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Amélia de Saint-Gil
La Baronne
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MessageSujet: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyVen 17 Juil 2020 - 0:49

On entend souvent dire que dans la vie, certains évènements tiennent à peu de choses. Les personnes adeptes de ce point de vue vous citeront sans doute des explications à cela ou des tentatives tout du moins basées sur des principes relatifs rattachés au système de ”théories et expériences” ou de ”la philosophie positiviste pour les nuls”. Sans partir dans des délires d’effet papillons, dominos ou autres lépidoptères de société, il fallait avouer qu’un bel exemple de ce genre d’événement hasardeux était sur le point de se produire sans que personne ne s’en doute encore pour l’instant. Tout était parti d’un ni oui ni non.
—Et ça a dérapé—  

Si ce résumé ne vous replace pas suffisamment dans le contexte pour visualiser ce qui s’est vraiment passé, permettez que nous retournions en arrière, avant même cette fatale partie de jeu. La baronne de saint Gil, pimpante à son habitude, s’en était retournée dans sa maison de campagne fraichement rénovée suite à l’incendie qui l’avait ravagée quelques mois plus tôt. Les tunnels avaient été re-creusés, les coffres dissimulés à d’autres endroits, les murs étaient solidement ancrés dans le sol et semblaient suffisamment solides pour résister aux futures catastrophes auxquels ils auraient à faire face. Cependant il manquait bien des choses dans cette villa et ce, dans le sens très littéral du terme. Le feu ayant ravagé la plupart des meubles et des bibelots, il fallait réaménager tout l’intérieur, activité qui ne sciait guère à la brunette. Jouer les décoratrices d’intérieur commençait à devenir un supplice et rien ne pouvait l’ennuyer plus selon ses dires du jour. Pourquoi n’avait elle pas engagé quelqu’un pour le faire à sa place me direz vous ?
—Chuuuuut—

Assise dans un confortable fauteuil de cuir sensé être installé dans le salon, la jeune femme semblait en proie à une lassitude sans précédent. Pourquoi fallait t’il que la villa soit située dans une zone si…calme ? Ne prenant même pas la peine de se lever de son trône alors que son mackogneur s’en était saisi pour le disposer au meilleur emplacement possible, elle plissa les yeux en proie à une grande réflexion apparement. Déjà, comment se faisait t’il que le bodybuilder qui lui servait de garde du corps s’amuse autant à déménager et à décorer son intérieur ? Mystère. Mais surtout, depuis combien de temps se tenait t’elle à carreaux exactement ? Depuis le big bazar causé par l’armée des ombres et abyss, les récentes collaborations de la jeune femme l’avaient forcée à bien peu s’éloigner du droit chemin c’était indéniable. Certes il y avait eut quelques épisodes d’usurpation d’identité et de vols de données confidentielles à une certaine championne, mais l’activité était devenue presque redondante à force de la pratiquer à chaque moment perdu. Fronçant délicatement son petit nez délicat, elle fouilla son immense mémoire à la recherche d’un passe-temps adéquat pour ne pas risquer de se fossiliser dans son siège, si confortable soit t’il. Puis l’idée lui vint comme un flash.

- Il habite pas loin le type qui m’a pas payé, non ?

Question purement réthorique, puisqu’elle savait pertinemment que l’homme en question habitait dans les quartiers chics du centre ville. D’ailleurs, Charles qui lisait son journal pas loin se contenta d’hausser les épaules à l’entente de la question. Ce que le gentleman en question avait refusé de payé, c’était un travail de longue haleine consistant à récupérer tous les documents avec lesquels sa maitresse avait tenté de le faire chanter. Ainsi que le bijoux qu’il lui avait gracieusement offert puisqu’il s’agissait évidemment d’une romance passionnelle et totalement in-intéressée entre deux personnes de classes sociales fort différentes, dont l’un travaillait à l’ambassade de Kanto et qui avait avec l’autre environ 30 ans d’écart. Inutile de préciser qu’il était tombé des nue en ayant vent du chantage qu’elle voulait exercer.
—L’amour est parfois si cruel—

La baronne avait donc réussi son affaire avec brio, tant et si bien qu’au lieu de demander un paiement exorbitant elle avait simplement exprimé sa volonté de conserver le bijoux puisqu’il ne manquerait plus à personne et qu’il était fort brillant. Requête à laquelle l’ambassadeur avait répondu par la négative et qui l’avait poussé à ne régler que moins de la moitié de sa dette à la détective qui ne l’entendait pas de cette oreille. Regardant sa montre elle constata qu’il n’était que 13h, la maison de l’ambassadeur serait sans doute vide. Lançant Paolo sur internet pour qu’il se charge de la sécurité, elle se redit sur place, flanquée de Charles et Gustave dans le but de récupérer son du dans la plus grande autonomie. Et la broche aussi. Surtout la broche. A peine avait t’elle crocheté la serrure et pénétré l’appartement qu’elle fut blasée de constater l’absence de garde ou de personnel.

—Alors là, choquée déçue—

Lors de son entretient qui avait mené le gentleman à s’improviser des facilités de paiement, ce dernier avait ouvert son coffre pour y tirer du liquide et ce, alors que son bureau regorgeait de miroirs dans tous les coins. Entre sa mémoire photographique et son instinct de détective légendaire, la jeune femme eut tôt fait d’ouvrir la cache avec le bon code et d’y prendre ce qu’elle était venue chercher. Malheureusement, à peine s’était elle tournée que ses yeux se posèrent sur le sublime tapis qui trônais au centre de la pièce. Il était bordeaux orné de fils d’or, entourant des arabesques délicates, sans doute tissé à la main et de ce fait, il devait couter une fortune. Sa broche toujours à la main, les yeux plein de paillettes et d’éblouissement face à tant de bôtey, la baronne ne pu quitter du regard la merveille et se contenta simplement d’indiquer.

- Je veux ça.

Gustave étudia le chef d’oeuvre comme pour déterminer s’il s’accorderait avec la vision décorative qu’il avait mis en place dans la villa puis, satisfait de ce qu’il avait en tête, il commença à rouler le chef d’oeuvre pour l’emporter avec eux.
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Angstorm
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyVen 17 Juil 2020 - 20:38
Je préfère la dense végétation à des terres désolées par une éruption. Et ce, pour plusieurs raisons. C’est déjà bien plus simple de se cacher dans un amas d’arbres, de buissons et de plantes en tout genre. Mais ça me rappelle également ma petite ville d’origine, tranquille. La nostalgie a tendance à s’emparer de moi de temps à autre. Je me vois, petit, s’amusant parmi les arbres, cachant trous des plates-formes grignotées par les insectes avec un tapis, ou laissant petits tas de terres, de branches, mais surtout de ronces et épines à l’intérieur d’un tapis placé en hauteur, attendant qu’un malheureux tirait sur un fil camouflé afin de déverser le contenu du piège sur lui. La végétation était également la zone où excellait mon cher Ephéméris, sans grande surprise. Mais le voir au sommet de son art était pour moi d’une grande satisfaction. Et puis, il fallait avouer que proprement entretenu, certaines fleurs, certaines plantes étaient gage d’une certaine classe.

Tout cela pour dire que ces derniers temps, je voguais principalement entre le Sanctuary et New Lakit, en passant par la forêt dense, profitant à l’occasion, tapis dans l’ombre, du talent de comédiens glorieusement invités au Stellarium, avant de m’éclipser pour une balade en forêt plus ou moins longue, jusqu’à arriver au fief de ma chère amie championne, maîtresse des plantes. C’était actuellement là où je me trouvais, et je me « baladais » dans les rues, en passant par celles les moins fréquentées. Je portais mon masque issu de la Zodiac, alors qu’au contraire, mon tapis n’était sur mon dos.

Lorenz m’accompagnait et faisait taire bien rapidement les rares passants qui m’apercevaient. Si son thé pouvait s’avérer tout à fait exquis à petite dose – une qualité certifiée autant au niveau du contenu que du contenant : une théière authentique –, à plus haute dose, il s’avérait bien plus… Piquant. Imaginez seulement que cela ait été démontré par l’expérience sur ces passants. Ha ha ! Voyons, je plaisante…

Mais imaginez quand même.

N’allez pas croire que j’étais simplement venu ici pour le plaisir de la balade. En vérité, je pensais qu’il est temps pour moi de se recentrer sur les bases, c’est-à-dire les tapis. Comment ferais-je honneur à mon nom et à ma réputation si marchais sur les décombres d’une ville sans la moindre trace d’un piège à base de tapis ? Jouer de son… Art, était une chose, mais je trouve que sans son petit quelque chose, sa patte personnelle, sa signature, son œuvre manquait de saveur, de personnalité. Et bien que je possède évidemment ma petite collection de tapis, je devais me rendre à l’évidence : le manque de personnel, contrairement à une organisation comme l’a été la Némésis, est un point assez contraignant quant à l’élaboration de tapis… Certains actes nécessitant la destruction malheureuse de ces chers artefacts… Par le feu, par exemple. Je pourrais en aller en dérober dans quelconque magasin, quelconque maison, mais pff. Là encore, ça manquait de personnalité. Quoique, le voleur du tapis du coin, voilà qui serait une drôle d’histoire, si je ne m’étais pas déjà fait un nom. De plus, un travail de professionnel serait le bienvenue pour renouveler régulièrement la décoration de mon antre au Sanctuary.

