Nom : Lyde
ah vraiment ?Prénom : Alyx
Rang désiré : The Girl Who Fell Through the World
Âge : 23
Sexe : Invite moi au moins à dîner avant de demander ce genre de chose, ça existe plus la galanterie ?Origine : Maïlys, Paldéa
Groupe : Commandante Abyss, Assassin
Un peu fausses, ces infos
incorrectes, plutôt
laissez moi juste-
Origine : Maïlys Les Abysses, les vraies,
au coeur du monde, dans un autre monde au travers du monde
Groupe Métier : Abyss Assassin pour le plus offrant, Artiste à ses heures perdues, vaguement Chercheuse sur le côté
Et Commandante Abyss pour une raison qui m’échappe encore mais shh n’en parlons pas- Histoire -
“ ‘Elle ignora ses bleus et ses bosses, car rien ne lui faisait plus mal que le sentiment de solitude au creux de sa poitrine’ ”
“Quoiiiiii c’est tout ? Mais c’est nul comme fin !”
“Hahaha ! Tu es un peu dure, tu crois pas ?”
“Nah. Imagine tu tombes à travers le monde et BAM !! Un autre monde ou tu peux faire n’importe quoi ! Trop bien !”
“Eeeet ?”
“Ben là elle est rentrée chez elle et elle est triste et toute seule et personne la comprend c’est naze”
“Hmmm… C’est peut être que le début de son histoire. Ce n’est plus la même fille qu’au début après tout. Tu peux imaginer la suite si tu veux, tu en dis quoi ?”
“Ooooh ! Bonne idée ! On va faire ça !”
“Tu vois ? Aller, il faut dormir maintenant. Bonne nuit”
Faites de beaux rêves
Alyx est originaire de Maïlys. Pays natal de ses parents, elle n’y a habité que quelques années, trop jeune pour même s’en rappeler, avant de devoir déménager à cause du travail scientifique de sa mère. Direction Paldéa, la région à l’allure de paradis où jamais rien de mal ne semble arriver, pour rejoindre un groupe de chercheurs qui étudiait un phénomène au cœur des discussions à cette époque. Et pour un père policier, c’était de véritables vacances.
La petite Alyx était une enfant un peu discrète, déjà dans son monde, qui adorait les jolies histoires stimulant l’imagination et les grandes épopées un peu bizarres qui donnait un sentiment d’évasion. Gamine un peu étrange et peu sociable auquel on ne prêtait pas tant attention même parmi les enfants de son âge, qui n’avait tout de même aucun mal à se défendre si on l’embêtait. En bonne casse-cou curieuse et férue d’exploration, elle n’avait pas peur de s’égratigner, les bagarres contre des camarades n’étaient rien à côté d’une mauvaise chute. Et puis si on la cherchait, elle n’hésitait pas à lancer les dents et cogner les yeux. Le début d’une longue série de réprimandes qu’elle ne comprenait pas vraiment, on s’en prenait à elle et elle répondait, et c’est elle qu’on plaçait en méchante dans l’histoire.
Peu lui importait, l’école, c’était très intéressant, elle admirait le travail de sa maman alors elle était studieuse, pour peut être un jour faire comme elle. Elle n’avait pas besoin que tous ses petits camarades l'apprécient, tant qu’on la laissait tranquille, ça lui convenait, et puis elle avait déjà une amie. De toute façon, ce qu’elle préférait par-dessus tout, c’était de se balader partout dans la nature. Dès la sortie de l’école, elle partait à l’aventure. S’inventer des histoire épique un bâton dans la main à jouer avec des Pokémons sauvages, pourfendre de dangereux dragon dans un combat dantesque, sauver les petits êtres sans défense, et surtout, surtout, découvrir des lieux que son petit esprit de jeune enfant aimait imaginer inexplorés.
Appelez ça le Destin, l’ironie du sort, une simple coïncidence, appelez ça de n’importe quelle façon : elle qui adorait tant ces histoires, elle allait en vivre une, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Un rêve innocent pour une réalité cauchemardesque.
Une chute.
Non pas trébucher dans l’herbe, glisser au bord d’une rivière, tomber dans une crevasse ou une falaise que personne n’aurait vu dans la précipitation.
La chute.
Une chute impossible.
Il a fallu d’abord se rendre compte de la disparition de la petite. Puis le temps des recherches infructueuses. Et enfin la retrouver à un endroit impensable par des personnes qui ne la cherchaient même pas.
Dans le Cratère. Pas plus de blessures que n’importe quel gamin turbulent, rien qui ne semblait grave, pourtant l’enfant était inconsciente et ne réagissait à aucun stimuli. Un drôle de mauvais miracle.
Son réveil fut des plus mouvementés. À peine revenue dans le monde conscient, elle était assaillie de questions. Comment avait-elle atterri là ? Est-ce qu’elle avait passé la grille ? Comment ? Est-ce qu’un Pokémon volant l’avait emportée ? Non c’était absurde, une chute de cette hauteur l’aurait tuée. À moins qu’elle ait été rattrapé par un autre Pokémon altruiste. La petite Alyx était dans la confusion la plus totale, encore plus que les Adultes, elle peinait à réfléchir, elle peinait
tellement à réfléchir. Impossible d’ordonner ses pensées, et on lui posait trop de questions, trop tout le temps, pendant trop longtemps.
Elle ne se souvenait pas d’avoir été dans la Zone, et en même temps elle savait qu’elle y avait été. Elle ne se souvenait pas de ce qu’elle avait vu, pourtant elle savait qu’elle avait vu quelque chose. Le genre d’impression que peut avoir un rêve un peu trop réel dont tout est oublié au réveil. Elle avait aussi perdu quelque chose là bas mais elle ne se souvenait pas quoi. Elle n’était pas aller seule pourtant personne ne s’inquiétait pour l’autre plus âgée. Quelle autre ?
