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| [Terminé][S4] Un frère et une soeur [Solo] | |
| | Auteur | Message |
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Alice Raporow Petite fée
Messages : 65 Date d'inscription : 18/04/2020
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| Sujet: [Terminé][S4] Un frère et une soeur [Solo] Mar 28 Avr 2020 - 18:10 | | | Enfin, l'arène de l'Imaginarium. Ou plutôt, le complexe hôtelier et l'arène, les deux vont de paire. Alice est... Impressionnée par la taille des bâtiments. Construit au pied de la montagne, le centre pouvait se permettre de proposer des sources thermales, ainsi qu'un paysage à couper le souffle. Quant à l'arène... Un bâtiment sombre et froid, Alice a un frisson en le longeant. Un jour, il faudrait bien qu'elle pénètre dans l'arène pour y décrocher son badge. Mais pour l'heure, elle vient retrouver son frère. Une fois l'arène dans son dos, elle doit encore marcher le long d'une allée, décorée avec l’excentricité qui caractérise l'Imaginarium, de haies de plantes exotiques et de platanes. S'il est excentrique, le lieu se démarque quand même du reste de la ville. Il est plus terre à terre, bien plus en harmonie avec la nature, épousant parfaitement la pente naturelle de la montagne. Rien à voir avec le labyrinthe futuriste de la ville qui est pourtant à quelques kilomètres d'ici. Après quelques pas, la voilà arrivée à l'embranchement qui peut la conduire aux trois bâtiments. Celui de gauche et le central, l'hôtel et le SPA, ouverts au public. Celui de droite, le bâtiment administratif, était le domaine du staff, et n'ouvrait que son accueil aux visiteurs. C'est là que doit se rendre Alice. Car tout en haut de sa tour d'ivoire niche Oliver Raporow. Il y a plusieurs bureaux d'accueil au rez-de-chaussée, et la brune est chanceuse, puisque pas mal d'entre eux ne sont pas occupés par un visiteur. Alors, elle avance tranquillement jusqu'au plus proche. Ses sandales claquent sur le sol, si bien que l'employée a le temps de préparer son sourire et de relever la tête avant qu'elle n'arrive au bureau. Bonjour, Madame... Commence la petite fée. Bonjour, Madame. En quoi puis-je vous aider ? Je vous préviens tout de suite, si vous représentez une marque de fournisseurs, c'est bien ce bâtiment, mais il faudra aller au bureau au fond du couloir.Je ahem, merci mais je... ne viens pas pour ça. Je viens rencontrer le... le champion... s'il vous plait.L'autre se redresse, intriguée. Je suis désolée, Madame, mais pour les inscriptions à l'arène, il faut aller directement là-bas. De plus, Monsieur Raporow ne livre aucun match à cet horaire. Il faudra vous enregistrer pour une date ultérieure.Excusez-moi, je voulais dire... Que c'est bien monsieur Raporow que je viens voir, mais pas pour ça...Ah, donc c'est pour l'hôtel. Il ne reçoit directement que les responsables, les fournisseurs, les chargés de presse... Vous avez rendez-vous ?Hm, non.Puis-je vous demander quelle affaire vous avez à traiter avec lui, alors ?C'est très délicat, et très personnel...Cette fois, la femme fronce les sourcils. Qu'est-ce que tout cela peut bien vouloir dire ? La jeune brune lui paraît de plus en plus suspecte, malgré ses airs de sainte-nitouche mal à l'aise. Que faire ? Ça pouvait lui retomber dessus si elle dérangeant le boss pour rien. Mais si elle passait à côté de quelque chose, ça peut aussi lui retomber dessus. Autant appeler Astrid, et lui reléguer cette décision. Elle reprend son sourire. Je vous prie de bien vouloir patienter, Madame. Je vais contacter ma supérieure pour déterminer si je peux accéder à votre requête.Elle se saisit de son téléphone et compose le numéro d'une ligne interne. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Et voilà comment ces mesures permettront de réduire nos dépenses énergétiques. Si vous êtes d'accord, je les soumettrai à la réunion d'administration de demain.La femme qui tient ainsi un exposé, la baguette rétractable à la main, est la fidèle lieutenante de Oliver Raporow, Astrid. Forte de dix années d'expérience dans le commerce et le droit, elle aide le brun à gérer son affaire d'une main de maître. Avachi sur son fauteuil, derrière son bureau un verre d'alcool à la main, Oliver sourit. Bien joué, on présentera ça demain et il n'y aura qu'à dire que ces idées viennent de moi.La colorée sourit à son tour face à