Tout ça pour dire que j’errais dans l’ombre de la civilisation afin de repérer des fabricants de tapis. Mais pas seulement. J’étais aussi intéressé par des couturiers. J’étais intéressé à l’idée d’avoir des personnes capables de confectionner costumes en tout genre pour ma troupe personnelle. J’avais besoin de véritables professionnels, capables de m’offrir les plus belles œuvres. Je ne pouvais me contenter de ce qu’on avait déjà. Il m’en fallait plus ! Evidemment je ne me contenterais pas de New Lakit dans ma fouille. Mon regard scruterait d’autres villes, des recherches internet ne me suffisant pas. Il me fallait voir la qualité des biens proposés de mes propres yeux. En plus d’une étude précise de qui serait prêt à salir son nom pour ma petite bande. Si on réussissait à associer le créateur à ceux qui portaient ses créations, je crains qu’il n’ait plus tellement d’occasions d’exercer son métier en paix. Vous voyez, bien sur que je me soucie du bien-être d’autrui.

Mais je crois que je m’égard. Tout ce blabla n’est peut-être que de quoi caresser votre conscience dans le sens du poil, afin de l’apaiser sur la raison de ma présence et vous expliquer mes petits projets. Ou peut-être ne voyez-vous cela que comme une vaine tentative de coucher d’interminables lignes afin de rallonger votre lecture. Peu m’importe. Après réflexion, je n’ai après tout pas à me justifier. Allons désormais au fait qui nous intéresse principalement. Je m’étais aventuré au centre-ville, en connaissance d’un certain luxe, ce qui attirait ma curiosité. Le luxe passait également par les tapis, vêtements et costumes. Il suffisait de faire parler la bourgeoisie du coin pour savoir d’où cela provenait. Une simple quête de récupération d’adresses, d’une façon plus ludique, à mes yeux, qu’une malheureuse recherche sur internet. C’est ce que je m’apprêtais à faire si un étrange hasard avait décidé de me faire repérer cette femme crochetant la serrure d’un des propriétaires du coin. Ma curiosité ayant été piquée, je ne tardais pas à la suivre, me fichant éperdument de si elle ou un de ses pokémons me repérait.

Lorsque j’entrais et que je finis par apercevoir la voleuse en question, mon œil glissa bien rapidement vers le Mackogneur qui enroulait un tapis à en faire pâlir les collectionneurs, après avoir bien souligné son désir de s’approprier une telle œuvre.

Droitement, je retirais mon masque de ma main droite, découvrant alors mon visage avant de prendre la parole, tandis que mon Polthégeist voletait en se dandinant joyeusement à mes côtés.


« Je dois reconnaitre que vous avez du goût. Malheureusement, je crains que ce petit trésor n’ait attisé mon incorrigible sens de la collection. »

Je m’imaginais déjà voler dessus. Ce serait encore plus luxueux que d’avoir son propre jet privé.
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyDim 19 Juil 2020 - 20:35
Voir le jeune homme pénétrer le bâtiment sur les talons de la jeune femme n’inspira aucune confiance à Charles qui montait la garde, négligemment posté proche de l’entrée. Bien qu’il ne semblait y accorder aucune attention spécifique, rien ne pourrait échapper à sa vigilance et c’est la raison pour laquelle il ne manifesta aucun intérêt pour le visiteur. Plus il resterait hors de vue, plus il serait précieux en cas de problème. Les deux compères encore à l’intérieur, à savoir la baronne et son mackogneur, ne remarquèrent leur visiteur qu’au dernier moment, c’est à dire à l’instant où il décida de signifier sa présence. Prise d’un affreux doute, la jeune femme ferma machinalement la main sur le bijou qu’elle venait de subtiliser. Instinctivement, elle s’était demandé si le nouveau visiteur ne pouvait pas être le propriétaire des lieux, ce qui aurait mené à une situation potentiellement gênante mais en l’espèce, il n’en était rien et le garçon était trop jeune pour qu’il s’agisse de l’ambassadeur.
—D’au moins 30 ans trop jeune environ, il suffisait de presque rien pour que ce soit lui—

Étudiant son visiteur d’un bref coup d’œil, elle chercha tout de suite à savoir si elle connaissait cette personne mais son instinct lui affirmait qu’il ne s’agissait de personne qu’elle ait déjà croisé en direct. Sentant son garde du corps revenir derrière elle, tendu comme une corde à piano, elle inspira de choc avant de porter une main à ses lèvres entrouverte. La surprise et la panique se lisaient sur ses traits alors qu’elle souffla.

- Je n’y crois pas... C’est le...

De nombreuses appellations auraient pu terminer cette phrase pour qu’elle soit correcte, un peu comme dans le cadre de ces exercices pour enfants revenant à remplir des textes à trous. La détective expérimentée qu’elle était aurait pu dire « C’est le tapis ! ». La baronne en elle aurait pu se contenter de « C’est le commandant qui avait détruit bordeciel ! ». N’importe quel humain normal aurait pu penser « C’est le genre de personne avec qui je ne veux pas avoir affaire ». Une femme un peu greluche aurait pu dire « C’est le dresseur le plus fantastique que j’ai jamais vu ! ». Mais non. Pas Amelia de Saint-Gil voyons. Au lieu de ça, ses yeux s’attardèrent sur le masque qu’il tenait et sa cape avant qu’elle ne termine par dire.

- Le fantôme de l’opéra !

Elle quitta son air effarouché et donna une tape amicale du dos de la main droit dans les abdos du bodyboard qui l’accompagnait. Ricanant en le voyant expirer de surprise et surtout, fière de sa vanne elle rajouta à son attention.

- Détend toi c’est mauvais pour la digestion. Tournant de nouveau son attention sur l’homme à l’autre bout de la pièce, elle repris. Quant à vous, entrer par effraction ne dispense pas des règles de savoir vivre. Donc, à vous aussi, bonjour, enchantée, blabla, tout ce bazar.

Elle avait lancé sa réflexion en tendant vers lui un délicat index vernis, comme une caricature de baby-sitter sur le point de compter jusqu’à trois. Si vous vous posiez encore la question, oui la détective avait déterminé à qui elle s’adressait et non, elle n’avait honte de rien. Un rapide calcul mental lui avait confirmé que prendre le dresseur de front ne serait pas une bonne idée parce que déjà, elle ne savait pas combattre et ensuite, il bloquait la seule issue possible si on ne comptait pas la fenêtre. Et puis quel bien y aurait il a fuir alors qu’il s’était exprimé si poliment ? Parce qu’encore une fois si vous aviez des doutes, l’esprit de la baronne s’était focalisé sur deux éléments : 1. L’absence de menace immédiate dans le ton. 2. La flatterie. Surtout la flatterie. Qui n’était pas une flatterie d’ailleurs puisqu’elle avait effectivement très bon gout.

Laissant une petite moue pensive se dessiner sur ses traits, et le se laissa aller en proie à l’hésitation. Est ce qu’elle voulait ce tapis ? Oui. Il était beau, il brillait donc oui elle voulait ce tapis. Est ce que... Non elle voulait ce tapis. Mais après tout.... Elle voulait CE tapis. Et puis quand on y pense...

—C’EST MON TAPIS J’AI DIT—

- Faisant distraitement glisser son pendentif le long de sa chaîne, elle jeta un œil à l’objet de beaucoup trop de convoitises avant de se dire que bientôt, le propriétaire des lieux allait arriver ce qui mettrait fin aux désidératas dès chacun mais ce, dans une ambiance exécrable. Elle ne voulais pas laisser sa trouvaille au premier venu sous prétexte qu’elle ne pouvait pas être celle qui taperait le plus fort non plus. Une solution revenait à taper du pied par terre en chouinant adorablement « mais il brilleuuuh... » mais ça ne lui convenait pas non plus. Il était donc temps d’entrer en stade de négociations. St Gil style.

- Votre collection vous dites ? Donc vous en avez déjà plein, et laisser celui ci ne vous manquerait pas outre mesure en somme... mais je comprend l’idée. Néanmoins, moi j’ai de quoi le transporter avec Gustave alors que vous, vous en avez déjà un sur le dos. On pourrait s’entretuer pour l’avoir mais ce serait tellement dommage et vulgaire, n’est ce pas ? Mais vous aimez les défis ? Moi j’adore ça ! Alors disons que je suis prête à échanger cette merveille contre quelque chose qui attisera autant ma convoitise qu’il attise la votre ! Et je pousserai même le vice jusqu’à transporter ce chef d’œuvre moi même, mais quelle altruiste je suis. Mais ! Je veux une monnaie d’échange !