Liz. C’était qui ça ? Alyx était fille unique.
Ah bon ? Elle avait l’impression de savoir des choses qu’elle n’était pas censé savoir sans savoir ce qu’elle savait. Pour couronner le tout, on avait beau la harceler de questions, personne ne croyait le peu de réponses qu’elle essayait d’apporter.
Elle n’était qu’une jeune enfant. Elle faisait de son mieux. On ne l’écoutait pas. On ne la voyait pas. Mémoire pleine mémoire vide de ces heures de disparition. Mémoire d’avant fracturée et factice. Des choses y étaient qui n'étaient pas censé y être. Des choses y manquaient. Et on la traitait de menteuse à l’imagination trop débordante. Elle commençait à perdre pied. Elle commençait à se demander si elle-même était réelle. Est-ce qu’elle existait avant ? Il manque quelque chose. Il manque quelque chose.
Les Adultes avaient décidé de tout mettre sur un coup à la tête dont personne n’avait la preuve et une amnésie de quelques heures qui serait perturbante pour n’importe qui. Peu importe le mal-être qu’elle n’arrivait pas à exprimer, les moments d’absence où son corps était bien là mais son esprit était ailleurs, son aspect totalement
effacé, ce n’était rien, c’était juste le choc, ça lui passerait, les enfants ça a la tête dure, et elle n’avait pas l’air
si différente, pas de raison de s’inquiéter.
Un malheur n’arrive jamais seul
Un accident durant les recherches avec une certaine source d’énergie très instable.
Boom
Une blessure mortelle qui ne pardonna pas, et la seule personne qui se souciait un tant soit peu de sa
chute sans jugement ni accusation n’était plus.
Oh douce Paldéa où rien de mauvais ne peut arriver
La réaction d’Alyx était une absence de réaction qui ne plut pas. Même quand elle n’était pas vraiment là, elle enregistrait tout. Les murmures. “Ta mère est morte” elle avait bien compris, mais là elle avait faim. Elle n’avait même pas digéré sa chute de
combien d’années ? auparavant elle ne risquait pas de traiter une telle information. Bizarre. Ingrate. Flippante. Louche. Oh maintenant ils s’inquiètent ? Ils ne comprenaient pas.
Ils n’avaient plus rien à faire dans cette région, le père décida de rentrer chez lui, à Maïlys, et arracha la jeune Alyx à ses minces espoirs de réponses. Ça leur ferait du bien, s’éloigner du lieu de toutes leurs souffrances, repartir à Zéro sur la belle Maïlys, croissant paradisiaque à l’attrait touristique inégalable.
Bonne blague
Si Alyx ne gérait pas son deuil, le père, lui gérait le sien. Très mal. Une reprise du travail dans un endroit qui avait réellement besoin de flics qui s’avérait difficile, une gamine dont il ne savait plus comment s’en occuper, et un penchant pour la boisson qui s’aggravait au fil du temps. Mais au moins, il lui payait une bonne éducation. Plus très sûr de supporter la gosse après son comportement à la mort de sa bien-aimée, elle n’en restait pas moins brillante, lui rappelant cruellement sa défunte femme. Il lui devait bien ça. Ça, et lui permettre de se protéger du genre de malfrats qui lui valaient ses arrondissements de fin de mois.
Alyx ne comprenait pas trop pourquoi elle devait apprendre à se battre. Pas avec des Pokémon, non, se battre elle-même. À désarmer. À utiliser des armes. À retourner la force de plus costaud qu’elle. À viser les points faibles. À frapper en traître. À encaisser les coups. À encaisser les coups. À encaisser les coups. Elle savait déjà encaisser. Elle méprisait ô combien ces entraînements étranges et pourtant elle l’en remercierait bien assez tôt. Le seul cadeau utile du père, vraiment. Il devait être content, elle était douée.
Meilleure.
Et le temps passait, et le temps passait. Les drôles d'entraînement prenait du sens, elle avait bien vu avec qui il traitait. De drôles de types, avec de drôles de tenues, qui commettaient de drôles de crimes. Les Z de leurs uniformes la faisaient bien bâiller. Marrant. Marrant, qu’ils aient jeté le père aux loups, pendant de grands conflits qui lui semblaient si lointains. À moins qu’il ait été trop stupide pour se protéger ? Trop lâche au point d’avouer ? Il n’était plus là lui non plus, passé de flic à prisonnier, laissant l’adolescente seule avec ses dettes et ses problèmes.
Dommage pour eux, qui étaient venus réclamer leur dû.
Elle ne se laissait pas faire comme ce dégonflé.
Quand on la cherchait, elle n’hésitait pas à lancer les
dents lames et
cogner percer les yeux.
Un air de déjà vuElle ne comptait
pas encore arrêter ses études, l’argent sale du père ferait l’affaire et personne ne le lui prendrait. Il lui en faudrait même plus pour terminer ce cycle, elle aviserait ensuite. Rien de trop caché, elle trouva sans soucis tous les contacts du paternel. Elle serait meilleure. Plus utile. Plus prudente. Et elle avait ses amies. Un petit train train quotidien école
boulot dodo s’installa pour Alyx qui ne s’était plus senti aussi libre depuis longtemps.
Elle laissa passer la Guerre de l’Etoile sans grand intérêt pour le fameux Voeu. Elle se contentait de faire le sale boulot, pas seulement pour les types en Z mais pour n’importe qui. Les réseaux illégaux ce n’est pas ce qui manquait sur la belle Maïlys. Tout le monde en voulait à tout le monde, n’importe qui avait ses ennemis, chacun voulait ses interrogatoires musclés et ses exécutions. Alyx se révélait un peu trop douée dans le domaine. Rien n’était réel et tout pouvait être un jeu. Et puis, elle avait un côté artistique à nourrir et exprimer.