la plaisanterie. Mais c'est un sourire à moitié acerbe. Elle écraserait quiconque tenterait de voler le fruit de son travail, et elle est à l'aise pour plaisanter de ça avec son patron parce qu'elle sait pertinemment qu'il en a conscience. Mais si jamais, un jour... Bref. Ça reste une blague. La sonnerie du téléphone du bureau retentit. Au pas de course, Astrid se précipite vers le combiné. Pendant ce temps, le brun s'amuse à donner des bretzels à Sashi, le petit Morpeko. Ramené de Galar, Nocturne l'a confié à Astrid afin qu'elle le surveille et aussi un peu pour la surveiller elle... Mais chut. Astrid, qui est à l'appareil ? Une façon très spartiate de se présenter. Hm. Hm. Hm. Et alors ? Renvoyez la. Vous croyez que Monsieur Raporow a du temps à consacrer au premier venu qui se pointe sans rendez-vous ? Hé bien faites mieux votre travail. Elle ne décline pas son identité, elle n'a pas de rendez-vous, virez la. Merci. Et clac, le combiné raccroché sèchement. Et encore, là la trentenaire a dit "merci". Qui c'était ? Demande Oliver, à moitié intéressé. Si on écoutait Astrid, il faudrait virer chaque réceptionniste qui appelle en présentant le même problème. Une personne sans rendez-vous qui exige de voir le directeur de l'hôtel. Il faut dire que la femme à lunettes était fatiguée de répéter la même consigne en boucle. Pas de rendez-vous, pas de laisser-passer. Le champion lui, s'amusait de ce genre de situations. Une jeune fille qui demandait à vous voir, sans rendez-vous. Franchement, Oliver, quand allez-vous finir par entendre raison, et de m'écouter ? Virez ces incompétents ! C'est plus que du laxisme à ce niveau là. On a pas de temps à perdre, pour chaque petite princesse en robe qui s'amène et...Le champion relève la tête, intrigué par cette dernière phrase. Petit princesse en robe ? Impatiente, Astrid balaie l'air avec sa main. Une gamine en robe, avec un sac à main, et des porte-clefs fantaisistes dessus... Vous voyez ? Je ne devrais même pas pouvoir vous restituer autant de détails. Parce qu'ils auraient mieux fait de la renvoyer au lieu de venir me raconter tout ça. Ce personnel ne fait pas son travail...
Elle s'interrompt alors, constatant que le Champion s'est levé de sa chaise, les mains appuyées sur son bureau, un air félin et mauvais sur son visage. Qu'est-ce que Astrid a bien pu dire pour le mettre dans cet état ? Elle ne comprend pas. Les caméras du rez-de-chaussée. Maintenant.Astrid frisonne légèrement. Il a l'air pressé, mais pourquoi... Elle réfléchit à ce qu'elle a bien pu dire. Et alors... Le signalement de cette jeune fille pourrait correspondre à votre...Elle n'ose pas finir sa phrase, dans une crainte presque religieuse. Elle est habituée au monde du secret, et depuis peu à la guerre de l'information, aux micros dissimulés. Elle a peur, même dans une pièce censée être sécurisée. Les caméras.Le Champion répète son ordre pour lui offrir une planche de salut. Oui, pas la peine de perdre son temps avec des phrases énigmatiques. Les images de sécurité révéleront s'il s'agit bien de Alice Raporow. Quelques boutons, et l'écran de contrôle affiche les images des différentes caméras. En remontant à quelques instants, on peut effectivement voir une jeune fille brune à un des comptoirs de l'accueil. Pas possible... L'ancien commandant pousse un juron. Qu'est-ce qu'elle... Astrid, procédure d'urgence B de rapatriement. Mais la femme à lunettes avait déjà devancé l'ordre. Elle empoigne le téléphone et compose un nouveau numéro. Oui, bureau de Monsieur Raporow. Veuillez enclencher la procédure d'urgence B de rapatriement, sur jeune fille apparue au RDC à X h. Code de confirmation : Vaututrice, baie Pêcha, Jaune, Ball'Ombre. Oui... Oui... Merci beacuoup. C'est toujours pratique d'avoir ce genre de sécurités lorsqu'on dirige une arène en pleine guerre contre une organisation. Gros soupir. Qu'est-ce que son adorable petite sœur n'avait pas compris dans « surtout ne viens pas avec moi sur Maïlys » ? - Citation :
- Fin de la partie 1
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| | | Alice Raporow Petite fée
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| Sujet: Re: [Terminé][S4] Un frère et une soeur [Solo] Jeu 30 Avr 2020 - 15:29 | | | Madame, vous avez été sélectionnée pour un séjour gratuit dans notre SPA, veuillez bien me suivre pour finaliser la procédure, je vous prie.
