupé à destination de tous les agents sur le terrain, toujours en utilisant le mot clé assurant que je ne m'étais pas fait subtiliser mon appareil. Soumettons notre ennemi à la conformité, passons à l'étape suivante. Protocole de sécurité B1. Interdiction formelle d'ouvrir le feu sauf en cas de légitime défense. Surveillez vos arrières. Officiers Thompson et Mackenzie en retrait. Destruction des puces obligatoire pour ceux en mouvement.
Sur cette commande, les agents dispatchées dans la foule se firent remarquer çà et là, l'encerclant rapidement tout en la sommant de se reculer de quelques pas afin de marquer une distance de sécurité. Étant dans cette foule, je me retrouvai ainsi à contempler la scène principale de plus en plus loin. Quelque part autour de moi devaient également se trouver les deux agents postés en retrait, juste au cas où l'ennemi tendait un piège à l'unité principale pour avoir osé opérer un mouvement de foule massif. Je comptai pourtant utiliser l'un d'eux sous peu. Et, par ce stratagème, je me retrouvai de nouveau à proximité d'Apollo qui n'avait pas eu à bouger et se contenta simplement d'attendre que la foule en panique le happe. Je venais tout juste de récupérer une de mes plus grosses cartes tout en évitant à la foule de se faire prendre par une potentielle attaque. Subsistait néanmoins le problème de ma doublure qui, aux vues du peu de mots qu'elle prononçait désormais, s'essoufflait ostensiblement. Cependant, ce n'était plus un problème pour moi.
Grâce à cet amas populaire, à cette panique ambiante et à cette nouvelle proximité avec les infrastructures encerclant la grand-place, Apollo et moi fûmes en mesure de nous infiltrer dans un bar dont le gérant, apeuré, était à moitié à caché derrière son comptoir. Une fois à l'intérieur, je retirai ma capuche et lui certifiai mon identité afin qu'il ne crie pas à l'aide. Je demandai alors à Apollo s'il était sûr que ce bâtiment n'avait pas été catalogué comme suspect par ses propres soins. D'un petit hochement de tête, il me fit savoir qu'il était sûr de lui. Parfait. Aussi sobre et simple que cet endroit pouvait être, j'allais en faire ma base d'opération provisoire, m'assurant en premier lieu qu'il était possible de fuir par l'arrière si jamais quelqu'un débarquait.
– Monsieur. Si jamais quelqu'un arrive, vous venez avec moi. Je ne souhaite pas que vous parliez de ma présence ici à qui que ce soit. En retour, j'assurerai votre sécurité, assurai-je alors au barman. Avant que vous ne vous demandiez pourquoi je n'interviens pas en personne, sachez que cet homme possède des renforts dissimulés et que je ne peux ainsi pas me permettre de me livrer à portée de tir. Vous êtes prévenu.
Je le laissai finalement à la garde d'Apollo, m'éloignant un peu plus tout me saisissant à nouveau de mon portable. Le – ou plutôt la – destinataire n'était autre que l'agent Mackenzie encore dissimulée. Effacez notre conversation, traversez la foule, approchez-vous de cet homme sans le braquer avec la quelconque arme que ce soit, ne tenez que votre téléphone en main. Lorsque j'appellerai, décrochez, actionnez le haut parleur afin qu'il m'entende et tendez-lui votre appareil. Ma volonté de maintenir la conformité et la justice ne faiblit pas. Juste après, je me postai derrière le rideau d'une fenêtre et jetai quelques coups d’œil au dessus de la foule. Une femme de la trentaine, d'apparence civile, brune avec une queue de cheval, s'avança et perça la foule, se faisant reconnaître de ses collègues maintenant le public à l'écart. Elle leva les mains en l'air, interpella l'attention de notre cher animateur et s'avança vers lui en ne tenant effectivement que son téléphone. Incrédule, ma doublure perdit en contenance devant tout le monde, hurlant à sa collègue de ne pas s'approcher. Dommage, Fermann. Cet ordre provenait directement de moi.
Une fois qu'elle ne fut qu'à deux ou trois mètres de mon adversaire, je l'appelai. Son téléphone afficha évidemment le nom de "Marius" sous lequel j'avais demandé aux officiers de m'enregistrer. Elle décrocha et fit comme je lui avais demandé. Il ne me restait plus qu'à confirmer mon identité et à lui faire part de mes exigences directes.
– Comment était ma doublure ? Personnellement, je la trouve plate et maladroite. Bref. Prenez ce téléphone et désactivez le haut parleur. Mackenzie, levez la main droite une fois que ce sera fait.