Un coup d’œil par la fenêtre laisserait entendre que ladite monnaie ne serait pas bien dure à trouver. Le musée des cultures perdues exposait temporairement le fameux « Bilboquet de Zarathustra » une pièce unique à la valeur inestimable.
—Et brillante, ce qui ne gâche rien—

- Par contre je ne vous quitte pas d’une semelle, comme ça vous êtes certain que je remplis ma part du marché et je suis certaine que vous remplissez la votre. ET ! Elle releva son index vers le ciel d’un air solennel. Sellons ce pacte par un ni oui, ni non, ni tapis. Celui qui perd donne droit à une pénalité à l’autre. Elle tendit une main vers le dresseur, un sourire malicieux visible sur les lèvres et un seul sourcil haussé. Deal ?
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Angstorm
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyMer 22 Juil 2020 - 0:49
Drôle de personnage humanoïde qui se présentait à moi. De ces quelques paroles, je pouvais déjà constater qu’il s’agissait d’une femme paraissant plutôt tête brûlée, très décontractée, présentant un certain punch, une extravagance assumée. Mais il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour remarquer à  sa gestuelle, à son répondant, à son talent pour tourner les mots que j’avais affaire avec une professionnelle dans le genre. Une situation très amusante, je dois dire, de part la rareté de ces rencontres. Déjà, grâce au contexte assez incongru, mais aussi parce que la plupart des gens me reconnaissant ont tendance à beaucoup plus être sur la défensive, par exemple. Enfin, peut-être qu’elle ne savait pas qui j’étais ? Je n’y croyais pas, vu sa réaction à ma vue et envers son Mackogneur.

Je la laissais terminer sa tirade, jusqu’à qu’elle me présente un défi en me tendant la main, cherchant à s’assurer d’obtenir dans tous les cas à satisfaire son désir de possession d’objet de haute valeur. En gros, si je suivais son défi, j’étais le seul à potentiellement y perdre quelque chose. Je tenais tout de même à corriger certains points et donner mes propres conditions.


« Je tiens, avant de vous répondre, prendre le temps d'en discuter un petit peu. » En prononçant cette phrase, je prenais l’une de mes Pokéballs en main, présentant mon Alakazam à mon interlocutrice. « Avant tout, voici mon homme à tout faire, ou plutôt Pokémon, Kedavra. Je crois que niveau moyen pour transporter la marchandise, je possède un avantage sur votre Mackogneur. Mais il est, selon moi, plus intéressant de faire de l’objet à transporter le moyen de transport, en fait. Un sort bien plus glorieux que de se faire indignement piétiner. »

Je lançais un regard vers mon Polthégeist, avant de toquer d’un doigt sur la théière du Pokémon, laissant alors mon regard se faire hypnotiser par les vibrations du corps mi-spectral, mi-liquide du Pokémon qui adorait cette sensation.

« Vous avez raison sur quelques points, cependant. Je ne tiens pas à ce qu’on s’entretue. Les gens ont tendance plutôt à reconnaître mes méfaits plutôt que mon travail de mise en scène et d’acting, à mon grand désarroi. Pourtant je fais des efforts, je vous assure ! » Je ris légèrement, mon regard se plongeant ensuite derrière mon ectoplasme, regardant alors vers la fenêtre et constatant le musée. Il ne m’en fallait pas plus pour comprendre la nature du défi lancée par la voleuse prise en flagrant délit. « Mais, c’est vrai, je pourrais survivre sans ajouter ce tapis à ma collection. Et je ne serais pas dérangé outre mesure non plus de détruire cette œuvre si je ne pouvais poser mes mains dessus. Bien que, l’idée d’un voleur volant une voleuse est plus intéressante que cette alternative. »

Une façon de laisser entendre ce qui pouvait arriver, dans un cas où je ne le récupérais pas. Les mauvaises langues diraient de moi que je serais simplement un mauvais joueur si c’était à la suite du défi.

« Ceci étant, je ne vous cache pas mon attrait à relever votre défi. Je n’aimerais juste pas que vous vous ennuyez à simplement me coller. Non, je préférerais que vous soyez actrice dans ma recherche de votre trésor. Que diriez-vous alors d’une petite visite au musée ? Enfin, je crains que masqué ou non, tapis sur le dos ou non, on ne m’interdise la visite dans tous les cas. Mmm… Je vais reformuler. Que diriez-vous d’une petite infiltration un musée ? J’ai même un arbitre pour ce ni oui, ni non, ni tapis, si nous venions à être séparés. »

Un œil fut jeté vers mon psychiste, lui qui serait impartial. Et je remis mon masque sur le visage. J’étais alors enfin prêt à serrer la main qui m’avait été tendue. Si elle ne la retirait pas pour quelconque raison, pour discuter de ma proposition, du défi en lui-même, le pacte serait scellé, et nous pourrions partir faire notre excursion. Un refus serait dommage étant donné la chance de s’improviser une partenaire dans le crime.
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyMer 29 Juil 2020 - 20:12

En entendant l’homme en face d’elle lui affirmer qu’il souhaitait discuter encore quelques points de détails avant d’accepter son offre, la détective fut tentée de pousser un petit gémissement d’impatience mais s’en retint tout de même. Déjà parce que ça n’avait rien de très pro ni de très mature, encore que ces points ne constituaient pas des obstacles suffisants à l’arrêter en temp normal, mais surtout parce qu’il avait dit ”avant”, ce qui signifiait donc que consciemment ou non, une part de lui était prête à se lancer dans l’aventure. A ses risques et périls.
De quoi je me mêle espèce de narrateur défaitiste ?

Je ne relève même plus à ce stade. Enfin bref, la jeune femme baissa la main, pour sûr elle n’allait pas attendre la crampe le temps que son interlocuteur ait fini de s’exprimer. Et puis y a t’il vraiment des gens qui gardent la pose main tendue comme ça alors qu’ils parlent et que les autres leurs répondent ? Mis à part Nyssa ? La baronne étudia l’alakazam qui venait d’apparaitre avec ce qui semblait être un grand intérêt. Bien sûr qu’il était bien connu que le tapis s’en remettait aux services d’un psychiste à la puissance difficilement égalable, comment avait-elle pu oublier ? Elle n’y avait pas pensé tout simplement. Mais ce fut surtout la fin de la phrase qui retint son attention. La malice et l’intérêt brillant en quelques éclats d’émeraude dans son regard, elle baissa les yeux vers la bôtey de carpette toujours au sol et demanda avec un sourire d’enfant qui découvre qu’il peut faire voler un drone tout seul.

- Sans rire ? En mode Squalala nous sommes partis ? L’idée lui paraissait on ne peut plus charmante aussi se tourna t’elle vers son propre pokémon en tapotant sa tempe. Tu vois,  je ne le répèterai jamais assez, c’est ça la supériorité de l’esprit sur le muscle. C’est pour ça que c’est moi qui décide aussi.

Le culturiste leva les yeux au ciel sans se formaliser de la remarque, croisant une de ses paires de bras devant son torse. Ça lui convenait tout aussi bien de se contenter de respecter la mission qui lui avait été confiée et de suivre les ordres que lui donnaient la patronne. Au moins n’avait t’il pas à se fatiguer à réfléchir aux conséquences de ses actes et de celles des autres. Et puis, rendre service avait cela de satisfaisant qu’il en avait tiré une réputation de membre de l’équipe sur lequel il était toujours possible de se reposer quelque soit la situation. Pour le reste, il n’était pas susceptible.

La brunette qui écoutait le dresseur reprendre la parole hocha la tête d’un air tristement entendu face à sa remarque sur le mépris du travail de mise en scène qu’il s’efforçait à fournir. Il était vrai que de toutes les histoires qu’elle avait entendu et parmi toutes les recherches qu’elle avait mené, celles qui concernaient le Tapis étaient sans aucun doute toujours les plus spectaculaires. Dédicace à l’amnésique. L’air honnêtement concernée elle acquiesça.


- C’est terrible, les gens ne savent plus apprécier la qualité du travail bien fait… Son sourire s’étira dans un air provocateur lorsque le scénario de voleuse volée fut évoqué. Oui mais cela manquerait cruellement d’originalité, vous ne pensez pas ?

Le reste de la proposition sembla tout à fait charmante à la jeune femme dont le visage s’éclaira pour de bon une fois la proposition lancée. De toute façon, elle était impossible à maintenir en place et était de ce fait une bien piètre spectatrice aussi, la perpective d’agir en vue de rajouter un nouveau trésor à sa collection sembla la ravir au plus haut point.

- Et bien c’est parfait dans ce cas ! Elle fit le tour du tapis en prenant soin de ne pas marcher dessus maintenant que sa qualité de moyen de transport avait été mise en valeur. C’est une affaire qui roule. Ou qui vole en l’occurence.