Alice frissonne. Une femme brune aux cheveux coupés ras l'a rattrapée juste après que la petite fée ait quitté le bâtiment. Elle comptait réfléchir à un nouveau plan pour se faire repérer par son frère, mais il faut croire qu'elle a été doublé par l'efficacité de la sécurité d'Oliver. Cette nouvelle employée venait d'un des deux autres bâtiments, recouvrant un peu les traces. La petite fée jette un coup d’œil au sommet de la tour. Quelque part, là haut, son frère l'a repérée et il tente à présent de la faire venir jusqu'à lui.
Alors qu'elles entrèrent dans le bâtiment administratif, par une porte de derrière cette fois-ci, Alice est arrêtée dans une sorte de salle de check-out, comme les portillons de sécurité dans les aéroports. Là, un Tutankafer flotte dans les airs, braquant sur elle un regard rouge qui la fait frémir.
Simple mesure de sécurité. On sait déjà que vous n'êtes un Zoroark, puisque vous pouvez parler. Mais vous êtes peut être en réalité un Métamorph... Alors le talent Momie de Tutankafer va vérifier que vous n'employez pas le talent Imposteur.
Soit, s'il faut en passer par là pour dissiper les soupçons... Mais c'est bien à contre cœur. Le toucher du spectre est... glacé... Arceus en est témoin, si le "test" avait duré une seconde de plus, elle aurait pu défaillir. Est-ce que tous les spectres étaient ainsi ?
L'employée hoche la tête, satisfaite. Très bien, veuillez me suivre, s'il vous plait. Vous êtes attendue tout en haut mademoiselle R... Mademoiselle. Elle s'est retenue de justesse. Les murs ont des oreilles. Elles logent des couloirs et des bureaux, avant de finalement arriver à un ascenseur.
Et on monte, direction le dernier étage !
Le silence retombe, on n'entend plus que le grincement des portes, puis le bruit mécanique. A mesure que les chiffres défilent, augmentant à chaque nouveau pallier, le ventre d'Alice se serre de plus en plus. L'autre semble ressentir son malaise, et lui sourit.
C'est votre frère, il ne va pas vous manger ! Moi je m'entends super bien avec mon frère, l'autre jour on est allés ensemble à Mégapagopolis et...
La petite fée sourit timidement en écoutant une histoire d'après-midi de shopping passée dans les magasins de chaussures à Mégapagopolis. Après tout elle avait raison, Oliver n'allait pas la frapper. Peut être même qu'en franchissant les deux portes métallique et en entrant dans le bureau, elle trouverait son frère radieux de la revoir...
Mais son frère n'est pas radieux. Après être passé par un couloir où coulent des cascades artificielles, et un bureau de secrétaire, elle est finalement arrivée au bureau du directeur de l'hôtel, occupé par trois personnes. Une femme à lunettes qui se tient droit, les bras dans les dos comme une militaire ; un géant, roux et musclé, assis à même le bureau, le dos rond et avachi sur lui-même, qui la regarde comme un molosse regarde un petit Miaouss égaré ; et enfin Oliver, aîné de la fratrie Raporow et Champion de la ville, les mains croisées devant un visage dur et fermé.
...Est-ce qu'elle peut écouter à nouveau l'histoire paisible du shopping de Mégapagopolis ? C'est bien mieux que de faire face à ces trois là.
Voilà finalement notre grande gagnante ! Bien le bonjour, mademoiselle. Je vous en prie, rejoignez-nous. Le ton est à la fois faussement enjoué, chaleureux mais poisseux, mielleux mais empoisonné.
Prenant une petite inspiration discrète, Alice raffermi la prise sur la sangle de son sac à main. Au début, elle était tétanisée. Mais à présent, c'est un début de colère et d'injustice qui commence à naître en elle. Oui, elle a désobéit à son frère. Mais elle reste sa sœur, il n'a pas le droit de lui parler sur un tel ton ! S'il croit qu'il peut se tenir droit et la prendre de haut, et lui parler comme si elle était un de ses partenaires de commerce qu'il veut exploiter... Hé bien c'est lui qui va tomber de haut.
Échauffée, elle s'apprête à parler lorsque son frère s’effondre sur son bureau, les coudes sur le bois verni, les mains grattant l'arrière de son crâne.
Pourquoi tu as fait ça, Lili ? C'était assez compliqué comme çaaaa...