Je parlai évidemment de vive voix, ce qui pouvait ainsi lui laisser penser que je n'étais plus en train de me dissimuler dans la foule mais quelque part ailleurs afin qu'il évite de cibler inutilement le public. Après quoi, j'attendis le signal sus-cité et demandai les présences de ses sept soutiens et de leurs Pokémons ténèbres sur cette place, auquel cas je ne me montrerai pas pour le moment. J'estimai cela comme raisonnable et pris le risque qu'il n'y ait pas d'infiltrés parmi la foule. Dans le pire des cas, je ne pouvais que remettre ma sécurité entre les mains de mes hommes qui éloignaient la foule. - HRP:
Je m'amuuuuuse ! Merci de m'offrir tout ce contexte ! :doge:
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| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
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| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Mar 29 Aoû 2017 - 16:18 | | | Je me fichais complètement qu’un Mur Lumière soit déployaé. Il ne bloquait pas totalement l’action et, plus il protégeait de personnes, moins il était efficace. Cela n’empêcherait pas de faire chuter drastiquement la température et de condamner mes victimes. Ça leur ferait gagner un peu de temps, mais pas autant que ce qu’ils espéraient. Chaque seconde était comptée, et le conseiller avait tout intérêt à faire les bons choix. Néanmoins, je pouvais d’ores et déjà affirmer que cette situation, en si peu de temps, m’avait permis d'apprendre suffisamment sur Solace. Peu importe si tout cela se terminait en ma faveur ou en sa faveur, au final ! Pas question cependant de couper court à la scène. C’était bien trop amusant pour ça, de voir les justiciers se débattre pour sauver des vies... La doublure me répondit à nouveau, essayant de me convaincre de ne pas faire ce que je faisais. Ou peut-être pas de me convaincre, mais permettre de mettre en place autre chose. Qui sait ? Je ne pouvais pas vraiment vraiment le deviner à ce moment.
« Vous n’avez peut-être pas très bien compris. C’est un spectacle interactif ! C’est à vous de décider du final... En faisant les bons choix. »
Le côté improvisé de la scène me plaisait beaucoup. Cela pouvait évoluer selon les faits et gestes de mon adversaire. De ce côté-là, c’était déjà une grande réussite ! Il n’avait accepté le combat pour l’instant, tentant des stratagèmes afin de sauver les otages. Je pouvais constater que le spécialiste du type psy était quelqu’un qui ne comptait pas que sur l'affrontement de Pokémons, mais aussi la réflexion. C’était un point intéressant, pas assez souvent vu venant de telles personnes. Mais encore fallait-il bien mener son jeu.
Mon Alakazam observait attentivement le mouvement de foule. Il pouvait remarquer les personnes qui menaient ce mouvement, repérant ainsi les potentielles forces qui accompagnaient le conseiller. Bah ! La foule ne m’intéressait guère, pour l’instant. Tout ce qui comptait était de savoir ce que faisait le représentant de la ligue. Je n’eu pas très longtemps à attendre avant d’avoir un semblant de réponse. Une de ses agents, ou collègue, je ne sais pas trop quelle relation entretenaient-ils, s’avança, faisant ainsi craquer l’imposteur. J’eu un petit rire voyant cela. Il semblait vraiment apeuré ce gars, en fait.
Lorsqu’elle tendit le téléphone, Kedavra le fit parvenir jusqu’à moi grâce à ses talents.
« Plate et maladroite, car vous ne savez pas choisir les bons acteurs pour les bons rôles, » lui répondis-je dans un premier temps. Je désactivais le haut-parleur, comme il le désirait, et indiqua à l’autre qu’elle pouvait lever sa main. J’écoutais ensuite sa revendication. Que je lui dise où sont placés mes sept agents et leurs ténèbres ? Autant je savais pour eux, autant les Pokémons ténèbres... Vu leur tendance à se déplacer, je ne pourrais lui répondre exactement. Enfin, il y en avait bien un que je pouvais voir, étant donné qu'il venait de prendre bien de la hauteur. Ce n'était pas grave s'ils le voyaient. Aussi haut dans les cieux, il était pour le moment intouchable, bien qu'il serait obligé de redescendre s'il devait intervenir.
« Vous voulez-savoir où ils sont ? Je ne sais pas. Mais tenez, je vais quand même vous donner un conseil. Surveillez les coins d’ombre. Un spectre s’y faufile si facilement. »
N’avais-je pas dit qu’un Ténéfix traînait parmi les sept créatures des ténèbres, après tout ? Qui sait si celui-ci n’avait pas déjà repéré Solace ?
« Mais très bien ! Ne vous montrez pas, ça me va tout aussi bien. Je suis bien content qu’un conseiller doute de ses capacités de combat, au point d’en laisser souffrir de pauvres gens. A ce rythme, même si vous arrivez à les sauver à temps, ils risquent d’en ressentir des conséquences irréversibles. Physiquement comme mentalement. »
Était-ce la peur d’échouer qui l’empêchait de vouloir m’affronter directement ? Ou la peur que j’agisse de façon imprévue contre lui ? Que ce soit vrai ou non, ce que je disais n'était que pure provocation. S'il était aussi sage que ce que je pensais, il ne se laisserait pas perturber par cela. Par contre, les otages, on ne pouvait pas en dire d'eux-mêmes... En situation de stress, ils respiraient plus rapidement, inhalant plus de quantité d'air froide. Quel dommage pour lui dans tous les cas ! J’étais un homme de parole, et accepter le défi pouvait mettre fin à l’abaissement de température.
