Hola Que Tal

Un coup de théâtre se produit.

De l’autre côté de la fontaine attendait un homme plus âgé, mais dégageant une prestance, un charisme sans limites. Don Lyndio l’avait-il vu venir ? Le vieil homme l’attendait, bras croisés. Il avait des comptes à régler avec son ennemi de toujours. La défaite de la moustache colorée conclurait ce qui serait le plus grand roman de son illustre carrière. L’homme apprendrait que même les milieux les plus hostiles, même la fin d’un monde, d’une société, ne sauraient arrêter le vieux personnage et la gloire de ses récits.

Le soleil couchant sur les ruines semblait adoucir une atmosphère pesante. Le ciel dégagé de tout nuage était teinté de nuances orangées. Pas un bruit, si ce n’est les pas de Don Lyndio et du vent bruissant. La fontaine semblait se découper sur le soleil couchant. Mais si on avançait un peu, c’était la silhouette du vieil homme qui se dessinait.

Le regard fixe vers l’hombre, des mots furent prononcés.

« Je déteste les gens. Ils me rendent malades. »

Prenant une Pokéball en main, il activa le mécanisme, libérant dans un flash bleuté une mite, dégageant de ses ailes majestueuses une poudre pailletée, cristalline, qui semblait refroidir l’air. Elles étaient telles des voiles, se courbant gracieusement de haut en bas, puis de bas en haut.

Spoiler:

Pierre Beldeneige et son Beldeneige étaient prêts à régler leurs comptes avec Don Lyndio de la Vega.

HRP:

A la réponse de l’hombre, Pierre fit un geste de la main, comme s’il jetait quelque chose derrière lui, répondant en ronchonnant à son ennemi.

« Balec’. »

Trainant dans un premier temps sa vieille carcasse plus en arrière afin de laisser de l’espace au conflit entre les deux Pokémons, Pierre finit par se tenir droit comme un piquet, les yeux dirigé vers le champ de bataille. Il ne se cachait pas derrière quelconque ruine. Sa présence charismatique dominerait le terrain. Ses premiers ordres tonnèrent alors.

« Garde tes distances. Envoie une nuée l’harceler. »

Un Harcèlement. Une nuée de petits insectes, sous les ordres du Beldeneige les commandants avec des ultrasons, se mit à se mouvoir pour attaquer le Ludicolo. Des petites choses grouillantes qui s’infiltreraient dans les poils du Pokémon mexicain et qui rongeraient les végétaux parsemés sur son corps. Dans le même temps, la mite gelée voleta un peu en arrière, se soulevant légèrement afin de garder son adversaire à distance.

Si tout se passait bien, il comptait profiter des insectes qui gêneraient le Ludicolo pour prendre l’avantage dans ses assauts. Avec le champ de vision qu’il avait, il se préparait à toute éventualité. Ou presque. Pierre, lui, attendait la réaction de son adversaire, tout en étudiant l’environnement avec parcimonie. C’était important de pouvoir retranscrire ce décor dans ses illustres écrits. Et encore plus dans celui qui signerait son chef-d’œuvre, le point culminant de sa carrière.