A présent, Alice est déconfite par la surprise. Son frère est passé de bizness man à Oliver Raporow, son grand frère adoré. Son grand frère qui l'appelle même par son petit diminutif. La femme à lunettes roule des yeux, pendant que le malabar ricane en voyant son patron s’aplatir ainsi. Alors un nouveau raisonnement germe dans l'esprit de la jeune brune. C'est à cause d'elle que son frère se retrouve ainsi embarrassé, et devant ses hommes. Elle parvient à se convaincre que c'est bien de sa faute, et en devient gênée.
Remarquant son malaise, la femmes à lunettes fait claquer ses talons pour aller jusqu'à Alice. Elle va la frapper ? En tout cas elle est impressionnante, Alice en frissonne. Mais contre toute attente, elle se permet de prendre la petite contre elle. Ah ? Elles se connaissent assez pour se permettre accolade... ?
Ma pauvre enfant... Et vous, je vous prierai d'y aller plus en douceur. C'est entièrement de votre faute si nous sommes dans cette situation. Aller retrouver votre famille, alors que vous étiez encore dans la Némésis ? Et ensuite retourner la voir alors qu'une guerre contre Abyss se prépare ? Si vous vouliez vraiment tenir votre famille hors de danger, vous vous seriez simplement assuré, en restant à distance, qu'elle était bien installée à Frimpaic, et qu'elle ne manquait de rien. Puis, vous auriez dû disparaître sans même rentrer en contact avec eux. Vous auriez été assuré que tout allait bien, que votre famille était là, et vous auriez pu les retrouver plus tard, quand tout serait plus calme. C'est vous qui avez poussé la chose, alors que votre situation n'était pas certaine. Et maintenant que la petite a eu l'audace de venir vous rejoindre, vous la rejetteriez ? Ce serait bien trop facile, et égoïste. Elle pointe un index accusateur vers le champion qui se fait encore plus petit, comme un gosse qu'on réprimande.
Heu... Ah... Alice se sent encore plus mal à l'aise maintenant qu'on parle ainsi d'elle, comme si elle n'était pas là. Et en plus cette femme traite son frère d'égoïste ? Il y avait de la justesse dans ses propos, certes mais... C'est un peu fort, non ? En tout cas, le grand rouquin rit à gorge déployée, en se moquant bien de la bienséance. Alice fronce les sourcils. Elle ne l'aime déjà pas celui-là. Elle se dégage de l'étreinte imposée.
Ça suffit, ce n'est de la faute de personne, et surtout pas de mon frère. J'ai décidé de venir ici, et personne ne m'y a poussé. Alors maintenant, vous allez arrêter de décider pour moi en tenant votre petit conseil, comme si j'étais un bibelot. Et toi, arrête de rire comme un Tiboudet. Elle finit en pointant Sett du doigt qui, sous la surprise, arrête de rire. Le femme semble stupéfaite, et à présent, c'est Oliver qui se moque de Sett.
Oui, tu as plus que raison, petite sœur, désolé. En parlant de ça... Alice, je te présente Sett, mon... homme de confiance pour l'arène, et Astrid, la sous directrice de l'hôtel. Si un tel rôle existe... Bref, ma fidèle lieutenante.
Alice fait une petite révérence avec sa robe.
Bonjour, Sett, Astrid, je suis Alice Raporow, ravie de vous rencontrer.
Astrid sourit, comme attendrie, pendant que l'autre roux grommelle un vague salut. Bien, elle se sent déjà plus à l'aise maintenant que les présentations sont faites, et surtout qu'elle peut s'exprimer plus librement. La personne qu'Alice soupçonnait le moins de prendre la parole parmi eux, Sett, se releva sur son perchoir.
Bon, je crois qu'on est tous d'accord pour dire que la Miss va rester... Autant trouver une solution pour savoir comment la faire rester.
Mais non, nous ne sommes pas tous d'accord ! S'indigne Oliver.
Astrid répond avec une surprise non dissimulée. Ça alors ! Il t'arrive donc de dire des choses sensées, de temps à autres. En effet, il semble que Alice ait fait son choix. Il nous faut l'aider au mieux pour qu'elle puisse rester avec son grand frère. Et qui ? Peut être qu'elle deviendra un atout précieux dans notre lutte contre Abyss.
Mais il est hors de question qu'elle se retrouve impliquée là-dedans ! Et si elle était blessée ? Alice, tu ne peux vraiment pas rester. Tu ne connais pas ces gens, Abyss, le Tapis... N'importe qui que j'aurais pu contrarier peut te prendre pour cible ! Le champion s'étrangle presque en disant ces derniers mots.
