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| [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit | |
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Pitch Megu Invité
| Sujet: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Mer 26 Aoû 2020 - 19:33 | | | - Avatar:
Debout jeune Maître, il est l'heure de vous lever.Les rideaux électriques se relèvent, sans un bruit, laissant entrer la lumière du soleil dans l'appartement. Il s'agit d'un achat récent de la famille Megu, au sommet d'un building. Bien trop grand pour les besoins d'une seule personne, vivant sans partenaire ni enfant, c'est pourtant ça qu'ils ont acheté pour le dernier héritier de la lignée, dans son envie d'indépendance. Pitch se lève de son lit sans grande cérémonie. Il dort avec un caleçon et un t-shirt qu'il peut enlever lors des nuits de grandes chaleurs, et il sort toujours de la douche pendant que les appareils de la cuisine se réchauffent, prêts pour faire le petit déjeuner après sa douche de dix minutes. Une routine pour le jeune homme qui vit seul. Enfin, aurait dû vivre seul. A quelques endroits de l'appartement, accrochés au mur, des écrans numériques projettent l'image d'Albernick, le majordome de la famille, pourtant resté à Galar. C'est grotesque. Je peux parfaitement vivre seul et me débrouiller sans qu'Albernick me regarde à longueur de journée.C'est en ces termes que Pitch s'était adressé à son père, révélant un certain malaise qu'il éprouvait à l'idée que le vieil homme puisse connaître ses faits et gestes, à une si grande distance. Mais le patriarche s'était montré intransigeant. Pitch n'avait encore jamais quitté le nid, contrairement à tous ses frères. C'était soit la surveillance à distance, soit Pitch se débrouillait seul pour vivre ses fantaisies d'indépendance. Le sale gosse avait grimacé à l'époque, mais il avait fini par acquiescer. Aujourd'hui, comme chaque matin, c'est devant les tableaux numériques qu'il grimace. Il n'a rien contre Albernick, vraiment, mais cette situation est quelque peu... Pénible. Une fois douché, le jeune homme peut s'installer pour un bol de céréales. Pas qu'il soit particulièrement fan, mais c'est rapide à préparer. Qu'avez-vous prévu pour aujourd'hui, jeune Maître ? Et n'oublier pas de laver votre bol.Pitch se retint de grommeler quelque chose, à propos de proposer au vieil homme d'aller se laver quelque chose d'autre. Je compte sortir en ville, aujourd'hui. J'ai pris le temps qu'il me fallait pour m'habituer à cette ville, il est temps maintenant de commencer à établir mon empire.Du coup de l'oeil, le brun surveille la réaction d'Albernick. Sûrement que, comme tous les domestiques, il se gosse en entendant Pitch parler de ce fameux empire qu'il veut bâtir, afin de prouver au monde entier qu'il est meilleur que ses frères. Mais rien sur le visage du domestique laisse deviner la moindre pensée. Il incline la tête et reste de marbre. Je me réjouis que vous ne passiez pas vos journée enfermé. Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches. Est-ce un sourire sur le coin de ses lèvres ? Un sourire... fier ? Non, impossible. Le jeune brun refuse de croire qu'Albernick ou qui que ce soit au domaine Megu soutienne ses actions. Boudeur, il prend une gorgée de jus de baie d'oran, tournant la tête pour ne pas montrer sa gène. Toutefois monsieur, je vous recommanderai de sortir escorté. La famille Megu est certes méconnue sur les rivages de Maïlys, mais qui sait ce qui pourrait vous arriver si on venait à apprendre votre véritable identité ?Pitch balaie l'air d'un geste de la main, pour couper court à tout discourt sur l'importance de sa sécurité. Je sais, vous me l'avez suffisamment répété. Mais je me charge de trouver moi-même un garde de corps, hors de question que la Maison engage quelqu'un pour m'espionner en douce.Albernick sourit une dernière fois avant de s'incliner, puis l'image disparait, tout simplement. Reposant sa joue sur le dos de sa main, Pitch regarde par la fenêtre. Ah, quel beau temps. Quel dommage de ruiner cette journée, à la passer à trouver un pot de colle obéissant. Pour sortir, il opte pour quelque chose de sobre et neutre. Des vêtements qui, sont certes de marque, mais ne crient pas non plus qu'ils proviennent d'un magasin de Kalos hors de prix. La seule touche d'extravagance qu'il s'autorise sont ses lunettes de soleil, avec des verres multicolores. C'est plutôt efficace, pas grand monde ne se retourne quand il passe dans la rue. Une petite partie de lui le regrette, tout de même. Tous ces gens devraient se retourner et l'admirer. Bien, où trouver un garde du corps, à présent ? Étant un enfant de riche et privilégié ne sachant rien faire de ses dix doigts -sauf quand ça l'arrange, Pitch se tourne vers la seule aide qu'il possède. Internet, sur son motisma-phone. Il y a, parait-il, une agence en ville. Vraiment ? Il existe des agences pour ce métier ? Fascinant. Le seul souci, par contre, c'est qu'elle est assez loin d'ici. Pitch soupire en rangeant son portable. Plus vite il serait parti, plus vite il serait arrivé. La marche à pied lui permet au moins de profiter des rues pittoresques de la ville. Il passe alors par un grand boulevard, réunissant des petits commerces, des cafés. C'est plutôt bondé, on pourrait presque croire qu'on peut s'y aventurer sans être importuné. Et pourtant, le jeune homme fut déçu lorsqu'il fut abordé. Cette fois, c'est une sorte de pauvre loubard. A peu près de l'âge de Pitch, habillé avec une tenue de sport, à peine assortie. Pitch fronce les sourcils à son approche, agacé par ce genre de colporteurs. Hey, salut, excuse moi... T'es libre ? Il semble nerveux, vu sa façon de se gratter compulsivement. Libre ? Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je n'ai pas de temps à perdre avec vous. Laissez moi passer.L'autre ne fait pas de grand geste, comme au cinéma, pour tenter de bloquer le passage à Pitch, ou de s'accrocher à son bras jusqu'à le casser, mais il essaie de continuer. Attends, attends... Ok j'ai compris, c'est ma faute... J'aurais pu attendre que tu passes dans un coin moins fréquenté pour te demander mais.. On peut aller faire ça ailleurs.Agacé, Pitch relève ses lunettes, dévoilant un regard orageux sur l'importun. Faire quoi ? Je n'ai rien à faire avec un type comme toi. L'autre a l'air vraiment embêté, comme lorsqu'on essaie de faire comprendre un truc simple à un imbécile. Bah tu heu... Tu sais bien... T'es un gigolo, non ? Vue ta dégaine.La mâchoire de Pitch manque de rencontrer le sol. Quoi ? Ce type pense vraiment qu'il fait le trottoir ? A causes de ses habits ? MAIS C'EST DE LA HAUTE COUTURE, ÇA VIENT DE KALOS ! Rouge de honte et de colère, Pitch menace de partir. L'autre amorce un petit mouvement pour le retenir. Bah alors ? C'est oui ?Il faut que quelqu'un intervienne, mais pas pour Pitch. Pour ce pauvre idiot qui est sur le point de se prendre un Pyrobut, dont Pitch est en train de récupérer la Poké Ball, accroché à sa ceinture. |
| | | Elliot Sauveur Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Jeu 27 Aoû 2020 - 0:31 | | | - Avatar:
6h40 du matin. Réveil classique. Extinction de l'alarme. Passage de sa main gauche sur le visage, comme s'il se débarbouillait mentalement. Éjection de la couette d'un franc revers, Elliot passe ses jambes sur le côté de son lit King size qu'il occupait seul cette nuit. Il recouvre, par ailleurs, K-9, le Caninos, qui dormait sur le coin. Ce dernier s'éveille sous l'action, enseveli sous la nouvelle masse. Le jeune adulte est déjà debout, et se dirige vers la salle de bain attenante à la chambre, frôlant B2, le Minisange, sur le passage, qui manqua de chuter de son perchoir, se reprenant au dernier moment. L'eau tombe dans un grand épanchement de clapotis, cette fois, c'est GMZ3 qui s'éveille, le Psystigri se trouve dans une position improbable pour dormir au creux de son couffin. Enfin, la jeune équipe semblait sortir de leurs torpeurs lentement tandis que leurs dresseurs en avait finis avec ses ablutions, nus comme le premier né, une simple serviette autour du cou, le corps encore humide. Il se rendit dans la cuisine américaine, accolée au salon, l'ensemble de ses deux pièces étaient relié par une baie vitrée qui allait d'un côté à l'autre, donnant une vue imprenable tant par la largeur que par ce sur quoi ça donnait. Un parc communautaire, entouré par d'autres immeubles d'habitation. Techniquement, il n'avait aucun vis à vis, mais la largeur de ses, ou plutôt sa fenêtre, pouvait largement offrir une vision de ce qu'il se passait dans l'appartement. Notamment le fait qu'il puisse se balader nu. Enfin, au dernier étage de sa résidence, il n'avait rien à cacher, car il s'en fichait. Que les amateurs de voyeurisme se rincent l’œil, il saurait assez vite les trouver si jamais cela viendrait à l'ennuyer. Pour le moment, qu'ils apprécient le spectacle, et les futures représentations à venir de sa vie trépidante, ou de ses nuits plus mouvementées. Pourquoi ne pas refaire une scène du Titanic après tout ? Et mettre mal à l'aise une de ses proies ? Cela serait amusant. Pour l'instant, ce n'était que le début de la journée, il n'avait personne dans ses draps, et tout ce dont il avait besoin après cette douche glaciale, c'était d'un café double. Il profita d'un instant de soleil, debout devant sa fenêtre, mug à la main, avant d'en finir avec sa boisson bien trop chaude. Pendant ce temps, son équipe de Pokémon grignotait un petit déjeuner des plus bienvenu, servi par l'hôte de la maison. Il ne lui fallut que peu de temps pour s'habiller, pantalon slim de bureau sombre, ceinture en cuir, chemise blanche cintré, cravate rouge et serré, un coup de main dans sa tignasse mal arrangée avant de filer, attrapant une veste noire à bandes rouges. Il ne manquerait qu'un borsalino et un cigare pour finir la panoplie du parfait gangster, ou mafieux. Mais ce n'était pas son genre. Il pouvait lui arriver de fumer de temps en temps, pour certaines occasions, mais c'était rare, et il n'appréciait pas spécialement les chapeaux. Enfin, il sortit et se rendit à pied à son bureau, suivit par la marmaille qui l'accompagnait. Ou plutôt son agence, personnelle, de protection civile et de service exécutif. De jolis mots pour dire qu'il était un mercenaire, et que ses contrats, selon la demande, pouvait vite voler en termes de prix. A peine avait-il ouvert son cabinet que quelques clients étaient déjà venus lui demander un service, payant évidement. Oh ! Trop rien d'illégal, certains c'étaient trompé et l'avaient pris pour un détective privé. En soit, il ne lui était pas impossible d'assumer ce rôle, mais ce n'était pas là son but principal de carrière. D'autre, au contraire, avaient tapé à la bonne porte. On lui avait demandé des coups de pression sur certaines personnes, pour qu'elles fassent, ou non, certaines actions, qu'elles paient une somme qu'elles doivent, etc. Bref, il pouvait agir comme un intermédiaire plus "rapide" que des