Elle était devenue une ombre inconnue au travail impeccable. Un peu loufoque, il fallait être assez spécifique si le client ne voulait pas se retrouver avec une œuvre d’art au lieu de quelque chose de discret ou maquillé, mais le boulot était toujours fait. Le chaos criminel de l’île était un territoire dans lequel elle évoluait comme un poisson dans l’eau. Tellement à l’aise et satisfaite de la situation qu’elle en arrêta ses études à sa majorité. Ses études, oui, mais elle continuait ses propres recherches de son côté. Elle n’en avait pas fini avec le Cratère et ses cristaux. Ce n’était qu’une question de temps, et le temps ne voulait plus dire grand chose depuis longtemps.
Comme si la Chose au contrôle des fils qui manipulent ce beau Monde n’en avait pas fini avec elle pour toujours plus de plaisanterie, son dernier boulot avant des
vacances bien méritées à Paldéa fut… surprenant.
Des retrouvailles, disons.
Oh la tête qu’il avait fait quand il avait réalisé.
Toujours aussi mauvais malgré sa sortie anticipée
pour bonne conduite comme si c’était quelque chose dont il était capable. Preuve en était, il s'était déjà attiré les foudres de quelqu’un sans discrétion aucune.
Triste.
Enfin bon.
Il n’y avait pas de quoi être surpris, elle lui avait déjà bien des fois craché à la gueule que le mauvais parent était mort à l’époque. Il aurait dû être heureux de la rejoindre. Non ?
Bref.
Petit retour aux sources pour Alyx avec un bien court voyage à Paldéa. La région lui paraissait plus petite maintenant qu’elle avait grandi, mais la couronne de roche en son centre semblait toujours aussi imposante. Elle profita de cette petite visite pour récupérer
quelques informations après avoir entendu que les dernières années avaient été mouvementées - autant qu’elles pouvaient l’être ici,
Ô douce Paldéa. Et surtout, elle se fit un petit stock d’Orbes, bien évidemment.
Ça, c’était la partie facile, à la surface.
Maintenant, il fallait vaillamment affronter les profondeurs. Alyx était à la fois impatiente, et étrangement effrayée. Elle attendait ça depuis tellement longtemps, pourtant elle fixait l’épaisse couche de nuage depuis les hauteurs avec appréhension. Elle n’était pas à son premier grand saut, et pourtant, et pourtant… Les peurs d’une petite fille qui n’était jamais vraiment partie d’ici s’accrochaient à elle.
Et la chute fut rude.
Encore.Elle n’y trouva… Rien. Oh bien sûr, l’endroit ne manquait pas de documents intéressants, mais elle n’était pas venue pour ça, elle était venue pour
elle. Pas de révélation, pas de souvenirs,
et il manquait toujours quelque chose. ██████ n’était pas là, Elle n’était pas là, elle n’était pas là, rien n’était là. Elle frappa, elle cria, elle hurla. Elle frappa ces cristaux dont la résonance étrange lui vrillait l’esprit. Elle cria toutes les injures qu’elle connaissait à ██████ sait qui, elle-même, les Adultes, le père, les fragments du passé. Et elle hurla toutes les émotions que la petite fille de l’époque n’avait pas su exprimer, sans que personne ne soit là pour les écouter.
“Ce n’est plus la même fille qu’au début après tout.”
Quelle belle vanne. Quelle histoire stupide.
“Tu peux imaginer la suite si tu veux, tu en dis quoi ?”
Sans doute. Après avoir dormi, peut-être. Bonne nuit, L̸̬̄i̷͖͚̪͋̽̀z̸̬̒́͗͐.
Alyx rentra à Maïlys non sans rien. Une nouvelle amie, une tonne de documents de recherches intéressants, et tout un tas d’Orbes et de cristaux à étudier à son bon plaisir. L’habitude d’une île presque trop mouvementée lui avait fait se rendre compte à quel point elle s’ennuyait vite ailleurs. Elle reprit rapidement les bonnes habitudes. Nouveaux super-méchants, même scénario. Un peu bizarre le Z et sa rotation de -90°, les précédents étaient plus originaux sur les initiales et elle avait un air de déjà vu, mais bon, tant qu’il y avait du boulot elle n’allait pas s’en plaindre. Elle s’était procurée d’autres
drôles de pierres dont les effets sont plus ou moins connus sur les Pokémons mais jamais vraiment sur
autre chose. Elle allait regarder également dans les événements d’autres régions pour en apprendre plus sur leurs étranges phénomènes propres. Si tout était si bien ficelé un lien pouvait exister, sinon, tant pis, c’était toujours d’intéressantes curiosités à observer.
Et puis, Maïlys avait droit à ses uniques bizarreries intrigantes.
Bruits de couloirs et bruits de rues parlant
encore et toujours d’un nouveau groupuscule. Ils étaient légions on en avait l’habitude et ils adoraient tant se marcher constamment sur les pieds. Ils recrutaient. Trop flashy à son goût - ironique. S’ils voulaient ses services ils n’avaient qu’à faire comme tout le monde, ce n’est pas parce qu’ils avaient un joli visage public que ça allait changer.
La perspective de ramener les morts, par contre…
Elle n’avait personne à ramener mais elle s’interrogeait. Curieux. Une idée, au bord de son esprit.
Ils avaient même capturé le Mal sous le nez de tout le monde. Quelle journée - journées ? - amusante où tout le monde avait semblé vivre leurs pires cauchemars éveillés. Appelé un jeudi, chez elle, mais ces gens-là n'avaient pas l’habitude, c’était compréhensible.
Hmm…
Est-ce qu’ils pouvaient ramener quelqu’un qui n’avait jamais existé ?
La curiosité avait tué le chat mais la satisfaction le ramena
Pourquoi pas après tout ?