Mais Oliv', c'est une gamine. Si tu lui refuses quelque chose, elle va faire l'exact opposé, et ça va faire plus de vagues encore.
Qui est-ce que tu traites de gamine ?
La bombe explose.
STOP !
Les trois autres se taisent, penauds.
Alice, j'imagine que quoique je dise, tu ne changeras pas d'avis, et tu créerais plus d'histoires encore ?
La jeune brune hoche la tête. Tout à fait. Je sais dans quoi je m'engage, Oliver. Mais tu sais, si la princesse potiche est toujours enlevée, c'est justement parce qu'on ne la laisse pas être autre chose qu'une potiche. Si tu ne laisses pas ton point faible devenir indépendant, forcément qu'il sera visé.
J'en dis que c'est une logique de conte de fée, puérile, et que la vraie vie est un peu plus compliquée. Et non, tu ne sais pas dans quoi tu t'engages. Tu n'as jamais vu ni Abyss, ni l'ombre du Tapis. Et tu dis que tu veux être plus forte ? Ça ne veut rien dire, c'est une phrase passe partout. Donne moi un véritable objectif, si tu veux avoir l'espoir de me convaincre.
La petite fée regarde le sol. Hé bien... Depuis toute petite, j'ai une véritable affinité avec le type Fée. Je pourrai... devenir une grande dresseuse de type Fée. Elle relève la tête, et son visage s'illumine lorsqu'elle dit cela à voix haute. C'est la première fois que, même pour elle-même, elle fait cette déclaration.
Oliver semble prendre quelques instants pour considérer la chose. Finalement, il hoche la tête. Tu pourrais devenir une Top Dresseuse spécialisée en type Fée, oui. En te concentrant sur un seul type de Pokémon, tu progressais bien plus vite. Tu apprendrais à l'utiliser à son plein potentiel, en apprenant à passer outre ses contres. C'est un bon choix.
Il y a à nouveau un petit silence avant que le brun ne reprenne la parole.
Je vais être franc. Tu es venue jusqu'ici pour être avec moi ? C'est impossible. On ne nou verra jamais ensemble. Jamais. Même lorsque tu viendras défier mon arène, je me ferai porter pâle, et c'est Sett qui t'affrontera. On ne doit jamais nous voir ensemble, et surtout pas en public. Je ne peux pas t'apporter les moments de joie en famille que tu espérais. Du moins, pas tout de suite. Une fois que tu seras devenue suffisamment forte, là on en reparlera. Je pourrai annoncer publiquement que j'ai une petite sœur. Pour le contact, c'est pareil. Nous aurons une ligne sécurisée, mais tu ne devras t'en servir qu'une fois par semaine, ou en cas de dernier recours. Tu seras donc seule, et lâchée dans la nature. C'est bien ça que tu veux ?
Alice ressert encore plus la sangle de son sac, comme à son habitude lorsqu'elle est face à une situation qui demande une réponse courageuse.
Je vais devenir une grande dresseuse de type Fée. Une Top dresseuse, même. Et comme preuve de mon succès, je battrai les arènes de Maïlys, en finissant mon parcours à celle de l'Imaginarium. Et je battrai Sett! Jusqu'à là... Attends moi. Et ce jour là, tu me devras alors un pique-nique.
Oliver et Astrid ne peuvent s'empêcher de sourire, attendris par un discours aussi naïf que porteur d'espoir. Sett quant à lui, soulève un sourcil avec un "Attends, quoi ?", à l'évocation de leur futur combat.
L'affaire est entendue.
Je pense que je peux... Prendre une heure ou deux de pause pour un thé. Nous pourrions parler de tout et de rien. De Pokémon, ou de ce que tu veux, avant que je me remette au travail.
Alice passe sa main sur sa poitrine, ravie. Avec plaisir, Oliver ! Je voudrais que tu me parles de toi et de tes Pokémon.
Une assiette de thé et de gâteaux est posée sur la table, juste avant qu'Astrid ne sorte Sett de la salle, par la peau du cou.
Mais ! Je veux des gâteaux, moi !
La femme a lunette lâche un soupir sonore.
Veux-tu bien cesser de faire l'enfant ? Laisse les savourer leur moment à eux deux.
Puis, avec le visage plus fermé.