huissiers, et pour un prix quasi équivalent si la "proie" est quelqu'un de respectable. Il avait eu une demande de protection pour une soirée dans deux semaines. Faire le vigile de sécurité à l'entrée ne l'intéresse guère, mais au moins, ça payait. Il avait aussi le dossier d'un client qui souhaitait convoyer certains fonds, et objets. Il fixerait son prix lorsque son client sera prêt à lui révéler la nature des objets et la somme à transiter. En soit, il n'aurait jamais posé de question si cette personne avait, dès le départ, posé argent sur table, et une somme qui demande le silence. Au lieu de ça, il s'est montré hésitant, a voulu marchander les honoraires au rabais et lui à presque demander de faire ça lui-même. D'assurer la sécurité ET le voyage. Mauvaise idée, déjà, car il n'était pas pilote, même s'il sait très bien se débrouiller en voiture, il n'a pas les compétences d'une personne dédié. Et deuxièmement, parce qu'il ne peut assumer le transport complet ET la sécurité en même temps. Cela entraîne forcément des questions indésirables, et on découvre, finalement, que ce n'est pas très légal, du coup il y a prise de risques, donc, plus d'argent demandés. Etc. Enfin, pour aujourd'hui, tout ce qu'il avait à faire était de se ramener à son bureau. Il passa à côté d'un jeune homme et d'un type étrange, sans spécialement leurs donner d'attention. Trois secondes après, le type s'envola devant lui et s'écrasa un peu plus loin, le tout suivis de quelques flammes. Elliot haussa à peine les épaules, ce n'était pas son problème. Il n'était pas un défenseur de la veuve et de l'orphelin, et laisser un type se faire tabasser lui faisait ni chaud ni froid. Son bureau était juste à côté de cet incident, du moment que les lieux étaient en ordre, qu'aucune vitre n'était cassée par cet évènement, il n'avait rien à redire. Loin d'être flics, il n'est pas le premier à faire la morale, sauf si quelqu'un se met à le payer pour ça. |
| | | Pitch Megu Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Jeu 27 Aoû 2020 - 2:12 | | | - Avatar:
Il y a d'abord un grand flash rouge, puis la lumière prend la forme d'un lapin bipède. Arthur, tout feu tout flamme, les bras fièrement croisés sur sa poitrine. Il baisse d'abord les yeux, mais pas la tête, pour continuer d'exprimer sa dominance, vers le vermisseau qui a été projeté au sol par son entrée fulgurante. Après avoir jaugé que le minable ne vaudrait même pas une correction digne de ce nom, Arthur tourne la tête vers son dresseur pour savoir ce qu'il convient de faire de l'homme. Pitch écume de rage. Dire que cet homme n'a vu en lui qu'un vulgaire... objet, qu'il pouvait utiliser pour assouvir une envie bestiale et dégradante, et contre de l'argent. Et le pire de tout ça, c'est que s'il avait fait usage de la force, ce n'est pas Pitch avec son gabarit qui aurait pu lui dire non. Sans être ni trop gras, ni trop maigre, le jeune brun n'avait pas un seul muscle développé. Et se rendre compte de cette impuissance était ce qui le mettait le plus en rogne. Non mais, tu t'es regardé ? T'as cru que j'étais une tapin ? Et quand bien même, tu as cru qu'un type comme toi pouvait se payer quelqu'un comme moi ? L'autre ne répond pas, abasourdi. Probablement qu'il n'est pas dresseur, et qu'il n'a aucun Pokémon pour se défendre. Arthur, enflamme moi ce minable. Il accentue son ordre avec un geste de la main, comme s'il éventait un grain de poussière pour qu'il dégage de sa route. Suivant le signal de son dresseur, le lapin commence à faire de grands sauts sur place. A chaque nouveau saut, ses pieds produisent un peu plus de flammes, qui finissent par devenir un brasier ardent que le bipède envoie vers l'homme. Bien entendu, Pitch ne va pas se rendre coupable d'une agression en pleine rue. Enfin, il le fait déjà, mais il ne va pas aggraver la chose avec coups et blessures. C'est pourquoi les flammes se contentent d'entourer le badaud, qui crie, sans pour autant lui faire de mal. L'homme, complètement paniqué, se relève en hurlant avant de courir, s'attirant le regard de tous les passants qui ne sont pas encore subjugués par le brasier. Bien joué, Arthur. Franchement, pourquoi Père et Albernick veulent que j'engage quelqu'un ? Tu es déjà le meilleur garde du corps qu'on puisse avoir.Sous le compliment, le Pyrobut prend la pose et pousse un : "Pyroooo !" enthousiaste. Il a encore une fois trouvé le moyen de briller devant son dresseur. Mais mal leur en a pris. En effet, les Pyrobut ne peuvent s'empêcher de jongler avec des cailloux, ou des gravats dans le cadre d'une rue, pour produire leurs flammes. Pitch ne l'avait pas remarqué, mais Arthur n'a pas fait exception à la règle, lançant alors le caillou dans les airs, pour ne pas blesser le malheureux. Mais tout ce qui tombe redescend, et la trajectoire du projectile est la vitre d'un bâtiment voisin, qui produit un son assez horrible à entendre. Le verre hurle en se faisant enfoncer par la roche et le feu. Oups... Pitch et Arthur restent ainsi quelques secondes, sans rien dire, devant leur délit. La foule, qui jusque là ne disait rien, se met à tirer des têtes déconfites. Cette dernière action ruine un peu le tout. Se rendant compte qu'il a perdu l'admiration de la foule, Pitch fait des grands gestes avec ses bras. Oh, ça va ! On ne peut pas toujours faire un sans faute ! Ça n'empêche pas que le début de l'action était géniale non ? Il ressemble à présent à un Caninos cherchant la caresse de son maître. Mais la foule ne lui