Elle présenta de nouveau sa main à l’ex-commandant afin qu’il la tape ou la serre selon son choix mais sembla prise d’un soudain accès de réflexion arrivée à sa proximité. Attendant qu’il s’exécute, elle plissa les yeux pour l’étudier plus en détail puis, une fois le pacte scellé, se mit à lui tourner autour comme une vaututrice étudiant un os de gigot. Ou comme une baronne qui avait eut une idée. Dans les deux cas, il y avait de quoi faire frémir. Cessant son manège elle sembla réfléchir à voix haute.

- Vous interdir la visite, hmmm ? Moi je pense au contraire que nous allons nous faire offrir un tour privilégié. Mais pour ça il me faut, hmmm… Elle fixa de nouveau son attention sur le dresseur. Vous avez votre équipe au grand complet ? Il nous faut votre équipe au grand complet. Et il faut que j’ajuste deux trois détails à ma tenue avant de monter sur la voiture… Vous me faites confiance n’est ce pas ? Evidement, en même temps cela va de soi. Elle accompagna sa remarque d’un air entendu en se désignant d’un geste ample de la main. Bon suivez moi, nous devrions commencer par quitter cet endroit. Ensuite nous partirons de la grande rue qui fait face à l’entrée du musée. N’oubliez surtout pas ce pourquoi nous sommes venus et je vous brieferai une fois à la Spyker.

Par là, elle désignait évidemment le tapis au sol. Elle adressa un clin d’oeil entendu à son complice du jour et se mit en marche vers l’endroit qu’elle avait évoqué quelques secondes plus tôt. Par chance, elle était garée non loin de la rue en question. Ouvrant le coffre de son bolide dans un flash indigo, elle farfouilla à l’intérieur, en sorti un sac de toile et repéra un café avant d’hocher la tête l’air entendu. Le désignant du doigt elle expliqua avant de s’éclipser de nouveau.

- Surtout, attendez moi ici, j’en ai pour une minute. Profitez en pour expliquer à votre équipe qu’ils pourront se placer comme ils le voudront mais que surtout ils faudra qu’ils restent entre la Spyker, cette botey étincelante, et cet inédit moyen de transport, votre botey étincelante. Elle sortit une pokéball et fit apparaitre son porygon2. Prépare toi à diffuser le dernier truc que t’as téléchargé et que je ne pensais jamais utiliser sur les enceintes de la Spyker quand je reviens. Et dis bonjour aussi. Sur ce, à de suite, soyez sages tout le monde.

Le pokémon virtuel se tourna vers le commandant et ses Pokémons avant de citer, comme il en était devenu son habitude.

-
"Good morning starshine! The earth says hello!”:

Et comme elle l’avait promis, la baronne revint quelques minutes plus tard, changée et recoiffée d’une très longue tresse qui lui partait du haut de la tête pour tomber au niveau de ses reins. Il fallait croire que c’était un miracle qu’elle se soit changée si vite. Elle avait enfilé des résilles sur lesquels elle portait un short et des sortes de guêtres serrées. Une ceinture venait tenir un pan de tissus léger qui donnait l’impression d’une jupe ouverte bordeaux qui lui tombait de manière asymétrique jusqu’à mi-mollet. De confortables sandales noires à semelles souples habillaient sobrement ses pieds. Un crop-top blanc venait enserrer sa poitrine, tout en étant dissimulé par un nouveau pan de tissus bordeaux bordé de noir. Enfin, elle portait une paire de mitaines asymétriques dépareillées, l’une blanche et l’autre noire et rouge pour achever le tableau. Bien qu'ultra-sophistiquée, la tenue semblait idéale pour gesticuler ce qui n'annonçait rien de bon pour la suite. Ramenant sa tignasse tressée sur l’avant elle exhiba la broche brillante qui lui servait d’ornement et lança d’un air fiérot.

La tenue:

- Bien ! Si vous êtes prêts on peut y aller ! Montez sur votre espace de lévitation privilégié et suivez moi ! A moins que vous ne vouliez faire demi-tour, ce qui serait fort dommage cela va sans dire. Dans le cas contraire, je vous promet que ça sera grand-di-ose.

Ce à quoi Paolo répondit.


-
The great Oz has spoken ! :
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Angstorm
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyJeu 30 Juil 2020 - 21:30
« A un petit détail près. »

- Ceci est un commentaire de la part du narrateur, ou du moins la personne écrivant ces lignes. Squalala ? Quelle indignité. Ce n’est pas comme si la seule orthographe acceptée par ma personne (#grozégo) était mon pseudo directement. Comme dirait René, c’EsT hOnTeUx. –

Si la personne ayant pris la place de ma narration afin a terminé de s’indigner, je propose que l’on en revienne à ce qui nous intéresse. J’étais en accord avec la réflexion de notre chapardeuse du jour sur l’esprit face au muscle, même si on ne pouvait quand même nier l’importance du muscle.

J’étais cependant en désaccord avec le manque d’originalité quant à l’idée d’une infiltration, de jouer aux voleurs. Enfin, je veux dire que ce n’était pas l’idée de base qui comptait, mais l’exécution en elle-même qui donnerait toute la saveur, tout le relief au scénario proposé. Quand je disais que je désirais travailler mes mises en scènes, ce n’était pas pour faire du classique dans un scénario basique. Ce serait une erreur de croire que je prévoyais une simple infiltration quand mille et une possibilités s’offraient à nous.

Néanmoins j’étais curieux de connaitre l’idée qu’elle préparait quant à une visite privilégiée, pouvant librement y donner une autre tournure si celle-ci venait à me déplaire. Aussi la laissais-je parler, déblatérer divers détails, avant que nous nous dirigions à l’extérieur, au niveau de sa voiture, une Spyker. Bon à noter, tout comme je repérais un ensemble de détails comme ses Pokémons.


« Rien que cela ? » Demandais-je, légèrement amusé, lorsqu’elle évoqua l’équipe au grand complet. Je la laissais partir se changer alors que je laissais Kedavra préparer le tapis pour ce petit vol, pendant que j’allais à une borne de transfert, ou tout simplement un PC, mis à disposition non loin d’ici pour récupérer chaque Pokémon manquant. Je pouvais alors tous les laisser sortir prendre l’air. Une bien belle brochette de Pokémons en tout genre, ma fierté, chacun s’étant imprégné de ma personne à leur façon. Je leur faisais passer le mot, le but étant qu’ils se disposent entre la Spyker et moi-même. Je proposais simplement à ma troupe de commencer par une disposition en cercle suivant notre thématique, celle des constellations du Zodiaque. Lorenz était en son centre. Ils avaient pour consigne d’avancer à une vitesse similaire. Etant donné certains Pokémons tels que mon Noacier ou mon Lançargot, cela imposait une démarche lente. De toute façon, quelque chose me disait que la mise en scène mijotée par madame ne nécessitait pour le moment pas une vitesse exceptionnelle.

Peu après, la voilà qui revenait, transformée, prête à faire le show. Il était évident qu’avec un tel groupe de Pokémons, un tel bolide et ma personne sur un tapis volant, elle voulait attirer l’attention. En plus possédant un Porygon2 qui jouait avec cette voiture pour exprimer divers messages. Il semblait contrôler à son souhait le volume de ses paroles, pouvant alors facilement rameuter du monde, supposais-je.


« Je vous épargne les présentations. Un gâchis de temps d’une préparation d’une scène lorsque nous sommes une famille aussi nombreuses. De toute façon je ne connais même pas votre nom. » Un nom, et pas un non. Précisons-le bien, les petits malins pourraient jouer dessus. Je me tournais vers mon groupe. « Que cela ne vous empêche pas de dire bonjour à nos nouveaux amis. »

Mais avait-elle seulement songé que l’attention de champions pouvait être attirée et gâcher le spectacle ? En tout cas, j’y avais réfléchi à quelconque intervention de forces luttant contre moi, et j’en concluais que nous aurions le temps nécessaire pour faire nos affaires. De plus, avec l’ensemble de mes Pokémons sortis, cela pourrait potentiellement promettre un spectacle plus grandiose encore.

En attendant, mes Pokémons et moi étions prêts à la suivre, tel un défilé… Ou une version miniature du Prince Ali.