Arceus seul sait combien de temps ils devront attendre avant de pouvoir en avoir un autre. |
| | | Nocturne Oliver Raporow - Champion Ténèbres
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| Sujet: Re: [Terminé][S4] Un frère et une soeur [Solo] Jeu 4 Juin 2020 - 18:06 | | | - Alice Raporow a écrit:
- Madame, vous avez été sélectionnée pour un séjour gratuit dans notre SPA, veuillez bien me suivre pour finaliser la procédure, je vous prie.
Alice frissonne. Une femme brune aux cheveux coupés ras l'a rattrapée juste après que la petite fée ait quitté le bâtiment. Elle comptait réfléchir à un nouveau plan pour se faire repérer par son frère, mais il faut croire qu'elle a été doublé par l'efficacité de la sécurité d'Oliver. Cette nouvelle employée venait d'un des deux autres bâtiments, recouvrant un peu les traces. La petite fée jette un coup d’œil au sommet de la tour. Quelque part, là haut, son frère l'a repérée et il tente à présent de la faire venir jusqu'à lui.
Alors qu'elles entrèrent dans le bâtiment administratif, par une porte de derrière cette fois-ci, Alice est arrêtée dans une sorte de salle de check-out, comme les portillons de sécurité dans les aéroports. Là, un Tutankafer flotte dans les airs, braquant sur elle un regard rouge qui la fait frémir.
Simple mesure de sécurité. On sait déjà que vous n'êtes un Zoroark, puisque vous pouvez parler. Mais vous êtes peut être en réalité un Métamorph... Alors le talent Momie de Tutankafer va vérifier que vous n'employez pas le talent Imposteur.
Soit, s'il faut en passer par là pour dissiper les soupçons... Mais c'est bien à contre cœur. Le toucher du spectre est... glacé... Arceus en est témoin, si le "test" avait duré une seconde de plus, elle aurait pu défaillir. Est-ce que tous les spectres étaient ainsi ?
L'employée hoche la tête, satisfaite. Très bien, veuillez me suivre, s'il vous plait. Vous êtes attendue tout en haut mademoiselle R... Mademoiselle. Elle s'est retenue de justesse. Les murs ont des oreilles. Elles logent des couloirs et des bureaux, avant de finalement arriver à un ascenseur.
Et on monte, direction le dernier étage !
Le silence retombe, on n'entend plus que le grincement des portes, puis le bruit mécanique. A mesure que les chiffres défilent, augmentant à chaque nouveau pallier, le ventre d'Alice se serre de plus en plus. L'autre semble ressentir son malaise, et lui sourit.
C'est votre frère, il ne va pas vous manger ! Moi je m'entends super bien avec mon frère, l'autre jour on est allés ensemble à Mégapagopolis et...
La petite fée sourit timidement en écoutant une histoire d'après-midi de shopping passée dans les magasins de chaussures à Mégapagopolis. Après tout elle avait raison, Oliver n'allait pas la frapper. Peut être même qu'en franchissant les deux portes métallique et en entrant dans le bureau, elle trouverait son frère radieux de la revoir...
Mais son frère n'est pas radieux. Après être passé par un couloir où coulent des cascades artificielles, et un bureau de secrétaire, elle est finalement arrivée au bureau du directeur de l'hôtel, occupé par trois personnes. Une femme à lunettes qui se tient droit, les bras dans les dos comme une militaire ; un géant, roux et musclé, assis à même le bureau, le dos rond et avachi sur lui-même, qui la regarde comme un molosse regarde un petit Miaouss égaré ; et enfin Oliver, aîné de la fratrie Raporow et Champion de la ville, les mains croisées devant un visage dur et fermé.
...Est-ce qu'elle peut écouter à nouveau l'histoire paisible du shopping de Mégapagopolis ? C'est bien mieux que de faire face à ces trois là.
Voilà finalement notre grande gagnante ! Bien le bonjour, mademoiselle. Je vous en prie, rejoignez-nous. Le ton est à la fois faussement enjoué, chaleureux mais poisseux, mielleux mais empoisonné.
Prenant une petite inspiration discrète, Alice raffermi la prise sur la sangle de son sac à main. Au début, elle était tétanisée. Mais à présent, c'est un début de colère et d'injustice qui commence à naître en elle. Oui, elle a désobéit à son frère. Mais elle reste sa sœur, il n'a pas le droit de lui parler sur un tel ton ! S'il croit qu'il peut se tenir droit et la prendre de haut, et lui parler comme si elle était un de ses partenaires de commerce qu'il veut exploiter... Hé bien c'est lui qui va tomber de haut.
Échauffée, elle s'apprête à parler lorsque son frère s’effondre sur son bureau, les coudes sur le bois verni, les mains grattant l'arrière de son crâne.