accorde pas cette faveur, les badauds se désintéressent et continuent leur chemin. Il y a même un "J'ai vu mieux" anonyme qui est lâché. Le public est vraiment difficile... Les bras de Pitch en tombent de déconfiture. Bon, tant pis. Il a un autre problème, il a pété un carreau. Heureusement qu'il peut se le "permettre", dirons nous. En général, dans une situation pareille, il suffit qu'il sorte son chéquier pour que la partie offensée arrête de crier. "C'est un plaisir de faire affaire avec vous !", dit alors la victime qui, quelques secondes plutôt, assurait que Pitch avait commis l'irréparable, et que rien au monde ne pourrait remplacer. Des " 0 " derrière un " 1 " y arrivent très bien, pourtant. Bref, tout ça pour dire, autant trouver le proprio et lui faire miroiter un bon chèque, et passer à autre chose. Il s'avance alors jusqu'au bâtiment et toque à la porte. Hello ? Il y a quelqu'un ? Je suis désolé d'avoir fracassé votre vitre... Je peux payer les réparations... Il semble n'y avoir personne ? On dirait le bureau d'une agence de taille modeste ? A moins que tout l'immeuble appartienne à ce gérant ? Peut être qu'il n'est tout simplement pas là, ou alors il est dans une pièce au fond, et il n'a pas encore entendu tout le fracas ? Pitch soupire pour se retourner, il compte bien s'adosser à la porte en attendant que quelqu'un veuille bien lui répondre. |
| | | Elliot Sauveur Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Ven 28 Aoû 2020 - 1:28 | | | - Avatar:
A peine arrivé, Elliot dépose sa veste sur le porte-manteau de l'entrée. Minisange se pose au plus haut de ce récupérateur à vêtements, tandis que Caninos et Psystigri vont se poser un instant sur une carpette, au niveau de l'entrée. L'homme attrape une tasse à café dans le salon improvisé de son cabinet personnel, connecté à son bureau. Le tout ressemblait à de vieilles séries policières. Le bureau était séparé du salon d'accueil par une grande baie vitrée au verre flouté, la porte, elle aussi, avait en son sein cet élément fragile et cassant. Le tout dans un style ancien. Il n'avait pas trop eu de mal à meubler de cette manière, le style industrielle et ancien, ça revenait à la mode ces derniers temps. Il n'avait pas encore fait couler son second café de la journée que le bruit très caractéristique d'une vitre qui se brisent résonna dans toute la rue. Il se retourna, les yeux injectés de sang, avant de remarquer que les vitres floues du salon n’avaient aucun problème, de grandes et larges ombres similaires à des barreaux étaient visibles à travers le verre et permettaient de protéger d'éventuelles infiltrations. Pourtant, ce bruit de verre venait du coin, même ses compagnons avaient sursauté. Il louait ce petit local, il n'allait pas commencer à payer les pots cassés d'un autre. Autant sortir dehors et constater les dégâts. Une main dans le dos, sur la poignée du glock. Il attrapa sa veste et la posa sur ses épaules, cachant son dos et donc la vue sur son arme. Il sortit dehors, regarda à gauche et à droite avant de constater les bris de verre à moins de deux mètres de là. Ce n'était pas chez lui, mais juste à côté. Il se rasséréna un instant, il n'allait pas devoir tabasser quelqu'un pour faire payer cela vu que ce n'étais pas son bureau, c'était beaucoup trop grand d'ailleurs pour ce qu'il aurait à y faire. Il remarqua un jeune homme, se demanda un instant s'il ne l'avait pas croisé un peu plus tôt mais ne se souvins de rien, après tout, il n'avait même pas jeté un œil sur les passants de la rue. Il retira la main de son flingue, et la posa sur sa hanche, tandis que l'autre vint apposer un doigt interrogateur sous son propre menton. Pourquoi avoir pété la vitre d'un bureau vide ? Il se tourna vers le possible responsable, un adolescent. Plutôt mignon, mais quelque chose en lui n'était pas "classique". Disons qu'il ne semblait pas se tenir comme un mec de tous les jours, y avait comme un genre de stature, de façon d'être. Lui-même devait transparaitre l'autorité, ou en tout cas, le mec sûr de lui, musclé et sans complexe. Dis-moi gamin, pourquoi tu fais un casse à cette heure-là au milieu de nulle part ? Si je peux te conseille de meilleur endroit, ce serait de faire ça sur un commerçant en fin de journée, quand il n'a pas encore rentré sa caisse. Sinon, ce n’est pas mon problème, tu gères ça comme tu veux, mais si tu as peur des représailles, je peux toujours te proposer un contrat pour ta sécurité et pour qu'on te laisse tranquille. Ça coutera moins cher que cette vitre.Il était parfaitement sérieux. |
| | | Pitch Megu Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Ven 28 Aoû 2020 - 2:36 | | | - Avatar:
Voilà que quelqu'un répond enfin au brun. Mais manque de chance, il s'agit du propriétaire, slash employé, slash simple client, veuillez rayer les mentions inutiles, de l'établissement juste à côté. Pitch n'a pas vraiment le temps de s'intéresser au nouveau venu, après tout c'est le propriétaire de ce... c'est quoi, d'ailleurs, comme bâtiment qu'il a abimé ? Il se retourne pour jeter un coup d'oeil. Il peut lire sur l'enseigne "Les choux d'Oma-chou, les meilleurs choux de la région. Le brun plisse les yeux de dégoût, on dirait un slogan pour une publicité parodique de mauvais goût. Il se retourne vers l'autre alors qu'il lui balance : Dis-moi gamin, pourquoi tu fais un casse à cette heure-là au milieu de nulle part ? Si je peux te conseille de meilleur endroit, ce serait de faire ça sur un commerçant en fin de journée, quand il n'a pas encore rentré sa caisse. Sinon, ce n’est pas mon problème, tu gères ça comme tu veux, mais si tu as peur des représailles, je peux toujours te proposer un contrat pour ta sécurité et pour qu'on te laisse tranquille. Ça coutera moins cher que cette vitre.Hm, mais il est sérieux, ce type ? C'est vraiment bizarre de dire ça... Et ça fait limite peur... Sans s'en rendre compte, Pitch a eu un mouvement de recul, se recroquevillant un peu sur lui-même. D'ordinaire, si quelqu'un s'autorisait à lui parler comme ça, Pitch aurait répondu quelque chose dans ce goût : "Je n'ai pas besoin de tes conseils. Tu as quelques compétences, et tu te crois meilleur ? Tu es mignon, on dirait un Ouisticram qui vient de trouver un bâton", mais pas avec lui. L'homme le dépassait de presque une bonne tête, et il était bien plus baraqué que le pauvre brun chétif. Et il y a quelque chose dans son regard... Impossible de savoir quoi. C'est comme tenter de deviner s'il était sérieux ou s'il plaisantait. Pour le coup, Pitch préfère s'écraser. Je... ne voulais pas créer un tel grabuge. Un imbécile a tenté de m'embarquer, je me suis défendu, c'est tout. Et je vous remercie pour votre... proposition, mais je n'ai pas besoin d'une vendetta. Je vais payer pour la vitre, c'est tout. Une fois cela dit, Pitch se dépêche de se détourner de l'autre, lui montrer son dos. Est-ce qu'il va repartir ? Le brun l'espère. Quelque chose le dérange chez cet homme. Dur de dire exactement quoi. C'est comme avoir un Grahyèna qui vous juge, attendant un signe de faiblesse pour vous sauter à la gorge. Merde alors, cette journée devient de plus en plus dingue, vivement que le proprio de la boutique arrive, et qu'il puisse passer à autre chose. Qu'est-ce qu'il croit, ce type ? Qu'on peut tout régler dans une vendetta, avec des armes, et du sang ? Pitch va lui montrer ce qu'on peut faire avec le pouvoir de l'argent. Il ne faut pas attendre bien longtemps avant qu'une sorte de petit vieux à barbichette ne débarque en trombe, remarque l'état de la vitre, et passe ses mains sur ses tempes en s'ébouriffant les cheveux. MES CHOUX !Ah, voilà enfin le moment tant attendu. Ça va se jouer en trois ou quatre temps. D'abord, Pitch va l'aborder pour s'excuser, ensuite viendra la scène d'engueulade, et enfin le calme après la tempête à la vue du chéquier. Le quatrième temps, c'est lorsque le montant initial proposé par Pitch ne satisfait pas la victime, alors il doit faire une plus grosse offre. Bonjour, monsieur... C'est moi qui ai cassé votre vitre, désolé. Je vais payer les réparations, ne vous inquiétez pas. Dites moi simplement combien je vous dois... En parlant, Pitch regarde une des poches intégrées dans sa veste, où il laisse un chéquier trainé. Il est tellement confiant, et le geste est pour lui tellement vu et revu qu'il est devenu mécanique, qu'il ne s'attendait pas à ce que le vieux l'empoigne et entrave ses poignets. Voyou ! Malandrin ! Je vous trainerai devant un juge !Oï, oï... En voilà un qui est bien émotionnel... Il doit jouer son grand numéro, pour pouvoir se placer en position favorable pour négocier un plus gros prix. Hey, je vous ai dit que j'allais payer les réparations ! Laissez moi simplement prendre... Mais l'autre renforce sa poigne. Payer ? Bien sûr que tu vas payer ! Tu paieras ce que le tribunal t'imposera en dédommagement, en plus du reste ! Tu vas aller en maison de correction, petit voyou !Mais qu'est-ce qui se passe ? On est où, là ? A Galar, tout le monde connait le prestige de la famille Megu, ainsi que sa fortune. Si un tel accident arrivait, n'importe qui serait heureux de se faire rembourser, et s'en contenterait bien. Mais ici, il n'est rien pour personne, un simple inconnu. En réalisant ça, son cœur s'emballe. Tu n'es personne. Même si tu as les moyens d'arranger les choses, il ne t'écoutera pas. Pour la première fois de sa vie, Pitch est confronté à une situation où l'argent ne peut rien pour lui. Du moins dans l'immédiat. Cette nouvelle réalisation vient rajouter encore plus de panique, le rendant faiblard et mou, laissant le loisir au vieux de renforcer sa poigne sur lui. |
| | | Elliot Sauveur Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Dim 30 Aoû 2020 - 16:41 | | | - Avatar:
Après tout, ce n'est pas son problème. Le gamin vient bien de lui dire qu'il se débrouillerais bien tout seul, non ? Il allait repartir, mais l'arrivé du supposé gérant de ces bureaux, son voisin d'agence, débarqua en hurlant et vociférant. Tien tien, ça peut être intéressant. Elliot fit deux petits pas en arrière et posa un coude sur un meuble juste assez grand pour ça. Il ne lui manque qu'un soda et du popcorn. Soit, il se délectera de cette scène sans ! Oh ! Il commence déjà à parler de justice ? Ce vieux fut automatiquement relégué au rang de charlatan pour l'adulte. Les personnes qui commencent à parler de contribution aux tribunaux et surtout de poursuite judiciaire sont, le plus souvent, les moins avisés et les plus susceptible de croire qu'ils peuvent jouer avec la loi. La loi n'est juste que pour elle-même, elle n'est pas vivante, on ne peut pas se l'approprier de la sorte. De plus en plus intéressant, il vient de trouver un pigeon potentiel juste à côté de chez lui. Le jeune homme fera danser ce cafard dans un plan qu'il a déjà commencé à imaginer. Ces gens qui brandissent les premiers qu'ils veulent des intérêts n'ont quasiment jamais gain de causes, peu importe le pécule du parti à la