« Tout le monde est en place ? Alors nous vous laissons mener la marche, » dis-je en m’asseyant en tailleur sur le tapis volant tout en croisant mes bras.
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Amélia de Saint-Gil
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyJeu 27 Aoû 2020 - 22:38

Après quelques semaines fort amusantes mais néanmoins épuisantes à base de vous avez moins 50% sur tout le magasin et 20% supplémentaires à partir de 3 articles, il était temps de mettre en place cette fameuse grande surprise. La hype étant à son comble, le suspens à son apogée, la baronne cligna des yeux plusieurs fois lorsque que son comparse du jour lui fit remarquer que les présentations n’avaient pas été faites. Où avait elle la tête décidément.
Tournée vers tous les trucs brillants qui se trouvaient dans le périphérique

- Mais quelle étourdie je fais là, et dire que c’est moi qui vous faisais la morale il n’y pas si longtemps. Aaah comme les heures passent… Bref ! Elle esquissa une révérence exagérément sophistiquée effectuée néanmoins sans accroc. Je me présente donc, Amélia de Saint-Gil, Madame la baronne pour les lèches-bottes. Mais vous pouvez aussi m’appeler Roxane, Charline ou Silvana, je ne vois pas ce que ça changerait de toute façon.

L’instinct de la jeune femme lui dictait que consciemment ou pas, le dresseur devait avoir deviné plus ou moins ce qu’elle avait en tête mais ça ne gâcherait en rien son petit plan outrageusement grandiose. Avait t’il seulement conscience d’avoir mis dans le mille ?  Jetant un coup d’oeil rapide à tous ces grandioses spécimens, entassés plus que réunis dans la petite rue où ils se trouvaient, la détective ne pu s’empêcher de se frotter ses mains gantées. Enfin mitainées en l’occurence. Balançant ses bras de droite et de gauche dans une caricature d’échauffement sportif, elle était sur le point de reprendre la parole lorsque ses yeux se posèrent sur un dispositif placé en faut d’un réverbère. Un haut parleur. Bingo.  

- Paolo ! J’ai changé d’avis. Je ne veux plus que la diffusion faite uniquement via la Skyker, je veux qu’elle raisonne dans toute la ville via ces trucs ! Lança t’elle en pointant le haut du luminaire.

Elle ajusta les plis de son espèce de jupe avant de se rapprocher de sa voiture auprès de laquelle se tenait toujours Gustave, casquette vissée sur le crâne à l’approche de devoir prendre le volant. Tendant les bras en croix, la brunette s’adressa à l’ex-commandant d’un ton faussement sérieux, rappelant celui des magiciens de quartiers.

- Et maintenant devant vos yeux ébahis, je vais à mon tour me livrer à un tour de lévitation. Gustave s’empara d’elle par la taille et la hissa sur le toit du bolide alors qu’elle effectuait de grands cercles avec les bras tout en murmurant. Ooooooh maaaagiiiie.

Tout pourrait à présent à croire que lorsqu’elle disait vouloir monter sur sa voiture, il ne s’agissait pas d’un abus de langage. A présent perchée sur le véhicule indigo, elle testa la résistance de glissement de ses semelles avant d’hocher la tête l’air satisfaite. Elle rajouta enfin une dernière consigne à l’intention de son camarade de jeu.

- Oh ! Et surtout ! Si vous sentez que vos Pokémons décident d’improviser quelque chose ou veulent prendre des initiatives, surtout SURTOUT… Laissez les faire. Ce sera fantastique. Elle baissa la tête vers le Mackogneur au volant qui avait passé la tête par la fenêtre pour l’entendre. Ne dépasse pas les 35, vitesse stable et pas d’à-coups. Et après tu te rappelles ce qu’on avait mis au point ?

Le mackogneur porta deux doigts à sa casquette et les éloigna d’un geste confirmant sa compréhension. Après quoi il tendit deux bras en escaliers par la fenêtre pour illustrer l’allusion qui lui avait été faite et il mit le contact. La baronne tendit deux pouces en l’air vers le dresseur l’air peut être un peu trop enthousiaste, volontairement à n’en pas douter avant de se tourner vers l’avant. Au moment où le bolide tournait pour s’engager dans la grande avenue qui se dressait face au musée de la ville, le son de trompettes d’apparat se mit à raisonner en coeur avec celui du klaxon de la Spyker.

Debout sur le toit de sa voiture, la baronne ne tenta même pas de camoufler l’air fiérot qui auréolait son visage. Il fallait dire que sa concentration était au beau-fixe, entre le fait de tenir droite comme un I, les mains sur les hanches sur un véhicule mouvant et le fait de réaliser les prouesse vocales dont elle avait le secret. Le morceau n’était pas simple, il partait bas, et montait haut et encore fallait il tenir les notes en plus. Mais tout compte fait, c’était d’Amélia dont on parlait, aussi laissa t’elle son impulsivité faire le gros du travail.


SHOWTIME:

Elle ne manqua pas tout d’abord d’interpeler un pauvre automobiliste qui cherchait à s’engager au moment du ”YOU ! Let us through, it’ a brand new star”. En même temps, la vie qu’elle insufflait aux paroles était quasiment palpable et les badauds commencèrent rapidement à s’attrouper sur les trottoirs. Mimant un V de ses doigts à l’instant où elle prononçait le mot ”eye” elle acheva d’attirer l’attention des foules lorsqu’elle mima le ”bang the drums” en tapant dans ses mains avant de se retourner pour tendre les bras vers le tapis qui venait d’apparaitre à la suite du cortège de Pokémons.

”Genuflect, show some respect
Down on one knee!”



Cette ligne fut emphasée de deux manières : tout d’abord par le fait qu’elle fixa un groupe de pauvres petits bourgeois en polo et pull sur les épaules de sa meilleure imitation du regard glaçant de Nyssa, et ensuite par le fait que Charles qui passait entre les observateurs et qui avait repéré les cibles de sa patronnes passa derrière eux pour leur faire une balayette, les faisant effectivement tomber à genoux. Continuant son couplet en effectuant un moulinet du bout de sa tresse comme s’il s’agissait d’une fronde, elle poussa sa deuxième note complexe sans la moindre erreur, se désignant ostensiblement comme la coterie dont il était question.

Non sans continuer, bougeant en rythme sur son piédestal, la jeune femme donna deux brefs coups de talons sur la carrosserie, intimant immédiatement à Gustave de sortir ses bras en escaliers comme il en avait fait la démonstration. Y prenant appuis comme s’il s’agissait de marches, elle descendit d’une main à l’autre sur fond de ”Strong as ten regular men, definitely !” et finit perchée sur un poteau qui empêchait normalement les voitures de passer sur le trottoir. Sautant à terre d’un geste leste, elle rabattit sa jupe sur sa tête le temps d’imiter une vielle dame, se mit à genoux en prenant la voix d’une petite fille et enfin, se glissa dans le dos d’un homme corpulent en aggravant sa voix et lui donnant l’air d’avoir 4 bras, sous la surprise et l’incompréhension de l’intéressé.


A présent qu’elle se trouvait sur le sol, elle ne surveillait plus que d’un air distrait la parade et s’intéressait plus à son public, les choeurs raisonnants dans les hauts parleurs de la ville pour répandre des rumeurs fantasques supplémentaires. Apparaissant dans un vide de monde dans sa meilleure imitation de Nelson Coconfort, elle s’adressa à une caméra imaginaire.


Don’t they look lovely Claire ?


Se faxant plus que se glissant entre les piétons, elle mima Claire Chaglam en duplex pour répondre en pointant le lakmécygne qui passait à proximité.

”Fabulous Nelson, I love the feathers !”

Un peu dommage qu'elle n'eut aucun "mammal" à pointer aussi, faute de quoi elle profita de la présence de l'énorme banc de froussardines pour le désigner au son des cornes graves. Puis dans un élan d’improvisation, elle s’enroula gracieusement autour d’un lampadaire comme un séviper autour d’un bâton de randonnée et continua son numéro lorsqu’elle remarqua un petit groupe à l’écart, plus que passionné par le spectacle. A en voir leur tenue traditionnelles toutes droit sorties de Jotho, leur maquillage fardé blanc et leur tendance à se prendre au jeu et à chanter à leur tour, il devait s’agir de geishas de Rosalia en pleine séance de tourisme. Se glissant parmi elle, la baronne tenta de chanter son verset plus fort, les incitant finalement à suivre la procession en les poussant vers la place du musée. Leur canon harmonieux se termina alors que les jeunes femmes partaient en se cachant le visage de leurs éventails et que baronne faisait claquer sa main sur le séant d’un observateur timide qui ne quittait pas le Prince du jour des jeux. Le réveillant de sa claque il se mit à courir comme un ponyta qu’on vient de cravacher. Décidément, il n’y a que la baronne pour agir de la sorte sans se faire suspecter accuser de harcèlement sexuel ou on ne sait quoi.