Elle avait déjà un pied dans l’abysse, autant y plonger corps et âme. Avec prudence. On ne savait pas trop ce qu’elle y faisait, mais elle était là. Vaguement. L’ombre assassin faisait toujours son travail, mais Alyx ? Ah sûrement une jeune femme qui avait perdu quelqu’un comme bon nombre de suivants, et qui vandalisait souvent les murs de la base durant ses rares passages. Il n’empêche que ses
employeurs contractuels avaient l’air à court d'idées pour lui proposer une promotion. Étrange mais soit. Elle ne se serait pas mise là elle-même, il fallait être fou pour ça. Et les responsabilités ? Brr. Non merci.
On a qu’à dire que c’est à titre honorifique, ça vous va ? On fait comme ça, aller !
- Caractère -
Si on devait lui demander, Alyx serait incapable de décrire sa propre personnalitée. Oh elle répondrait, mais elle ne croirait pas à ses propres paroles. Entre un esprit fracturé qui n’a jamais guéri et un nombre incalculable de masques portés pour tenter d’évoluer dans un monde dont elle avait compris les règles sans vraiment les comprendre, reconnaître quelle était sa véritable essence était un travail bien trop long et compliqué pour qu’elle s’y penche - non pas qu’elle en ait quelque chose à faire. La Réalité est de toute manière un concept qui lui échappe, et si rien n’est vrai, aucun intérêt de démêler les comédies des mécanismes de survie des Vérités Vraies des Adultes de son enfance.
En parlant de réalité, elle n’a jamais vraiment la sensation d’être réelle. Le monde lui-même lui semble factice, le rêve et le cauchemar d’un Être Autre, un terrain de jeu manipulant l’univers comme un enfant manipule ses poupées. Une perspective qui lui est apparue pour la première fois en se réveillant après sa chute dans le Cratère, alors qu'elle n'était qu’une petite fille confuse. Peu aidée par les accusations diverses et variées à son encontre, la traitant de menteuse en recherche d’attention, elle était sincèrement perdue et cherchait à comprendre
pourquoi tout lui semblait toujours si faux. Avec le temps, elle a simplement accepté cet état de fait, d’abord comme une souffrance puis comme une libération.
Paradoxalement, elle a bonne mémoire. Bonne mémoire dans certains cas. Musculaire ? Pas de problème. Académique ? Impeccable. Les visages, les noms, les lieux ? Facilement gravé. Mais quand c’est personnel ? Les situations ? Les éléments visuels ? Sensoriels ? C’est là où les souvenirs sont imprévisibles et changeants. Bizarres. Fragmentés. Comme si l’image d’un miroir brisé reflétait quelque chose de différent au travers de chaque éclat. Mais bon, elle a l’habitude, elle a appris à faire avec.
Tant que l’on essaye pas de savoir ce qui se passe sous ce crâne - et il ne vaut mieux pas tenter c’est un coup à se prendre une sale migraine - Alyx apparait comme une jeune femme énergique, intense et
très joueuse. Après tout, puisque rien n’est réel, autant en profiter à fond. Elle en profite même un peu trop au point de n’avoir quasi plus aucun sens du danger tant qu’elle sait dans quoi elle met les pieds. Elle a beau être consciente que les règles de ce monde n’ont plus aucun sens si tout est factice, elle sait que les gens qui y évoluent continuent de les suivre et il faut bien s’en protéger. On ne peut pas briser la fabrique de ce
faux réel si on est mort.
Même s’il est difficile de couper la tête à quelqu’un qui l’a déjà perdu
Si elle en a moins besoin aujourd’hui, elle a appris à jouer les caméléons auprès des autres. Observer, écouter, et se comporter de la bonne façon en conséquence pour être perçue sous le jour qui l'avantagera le plus. Une carte qu’elle garde toujours en réserve si cela s’avère nécessaire, elle a passé l’âge de devoir absolument jouer la comédie pour obtenir ce qu’elle veut. Sauf si ça l’amuse.
Elle rêve davantage éveillée qu’endormie - si tant est qu’elle arrive à dormir tout court. Ses morceaux d’esprit se perdent facilement dans le vide, surtout lorsque quelque chose capte son attention - un paradoxe en cache toujours un autre - ou lorsqu’elle arrive à se détendre. Il lui arrive d’utiliser cette vilaine habitude comme excuse lorsqu’elle ne veut pas écouter quelqu’un. Si personne n’interrompt son… absence et trop plein de pensées, la chose peut durer très, très longtemps, de façon presque inquiétante. De façon certainement inquiétante.
Il est rare d’être témoin d’une crise ou de la perte de tous ses moyens. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le danger n’est pas là. Elle sera majoritairement un danger pour sa propre personne bien plus que pour les autres, le vrai danger, c’est ses protecteurs qui, même pour les plus pacifiques d’entre eux, n’hésiteront pas à aller jusqu’à tuer pour la protéger. Dans le cas où ils seraient dans l'incapacité de l’aider, nul doute que l'imprévisibilité de ses réactions pourrait être coûteuse. Mais c’est bien lorsqu’elle est aussi saine d’esprit qu’il lui est possible de l’être qu’elle est à craindre, et pas l’inverse.
- Apparence physique -
- Cliquez donc <3:
Alyx a… une présence étrangement éthérée. Il est difficile d’en expliquer l’origine, et si cela s’avère bien pratique lorsqu’elle veut être invisible et imperceptible, c’en est étrangement paradoxal avec sa façon d’être au quotidien : extravagante au possible. Beaucoup d’énergie dans ce corps qui semble si chétif au premier abord, bel exemple d’une couverture dont il faut se méfier avant d’en avoir vu le contenu du livre. Une petite taille mise à son avantage, et une silhouette fine au service de rapidité, précision et agilité. Un joli visage, tantôt reflétant un étrange aspect juvénile de quelqu’un qui a grandi sans jamais vraiment grandir, tantôt reflétant une telle fatigue psychologique qu’elle en a l’air plus âgée. Un sourire qui peut être aussi doux qu’il peut être espiègle… ou dangereux. La majeure partie du temps, elle ne laissera passer que les expressions et gestuelles qu’elle
veut laisser passer, qu’elles soient sincères ou non, ça, c’est une autre histoire.