défense. Le balancer de cette manière, est aussi sûr de lui, soit c'est un idiot fini qui ne connais rien en termes de loi, soit il est dans les bonnes grâces de personnes plus influentes. Cela ne complique en rien la tâche, au contraire, le faire tomber ne sera que plus facile, car il y a plus crapuleux que ça. Si leur sens de la justice peut être bafoué de la sorte, alors on peut complétement les retourner assez aisément. Que ce soit par l'argent, ou par d'autres moyen moins... conventionnel. Enfin, il sortit de ses pensées juridiques et garda son petit plan pour gérer le gros, et grassouillet, vers de terre qui gesticule, toujours dans un but d'enrichissement. Il en fera sa marionnette. Pour l'instant, il est juste en train de se ridiculiser et surtout de traumatiser, potentiellement, le gamin. Agir ou ne pas agir ? Il apprécie le spectacle de la souffrance, mais il préfère quand c'est lui qui l'inflige. Après tout, la sensation de tenir dans sa main la peau d'un coup fragile et palpitant, à sa merci, en bien comme en mal, cela n'a pas de prix. Et pourquoi ne pas sauver la victime ? Comme une hyène, il volerait la gazelle au nez et à la barbe du lion galeux et croulant qui lui fait face. Sauf qu'au lieu de le dévorer, il jouerait avec, en ferais sa victime, tout en lui laissant l'espoir de croire qu'il puisse s'échapper, sans savoir qu'il serait dans sa toile. Il lui serait redevable, et il le détesterait aussi pour cela. Ce serait amusant. Bien qu'il semble un peu trop jeune pour supporter cela. Est-il seulement majeur ? L'autre à évoqué une maison de correction, mais cela n'est réservé qu'aux mineurs. Le doute plane. Mmmmh. Nouveau plan ! Il va le sauver de l'étau du vieux, et le prendre sous son aile. Il avisera ensuite de son âge et de son attitude mentale à résister à la douleur via l'altercation actuelle. Comment va évoluer son esprit après ce quasi viol mental, et en quelque sorte physique, du vieux. Après tout, il l'a touché sans son accord, certes, ce n'est qu'une menotte de chair autour de ses mains, mais cela reste un contact indésirable. Bon, une fois s'être fait la réflexion, il se releva, épousseta le coude posé sur le meuble jusqu'alors, et attrapa ce qui servait de mains, composées de saucisses boudineuses, grasses et poilu, qui enserrait les poignets du jeune garçon. Tribunal ? Quel tribunal ? Du moment qu'il n'y a pas plainte, il n'y a pas de recours en justice. Par ailleurs, je vous saurais gré de lâcher mon client ici présent, votre acte relève de la violence physique et morale, et cet acte est valable de passer au tribunal directionnel, et je peux même m'arranger pour que cela finisse en cour d'assises, vous savez, là où on juge les crimes tels que meurtres, viols, crimes contre Pokémon, etc. Par ailleurs, votre vitre, étant donné que mon client a signifié vouloir payer les réparations, et n'a donc pas fui, j'en suis témoin, passera peut-être au tribunal d'instance. Savez-vous ce que vous risquez pour violences physiques et psychologiques, notamment si mon client ressort avec des séquelles ? Humiliation et rabaissement font partie des premières causes, ce qui, en l'état, est exactement ce que vous êtes en train de faire. Elliot serra, fermement mais sans chercher à briser ou à faire mal, la main du type en étaux autour du poignet du jeune homme, histoire d'appuyer ses propos. Je vous saurais gré de relâcher ce jeune homme, car comme vous l'avez supposé juste avant, s'il est mineur, les charges retenues contre vous seront encore plus graves.Il laissa sa petite idée, vraie ou fausse, s'instiguer dans l'oreille de son adversaire. S'il était assez têtu pour continuer, Elliot appellerait la police, pour rester en raccord avec son personnage. En soit, il aurait pu aussi bien supprimer ce type et l'affaire aurait été réglé, mais soyons magnanime un petit instant, s'il vient à faire ça, il doit aussi supprimer le gamin, ou alors le séquestré, et il n'a pas spécialement envie de s'occuper de ça. Se salir les mains, ok, pas de problème, mais s'il peut récupérer la confiance du gosse, il pourrait surement faire autre chose de plus... intéressant avec lui. |
| | | Pitch Megu Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Dim 30 Aoû 2020 - 21:46 | | | - Avatar:
Pitch ne se débat pas, ça ne servirait à rien. En plus, ce n'est pas la peine d'en rajouter en faisant tomber sur le vieillard pour qu'il se cogne quelque part, et qu'en plus il finisse blesser. Il ne peut qu'attendre que la crise passe, en se mordant l'intérieur des joues. Une petite voix dans sa tête essaye de le rassurer. Personne ne peut résister à l'argent. Une fois le cinéma terminé, il pourrait sûrement parler avec ce vieux sénile, et il accepterait le chèque. C'est la seule chose à laquelle le brun peut se raccrocher pour ne pas paniquer. Pas question qu'il perde son masque auguste au milieu de la rue, parmi la plèbe. Mais la salvation se présente sous la forme d'un inconnu, enfin... D'un homme, avec qui il avait simplement échangé une seule phrase, qui saisit à son tour le poignet du marchand de chou, l'obligeant à lâcher Pitch. Une fois le contrôle de son corps pleinement retrouvé, Pitch se masse les poignets, regardant avec grand intérêt la suite de la scène. Tribunal ? Quel tribunal ? Du moment qu'il n'y a pas plainte, il n'y a pas de recours en justice. Par ailleurs, je vous saurais gré de lâcher mon client ici présent, votre acte relève de la violence physique et morale, et cet acte est valable de