« Tiens d’ailleurs, j’espère que vous pouvez observer la scène d’où vous êtes. Diamante, une prison de glace pour madame l'intervenante ! »
Elle s’était avancée sur la scène, il était temps de lui trouver un rôle. Un classique : la demoiselle en détresse. Aujourd’hui, elle serait la prisonnière de la glace. Dans un cri assez joyeux, mon Sorbouboul fit plusieurs sur lui-même en allant danser autour de la cible, commençant à libérer une quantité d’air gelé énorme. Et d’un coup, une épaisse barrière de glace enfermait sa collègue dans un espace confiné. La glace était particulièrement résistante, une véritable barrière. C’était normal : c’était nul autre qu’une Glaciation. Et après cela, il devait simplement reprendre son rôle d'un climatiseur fou. Ou de réfrigérateur.
Je désirais savoir comment réagirait Solace face à cela, faisant d’elle une nouvelle otage si tout s’était bien passé.
- HRP:
De rien ! Je t'avoue que j'adore ce genre de rp. xD Si jamais, Glaciation possible hors combat.
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| | | Solace A. Prismarion Invité
| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Mer 30 Aoû 2017 - 4:53 | | | - Avatar:
Enfin accéda-t-il à cette simple requête, s'emparant du téléphone qu'on lui offrait pour me répondre directement, sans passer par l'intermédiaire de cette pitoyable doublure. Le criminel concéda également mes propos à son sujet mais me rejeta le blâme pour cela en induisant le fait que je ne m'étais peut-être pas un si bon directeur de casting. Cette remarque m'arracha un sourire alors que je restai néanmoins dissimulé. Peut-être avait-il entendu mon soupir entraîné par ce rictus discret. Je lui répondis alors, assuré et sûr de mes propos.
– Aucun n'était bon acteur. Ils ne sont à la base pas faits pour ce genre de missions et je pense que cela se ressentait. À tout moment, je me demandais comment est-ce qu'une foule avait fait pour rester de glace face à cela.
Trêve de plaisanteries, je rentrai enfin dans le vif du sujet, lui faisant part de mes revendications. Malheureusement pour moi, le criminel lui-même ne savait pas où trouver ses associés, ce qui m'assura par la même occasion qu'il leur accordait une confiance indéfectible, auquel cas il leur aurait donné des instructions plus précises. Que ce soit lui ou ses larbins, tous étaient donc un minimum entraînés pour ce genre de situation. Qui plus est, le type commun partagé par tous les Pokémons rendait leur repérage plus aisé. Il m'offrit cependant une information supplémentaire, soit qu'un spectre se trouvait parmi toutes ces créatures. Et si Apollo n'avait pas ressenti sa présence, c'est que ce spectre possédait également le type ténèbres. Cela ne laissait que deux possibilités, à savoir Spiritomb et Ténéfix. Dans les deux cas, infiltrer une bicoque pareille serait un jeu d'enfant pour le double-type. Cependant, mon adversaire avait fait une erreur en me concédant cette information. S'il pensait que je n'avais aucun moyen de le repérer s'il s'approchait de moi, cet homme se trompait lourdement. En tant qu'utilisateur d'Alakazam, Pokémon qui possédait ce simple moyen de débusquer n'importe qui, il aurait pourtant dû le savoir. Ou bien cherchait-il à ce que j'entre en mouvement pour me repérer plus facilement ? Qu'importe, je ne pouvais pas laisser un spectre m'attaquer en traître.
– Je vous remercie pour l'information. En retour, voici une autre donnée pour vous : Metallakh, Œil Miracle.
Me saisissant d'une nouvelle Pokéball, je fis apparaître mon Métalosse un peu plus loin dans la pièce, ne serait-ce que pour m'assurer qu'il ne soit pas repéré au travers de la fenêtre. Immédiatement, ses pupilles se mirent à luire d'un éclat mystique qui lui permettra, entre autre, de percer le voile de discrétion d'un Pokémon de type ténèbres et même de lui permettre de le toucher avec des attaques psy. Mon compagnon passa alors en revue l'intégralité du bar dans lequel je me trouvais, m'indiquant d'un hochement de tête qu'il n'y avait rien à signaler, pour le moment en tout cas.