Son teint hâlé met particulièrement en valeur ses yeux plus glacés que la glace elle-même. Un bleu qui ne semble pas tout à fait bleu, une myriade de couleurs dans laquelle on pourrait presque se perdre… tant que la lueur dans son regard ne traduit pas la folie de son esprit brisé. À défaut de pouvoir un peu plus s’amuser sur ses tenues par soucis pratique, elle n’a trouvé comme unique bonne idée fantaisiste de… mettre des paillettes dans ses mèches sombres. Une couleur entre le noir corbeau et le bleu nuit parsemé d’étoiles, cette partie de ses cheveux est un véritable ciel nocturne à elle toute seule. La couche inférieure de sa masse capillaire est tout le contraire : un blanc nacré éclatant qui semble parfois échapper aux lois de la physique, même une nuit sans lune a du mal à l’assombrir. Et la forme de tout cela… un genre de carré, si seulement la masse de cheveux n’était pas aussi chaotique qu’Alyx elle-même. Des mèches qui vivent leur propre vie, impossible à dompter, dont certaines qui menacent constamment de lui tomber devant l’œil. Et si jamais elle venait à attacher tout ça - ou presque, quel serait le fun sans quelques mèches rebelles - elle découvrirait une basse undercut.
Côté vestimentaire, à son grand dam, elle se contente de tenues pratiques - au cas ou. Elle n’hésite pas à les personnaliser cependant, broderies ou impressions, et surtout, son
deuxième accessoire favori fabriqué par ses soins : une broche, qui au yeux de la plupart des gens aurait l’air de représenter un drôle de Pyrax et lui aurait valu plus d’une question. Bien évidemment, il s’agit d’une représentation d’un Rampe-Aile. Le premier accessoire ? Rien de bien impressionnant, juste un collier d’un cristal extrait d’un Orbe Téra gravé de deux yeux, semblable à ceux de l’étrange forme héxagonale dessinée sur chacune des couronnes qui trônent fièrement sur un Pokémon Téracristallisé. Oh et ses vêtements ont toujours beaucoup de poches.
Beaucoup de poches. Il faut bien ranger les lames quelque part.
L’autre tenue ? Quelle autre tenue ?
Si elle ne peut pas être
trop fantaisiste dans ses habits de tous les jours, elle a su compenser avec… ses vêtements de travail, où elle conserve son anonymat. Comme si vivre dans la peur d’avoir sa tête mise à prix dans un milieu dangereux n’était pas déjà assez inquiétant, et comme si voir arriver la mort en face n’était pas déjà assez terrifiant, elle a eu la bonne idée de confectionner un habit de travail qui traduisait une certaine vision cauchemardesque. Littéralement inspiré d’un Pokémon de Fables connu pour répandre les pires des mauvais rêves, avec sa propre touche personnelle. La Mort prendra la forme de motifs luminescents aux couleurs variables selon les jours, un leurre à la fois décontenançant, perturbant, inquiétant, et parfois même un peu horrifiant. De faux yeux ahuris par deux fois, deux bouches au sourire carnassier par deux fois, ceux-là avec une légère différence : l’un relève du cartoon, l’autre imite la dentition des pires monstres d’horreur cosmique. C’est à se demander si personne n’est déjà littéralement mort de peur avant même qu’elle ne touche sa victime.
- Equipe -
Tock, le drôle de Lapin Blanc
Pikachu ♀ niv MAX
Paratonnerre- Electacle [Repro] - Chatouille [Repro] - Abri [CT] - Vampibaiser [CT] - Contre [CT] - Tunnel [CT] - Casse Brique [CT] - Désherbaffe [CT] -
Tock est à l’image de sa dresseuse. Une jolie petite frimousse, un air innocent, mignon et inoffensif… en étant tout l’opposé. Elle est un véritable petit démon qui n’hésite pas à taper en traître et à venir au contact pour chercher les coups quitte à se blesser en frappant trop fort. Elle a une stature dans la moyenne basse de son espèce, on a tendance à la sous-estimer, à la voir comme une petite Pikachu fragile, préjugé qu’elle adore utiliser à son avantage. Elle apprécie particulièrement agir en duo avec Little.
Autre que sa petite taille, elle est caractérisée par un pelage un peu plus pâle, sans doute un genre d’albinisme, une variation de couleur assez commune. Elle fait partie de ces Pikachu au bout de la queue aussi noir que leurs oreilles. Sa fourrure est souvent très ébouriffée, constamment chargée en électricité, ce qui rend ses câlins à la fois doux et pimenté. Et ses joues… Eh bien, demandez à Mercury.
Alyx se souvient l’avoir rencontré pour la première fois le jour de sa chute. Tock n’était alors qu’une petite Pichu au pelage déjà tellement pâle qu’elle en semblait blanche et fantomatique. Alyx l’aurait suivi et perdu de vue avant de tomber. Quelques jours à peine après avoir repris connaissance, sans trop de surveillance de la part de parents bien trop occupés, la petite fille était retournée à la recherche de son point de chute sans succès. Ce qu’elle y trouva à la place était cette même Pichu, bien réelle, malgré les dires des
Adultes qui pensaient que le Pokémon était le fruit de son imagination, une simple excuse pour justifier son imprudence. Au lieu de la poursuivre comme la première fois, la jeune Alyx était simplement restée immobile. Après un moment qui avait semblé durer une éternité, Tock avait fait le premier pas, presque inquiète du manque de réaction de la petite fille. Une étincelle, et Alyx se rendit compte des heures passées.