Pourquoi tu as fait ça, Lili ? C'était assez compliqué comme çaaaa...
A présent, Alice est déconfite par la surprise. Son frère est passé de bizness man à Oliver Raporow, son grand frère adoré. Son grand frère qui l'appelle même par son petit diminutif. La femme à lunettes roule des yeux, pendant que le malabar ricane en voyant son patron s’aplatir ainsi. Alors un nouveau raisonnement germe dans l'esprit de la jeune brune. C'est à cause d'elle que son frère se retrouve ainsi embarrassé, et devant ses hommes. Elle parvient à se convaincre que c'est bien de sa faute, et en devient gênée.
Remarquant son malaise, la femmes à lunettes fait claquer ses talons pour aller jusqu'à Alice. Elle va la frapper ? En tout cas elle est impressionnante, Alice en frissonne. Mais contre toute attente, elle se permet de prendre la petite contre elle. Ah ? Elles se connaissent assez pour se permettre accolade... ?
Ma pauvre enfant... Et vous, je vous prierai d'y aller plus en douceur. C'est entièrement de votre faute si nous sommes dans cette situation. Aller retrouver votre famille, alors que vous étiez encore dans la Némésis ? Et ensuite retourner la voir alors qu'une guerre contre Abyss se prépare ? Si vous vouliez vraiment tenir votre famille hors de danger, vous vous seriez simplement assuré, en restant à distance, qu'elle était bien installée à Frimpaic, et qu'elle ne manquait de rien. Puis, vous auriez dû disparaître sans même rentrer en contact avec eux. Vous auriez été assuré que tout allait bien, que votre famille était là, et vous auriez pu les retrouver plus tard, quand tout serait plus calme. C'est vous qui avez poussé la chose, alors que votre situation n'était pas certaine. Et maintenant que la petite a eu l'audace de venir vous rejoindre, vous la rejetteriez ? Ce serait bien trop facile, et égoïste. Elle pointe un index accusateur vers le champion qui se fait encore plus petit, comme un gosse qu'on réprimande.
Heu... Ah... Alice se sent encore plus mal à l'aise maintenant qu'on parle ainsi d'elle, comme si elle n'était pas là. Et en plus cette femme traite son frère d'égoïste ? Il y avait de la justesse dans ses propos, certes mais... C'est un peu fort, non ? En tout cas, le grand rouquin rit à gorge déployée, en se moquant bien de la bienséance. Alice fronce les sourcils. Elle ne l'aime déjà pas celui-là. Elle se dégage de l'étreinte imposée.
Ça suffit, ce n'est de la faute de personne, et surtout pas de mon frère. J'ai décidé de venir ici, et personne ne m'y a poussé. Alors maintenant, vous allez arrêter de décider pour moi en tenant votre petit conseil, comme si j'étais un bibelot. Et toi, arrête de rire comme un Tiboudet. Elle finit en pointant Sett du doigt qui, sous la surprise, arrête de rire. Le femme semble stupéfaite, et à présent, c'est Oliver qui se moque de Sett.
Oui, tu as plus que raison, petite sœur, désolé. En parlant de ça... Alice, je te présente Sett, mon... homme de confiance pour l'arène, et Astrid, la sous directrice de l'hôtel. Si un tel rôle existe... Bref, ma fidèle lieutenante.
Alice fait une petite révérence avec sa robe.
Bonjour, Sett, Astrid, je suis Alice Raporow, ravie de vous rencontrer.
Astrid sourit, comme attendrie, pendant que l'autre roux grommelle un vague salut. Bien, elle se sent déjà plus à l'aise maintenant que les présentations sont faites, et surtout qu'elle peut s'exprimer plus librement. La personne qu'Alice soupçonnait le moins de prendre la parole parmi eux, Sett, se releva sur son perchoir.
Bon, je crois qu'on est tous d'accord pour dire que la Miss va rester... Autant trouver une solution pour savoir comment la faire rester.
Mais non, nous ne sommes pas tous d'accord ! S'indigne Oliver.
Astrid répond avec une surprise non dissimulée. Ça alors ! Il t'arrive donc de dire des choses sensées, de temps à autres. En effet, il semble que Alice ait fait son choix. Il nous faut l'aider au mieux pour qu'elle puisse rester avec son grand frère. Et qui ? Peut être qu'elle deviendra un atout précieux dans notre lutte contre Abyss.
Mais il est hors de question qu'elle se retrouve impliquée là-dedans ! Et si elle était blessée ? Alice, tu ne peux vraiment pas rester. Tu ne connais pas ces gens, Abyss, le Tapis... N'importe qui que j'aurais pu contrarier peut te prendre pour cible ! Le champion s'étrangle presque en disant ces derniers mots.