Puis mon adversaire changea de stratégique, essayant sans nul doute de me faire perdre ma contenance. Dommage pour lui, le type que j'utilisais au quotidien reflétait parfaitement ma personnalité, à savoir celle d'un individu calme et réfléchi qui ne se laisse pas emporter par un quelconque flot d'émotions intenses. Il marquait cependant un point en relevant le fait que les otages n'allaient pas pouvoir tenir éternellement et que, par extension, je me devais d'agir au plus vite, d'autant plus que la pression se fit encore plus présente lorsqu'il s'empara de l'agent Mackenzie, en faisant une nouvelle otage. Que faire ? Ma doublure allait sans doute m'en vouloir si je n'agissais pas pour libérer sa chère et tendre. Pourtant, je ne pouvais me permettre de perdre mon calme dans une telle situation. Lorsque l'on jouait aux échecs, il fallait être prêt à perdre des pièces, même si dans le cas présent, l'attaque Glaciation ne pourra que rendre inerte mon agente, sans attenter à sa vie pour le moment.
Je quittai néanmoins mon emplacement actuel pour m'avancer vers le barman et lui demander une feuille de papier et un stylo par le biais de quelques mimes. S'il mit de longues secondes avant de comprendre où est-ce que je voulais en venir, il finit cependant par m'apporter ce qu je désirais. Je me saisis aussitôt du stylo, griffonnant quelques mots sur le papier tout en alimentant la conversation avec mon interlocuteur à l'autre bout du fil.
– Faites autant d'otages que vous le souhaitez, je ne bougerai pas tant que je n'estimerai pas cela nécessaire. Je sais d'ores et déjà que les agents n'aimeront pas ma façon de faire. Pourtant, ils finiront par se rendre compte qu'il s'agissait de la meilleure solution pour vous défaire.
Je tendis alors le papier griffonné de quelques inscriptions au vieux barman, lui indiquant subtilement d'appeler le numéro suivant avec son téléphone de service et de prononcer ce que j'avais écrit au mot près, à savoir "Procédure d'urgence 13A, matricule DPB117U est réfugié dans mon bar et demande des renforts immédiats pour la grand-place de Bordeciel. Un criminel recherché en a fait sa scène de spectacle. Investissez les bâtiments à proximité, nous recherchons sept personnes suspectes utilisant des Pokémons de type ténèbres." Ce matricule n'était évidemment pas le mien mais celui d'un de mes agents maintenant la foule à l'écart. Ne possédant moi-même pas de matricule policier, prétexter être accompagné par un conseiller de la Ligue aurait simplement valu au barman de se faire rire au nez. Bref. Je pris néanmoins la précaution de m'éloigner suffisamment du vieil homme pour que sa demande de renforts ne soit pas entendue par mon ennemi à l'autre bout du fil, bien que cette manœuvre ne le visait pas lui mais ses associés.
D'un autre geste, j'ordonnai à Metallakh de passer fréquemment le bar au peigne fin, au cas où nous serions trouvés par le Spiritomb ou le Ténéfix. J'estimai alors le temps qu'il faudrait aux renforts pour se rendre ici. La caserne la plus proche se situait à dix minutes en fourgon et environ trois fois moins de temps à vol d'oiseau. Le temps que la demande soit traitée et les unités rassemblées au pas de course, j'en arrivai à un total d'un quart d'heure, ce qui restait tout de même un supplice bien trop insupportables pour les otages. Si les adultes dans la fleur de l'âge pouvaient tenir bon jusque là, ce n'était pas le cas des enfants ou vieillards. Quoi qu'on en dise, je me devais d'intervenir avant que les renforts ne viennent entraver les larbins de mon opposant, ou au moins faire intervenir un autre de mes Pokémons pour interrompre le Sorbouboul. Si j'étais en mesure de retenir ce cône de glace pendant cinq minutes, cela devrait être suffisant. Non et encore non. Prendre un tel pari était trop risqué et mettrait la vie des otages en danger. Je devais impérativement me servir de ce que mon adversaire voulait pour négocier la sécurité des prisonniers.
– Soit. Je vais me montrer. Observez bien les bâtiments autour de vous. Je sortirai de l'un d'eux une fois que vous aurez rappelé votre joyeux luron givré. Si vous n'êtes pas capable d'accéder à cette requête, je ne vois aucunement pourquoi je devrais prendre des risques pour vous, monsieur l'animateur fou. |
| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
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| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Jeu 31 Aoû 2017 - 0:44 | | | Je pensais qu’il aurait utilisé l’Œil Miracle bien avant cela. Bah, mieux valait tard que jamais. Je suppose qu’il pouvait constater que le Ténéfix n’était pas là. Je pouvais apercevoir deux petits yeux brillant comme des diamants à ma droite, dans une ruelle. Des petits yeux qui disparurent juste après cela. Je ne lui répondis rien. A lui d’interpréter ma réaction. Je me contentais de continuer d’écouter, tout en faisant signe à mon Alakazam de me poser à terre. Une fois presque à terre, je bondis de mon tapis accompagné de mon Pokémon, le laissant en un instant remettre mon tapis sur mon dos. Je gardais le téléphone pour rester en contact, évidemment.