Tock était devenue la Pikachu qui la fixait dans le temps.
Xerxes,
Le Canari de la Mine Fan de Goûthé
Sorcilence ♀ niv MAX
Miroir Magik- Mur Lumière [CT] - Protection [CT] - Rune Protect [CT] - Distorsion [CT] - Champ Psychique [CT] - Vampibaiser [CT] - Ball’Ombre [CT] - Vaste Pouvoir [MC] -
Xerxes est une Sorcilence au regard glacial. Sans pouvoir vraiment l’expliquer, elle a l’air de sortir tout droit d’un film d’horreur, malgré ses couleurs pastelles rassurantes. Elle fait probablement partie de ces Sorcilences qui donnent mauvaise réputation à leur espèce, si vous ne passez pas le
vibe check vous en êtes pour plusieurs heures de maux de crâne à vous vriller le cerveau. Elle a gardé sa sensibilité de Chapotus aux émotions fortes, et si elle n’agira pas au quart de tour envers les autres pour ne pas causer d’ennuis à sa dresseuse, si vous la voyez blêmir en présence d’Alyx… Non, il ne vaut mieux pas savoir. En combat, elle aura tendance à soutenir ses alliées, mais méfiez-vous, ça ne veut pas dire qu’elle ne saura pas mettre des gifles bien placées.
Physiquement, rien de très spécial, peut-être un peu plus de poids blancs sur le haut de sa robe de sorcière, et ses yeux inquiétants entourés de tâches roses un tantinet différentes.
La rencontre entre Xerxes et Alyx fut quelque peu… étrange. Plus pour la Sorcilence alors Chapotus que pour Alyx, qui flânait simplement dans la nature après l’école, comme à son habitude. Elle avait abandonné ses tentatives de retourner dans le cratère de Paldéa après s’être fait réprimander beaucoup trop de fois, en plus d’avoir eu un petit coup de mou après la mort de sa mère. Petit coup de mou, c’était peu dire, seulement personne ne savait ce qu’il se passait ni dans son cœur ni dans sa tête, et puisqu’elle ne gérait pas le deuil comme on l’attendait d’elle, tout le monde la traitait bizarrement, son père le premier. Xerxes perçut une jeune Alyx par son
absence alors qu’elle observait de jolies fleurs colorées, un Pichu sur la tête.
La Chapotus avait perçu le Pichu, perçu les Pokémons sauvage alentour comme à son habitude, mais l’enfant ? L’enfant semblait être une bulle de vide. Intriguée de ne pas sentir les émotions d’une gamine alors que les enfants si jeunes semblaient toujours si plein d’émotions fortes qui l'agaçaient au plus au point, elle s’était approchée. Elle sondait son esprit elle sondait ses émotions… et après de longues minutes où Alyx l’ignorait, habituée à être entourée de Pokémon sauvage sans y faire plus attention que nécessaire, la Chapotus compris. Ce n’était pas du
Vide ni l’
Absence de quelque chose mais tout son contraire. Il y avait
trop de chose. Chaotique. Désordonné. Mais aussi brisé. Manquant. À tel point que ce trop semblait être du vide. Xerxes était terrifiée et fascinée. L’évidence même était de la suivre.
Depuis, elle est là pour prévenir les catastrophes… pour le bien d’Alyx.
Mercury,
Empoisonneuse Endormeuse et Assistante-Peintre
Tag-Tag ♀ niv MAX
Toxitouche- Croc Fatal [Repro] - Danse Lame [CT] - Acrobatie [CT] - Désherbaffe [CT] - Tricherie [CT] - Choc Venin [CT] - Balayage [CT] - Coud’boue [CT] -
Mercury forme un sacré duo de petites pestes avec Tock. Comme tous les Tag-Tag, elle adore peindre son motif préféré partout, mais surtout, elle adore faire des farces aux autres en leur peignant le visage ou le corps. Après de long débat, Alyx et elle ont convaincu le reste de l’équipe de se laisser faire quelques
peinture de guerre de temps en temps, pour rendre les contrats de leur dresseuse plus… palpitant. Lorsqu’elle se bat, elle n’hésitera pas à laisser tout son poison consumer l’adversaire, et si ses opposants sont plus grands qu’elle, elle s’y donne à coeur joie pour retourner leur force et leur taille contre eux.
À peine plus petite qu’un Tag-Tag moyen, Mercury a tendance à changer son propre pelage avec son encre, notamment son contour des yeux. L’une de ses oreilles est abîmée, lot inévitable de tout combattant.
À défaut d’être surveillée par des adultes, puisque Paldéa était un tel paradis où rien de grave ne pouvait arriver, Alyx était surveillée par ses nouvelles amies. Même lorsqu’elle s’installait en pleine nature pour faire ses devoirs, les deux Pokémons gardaient un œil sur elle. La première, pour la protéger des autres, et la seconde, pour protéger Alyx d'elle-même. Il arrivait souvent à la petite fille de commencer à… divaguer, pendant ses devoirs. Oh ce n’était pas qu’elle n’y arrivait pas, bien au contraire. Non, de vagues bribes de ce qui semblaient être des souvenirs lui revenaient et elle se mettait à griffonner, griffonner, griffonner, encore et encore, avec une telle obsession qu’elle cassa plus d’un crayon. Les mêmes symboles en boucle, dans tous les sens, dans toutes imbrications possibles. Mélanger. Séparer. Assembler. Désassembler. Détruire. Reconstruire. Encore. Et encore. Et encore.