Mais Oliv', c'est une gamine. Si tu lui refuses quelque chose, elle va faire l'exact opposé, et ça va faire plus de vagues encore.
Qui est-ce que tu traites de gamine ?
La bombe explose.
STOP !
Les trois autres se taisent, penauds.
Alice, j'imagine que quoique je dise, tu ne changeras pas d'avis, et tu créerais plus d'histoires encore ?
La jeune brune hoche la tête. Tout à fait. Je sais dans quoi je m'engage, Oliver. Mais tu sais, si la princesse potiche est toujours enlevée, c'est justement parce qu'on ne la laisse pas être autre chose qu'une potiche. Si tu ne laisses pas ton point faible devenir indépendant, forcément qu'il sera visé.
J'en dis que c'est une logique de conte de fée, puérile, et que la vraie vie est un peu plus compliquée. Et non, tu ne sais pas dans quoi tu t'engages. Tu n'as jamais vu ni Abyss, ni l'ombre du Tapis. Et tu dis que tu veux être plus forte ? Ça ne veut rien dire, c'est une phrase passe partout. Donne moi un véritable objectif, si tu veux avoir l'espoir de me convaincre.
La petite fée regarde le sol. Hé bien... Depuis toute petite, j'ai une véritable affinité avec le type Fée. Je pourrai... devenir une grande dresseuse de type Fée. Elle relève la tête, et son visage s'illumine lorsqu'elle dit cela à voix haute. C'est la première fois que, même pour elle-même, elle fait cette déclaration.
Oliver semble prendre quelques instants pour considérer la chose. Finalement, il hoche la tête. Tu pourrais devenir une Top Dresseuse spécialisée en type Fée, oui. En te concentrant sur un seul type de Pokémon, tu progressais bien plus vite. Tu apprendrais à l'utiliser à son plein potentiel, en apprenant à passer outre ses contres. C'est un bon choix.
Il y a à nouveau un petit silence avant que le brun ne reprenne la parole.
Je vais être franc. Tu es venue jusqu'ici pour être avec moi ? C'est impossible. On ne nou verra jamais ensemble. Jamais. Même lorsque tu viendras défier mon arène, je me ferai porter pâle, et c'est Sett qui t'affrontera. On ne doit jamais nous voir ensemble, et surtout pas en public. Je ne peux pas t'apporter les moments de joie en famille que tu espérais. Du moins, pas tout de suite. Une fois que tu seras devenue suffisamment forte, là on en reparlera. Je pourrai annoncer publiquement que j'ai une petite sœur. Pour le contact, c'est pareil. Nous aurons une ligne sécurisée, mais tu ne devras t'en servir qu'une fois par semaine, ou en cas de dernier recours. Tu seras donc seule, et lâchée dans la nature. C'est bien ça que tu veux ?
Alice ressert encore plus la sangle de son sac, comme à son habitude lorsqu'elle est face à une situation qui demande une réponse courageuse.
Je vais devenir une grande dresseuse de type Fée. Une Top dresseuse, même. Et comme preuve de mon succès, je battrai les arènes de Maïlys, en finissant mon parcours à celle de l'Imaginarium. Et je battrai Sett! Jusqu'à là... Attends moi. Et ce jour là, tu me devras alors un pique-nique.
Oliver et Astrid ne peuvent s'empêcher de sourire, attendris par un discours aussi naïf que porteur d'espoir. Sett quant à lui, soulève un sourcil avec un "Attends, quoi ?", à l'évocation de leur futur combat.
L'affaire est entendue.
Je pense que je peux... Prendre une heure ou deux de pause pour un thé. Nous pourrions parler de tout et de rien. De Pokémon, ou de ce que tu veux, avant que je me remette au travail.
Alice passe sa main sur sa poitrine, ravie. Avec plaisir, Oliver ! Je voudrais que tu me parles de toi et de tes Pokémon.
Une assiette de thé et de gâteaux est posée sur la table, juste avant qu'Astrid ne sorte Sett de la salle, par la peau du cou.
Mais ! Je veux des gâteaux, moi !
La femme à lunettes lâche un soupir sonore.
Veux-tu bien cesser de faire l'enfant ? Laisse les savourer leur moment à eux deux.
Puis, avec le visage plus fermé.
Arceus seul sait combien de temps ils devront attendre avant de pouvoir en avoir un autre. _________________Oliver écrit en [color=#666633]
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