Parvenait-il à me voir derrière cette foule et cette glace, pour peu qu’il soit ne soit pas dans un des bâtiments sur les côtés ou à l’arrière ? S’il ne me voyait pas, il pourrait toujours m’entendre. C’était le plus important dans ce cas là. Avant cela, je prenais quand même le temps de répondre à la décision du conseiller.
« Oh en fait peu m’importe s’ils aiment ou non la façon de faire, vous savez. Votre décision me convient tout à fait. Et je choisi de ne pas rappeler mon "joyeux luron" ! »
Qu’il ne se montre pas me laissait la possibilité de jouer avec les otages, le temps qu’une véritable action soit faite. De plus, mes agents étaient entrainés, et possédaient des Pokémons spécialement adaptés pour s’échapper – autrement que via téléport, ce serait trop simple sinon. Ce n’était pas des Pokémons pour combattre mais surtout pour assurer la réalisation des actes mis en œuvre. Les sept ténèbres en faisaient partis, évidemment. C’était également amusant de voir qu’il croyait vraiment que j’avais besoin de sa présence directe pour me satisfaire ou de le voir directement. Une simple confrontation, quelle qu’en soit la forme, me permettait de me distraire et d’obtenir ce que je désirais. Ce n’était pas pour moi qu’il devait prendre des risques. Mais bien pour les otages.
Kedavra continuait d’avoir l’œil sur tout, tandis que mon Sorbouboul continuait son petit manège. Je lui fis cependant signe de se stopper quelques instants. Ca ferait peut-être gagner un peu de temps à l’adversaire ? Comment réagirait-il devant cela ? Dansotant vers la jeune femme qui avait dans la vingtaine, je sortais mon propre révolver qui ne me quittait jamais. Et je repris la parole.
« Comprenez cependant que si vous ne voulez pas participer directement à ce divertissement, j’ai d’autres tours dans mon sac pour transmettre l'émotion à mon public. Ecoutez un peu, vous devriez aimer. »
Mettant le haut-parleur quelques instants, je rapprochais le téléphone de la bouche de la jeune femme afin qu’il puisse entendre ses gémissements s’affoler lorsque je mis mon arme sur sa tempe. Eeet... Boum ! Un tir ! Pas sur elle. Ce serait bien moins drôle que de jouer sur les peurs d'autrui. J’avais détourné mon arme vers la base d’une poutre maintenant l’un des enfants. Il pouvait ainsi profiter des cris provoqués par la peur du coup ainsi que les gémissements affolant. Puis j’enlevais de nouveau le haut-parleur, faisant bien exprès de jouer mon sadique.
« Je peux varier les bruitages, si vous en voulez encore. » Je faisais indirectement référence au bruit qu’un corps pouvait faire lorsqu’une balle entre à toute vitesse dans celui-ci. Mais je ne m’arrêtais pas là dans mes paroles. « Par ailleurs, pendant que nous discutions, mes agents ont placé quelques explosifs sur les bâtiments autour de nous. Un faux mouvement, et tout explose ! »
Ceci était du bluff cependant. Si lui parvenait à découvrir la supercherie, cela n’empêcherait pas la tension s’emparer de la foule. Quand est-ce que celle-ci allait craquer ? Qu’elle allait faire pression sur le conseiller ou ses agents ? Ou bien essayer eux-mêmes de porter atteinte à ma personne et libérer les otages. En gros, semer la panique et la zizanie.
Quoique, du bluff, il serait amusant que, peu de temps après que le tout soit fini, quelques Electrodes soient utilisés. Cette idée qui germa dans mon esprit me paraissait fort satisfaisante. J'improviserais selon.
Et tout en disant cela, je m’avançais de nouveau vers là où j’avais posé le pied à terre il y a quelques instants, faisant un cercle rapide avec mon index tout en regardant mon Sorbouboul afin qu’ils reprennent son petit manège. |
| | | Solace A. Prismarion Invité
| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Ven 1 Sep 2017 - 8:31 | | | - Avatar:
C'était un refus de la part de mon opposant ; il ne voulait certainement pas mettre un terme à la pression qu'il exerçait. En voilà un problème puisqu'il n'y avait plus rien me garantissant qu'il ferait preuve de bonne foi lorsque je me montrerai. Ou était-ce parce qu'il restait sur ses gardes ? Après tout, j'aurais bien eu le temps de disposer mes unités où bon me semblait, il serait également normal pour lui d'être prudent. Je demeurai cependant sceptique quant à cette justification, pensant qu'il voulait davantage maintenant son public en haleine et en panique à la fois. Quel mania du spectacle.