Pour Mercury, c’était quelque chose de naturel, une tradition de son espèce, alors quand elle vit cette petite humaine faire de même, elle n’avait pas pu s’empêcher de venir voir, et de montrer son propre dessin personnel sur le tronc de l’arbre sous lequel l’enfant était assise. Elle avait sorti la petite Alyx de sa boucle infernale, en montrant sa propre répétition de symbole. Alyx, elle, commença à voir ses “dessins” autrement. La Tag-Tag s’amusait, mais elle, elle en souffrait.
Pourquoi ne pas essayer de les transformer en un jeu également ?
Chessy, l’Ancre de la Réalité
Fouinard* ♀ niv MAX
Regard Vif- Tranche [Repro] - Blabla Dodo [CT] - Clonage [CT] - Griffe Ombre [CT] - Tunnel [CT] - Queue de Fer [CT] - Casse-Brique [CT] - Attraction [CT] -
Chester, de son nom complet, est une Fouinar au caractère posé. Elle aime le calme, et les bonnes siestes. Elle est du genre à se glisser partout avec agilité, frapper, disparaître, revenir, frapper, avant de vous abandonner pour laisser une de ses alliées vous finir pendant qu’elle se repose tranquillement dans sa Pokéball. Il ne faut pas se fier à son air renfrogné, elle à tendance à être plutôt douce… jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus. Elle déteste qu’on la réveille.
Fouinar chromatique plus en longueur que ses congénères, elle n’en reste pas moins extrêmement svelte sous toute cette fourrure qui n’est qu’illusion. Elle a constamment l’air de tout juste se réveiller.
Maïlys était loin d’être comme la douce et calme Paldéa où les seuls dangers se situaient sous sa large couronne de roche. Pourtant, la jeune Alyx y vadrouillait tout autant sur l’île en croissant, bien moins dangereuse alors, ayant pour seuls problèmes sa biodiversité étonnante et une organisation encore un pied dans l’ombre. Comme pour une bonne partie de ses compagnons, elle rencontra Chess… en rêvassant. Allongée dans la douce herbe des plaines, elle se demandait si le contact de la verdure sur sa peau était bien réel. De nombreux Pokémons gambadaient autour d’elle, tellement immobile que la plupart ne remarquait même pas sa présence. Y avait-il seulement une présence à remarquer ? Chessy, elle la remarqua. Attirée par des cheveux qui brillaient presque autant que son pelage chromatique, elle s’était approchée pour observer l’enfant perdue dans ses pensées, un regard vers le ciel qui ne semblait pas vraiment voir. La Fouinar en avait vu passer, des humains dans ces plaines, adultes comme enfants, mais jamais elle n’avait vu de telles cernes sur un si jeune fille et un visage qui traduisait l’épuisement. Instinctivement, le Pokémon l’avait entourée de la même façon que son espèce blottissait leur petits dans leur fourrure.
Pour la première fois depuis sa chute dans le cratère, Alyx avait bien dormi.
Little, Danseuse Étoile Véloce
Raichu d’Alola ♀ niv MAX
Surf Caudal- Champ Électrifié [CT] - Force Ajoutée [CT] - Danse Pluie [CT] - Surf [CT] - Noeud Herbe [CT] - Lévikinésie [MC] - Monte Tension [MC] - Reflet magik [MC] -
Little a beau être une combattante aguerrie avec plus d’un tour dans son sac, elle n’en reste pas une souris craintive. Elle a appris à faire preuve de courage, mais reste une petite peureuse. Si Chessy a un tempérament très calme, Little a un tempérament plus zen encore. Véritable esprit posé et d’une détente à toute épreuve - tant qu’on ne lui fait pas une frayeur. Depuis qu’elle a introduit à toute son équipe le flânage en lévitation, cette activité est devenue un instant de repos et de paix régulier pour chacune d’entre elle, Alyx comprise. Malgré le fait que Tock rende la majorité de ses attaques électriques inutiles, Little apprécie combattre à ses côtés et fait de son mieux pour la protéger autant des adversaires que de la propre témérité de la Pikachu.
Contrairement à ce que son nom semble faire penser, Little n’est pas petite, elle est même un peu plus grande que la moyenne. Elle a la fourrure un peu plus fournie que ses pairs, et une touffe de fourrure blanche sur la tête assorti à son poitraille dont les ondulations rappelleraient presque les vagues sur laquelle elle surf. L’extrémité de sa queue en forme d’éclair est un peu plus longue, parfaite pour accueillir d'éventuels passagers ni trop grands ni trop lourds.
La vie sur l’île était encore bien calme, ou presque, un énergumène au nom ridiculement long avait annoncé la capture d’un soit disant
Pokémon des légendes, et sa clique de super méchants tout droit sortie d’une bande dessinée faisait… quelque chose, Alyx n’en avait pas grand chose à faire. Toujours aussi baladeuse, désobéissant à un père qui prétendait protéger alors qu’il était le problème, elle était partie vers les plages après une énième dispute et l'entraînement de trop. Elle avait en tête un autre genre d'entraînement pour ses amies et elle, quelque chose qui lui causait généralement bien moins d’hématomes. Les pieds nus dans le sable pour se sentir aussi réelle que possible, elle et ses compagnons s'adonnaient à ce qui pouvait, de loin, sembler être des combats Pokémons.
Non loin de là lévitait paisiblement une Little en pleine sieste. Elle fut réveillée non pas par le doux bruit des vagues, ni la chaleur familière du soleil, mais par des bruits de capacités diverses et variés ainsi que des rires et cris d’amusement. Après un bon sursaut qui lui valut de finir dos dans le sable, la Raichu prit son courage à deux pattes pour aller voir quel genre de gamins étaient en train de se battre. Au lieu de tomber sur un combat, elle tomba sur… une danse. La jeune humaine ne jouait pas seulement les cheffes d’orchestres, elle agissait de concert avec ses Pokémons, se mouvant au milieu des attaques autant qu’eux. Un jeu dangereux pleinement maîtrisé. En sa qualité de surfeuse naturelle qui appréciait les belles performances, Little rejoignit le groupe pour maladroitement les imiter.