Les rumeurs musicales allaient bon train et les gens chantonnaient à tue tête des on-dits plus fantasques les uns que les autres sur des singes, une générosité à toute épreuve et on ne sait quoi de plus. Pendant ce temps le cortège arrivait à destination et pénétrait à grand fracas dans le hall du muséum local. S’accoudant au comptoir des billets, poussant au passages les gens qui y faisaient la queue, la jeune femme lança une allusion à la ”princesse” un diamant bleu exposé temporairement dans au musée au même titre que sa précieuse cible. Secouant la tête pour sortir de la transe admirative dans laquelle la plogeait l’affiche, elle remarqua le conservateur arriver furieux du bazar que subissait son établissement, fonçant directement sur la jeune femme qui faisait mine de compter en rythme sur ses doigts. Pendant ce temps, Charles, Gustave et César commençaient déjà à pousser des visiteurs hébétés vers la sortie sans qu’il ne demandent leur reste. Sortant un calepin et un stylo de sa pochette, savamment dissimulée au niveau de ses hanches, elle sembla griffonner quelque chose, ignorant royalement le conservateur au bord de l’explosion qui lui fonçait dessus. Tenant une dernière fois la note, elle arracha le morceau de papier qui vint pendouiller mollement au bout de ses doigts, sous le nez du bonhomme rougeot qui déblatérait son agacement. Lorsqu’il reconnu l’objet qui s’agitait sous son nez, il se dérida et attrapa avidement le chèque pour en énumérer les zéros.

—Le pouvoir de l’argent y a que ça de vrai—

Sortant un accent totalement inventé d’un chapeau, la baronne expliqua alors avec un mélange de déférence et de condescendance dosées à la perfection. Toute une éducation noble cette bête là.

- La prince il veut visouter la mousée. Alors toute la monde dahors !

Pris de court par la demande, le petit monsieur jeta un nouveau coup d’oeil au chèque et, espérant qu’il ne s’agisse pas d’un canular, il commença à donner des directives et à faire des annonces. Se rapprochant comiquement du faux prince via de petites translations latérales, la jeune femme chuchota à son intention, faisant mine d’inspecter ses ongles impeccables.

- Alors certes, je sais que j’aurais pû faire un chèque de but en blanc, le résultat aurait été le même. Mais avouez que l’entrée en grande-pompe a sacrément plus de gueule n’est ce pas ?
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyJeu 17 Sep 2020 - 18:25
Il semblerait que les grands esprits se rencontrent. Des esprits qui se jouaient d’une fausse royauté, tel le Prince Ali. Peut-être vous demanderiez-vous si le film associé existe ici, dans cet univers ? Et bien laissez-moi vous dire que vous vous posez trop de questions. Car, après tout, la scène allait être réelle grâce à nous.

« Enchanté, Roxane, » dis-je naturellement, jouant le jeu. Mais il était bon de noter son nom, prénom, et même titre. Je me permis même de petits applaudissements à son tour de « magie ». Je dois l’avouer, il était agréable de, pour une fois, s’amuser avec quelqu’un sans que celle-ci ne prenne peur et sans essayer de se donner un genre. Les gens apprendraient que je ne suis pas simplement un homme recherché par les autorités de cette ville, mais aussi une personne sociable. Il fallait savoir agir naturellement et mettre son anxiété de côté, bien que le naturel de madame la Baronne semblait particulièrement loufoque. Lorsque je préparais réellement un mauvais coup, j’avais tendance à le montrer d’une façon ou d’une autre. Cela dit, la représentation que nous allions effectuer annonçait le mauvais en grande pompe, mais je suppose que vous comprendrez l’idée que j’essaye de faire passer.

Suite à sa précision, je m’adressais directement à mes Pokémons.


« Vous avez entendu ? Peu importe ce qu’il se passe, amusez-vous ! Faites de cette petite fête un événement grandiose ! » C’était un peu l’aveugle que je disais ça, tant que ça n’avait pas commencé, mais ce n’était pas un mal. L’improvisation avait du bon.

La voilà sur le toit de sa voiture, alors que mon Alakazam nous faisait prendre un peu de hauteur. Il était amusant de voir mon psychiste se prendre au jeu, lui qui était si sérieux d’habitude. Il se permit même d’attraper de ses pouvoirs psychiques de grandes feuilles issues de la végétation environnante afin de me cacher, tandis qu’Amélia commençait à chanter un air entrainant, attirant la curiosité des passants. Elle était aidé par son Pokémon virtuel qui animait la ville grâce à ses compétences liées à la technologie. Un Pokémon très utile, il fallait l’admettre. Mon Pokémon écarta les feuilles, me révélant aux curieux qui commençaient à s’attrouper, alors que je jouais la fière personne, bras croisés, bombant le torse, et adressant un grand sourire à la foule. Mon Sorbouboul libéra de fines particules cristallines afin d’offrir à la scène un côté magique, scintillant à ma révélation.

Je me levais, alors que mon Alakazam emporta mon Froussardine, pas encore sous forme de banc, au-dessus de ma tête, nous donnant des instructions de quoi faire. Ainsi, de multiples Froussardines commencèrent à apparaitre à l’activation de son talent, alors que je tendais les bras, comme si je tenais toute une figure réalisée par ces multiples poissons. Ces-derniers finirent par se réunir pour adopter la forme Banc, faisant un bond devant au milieu des Pokémons restés au sol, avant d’être pointés par l’impulsive chanteuse improvisée du moment.

Ma Charmilly, avançant en dansant, lançait d’un côté et d’un autre de la chantilly, faisant la joie des enfants qui se jetaient dessus, alors que les parents qui me semblaient me reconnaitre essayait de les retenir. Mon Lugulabre, mon Sorbouboul, mon Polthégeist et mon Lançargot avançaient en rythme, se dandinant, un peu en rythme, les quatre ayant un tempérament plutôt joueur, chacun à leur façon. D’un autre côté, il y avait mon Carchacrok faisant l’équilibriste sur le Grolem roulant. Il n’était pas très stable et avait tendance à plonger dans le sol pour faire comme si ses chutes étaient imprévues, un trait de caractère de sa jeunesse ressortant, à savoir une certaine honte face au grand public. Mon Noacier jouait au dur dans sa démarche, tandis que mon Gamblast trônait fièrement dessus, menaçant un passant puis un autre, afin de tirer des jets d’eau en l’air. Mon Limonde faisait crépiter ses petites joues afin de dégager de multiples décharges électriques et donner du peps à la scène. Enfin, on pouvait observer mon Lakmécygne et mon Jungko mimer une bataille entre deux épéistes, notamment lorsque fut chanté
« A hundred bad guys with swords ». Allez savoir s’ils avaient réellement compris ce qu’elle disait, mais c’était une jolie coïncidence.

Au final, tout cet ensemble était tel un sacré zoo de créatures exotiques mettant chacun la main à la patte, y ajoutant une touche d’originalité afin d’offrir un saisissant spectacle devant lequel on était obligé de saluer la performance de chacun. Quand je disais que je faisais des efforts pour être reconnu autrement que dans la criminalité, je ne mentais pas, et cette scène le démontrait !

A la fin du bouquet final, mon Alakazam dirigea le tapis volant à l’entrée lors du fracas qui ouvrit les portes du musée alors que j’étais toujours debout, en équilibre. Amélia fini par tendre le chèque au conservateur bouillonnant de rage – bien que celle-ci fut apaisée. Pendant ce temps, je me tournais vers mon psychiste.


« Je ne m’attendais pas à te voir te prendre au jeu comme ça. »
« J’ai toujours rêvé de faire ça ! »
Il eut un léger rire.

La baronne revint me voir, visiblement fière d’elle et de cette entrée.


« Je crois que mes petites envies de se faufiler incognito attendra une nouvelle occasion. Mais je dois bien l’admettre, ce fut un plaisir. Il va falloir songer à une comédie musicale, et j’ai un lieu tout indiqué pour cela… Mais voyons ça plus tard. Nous avons un trésor à dégotter, et ce avant qu’on ne nous jette les chiens de garde. Croyez bien que votre chèque ne suffira à les contenir éternellement. Surtout vu la championne qui traîne dans le coin. Elle devrait vraiment apprendre à se détendre un peu, si vous voulez mon avis. »

Le musée pouvait se vider petit à petit et nous laisser tout le loisir de le fouiller de fond en comble. Mais seulement le fouiller pour trouver la perle rare ? Après s’être amusé comme ça juste avant ? Voyons, une multitude d’œuvres et de richesses en tout genre s’offraient à nous sans nous imposer de limites. Après tout, je me demandais quel tête j’aurais si je portais cette scintillante moustache parsemée d’élégantes dorures, moustache réalisée par un artiste en l’honneur du défunt Yob ?

Je m’approchais de celle-ci, me permettant de l’attraper du bout des doigts et de la mettre à niveau, avant de me tourner vers une surface reflétante, me permettant d’observer quel air avais-je adopter. Puis je me retournais vers Amélia, toujours avec la moustache.