Puis il me parla d'un autre tour pour captiver son audience, quelque chose que j'étais supposé adorer. Je n'eus même pas besoin d'entendre le moindre son pour savoir qu'il s'agissait là d'une belle utilisation de l'ironie. Pourtant, je fus contraint d'écouter les plaintes de l'agente prisonnière avant qu'un coup de feu ne retentisse, me vrillant aussitôt le tympan et m'obligeant ainsi à reculer le téléphone de mon oreille par réflexe. Dans un même temps, ce bruit m'arracha un bref sursaut et me prouva par la même occasion que je restais humain, peu importe ce que je pouvais personnellement en penser.
– Vous feriez un parfait psychopathe de comics, monsieur l'animateur. Comprenez néanmoins qu'utiliser une arme à feu n'est pas le meilleur moyen de me dissuader à bouger, au contraire. Ainsi resterai-je dissimulé pour le moment.
Mon adversaire ne manqua cependant pas de m'informer de la présence d'explosifs dans les bâtiments environnants, chose dont je doutais personnellement. Pour quelle raison, en dehors de son plaisir individuel, aurait-il besoin d'un élément de pression supplémentaire alors qu'il possédait déjà bien assez de cartes en main ? De plus, j'avais du mal à l'imaginer tout réduire à l'état de cendres et de décombres, lui qui semblait être si attaché aux apparences et à la psychologie tétanisante exercée sur le public. Cela ne devait être qu'une manœuvre de plus pour effrayer ledit public, ou même pour m'empêcher de prendre trop de risques, qui sait. Pourtant, il y aura bien un moment pendant lequel je devrais me lancer, c'était une chose dont je restai persuadé pour l'instant.
Je levai alors mon bras gauche et jetai un bref coup d’œil à ma montre. Quelques petites minutes étaient passées depuis l'appel des renforts, ceux-ci devaient déjà être en route et se montreraient sous peu. Cependant, l'alternative que je n'exerce aucun contrôle direct sur eux me fit tiquer que mon plan n'était pas parfait, loin de là. D'une façon ou d'une autre, je devais prendre contact avec l'un de leurs chefs, auquel cas toutes les unités se contenteraient simplement d'écumer les alentours à la recherche des suspects. Or, je ne voulais pas concentrer toutes les unités à cette simple tâche. Et pour cela, j'avais besoin d'une mainmise totale sur l'intégralité des escadrons. Je savais d'ores et déjà que pour atteindre ce nouvel objectif, j'allais avoir besoin des capacités de Sirius. Comment le faire revenir sans me faire repérer ? Je le savais déjà. Qui plus est, cela me permettra d'entraver un instant le Sorbouboul par la même occasion.
J'appelai donc à mes côtés Cymbae et Rasehl'gul, respectivement une Symbios et un Kaorine. Je leur sommai immédiatement de ne pas pousser leur petit cri habituel d'un geste expéditif de la main sur mes lèvres et réfléchis dans l'instant à la façon dont je pourrais bien tourner mes ordres sans attirer les suspicions de mon interlocuteur. Mais après réflexion plus poussée, j'en arrivai à la conclusion que cela n'était pas nécessaire, dans le sens où il finirait bien par être témoin de la scène. Je décidai cependant de leur accorder de faux surnoms afin de dissimuler leur identité respective, au cas où la composition de mon équipe aurait déjà été rendue publique suite aux quelques matchs que j'avais livré. Ces surnoms, bien que tirés par les cheveux, dépendaient directement de leur personnalité afin qu'ils se reconnaissent sans trop de mal. Je gardai néanmoins publique la mention de Sirius puisque celui-ci s'était déjà montré.
– Candide, téléporte Cybèle avec toi à proximité de Sirius, là où tu estimes ne pas te faire repérer. Il faut que tu sois assez proche pour communiquer par télépathie avec lui. Indique-lui notre position et ordonne lui de permuter avec avec Cybèle. Tu en profiteras donc pour harceler ce cône de glace, ma mère. Candide, reviens ensuite ici avec Sirius.
Candide faisait référence au Kaorine, toujours inconscient du monde qui l'entourait et un peu naïf sur les bords tandis que Cybèle, la mère des Dieux, se tenait pour équivalence du caractère maternel de Cymbae. Les deux s'exécutèrent dans les plus brefs délais, se collant l'un à l'autre pour profiter de la même attaque Téléport. J'espérai néanmoins qu'aucun Pokémon ne les avait repéré durant leur périple. Je retournai cependant contempler la scène principale. Dans les secondes qui suivirent, Sirius disparut et laissa une Symbios à sa place, ayant bien sûr mis à profit son attaque Interversion. Et juste après, il fut de retour en compagnie du prétendu Candide que je rappelai aussitôt. Je me fis alors la réflexion que, sur le coup, ces surnoms pouvaient paraître superflus mais qu'ils se rendront bien utiles plus tard, ne serait-ce que pour semer la confusion dans mes ordres ou pour dissimuler l'identité de certains Pokémons. Après tout, Cymbae était désormais connue sous le nom de Cybèle tandis que Candide restait anonyme. Et même dans le cas où un Pokémon ténèbres aurait eu vent de leur escapade, le showman ne se doutera pas que je parle de Candide ou de Cybèle si je venais à évoquer leur véritable surnom. Cette carte me permettrait peut-être d'avoir un certain effet de surprise pour la suite. Mais pour le moment, je ne devais couper la communication sous aucun prétexte.