Little avait commencé à apposer sa patte en combats avec grâce et vitesse, une autre toile sur laquelle Alyx adorait représenter rêves… et cauchemars.
Silence, La Fleur Peinte
Floréclat ♀ niv MAX
Dépôt Toxique- Picots [CT] - Telluriforce [CT] - Éclat Magique [CT] - Luminocanon [CT] - Eco Sphère [CT] Onde Folie [CT] - Zénith [CT] - Lance Soleil [CT] -
Silence est une Floréclat… Aussi étrange que le peuvent être les Floréclats. On ne sait pas trop ce qui se passe derrière ces yeux lumineux qui semblent être capables de regarder à travers votre corps jusqu’à y trouver votre âme. Elle apprécie toujours autant s’accrocher aux parois rocheuses et se nourrir des nutriments de différents minéraux, mais sa friandise préférée reste les fragments de cristaux provenant du Cratère qu’Alyx lui donne de temps en temps, lorsqu’ils ont été trop abîmés au point d’être inutilisables. Il vaut mieux faire attention où vous mettez les pieds lorsque vous la combattez.
Ses pétales cristallins sont ébréchés par endroit et ne semblent jamais guérir. Malformation de naissance ou cicatrices de blessures passées, personne n’en connaît l’origine. Mais son signe le plus distinctif, c’est la base de ses pétales, teintée d’une couleur pourpre qui a pour origine… une mauvaise blague de Mercury. En voulant dessiner ses fameuses peintures de guerre, la Tag-Tag avait utilisé son encre empoisonnée en sachant que Silence ne craignait rien. Un drôle d’effet secondaire en a été la conséquence : l’étrange constitution de la Floréclat avait simplement absorbé le poison pigmenté. Après une dispute des plus ridicules qu’Alyx dû régler, Mercury promit de ne plus jamais utiliser son poison coloré et seulement sa version saine pour faire de Silence la plus jolie des fleurs. Occasionnellement, elle apprécie avoir chaque pétales de couleurs différentes.
Alyx rencontra Silence durant son bref retour à Paldéa, après des recherches infructueuses des jours durant qui n’apportèrent ni réponses ni souvenirs. Les efforts de ses Pokémon pour la faire réagir restaient vains, elle restait prostrée au plus profond du Cratère dans l’eau glacée. Glacée ? Pas vraiment. Zone 0nirique où rien n’avait de sens où tout avait du sens, l’eau qui y reposait tout au fond semblait être à une température ni trop chaude, ni trop froide, juste parfaite. Qu’elle soit aussi glacée qu’au plus haut d’une montagne ou aussi chaude qu’au bord d’une plage en été, Alyx ne la sentait plus dans tous les cas. Elle ne sentait plus grand chose. ██████ seule sait combien de temps s’était écoulé. Des minutes ? Des heures ? Des jours ? Elle aurait pu faire partie du décor.
Silence dégourdissait son corps cristallin en flottant joyeusement dans l’immense caverne. Quelque chose avait changé cependant, elle ne se souvenait de la présence de cet être vivant allongée là. Les Pokémon du Cratère n’étaient pas aussi familier avec les êtres humains que leur congénères de l’Extérieur, mais ils en avaient déjà vu passé des années durant. Scientifiques, combattants, et parfois même de drôles d’enfants. Cette enfant-là, elle avait l’impression de l’avoir déjà vu. Une enfant ? Non, ce n’était pas une enfant, pourtant l’esprit de la Floréclat fut envahi par une brève image d’un souvenir lointain. Drôle de familiarité que ses yeux mystérieux percevaient dans ces iris glacés presque sans vie. Vision d’horreur qu’aurait pu être une si grande fleur empoisonnée trônant juste au-dessus de votre visage avec son regard luisant et ses pétales déployés non par pour menacer mais pour se montrer, Alyx n’en avait que faire. Sa conscience commençait à peine à refaire surface, face à cette inconnue connue. Une terrible démangeaison au bord de sa mémoire. Abandonner ? Jamais.
Curieuse d’explorer l’Extérieur, quoi de plus logique que suivre cette familière fille à l’esprit plus fragmenté que sa propre carapace ?
Autre
- Malgré son aversion pour l’alcool, elle apprécie passer du temps au Lux, surtout quand Walter n’est pas là
- Elle participe régulièrement aux combats underground de Sanctuary pour le plaisir et pour garder la forme
- Ses toiles préférées sont les bâtiments de l’Imaginarium, ou elle y ajoute toujours un peu plus de néon avec des tags phosphorescents qui révèlent leur véritable beauté la nuit
- Les murs intérieur de la base Abyss ne sont pas épargnés par ses peintures
- Un autre mur n’est pas à l’abri des dégâts
- Elle connaît le nom de ██████
- Ayant habité quelques années à Paldéa à un âge très jeune, elle a conservé un léger accent. Elle sait le masquer au besoin.
- Son identité d’assassin n’est connue que par une poignée de personne à Abyss, soit la/les personnes qui l’ont engagée contractuellement !
- Il lui arrive d’enseigner des bases de corps à corps aux recrues
- Ses armes de prédilections sont les armes tranchantes (et bien entendu, ses Pokémons) mais par besoin de polyvalence et d’adaptation elle sait se servir de plusieurs types d'armes à feu, même si ça lui vaut des grimaces, des râleries et peut être même un peu de dégoût
- Elle joue souvent avec un couteau papillon machinalement comme quelqu’un utiliserait une balle de stresse ou un handspinner
- Son jeu vidéo préféré est un jeu d’équipe de tir à la troisième personne où des Sépiatops et des Poulpafs cartoonesques capables de prendre forme humaine se tirent de l’encre colorée néon à la gueule. Son arme favorite est bien évidemment l’Eclatana