« Bien ! Je suppose que l’on peut officiellement déclarer le début de notre chasse au trésor. »
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyMer 7 Oct 2020 - 15:37

S’il y avait bien une chose à laquelle la baronne ne savait résister, c’était les compliments et les flatteries aussi, en entendant que sa petite improvisation avait été une réussite tant dans la réalisation que dans la performance, elle ne pu s’empêcher de repousser la remarque d’un revers de main faussement modeste dans un petit roucoulement qui confirmait l’impression donnée. Elle imagina quasi instantanément son début sur les planches, au clou de sa propre comédie musicale. Elle s’y voyait déjà, en haut de l’affiche, en dix fois plus gros que n'importe qui, son nom s'étalait... clignant les yeux pour sortir de sa rêverie, elle se força de nouveau à adhérer au présent, le reste arriverait bien assez tôt.
Et disons non aux références venues d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître

Qui plus était, le prince du jour n’avait pas tort, le chèque ne serait pas éternel et si tôt serait-il encaissé, si tôt leur visite privilégiée prendrait fin. Ceci étant, la détective était intimement persuadée qu’ils disposeraient de bien assez de temps pour profiter de leur pass buisiness et pour récupérer ce qu’ils étaient venus chercher. La mention de la championne locale fit ricaner la brunette comme une enfant désobéissante à qui on promet une visite chez le proviseur. Elle n’avait jamais eut le plaisir de rencontrer en personne la maîtresse des plantes mais elle avait évidemment eut vent de son légendaire tempérament.

- Et elle ne serait pas la seule si vous voulez le mien... Voilà une idée de start-up à creuser : des ateliers de relaxation destinés aux membres de la ligue ! Vous les imaginez, tous dans un gymnase municipal à tenter de faire des mouvements de yoga ? Le vrai business serait d’ouvrir un stand de paris pour déterminer lequel tenterait d’en venir aux mains avec quel autre en premier ! Elle agita un index tout en s’éloignant de son interlocuteur. Je vous le confirme, on tient un vrai filon là.

Se rapprochant d’une vitrine pleine d’une multitude d’objets à la brillance sans pareille la baronne mit un certain temps pour décrocher son champ de vision de la tiara posée négligemment à hauteur de regard. Néanmoins, lorsque son regard croisa celui de l’ex commandant à la moustache d’or, elle ne put retenir une expiration amusée qui fit vibrer ses lèvres.

- Ne changez rien, vous êtes parfait. Partant de là, vous savez ce qu’on dit, là où y a de la gêne, y a pas de plaisir. Elle plaça délicatement la tiara sur son crâne, accentuant involontairement la noblesse de ses traits. Roxanne, miss Maïlys 2020 !

Elle se mit alors à faire de lents signes de mains tout en arborant un gigantesque sourire niais et forcé qui lui donnait un air terriblement cruche. Cessant son petit manège et retrouvant une expression moins bécasse, la jeune femme repéra le long et large couloir qui menait les visiteurs dans la première salle d’exposition. Se plaçant deux pas derrière celui qu’elle était sensée escorter, elle avança, les mains dans le dos, l’air sage et discipliné. Très sage. Bien trop sage pour ne pas manigancer quelque chose. Le couloir derrière eux elle se stoppa net et claqua des doigts jusqu’à invoquer son porygon2, ce dernier n’ayant pas été rappelé depuis la petite fête de tout à l’heure. Évidemment Gustave suivait toujours la baronne alors que Charles surveillait quand à lui l’entrée du bâtiment.

- Les images des caméras du couloir avec nous dedans, tu les prends et tu copies, colles et répète sur tous les moniteurs de sécurité. Elle se tourna vers le dresseur. Pareil, on va y gagner en temps et en liberté.

Dans un flash, le Pokémon virtuel disparu et partit se mettre au travail pendant que sa propriétaire se frottait les mains. Se mettant de nouveau à jouer avec sa longue tresse, son extrémité tourbillonnant au rythme des mouvements de poignet de la jeune femme, cette dernière se mit enfin à vraiment apprécier l’environnement dans lequel elle se trouvait. Repérant une nouvelle vitrine, elle s’avança jusqu’à poser les deux mains à plat sur le verre qui la verrouillait, le maculant d’énormes traces bien peu discrètes. Comme si elle s’adressait directement au bijoux à l’intérieur, un collier trois rangs composé uniquement de petites billes brillantes, la jeune femme colla sa joue à la vitre et glissa un de ses index langoureusement dessus et comme si elle s’adressait directement à l’objet derrière, elle susurra.

- Je reviendrai pour toi... elle retrouva toute sa prestance comme une actrice changeant de scène et lança à l’intention de l’ex-commandant. Allons y mon moustachu compagnon ! Enfourchez votre Macguffin volant et partons à la recherche de ce fameux bilboquet ! Mais ! Mais, mais, mais... tout en respectant le sens de la visite, nous ne sommes pas des sauvages non plus.

Dit elle alors qu’ils portaient chacun des pièces inestimables qu’ils avaient piochés quelques minutes plus tôt. Très convaincant comme remarque, vraiment.
On s’amuse comme on peut dans ce bas monde
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyVen 16 Oct 2020 - 15:19
Mais quel était ce génie venu de nulle part ? De la relaxation pour champions grincheux. La détente serait parfaitement au rendez-vous. Après tout, vous passez une mauvaise journée, vous vous rendez à ce centre, et vous observez ces grognons se prendre la tête. Au-delà des paris, De bonnes tranches de rire en perspective. Je suis sur qu’on retrouverait Nyssa et Violeta transformer leur yoga en un sport à botter les fesses de Rok tour à tour.

Elle m’accompagna dans le plaisir de tester ce qui s’offrait aujourd’hui à nous lors de cette visite si particulière. La tiare qu’elle avait posée sur sa tête semblait compléter la noblesse qui devait couler dans son sang au vu de son nom et de son titre. Des personnes habituellement que je constatais alimenter les clichés les concernant, à savoir étant des personnes coincées, dans un monde à part, à quelques ovnis près. Evidemment, elle faisait parti des ovnis. J’eu un léger gloussement à sa réflexion.


« Que d’émotions, » répondis-je en faisant quelques légers applaudissements, essuyant ensuite une larme qui n’existait pas d’un doigt, mimant cette émotion.

Ceci étant, la visite doublée d’une chasse aux trésors commençant officiellement, je rappelais quelques uns de mes Pokémons. Mon Froussardine était bien trop gros et risquait de casser bien des trésors reposant ici. Il serait dommage de les gâcher quand on pouvait se les approprier. Gayla et Bela-Darma furent également rappelés, n’étant pas les plus délicats qui soient. De même pour Adrane, Shellfire et Silicio. Je ne voulais pas non plus que les flammes de mon Lugulabre mettent le feu aux objets les plus fragiles, alors il fut aussi rappelé. Vanilla avait aussi tendance à tâcher, je la rappelais aussi.

A l’entrée, resté avec l’Ossatueur d’Amélia, se trouvait mon Limonde. Idéal pour surveiller et agir en tant que piège. Bien que, pour l’instant, il s’amusait à dévisager l’autre Pokémon, à le fixer avec un sourire pouvant être perturbant. Il ne fallait pas chercher à le comprendre.

Dans la salle nouvellement atteinte, le Pokémon virtuel de la baronne disparu faire son travail. Effectivement, du temps serait gagné. Du temps pour pleinement profiter de cette visite avant d’être interrompu.


« Mmm. Donc, avec ça, le temps qu’ils se préparent, qu’ils viennent… Avec un peu de chance, le timing sera impeccable, » marmonnais-je.

Je m’approchais d’un tableau représentant les ruines de Lakit de l’époque, alors que mon Sorbouboul se mit à virevolter, à patiner en tournant sur lui-même dans mon dos, laissant s’échapper un « Viouuuuu ! » enjoué suivit d’un rire un peu enfantin. Le tableau représentait la place où l’Etoile de Sydarta devait tomber, avec ses structures encore entières. Un lieu de culte, je suppose, à l’époque, puisqu’ils devaient vénérer le Pokémon de l’étoile. Les six Pokémons climatiques associés étaient représentés, le tout évidemment dans le style de l’époque. Un tableau qui m’attirait particulièrement vu mon passif de Zodiac et le thème de mon équipe. Une façon de m’approprier l’histoire et de m’y retranscrire dans lignée des événements de cette île.

Je m’avançais vers un vase avec de beaux motifs, le prenant en main, songeant au plaisir qu’aurait Palut en se retrouvant avec une telle possession entre les mains. Une raison de plus de revenir ici plus tard. Le vase dans les mains, je détournais le regard, voyant alors Ephéméris toucher un outil provenant de cette même époque.


« Voyons, Ephéméris, on ne touche qu’avec les yeux ! »

A ce moment-là, Amélia m’interpella, prête à continuer la visite vers le Bilboquet qu’elle convoitait. Une information intéressante : à aucun moment elle ne m’avait parlé de bilboquet, bien que depuis la maison d’où tout avait commencé, nous pouvions l’apercevoir. Elle confirmait donc le trésor qu’elle recherchait, me facilitant la réussite de ce défi. Je reposais alors le vase et repositionna la moustache.