passer au tribunal directionnel, et je peux même m'arranger pour que cela finisse en cour d'assises, vous savez, là où on juge les crimes tels que meurtres, viols, crimes contre Pokémon, etc. Par ailleurs, votre vitre, étant donné que mon client a signifié vouloir payer les réparations, et n'a donc pas fui, j'en suis témoin, passera peut-être au tribunal d'instance. Savez-vous ce que vous risquez pour violences physiques et psychologiques, notamment si mon client ressort avec des séquelles ? Humiliation et rabaissement font partie des premières causes, ce qui, en l'état, est exactement ce que vous êtes en train de faire. Je vous saurais gré de relâcher ce jeune homme, car comme vous l'avez supposé juste avant, s'il est mineur, les charges retenues contre vous seront encore plus graves.De quoi parle-t-il... ? Son "client" ? Les explications devront attendre. Pitch a appris il y a bien longtemps que, lorsqu'une solution a un problème débarque mais a besoin de travestir quelque peu la vérité, dire "Heu... Pardon ?", ne faisait rien sinon tout faire capoter. Donc pour le moment, autant se raccrocher à son mensonge. Mais par contre, il va falloir commencer par mettre quelques points sur les i. Combien de fois vous l'ai-je déjà dit ? Cela s'adresse autant au marchand qu'à son prince charmant du dimanche. Je suis majeur, et parfaitement capable de gérer ce genre de situations. Au moins, l'inconnu avait maintenant son âge, à peu près. Mais pour le reste, ça semble bien culotté à dire, sachant qu'un vieil homme le tenait en respect il y a quelques secondes à peine. Pour sa défense, le cas était différent de celui de la racaille. Il ne pouvait simplement pas envoyer Arthur sur un vieil homme, dont en plus il avait cassé la vitrine. Est-ce que... est-ce que vous pourriez arrêter de le serrer autant ? Vous allez finir par le blesser... Pitch prend son courage à deux mains pour regarder l'inconnu droit dans les yeux. Il a toujours cette sensation d'avoir un fauve en face de lui. Et alors que Pitch peut s'adresser sur un ton impérial avec n'importe qui, ce fauve là lui inspire suffisamment de peur pour qu'il descende d'un niveau, ressemblant plus à un gamin demandant un bonbon. ...S'il vous plait ? Finit-il par conclure, brisant sa dernière ligne de conduite, de ne pas exiger quelque chose de quelqu'un. Une fois le vieux relâché, il se masse à son tour les poignets. Une expression de peur se lit sur son visage alors qu'il contemple le visage de son "agresseur". "Toi..."Lui ? Lui quoi ? Il veut le menacer ? Il le connait ? Pitch n'en sera jamais rien, parce que le vendeur de choux baisse aussitôt les yeux. Quoi qu'il ait voulu dire, c'est perdu pour de bon. Il se contente simplement d'accepter le chèque que lui tend le jeune brun, avant de trainer le pas vers son antre, la queue entre les jambes. C'est donc la partie où Pitch doit se présenter à son sauveur ? Autant couper court, il n'a pas toute la journée pour atteindre le centre de formation de gardes du corps. Il s'assure d'être sous son meilleur profil avant de s'adresser à l'inconnu. Merci, monsieur... ? Il se conterait simplement de répéter le nom que l'autre voudra bien lui donner. Oui, merci de votre aide. A part la partie où vous avez manqué de lui écraser le bras, c'était fort urbain de votre part. |
| | | Elliot Sauveur Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Mar 1 Sep 2020 - 1:04 | | | - Avatar:
Combien de fois vous l'ai-je déjà dit ? Je suis majeur, et parfaitement capable de gérer ce genre de situations. Ah ! Le gamin décrédibilise un de ces arguments, et surtout, moyen de pression. Tant pis, de toute façon il n'est pas plus avocat que ce vieux n'est un bon samaritain. Il ne releva pas, Elliot n'a que faire de reparler de cet incident et encore moins de la manière dont il essaye d'extirper, et de saucissonner dans sa toile, le gamin. Lorsqu'il lui demanda de lâcher le vieux, c'était déjà fait, plus ou moins. Disons que, lorsque l'ancien vint à lâcher les poignets du garçon, il avait complétement desserré à son tour son propre étaux. Pour le geste, il relâcha sa maigre emprise. Il laissa le petit jeune finir de mener la danse. Étrange, il s'en sort presque... trop bien ? Comment dire. Comme s'il était habitué à ce genre de cas. A vrai dire, l'ancien militaire connait assez peu de monde capable d'avoir autant de reprise sur son mental. Comme s'il avait déjà vécu cette situation plus d'une fois. En tout cas, il ne semble pas faire cas de la vitre détruite, le genre de truc qui coûte rapidement un rein, et il n'a pas l'air spécialement atteint par la violence du gérant de choux. Après tout, on ne connaît pas les histoires de tout un chacun, peut être que ce garçon à plus d'un tour dans son sac, enfin plutôt, qu'il sait se dépatouiller et se relever aisément après une tel "agression", car c'en est une. En général, la majorité de la populace reste figé sur l'instant, à ressasser, à râler, à pleurer de la façon dont ils ont été traités, bref, à continuellement revenir dessus. Rare sont ceux capable d'une telle abnégation de la situation, ou gestion de leurs émotions. Il faut, non pas du courage, mais un certain sang-froid et une peur maîtrisée. Ce jeune adulte, car il est majeur, est finalement plus intéressant que prévu. Les voilà arrivé dans son office, où il lâche un instant son invité pour mettre en route un café. Café ?Il continua son affaire, agissant selon la réponse positive, ou négative, qui lui serait donné. Il indiqua