– Pourquoi ai-je fait cela ? Je vous laisse supposer ceci. Cependant, vous devriez faire attention à votre joyeux luron.
Si j'avais choisi Cymbae, ce n'était pas pour rien. Elle pouvait aussi bien ériger de nouveau un Mur Lumière lorsque le premier aura disparu que perturber le Sorbouboul sans pour autant lui infliger des dégâts menaçants. Après tout, je ne voulais pas ouvrir de véritables hostilités. Voilà pourquoi je lui avais ordonné de harceler le cône de glace, ce qui faisait référence à une basique attaque Harcèlement. Celle-ci, bien que peu puissante, réduisait radicalement les mouvements de sa cible pour l'empêcher de fuir. Or, c'était quelque chose d'idéal pour empêcher le givré de tourner autour des otages tout en leur soufflant dessus. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir envoyé Cymbae à la place de Sirius dès le départ ? Simplement parce que celle-ci m'aurait fait repérer, étant dans l'incapacité de se téléporter. Voilà pourquoi je l'avais accompagnée de Rasehl'gul pour son premier voyage.
– Ne considérez pas cela comme une attaque, ce n'était pas mon intention et vous vous en doutez certainement. Je m'estime simplement avoir le droit de porter quelques menaces, aussi insignifiantes soient-elles, en réponse à la dernière de votre cru. Après tout, vous auriez pu ôter une vie. Bref. Je vous aurais bien proposé un thé mais il semblerait que le temps nous manque, aussi bien à vous qu'à moi.
Je jetai un nouveau coup d’œil à ma montre, celle-ci m'indiquant que je ne m'étais pas trompé. Les nouvelles unités seront ici d'une seconde à l'autre. Peut-être même que, de l'extérieur, les sirènes se faisaient déjà entendre. J'aurais préféré une entrée en matière bien plus discrète, mais cela aurait été contraire au protocole. Après tout, je m'apprêtai à manipuler des policiers en tenue anti-émeutes tout au plus, et non pas des agents secrets.
– Ne craignez rien, ils ne s'en prendront aucunement à vous et ne proféreront aucune menace à votre encontre, pas tant que les civils n'aient pas été mis en sécurité et que vos alliés soient débusqués. Je vous donne ma parole, et vous apprendrez que je ne la trahis jamais. Cependant, si vous les empêchez personnellement d'accomplir leur tâche, je crains que ceux-ci soient dans l'obligation immédiate de vous arrêter. Ne vous pensez pas invincible parce que vous avez des otages ; un sniper pourrait vous atteindre avant que vous ne pressiez une nouvelle fois la détente. Je marquai une courte pause en soupirant, ayant moi-même du mal à m'accommoder à l'idée d'être l'individu ayant ordonné la mise à mort de quelqu'un. Continuez donc votre spectacle sans interférer avec ces unités. Je tiens à vous défaire loyalement, ne commettez pas l'irréparable. |
| | | Angstorm Spectre de la Zodiac
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| Sujet: Re: L'art d'accueillir un conseiller [Solace] [Terminé] Dim 3 Sep 2017 - 3:35 | | | Le conseiller savait choisir les mots pour me flatter, j’ai l’impression. Imaginez un comic où je serais le méchant idéal ! Peut-être qu’un jour, on fera de ces événements une histoire de Maïlys où je serais le principal ennemi. Ce serait une réussite afin de marquer les esprits. Néanmoins, je n’avais aucune prétention de me la jouer méchant de comic.
« C’est le plus beau compliment qu’on ait pu me faire. Mais comprenez également que ce n’est pas pour vous faire sortir que je fais tout ça. »
L’ennemi tenta une manœuvre. Remplacer son Alakazam par un Symbios. Etait-ce bien utile de vouloir harceler mon Sorbouboul ? Si en l’état des choses il ne pourrait pas fuir, en plus d’avoir des mouvements entravés, cela ne m’empêchait pas d’utiliser un de mes atouts pour garantir une échappatoire. Un atout que j’utilisais depuis le début dans la Zodiac et qui ne me quittait jamais. Pendant que mon interlocuteur continuait de parler, je fis signe à mon Sorbouboul d’approcher. Une fois devant moi, je cachais une Boule Fumée – à l’aide de Kedavra pour ne pas approcher de l’Harcèlement – entre ses deux têtes.