« Vous avez bien raison, c’est parti. N’hésitez pas à monter, si Miss Maïlys désire profiter d’une visite guidée. Comme qui dirait, en voiture Simone. Bien que dans ce cas, ce serait plus au tapis Roxanne, mais ça ne fonctionnerait pas vraiment. Mh... Oublions cela, en fait. »

Suivant le sens indiqué, nous arrivions dans une grande salle où était exposée au centre une grande représentation de Rayquaza sous forme méga, semblant s’enrouler autour d’une tour triangulaire. Une tour sur laquelle se trouvaient des gravures de toute sorte. Je la reconnaissais : il s’agissait du Pilier Céleste. En regardant un peu autour de nous, que ce soit par les artefacts entreposaient ou les tableaux affichés, quelle était la culture tombant dans l’oubli mise en avant ici. Prenant un air de guide, j’annonçais.

« Nous voici à présent dans la salle dédiée à la culture Atalante, peuple d’antan de Hoenn, fondateurs d’Atanalanopolis. » Je constatais que certains de mes pokémons se dispersaient. « Le groupe Tapis, c’est par ici que ça se passe ! » Jouant le jeu, ils revinrent vers moi. « Je disais donc, ils vénéraient Rayquaza à une époque où les deux titans les menaçaient à cause de l’énergie du météore reposant dans la grotte de cette même ville. Leurs prières ont en effet fait Méga-évoluer le légendaire dragon des Cieux. Bien, la partie culture barbante étant faite, vous pouvez désormais vous servir. »

Mes Pokémons se dispersèrent à nouveau, Blusalka jouant le fier oiseau face à la statue du Méga-Rayquaza, comme s’il cherchait à montrer qu’il ne lui faisait pas peur et qu’il était plus fort. Mon Polthégeist, lui se posa parmi les œuvres, jouant la théière antique exposée. Constatant cela, je commentais.

« Si tu devais être exposé, Lorenz, ce serait dans un espace en lien avec Galar, tu sais. »
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Amélia de Saint-Gil
La Baronne
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MessageSujet: Re: WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)    WHOOP WHOOP WHOOP WHOOP (Pv Ang)  EmptyDim 18 Avr 2021 - 17:34

Il ne fallait pas être mentaliste ou fin observateur pour remarquer que la proposition du commandant avait fait mouche et ravissait la baronne au plus haut point. Après tout, ce n’était pas tout les jours qu’un tour sur un pareil moyen de transport était proposé et qui n’avait pas rêvé de profiter d’une occasion pareille en lisant des contes et légendes ? Ce fut donc avec la prunelle pétillante que la miss Maïlys 2020 non-officielle™ pris place sur l’engin volant, refoulant du mieux qu’elle pouvait le réflexe qui la poussait rationnellement à croire que s’appuyer sur un morceau de tissus maintenu dans les airs ne la mènerai qu’à une chute. Elle analyse la situation une fois installée. Sans la résistance du sol, la moquette soyeuse sur laquelle elle se trouvait installée n’était que moelleux et confort, sans pour autant s’enfoncer dedans de manière grotesque et vexante. Glissant ses doigts sur les poils doux tissés en volutes et arabesques décoratives, la jeune femme sans être une experte en la matière n’eut aucun mal à deviner la qualité de la chose et le soin qui devait lui être attribué. Se dandinant un peu sur place pour ajuster sa position, ses deux genoux ramenés ensemble très légèrement sur le coté dans une pose gracieuse en forme de Z, elle tourna un regard amusé vers le propriétaire de l’engin alors qu’elle réalisait qu’il venait de juste de prononcer l’un des mots interdits. En y pensant bien, elle avait réagit un peu tard et il lui offrait un tour de lévitation, elle pouvait laisser passer cette fois ci.
—Oui je sais, tant de générosité et de tolérance, ça laisse rêveur—

- T’as vu ça ? Demanda t’elle à son mackogneur. Moi j’ai le droit de monter et pas toi. Toi tu marches.

Le colosse ricana à la plaisanterie volontairement surjouée et se mit en marche pour suivre la petite troupe. Il s’arrêta cependant alors que le cône glacé géant passait à coté de lui en tournoyant, quelque peu perplexe face à la scène. Il savait qu’il n’était pas le cerveau de l’équipe mais quand il imaginait l’équipe d’un cerveau criminel, la première image qui lui venait en tête n’était pas celle-ci, d’autant plus que les bruits que faisait le sorbouboul n’étaient pas sans lui rappeler un petit court-métrage à base d’escargaume, de torterra, d’avion et de géant vert. Puis en y réfléchissant à deux fois, il tourna les yeux vers sa propre patronne avant d’hausser les épaules. Quand on trouve un moyen de s’amuser, peu importe qui on est on s’amuse.

Ecoutant la visite-guidée avec une attention studieuse, la baronne analysait toujours les sensations que lui procuraient ce petit vol. Elle avait eut peur avant de monter que les sensations ne lui rappellent trop celles d’un objet flottant quelconque ce qui aurait été terriblement problématique mais il fallait croire que flotter dans l’air ne revenait pas exactement au même que de flotter dans l’eau. Par contre, lorsque le dresseur prononça une seconde fois le troisième mot interdit en moins de 5 minutes, elle se mit à sourire de toutes ses dents, se translatant sournoisement à la hauteur de l’ex-commandant sans pour autant lui couper la parole. Patientant le temps qu’il termine son explication, elle se mit néanmoins à hausser les sourcils à un rythme régulier, laissant deviner à son destinataire que quelque chose était sur le point de se passer. Alors qu’il interpelait son polthégeist dont le potentiel décoratif ne pouvait être nié, elle leva deux doits en tendus en V et les agita devant son visage.


- Deux fois. Ça fait deux fois que vous prononcez le mot interdit de deux syllabes, dont la première définit un amas empilé de choses et la seconde les mamelles d’une écrémeu. J’ai laissé filer la première mais comme je sens que vous avez désespérément envie de me laisser vous donner un gage…

Pensive, elle entortilla la chaine de son collier autour de son index, faisant glisser son pendentif de droite et de gauche le temps de se creuser les méninges. Et alors que le tapis passait devant un gigantesque fragment de bas-relief sur lesquels étaient inscrit une antique poésie prophétique, la jeune femme sembla s’illuminer et sourit de manière malicieuse.

- C’est décidé. Vous, Mr. Le prince à la moustache chatoyante, ne pourrez plus vous exprimer qu’en vers. Finit la prose, laissez place à de la poésie, du lyrisme et tout ce bazar organisé. Je vous épargne la contrainte des alexandrins, n'oublions pas que le trop est l'ennemi du mieux.

Toute satisfaite de sa petite trouvaille, la jeune femme voulut de nouveau s’allouer au passe-temps oisif de la visite de ces lieux lorsque prise d’un doute, elle fronça les sourcils. Elle dénombra les Pokémons de son camarade de sortie du jour, Gustave, se souvint que Charles et Paolo étaient tous deux occupés à leurs devoirs respectifs aussi manquait il… Un air de contrariété désabusée passa sur son visage alors qu’une affichette indiquait en direction du couloir opposé ”Salle des fossiles”. Mettant ses mains en porte voix elle s’éloigna de la tête du dresseur pour ne pas hurler dans sa direction.
—Et ne pas lui démettre un tympan par la même occasion—

- César ! Ramène tes cornes ici presto avant que je vienne personnellement te chercher ! Remarquant l'écho et le silence qui suivirent son appel, elle rajouta. Je te rassure, si tu as un doute, ce n’est pas un ordre ! C’est bien une menace !

Un bruit de griffes cliquetant au rythme d’un petit trot sur le marbre suivit le second avertissement et le démolosse apparut, avec ce qui semblait être la plaque crânienne d’un dinoclier dans la gueule. Poussant un petit soupir, ricanant tout de même elle s’adressa directement au molosse.

- Ca va pas la tête ? T’es dans un musée, pas chez Flunch, t’es pas sensé faire du self. Voyant qu’il regardait alternativement son crâne et la moustache de parade de l’ex-commandant, l'air de lui demander si elle était sérieuse, la détective rajouta dans un ton dégoulinant de d’hypocrisie volontaire. Je ne vois pas le rapport, c’est totalement différent. Est ce que nous sommes en train de mâchouiller des artéfact hors de prix ? Nnnnn-Absolument pas. Elle s'était repris à la dernière seconde. Fin bref, de toute façon c’est pas toi qui décide donc tu vas reposer ce crâne et tu reviens par là après.

D’un air plein d’une dignité intransigeante joué à la perfection, la jeune femme donna congé à son démolosse qui retourna déposer sa trouvaille dans la salle voisine, sous les ricanements de Gustave qui contenait mal son hilarité. Une chose était sûre, c’était qu’aux olympiades de la mauvaise-foi, Amélia de Saint Gil aurait raflé avec brio la médaille d’or avant d’être disqualifiée pour professionnalisme.
—Tant de flatteries d'un coup d'un seul, je vais finir par rougir. Continuez pour voir ?—
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