au garçon qu'il pouvait se mettre à l'aise, le salon d'attente est composé d'ancien canapé en cuir et de plusieurs mini tables, comme un café retro teen ages. Sauf qu'il s'agit là d'une disposition faite principalement pour éviter que les clients croisent leurs regards, s'il vient à y avoir plus d'un client. Bref, deux modules de canapés entourent une table, et ainsi dessuite, des banquettes se trouvant dos à dos, des paravents occultants, des plantes vertes pour égayer et masquer un peu plus la vue. Il posa la ou les tasses sur la table, et écouta ce que son interlocuteur avait à dire. Sauveur. Monsieur Sauveur. Agent de répressions et de sécurité. Pour son bras, ne vous en faites pas, je connais assez bien ma force, et je fais le mal qu'il faut pour que cela finisse bien !Ou plutôt, je fais le mal, et ça lui va bien ! Le café brûlant au bord des lèvres, il lâcha un regard de fauve vers l'autre homme de cette pièce. Il était en chasse d'information. A qui ais-je l'honneur ?Il laisserai le garçon répondre à la question en cours avant de continuer sur une autres, et ainsi de suite. La prochaine serait "Cette vitre ne semblait représenter rien pour vous, je parle bien d'argent si le doute est permis", suivis de "Si quelqu'un vous à pris à partie dans la rue, il y avait peut-être un autre moyen que de détruire, non ? Après tout, je n'ai pas vu ce qu'il c'est passé, je suis curieux de savoir comment tout cela c'est déroulé", "Vous êtes seul ?" "Je veux dire, vous n'avez personne pour subvenir à votre besoin de sécurité pour vous défendre ? Normalement, personne n'aurait dû vous toucher si c'était le cas", "D'ailleurs, que cherchait cette personne envers vous pour avoir souhaiter vous défendre" etc. |
| | | Pitch Megu Invité
| Sujet: Re: [Eliott Sauveur] Mais qui a besoin d'un sauveur ? L'argent suffit Jeu 3 Sep 2020 - 22:34 | | | - Avatar:
Pitch cligne des yeux. C'est comme s'il venait de se réveiller d'une sorte de léthargie. Que fait-il dans un bureau ? Il a suivi l'inconnu ? Mais... Il ne se rappelle de rien, à part lui avoir demandé son nom... Et voilà qu'il se retrouver, chez lui, chez l'autre, à se faire offrir du café ? C'est allé bien trop vite, et ça a dû monter à la tête du brun pour qu'il ne se rende compte de rien. Cet homme doit être très fort pour détourner l'attention des gens et les mener par le bout du nez. Hm, je... Non merci, je ne bois pas de café. Pitch essaie de regarder un peu sur le côté, fuyant légèrement le regard de son interlocuteur, pour le moment. Après ce petit tour de passe-passe qui l'a conduit dans le bureau de l'homme sans qu'il réalise vraiment, le jeune brun a légèrement peur pour la suite. Quels autres tours son interlocuteur peut cacher dans sa manche ? Il ne peut s'empêcher de pouffer à l'évocation du nom de son interlocuteur. Sauveur, vraiment ? Vu le contexte de leur rencontre, c'est plus que cocasse. Mais pour ne pas complètement vexer son hôte, le garçon essaie au mieux de dissimuler son amusement derrière une main fermée. Mais il lui semble quand même qu'il doive se justifier. Non, vraiment... Sauveur ? On peut dire que vous portez bien votre... J'imagine qu'on vous l'a déjà faite, non ? Avant de toussoter et finalement se calmer. La simple discussion prend alors la forme d'un véritable interrogatoire pour le jeune homme. D'un coup, toute le climax de la scène, toute la beauté et l'esthétique de la tension de la scène, aux yeux de Pitch, descend alors d'un cran. On se croirait à présent à un simple entretien, c'est d'un banal... Je m'appelle Pitch Megu. Pas besoin de lui faire un affichage de son arbre généalogique, et surtout pas à un inconnu rencontré pour la première fois. J'étais à la recherche d'une agence de formation de garde du corps... Si on peut appeler ça comme ça. Je pense que je suis arrivé au bon endroit ? Mais votre agence semble bien... Petite, bien que bien entretenue. Le brun accompagne son discours d'un rapide coup d'oeil circulaire sur la pièce, plus pour la théâtralité que pour regarder à nouveau une pièce qu'il a déjà eu le loisir de contempler. Les autres questions deviennent un peu trop indiscrètes au goût du brun. Les moyens dont je dispose... ça ne vous regarde pas. Ce n'est pas de l'argent sale, si c'est ça qui vous fait peur. Sachez juste que je suis dans cette ville pour y faire des affaires, et j'ai donc des fonds en conséquence. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir, pour le moment du moins. Pitch aborde une petite moue, c'est vrai quoi, il ne va pas tout déballer dès le premier rendez-vous. Qu'est-ce qui lui certifie à lui, que l'autre est bien ce qu'il prétend être ? Je me présente à vous en tant que client potentiel. Vous avez bien vu que l'argent n'est pas un problème pour moi. Mais avant que nous ne devenions plus intimes, et que j'explique à un inconnu comment je gère les conflits que je rencontre dans la rue, j'aimerais bien parler de vous, également. Vous seriez une agence ? Et vous êtes seul ? Quelles sont qualifications ? Vos diplômes ? Vos recommandations ?De plus en plus confiance, Pitch essaie de se donner une position de force. Toujours pour la théâtralité, il se penche pour saisir sa tasse, et prendre une gorgée, pour rythmer son temps de parole. Mais il avait oublié qu'il n'avait pas demandé de boisson, trop intimidé. Se retrouvant devant un bout de table sans rien dessus, il recule pour s'enfoncer penaud dans le fauteuil. |
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