J’improvisais mon coup. Puisqu’il faisait le choix de ne pas se montrer, j’adaptais mes actes selon ce que lui faisait. En même temps, dans les airs, je pouvais apercevoir le Corboss qui veillait s’agiter. D’un bruyant croassement, il alerta mes agents et moi-même par la même occasion que des choses approchaient. Enfin des choses, plutôt des forces de sécurité. Croyait-il vraiment que cela suffirait à nous arrêter ? J’ai déjà frappé Bordeciel par le passé, faisant directement face aux troupes policières afin de m’accaparer d’une arène.
« C’est bien dommage. Je suis un fervent amateur de thé. Néanmoins, ne vous en faites pas. Je n’ai plus besoin de mes agents. »
En prononçant ces mots, mes associés comprenaient ce que cela voulait dire. Ils pouvaient repartir, mettant en place un stratagème similaire à celui qu’un ancien commandant, Daeron, avait utilisé lors de notre première escapade à Bordeciel. Un réseau de tunnel avec Steelix ! Dans peu de temps, on pourrait sentir le sol trembler. Et messieurs les unités de Solace auraient certainement affaire avec un Séisme pile sous leurs pieds.
« Vous m’avez d’ailleurs convaincu ! Je retire mon Sorbouboul. Vous pouvez respirer. »
Activant le mécanisme de la Pokéball, celle-ci déclencha à son tour la Boule fumée au contact du rayon lumineux qui s’en dégageant. Cette épaisse fumée avait la propriété de libérer le Pokémon en question de tout piège exerçait sur celui-ci. L’Harcèlement n’était donc plus, mais le souffle glacé non plus. Cependant, à la place, j’envoyais mon Lugulabre. Eloignant le téléphone de moi, je lui donnais mes instructions, avant de demander à mon Alakazam de refaire le coup de la Lévikinésie pour me remettre dans les airs avec mon tapis. Pourquoi étais-je descendu auparavant pour remonter presque aussitôt ? Une raison. J’avais de base l’intention de rester plus longtemps au sol. Mais évoquer la possibilité d’un sniper, et surtout cette triste idée de ne pas prendre de thé, me fit rapidement changer d’avis. Je repris alors la parole.
« Mais vous n’avez pas précisé si je pouvais jouer avec un autre de mes compagnons. Mais trêve de plaisanterie. Je dois bien vous accorder un point : je ne suis pas invincible et un sniper aurait bien raison de moi. »
Sur ces mots, Shandaemon, notant que j’étais suffisamment haut dans les airs, relâcha en poussant un cri aiguë suivi d'un rire distordu et spectral, d’énormes flammes violacées du plus bel effet sous ce ciel crépusculaire autour de lui sous forme de grands arcs de cercle. C’était un Feu d’Enfer, une attaque de zone ! Certes peu précise, ce qui impliquait que le Symbios avait des chances d’esquiver l’attaque. Mais les otages eux étaient immobiles, parfaitement en proie aux flammes de l’enfer. Peu de risques qu’ils s’en sortent... Et si cela était le cas, ils auraient de sévères brûlures. Quant à celle prisonnière du Glaciation, je ne saurais ce qu’il en était. Enfin, les flammes auraient sûrement fait fondre la glace, mais j’ignorais si cela allait la blesser. Juste après cela, je rappelais mon chandelier et demandait à Kedavra de nous téléporter un peu plus loin dans la ville. Il s'exécuta, englobant la totalité du tapis volant dans son déplacement. De ce fait, je ne pus constater l’ampleur des dégâts et si la foule avaient été également prise dans cette attaque infernale.
Je me retrouvais alors sur un balcon, sur une petite place bien plus éloignée, accessible en suivant les rues du côté où était la foule sur la place principale. Notons que j’avais gardé le téléphone avec moi.
« Mes agents doivent être en train de quitter les lieux. J’espère que les votre ont un sens de l’équilibre suffisant. » Je faisais référence au Séisme qui allait se produire. Il leur fallait juste le temps de se regrouper, eux et leurs Pokémons ténèbres. « Je vous avais dit que c’était à vous de décider du final. Il semblerait que vous ayez fais le mauvais choix. Et maintenant, si je faisais brûler les bâtiments autour ? Je suis sur que ça ferait un beau feu d’artifice avec les explosifs placés parmi ceux-ci. »
Le coup des explosifs, c'était toujours pour jouer du bluff. S'il ne me croyait pas au départ, peut-être reconsidérerait-il sa pensée avec mon insistance ?
Peut-être apprendrait-il ainsi que dans ce genre de situation, il valait mieux m’écouter. N’étais-je pas sensé être un grand amateur de spectacle improvisé ? N’étais-je pas sensé être imprévisible ? Et surtout, en l’absence d’Eon...
La place à la tête de la Némésis n'était-elle pas celle qui me revenait de droit ? |
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